à propos de l'anxiété

  • Initiateur de la discussion katia (zoulouk)
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katia (zoulouk)

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Donnez moi l'anxiété...
L'anxiété vénérable en soi

L'anxiété, avoir peur de..., est un puissant moteur de soumission (craindre, et répondre à sa crainte permet d'accepter beaucoup de compromis, au nom de notre besoin de sécurité...et d'affection) Peut-être très bénéfique, après tout?

Celui ou celle qui ne connait pas l'anxiété (ou très peu) devient un être incontrolable, hors du système de pensée classique...
Avoir peur de ne pas avoir de retraite, de boulot, de divorcer.. de ne pas plaire... etc... refrains eternels que l'on entend à maintes reprises et qui servent à la majorité d'entre nous à diriger leur vie, et à accepter... même pour le décideur prisonnier de son niveau de vie.

Alors peut on imaginer de créer l'anxiété, serait ce un motif de consultation d'hypno ?
Ou bien vivre sans ou avec peu, en assumant la différence...?

L'anxiété permet peut-être de ne pas foncer gaiement dans les ennuis ?

Alors imaginez un instant une vie sans connaitre l'anxiété, libre de sa décision. Paradis ou enfer?
A méditer...
 
valikor

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perso je me fais du soucis à 2/10. ce qui veut dire pratiquement jamais.

Et je suis très souvent zen et heureux.

et souvenez vous que plus on a peur de tomber dans le trou, plus vous avez de chance d'y tomber parce que 1°) vous êtes stressé et que 2°) vous ne regardez pas là où il faut mettre les pieds pour aller là où tout va bien....

pour moi, se faire du soucis ou se faire peur tout le temps, c'est équivalent à se donner des coups de couteau tout le temps....
 
katia (zoulouk)

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Pour aller là où tout va bien, evidemment la peur aveugle et on reste où beaucoup de choses vont pas trop bien.
En étant zen et heureux, on dérange les autres, certains autres, qui se font alors un "malin plaisir" d'essayer d'entraver le processus, car ils ne peuvent supporter... que quelqu'un ne soit pas dans le même déterminisme.
Faut il par la même renoncer à être heureux, c'est à dire être anxieux à 8/10, juste pour être comme les autres? (qui font tout pour qu'on le devienne pour se rassurer eux mêmes) (c'est une histoire vécue)

Alors ainsi, il y a à la place de l'anxiété, la colère...si on empiète sur mon espace de bonheur.

Je vois donc bien les "crottes" par terre, mais comme tout le monde ou presque marche dedans parce qu'elles sentent bons...
Pour moi, elles ne sentent pas bon... et j'aimerais pouvoir les éviter, sans avoir besoin de la colère pour continuer à le faire. C'est pas simple, de revendiquer ce droit.
Qu'en pensez vous?
 
valikor

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que le jugement et regard d'autrui n'a aucune valeur....
puisque qu'on juge et regarde tous d'après son vécu, ses compétences, ses gouts préférés, ses couleurs préférées, la façon dont on aurait fait, dont o aurait dit.

et comme on est tous différents, on a tous des jugements différents... alors, lequel le bon? aucun....et tous....

alors autant préférer le sien. ou ceux qui essaient de nous aider réellement....
 
katia (zoulouk)

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Que le jugement et regard d'autrui n'a aucune valeur... je suis bien d'accord.
Il existe néanmoins une tendance à vouloir s'integrer, donc se ranger à l'avis des autres...(même si on y a bien réflechi)
Cela nécessite force de caractère... et finalement de bien s'entourer...
 
corfinas

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Hello,

zoulouk à dit:
Que le jugement et regard d'autrui n'a aucune valeur... je suis bien d'accord.
Il existe néanmoins une tendance à vouloir s'integrer, donc se ranger à l'avis des autres...(même si on y a bien réflechi)
Cela nécessite force de caractère... et finalement de bien s'entourer...

Je suis entièrement d'accord avec le besoin d'appartenance à un "groupe" et avec la nécessité, finalement, de bien s'entourer.

a+
 
katia (zoulouk)

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L'anxiété, imaginons à 9/10 ou 10/10 dans le sens où elle peut devenir insupportable, peut être à ce stade un profond moteur de changement.

Entre disons 5/10 et 8/10; elle est supportable, donc c'est là le piège. Comment aller vers du mieux être, alors que la sécurisation reste possible.
Donc tous les changements qui nécessitent une quelconque rupture ou danger, ne seront pas faits car jugés comme trop risqué.
Et ainsi va pour l'éternité, dans un mal être somme toute supportable, mais encore loin du bonheur... et après pourra être le temps des regrets.

Si l'anxiété est de 1 à 3/10, les changements peuvent être fait plus sereinement. Et le mal être plus difficilement accepté car il n'y a presque plus le frein de la sécurisation.
Le problème étant l'entourage qui a peur pour... et qui essaie de rabacher qu'il est nécessaire d'avoir peur. Drole de vie!

Et comment, gràce à l'hypnothérapie, si l'anxiété est de 5 à 8/10, une personne peut elle évoluer vers moins d'anxiété? (car elle ne le souhaite pas forcément...)
En avoir énormément peut parfois etre alors considéré comme une chance, car ça permet au moins la réaction, et de dépasser, peut-être mieux que les autres, qui vivent avec?

Ne pas etre assez anxieux correspond à être incompris...
 
Eluno

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Eh bien si l'anxiété est supportable entre 5 et 8/10 (selon tes dires), pourquoi s'en débarrasser? Elle est supportable!

Moi j'ai longtemps vécu "entre 5 et 8". Et c'était supportable.
Un jour j'ai atteint 10, et depuis, je veux redescendre à 0!

Ce message est très implicite, mais ma réponse me semble complète :D
 
katia (zoulouk)

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Tout ce qui est supportable est il nécessaire à supporter?

Perso j'ai connu longtemps 9 ou 10.
Par exemple, j'avais un trac qui me paralysait littéralement quand il s'agissait de parler en public (exposés, récitations etc..) J'y pensais des lustres avant, peur d'être ridicule etc..pour le permis idem et d'autres choses encore...
Un jour, j'ai décidé de faire un exposé devant 50 personnes, noté et avec un prof chiant pour surmonter. J'ai beaucoup travaillé le sujet, travaillé le mental, et tout s'est bien passé. Et maintenant je n'ai plus peur de parler en public...
Si j'avais eu une peur de 5 à 8, jamais je ne me serai attaqué au problème, car ça aurait été supportable.

Toujours est il qu'avec une angoisse de départ supérieure à la moyenne, j'ai fini avec une angoisse moindre que les autres étudiants et de meilleures prestations. pour des entretiens d'embauche, de ne pas avoir peur, et ainsi se rendre confus, c'est utile aussi.

C'est en ce sens, que le supportable me semble un grand ennemi, un ennemi du mieux... et alors supporte t'on, ou accepte on beaucoup de choses qui ne sont pas intrinsèquement géniales.

J'ai pris un exemple à propos d'une phobie, mais ça s'applique à la vie en général.

:lol: Maintenant c'est plutot 2... (et c'est pas assez... pour moi, c'est ok, mais pour les proches, c'est vraiment pas assez; même si je ne double pas au sommet d'un dos d'âne, ce qui serait inconscience... Pour eux 2, c'est inconscience... )
Mais bon, 2 c'est pas mal du tout, je ne vais pas y toucher...
 
corfinas

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Hello,

zoulouk à dit:
Par exemple, j'avais un trac qui me paralysait littéralement quand il s'agissait de parler en public (exposés, récitations etc..) J'y pensais des lustres avant, peur d'être ridicule etc..pour le permis idem et d'autres choses encore...
Un jour, j'ai décidé de faire un exposé devant 50 personnes, noté et avec un prof chiant pour surmonter. J'ai beaucoup travaillé le sujet, travaillé le mental, et tout s'est bien passé. Et maintenant je n'ai plus peur de parler en public...
Si j'avais eu une peur de 5 à 8, jamais je ne me serai attaqué au problème, car ça aurait été supportable.

Toujours est il qu'avec une angoisse de départ supérieure à la moyenne, j'ai fini avec une angoisse moindre que les autres étudiants et de meilleures prestations. pour des entretiens d'embauche, de ne pas avoir peur, et ainsi se rendre confus, c'est utile aussi.
...

Intéressant comme débat, c'est vrai qu'on souvent l'impression qu'il y a une sorte de quantum de douleur pour déclencher le chgmt, en quelques sortes.

Après c'est un peu le concept de la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Et perso je pense qu'il est bien pour moi d'avoir un vase le plus petit possible, ça fait moins d'eau à vider quand il est plein :D Et plus léger à porter au quotidien :D

On peut aussi du coup trouver un intérêt à devenir "spécifique" et à adopter la méthode des petits pas. Exemple si la peur de parler en public, 5 à 8 ok, mais si je regarde spécifiquement, est ce que je trouve normal, oui ou non, d'avoir peur de lancer un bonjour sonore en entrant dans une boutique vide pour faire venir les vendeurs ? L'astuce c'est de contextualiser et de s'interdire le "mouais bof", dans ce contexte bien précis, c'est oui ou c'est non ? Si c'est "pas normal" action ! Et voilà un petit pas de fait. Je trouve que si le contexte devient spécifique il entraine une réponse spécifique, un changement spécifique, tout en permettant de conserver une sécurité globale et que l'accumulation de réponse spécifique entraine un changement global.

a+
 
katia (zoulouk)

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Pour l'image du vase, plus il est petit, plus il déborde vite. Evidemment ça permet de le vider rapidement et éviter des refoulements, cogitations diverses, mais le seuil de tolérance est abbaissé.
C'est à dire qu'il y a possibilté d'être rapidement hors de ses gonds, d'être en fréquent changement (ça évite de mourir idiot :lol: ), et peut-être d'être parfaitement sain.

La méthode des petits pas est interessante, en ce sens qu'elle peut traiter la peur simplement parce qu'elle existe (sans qu'elle soit quantifiée)
Aussi cela nécéssite de l'honneteté envers soi, et d'éviter la paresse ou flegme ( du après tout, ça ne me gêne pas tant que ça! avec toutes ces gênes qui ne sont pas de trop, il finit par y en avoir beaucoup qui pourrissent vraiment la vie, insidieusement...parfois)

à plus,
 
Eluno

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En fait, ce que je voulais signifier exactement, c'est que j'ai connu un gros 10/10! Très gros même.
Une angoisse constante qui a grossi tous mes défauts : impatience, chantage émotionnelle (très bien camouflé par ailleurs), propension à me tourner vers le négatif, anticipation négative, etc. J'étais en dissociation-auto observation constante. Je voyais tous mes défauts et voulais tous les changer.
J'ai maintenant réglé définitivement mes angoisses et me sens bien plus serein qu'avant, et surtout, je peux maintenant affirmé être sûr de moi et confiant.
Et comme tu l'as dit Zoulouk, à côté de ça, je garde maintenant une volonté de changement/amélioration constante. Dès que quelque chose me gêne, je le travaille (maintenant en EMDR)

En fait, une grosse angoisse peut (et a) abaissé le seuil de tolérance global.
Dans la vie, ce n'est que par les émotions fortes que se font les prises de conscience...
 
katia (zoulouk)

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Par les emotions fortes se font les grandes prises de conscience... (malheureusement on doit être relativement "bouchés" pour que ce soit ainsi.)

Même si on est relativement zen, les émotions fortes ou accidents de la vie peuvent survenir. Après il y a aussi la capacité à la résilience qui peut se trouver améliorée.
Utiliser ses épreuves (les surmonter) pour en faire (non plus une faiblesse) mais une force...
 
katia (zoulouk)

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L'anxiété ou l'angoisse est le fait de craindre une situation qui n'est pas encore advenue et qu'on anticipe... donc qui nous fait soufrir plusieurs fois.

Par contre, une même situation, disons mal vécue, peut néanmoins survenir plusieurs fois, même si on essaie d'opter pour un changement et qu'on la craint pas, notamment s'il s'agit de tiers dont le comportement ne peut changer. (parce que simplement il en est ainsi)
Alors on est comme face à un mur...
Car tout ce qui est tenté échoue et empire la situation.. et donc le vase déborde.
Alors est on obligé de fuir pour retrouver sa sérénité?
Il me semble...
Car l'équilibre acquis peut s'envoler si on ne se respecte pas suffisamment et je pense qu'il ne faut pas risquer cela...
 
Eluno

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Malheureusement c'est en général les émotions fortes négatives qui provoquent la prise de conscience, mais je n'exclus absolument pas les positives!

Pour ce qui est de fuir les situations angoissantes, je suis daccord... mais seulement le temps de retrouver un équilibre satisfaisant pour pouvoir l'affronter de nouveau.
Je développerai ce soir (si tu veux en savoir plus), en attendant, je dois aller voir ma copine et... j'ai peur! :D (blagounette hein!)
 
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