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Kamou

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Ca va pas. Plus du tout.
J'ai besoin d'un coup de pouce extérieur pour rompre le cercle vicieux, peut être même d'un thérapeute.
Si vous avez des conseils/idées/propositions je suis preneur.
 
Ivan Schmitt

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castorix à dit:
(*) et j'ai là une grosse divergence (une de plus) avec la psychanalyse : ce qui se dérobe, disent les psychanalystes, est refoulé (l'IC le fait forcément exprès).

Pour moi : au moins dans une proportion très importante des cas, le sujet n'est pas en mesure de réussir à tenir compte de toutes les données en même temps ; parfois cette méconnaissance est donc un manque de capacité (ne pas réussir à tenir compte de toutes les données) et parfois c'est un mode de réaction, une sorte de sous-programme (réaction "apprise" dans le passé : un schéma précoce, chez Young) qui consiste par exemple à fuir les situations génératrices d'anxiété.
Il s'agit donc d'une perte de choix, d'un déficit acquis, et ce n'est pas la même chose qu'une intention... surtout, on n'y remédie pas de la même manière.
Le refoulement, théorie centrale de la psychanalyse, est toujours resté relativement suspect à mes yeux. Exactement comme vous le dites, ce n'est pas parce que j'oublie que, nécessairement, il y a quelque chose qui me pousse à oublier. Lorsqu'on traduit le concept de refoulement en des termes plus simples (chose qu'on devrait faire plus souvent en psychanalyse), on obtient plus ou moins l'idée d'une solution de fuite.
Le simple fait de mal comprendre quelque chose, peut amener à fuir ce quelque chose. Mais aussi : accorder un niveau de priorité différent. Avoir une mauvaise mémoire, être fatigué etc... On est loin d'un mécanisme forcément actif qui créerait une tension pour maintenir l'élément refoulé loin de la conscience tout en provoquant un surmoi rigide. Ce qui est vrai, c'est surtout que si les psychanalystes étaient eux-mêmes moins rigides il serait plus facile de parler avec eux...

Dans mes jeunes années j'avais contredit la théorie du refoulement à peu près pour les même raisons que ce que vous expliquez, Castorix. Je disais que, lorsqu'on a "une impression" au sujet de quelque chose (impression de déjà vu, impression de bizarre, une bonne impression etc...) cela n'est pas autre chose qu'une pensée qu'on n'arrive pas à formuler. Pourquoi n'arrive-t-on pas à la formuler ? Parce qu'elle n'est plus assez en lien avec les éléments conscients. L'impression ne peut devenir une pensée parce qu'elle est trop imprécise, trop vague, pour devenir une idée structurée et pleinement consciente, de fait, elle reste subsconsciente, voire inconsciente.
De là à dire qu'il est bien plus fréquent qu'une impression reste une impression à cause des raisons que je viens d'expliquer, il n'y avait qu'un pas. C'était tout bêtement mécanique et cela discréditait gravement l'importance qu'on accorde au refoulement !
 
xorguina

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Bonjour tout le monde ,

C'est un peu ce que j'ai ressenti....je rêve depuis petite, très régulièrement et m'en souviens très facilement...comme je l'ai dit, c'est une hitoire que j'aime me raconter, me rappeler au réveil, qu'il soit bon ou mauvais, donc une habitude ou capacité que j'ai et transmis .

Dufait qu'elle m'est dit que si je rêvais autant c'était pas "normal" je l'ai cru .

Bienévidement mon inconscient est mon ami, je ne le conçoit pas autrement puisqu'il est et fait partie de moi .

Maintenant, je me demande, car le doute a été ancré, si le fait de rêver "beaucoup" est signe d'un inconscient malade .

Un ami inconscient malade et tiens depuis l'enfance à me montrer ce qui ne va pas chez lui, chez moi, chez nous .

Je me demande quel est le taux de normalité, ni trop ni pas assez, si on peut le quantifier pour dire que nos fréquences de rêves sont normaux .

Doit'on penser que notre inconscient n'est plus malade quand il ne nous donne plus que des images positives ?

ou est ce que même là, ce serait une forme de maladie de l'inconscient qui continue de produire des rêves positifs pour apaiser l'être ?


Jung a dit que le rêve contient le diagnostic, le pronostic et le traitement .

 
surderien

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Jung a dit que le rêve contient le diagnostic, le pronostic et le traitement .

Donc celui qui rêve a le diag, le pro et le traitement...

et que celui qui ne rêve pas s'en fiche parce qu'il n'en a pas besoin

( de rêver....parce que tout va déjà bien...)

:)
 
Ivan Schmitt

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xorguina à dit:
Bonjour tout le monde ,

C'est un peu ce que j'ai ressenti....je rêve depuis petite, très régulièrement et m'en souviens très facilement...comme je l'ai dit, c'est une hitoire que j'aime me raconter, me rappeler au réveil, qu'il soit bon ou mauvais, donc une habitude ou capacité que j'ai et transmis .

Dufait qu'elle m'est dit que si je rêvais autant c'était pas "normal" je l'ai cru .

Bienévidement mon inconscient est mon ami, je ne le conçoit pas autrement puisqu'il est et fait partie de moi .

Maintenant, je me demande, car le doute a été ancré, si le fait de rêver "beaucoup" est signe d'un inconscient malade .

Un ami inconscient malade et tiens depuis l'enfance à me montrer ce qui ne va pas chez lui, chez moi, chez nous .

Je me demande quel est le taux de normalité, ni trop ni pas assez, si on peut le quantifier pour dire que nos fréquences de rêves sont normaux .

Doit'on penser que notre inconscient n'est plus malade quand il ne nous donne plus que des images positives ?

ou est ce que même là, ce serait une forme de maladie de l'inconscient qui continue de produire des rêves positifs pour apaiser l'être ?


Jung a dit que le rêve contient le diagnostic, le pronostic et le traitement .

Bonne question Xorguina !
Un peu comme nous l'avons dit dans les lignes précédentes, il semble assez manifeste que certaines personnes rêvent plus que d'autres sans que pour autant, cela soit plus normal - ou plus anormal - que ça.
Peut-être aussi, que tout simplement, rêver plus (ou moins) c'est juste une autre manière de fonctionner... avec des avantages et des inconvénients.
Les avantages : c'est le coté inconscient qui émerge avec tout ce qu'il peut avoir d'intuitif et de créatif. C'est également le coté apaisant d'un monde de "rêve" présent à l'esprit (cf cycles ultradiens)
Les inconvénients : c'est lorsque émerge fréquemment des cauchemars que l'inconscient n'a pu traiter durant la nuit (si ça peut être utile de les analyser, ça reste une charge de travail en plus pour le conscient) ; c'est parfois aussi la qualité du sommeil qui peut être diminuée (s'il y a beaucoup de rêves, cela signifie peut-être un sommeil plus léger).

Inversement s'il n'y a pas assez de rêves, cela peut être lié à un esprit anxieux, rigide, perfectionniste. Comme le disait Laurenzo, une forme de dissociation d'avec l'inconscient... et franchement, c'est pas plus enviable.

Pour répéter ce que j'expliquais dans mon précédent post, ou je disais "il faudrait peut-être conseiller à ceux qui semblent ne pas assez rêver de rêver plus et ceux qui rêvent trop de rêver moins", je crois qu'il faut surtout le voir dans une démarche de développement personnel, une démarche "d'amélioration de soi" ou celui qui rêve aurait à gagner à aimer les choses structurées... et ou, celui qui ne rêve pas assez, aurait à gagner à aimer et comprendre l'intérêt du registre émotionnel.
S'améliorer, c'est souvent faire l'inverse de ce qu'on à l'habitude de faire...

Par ailleurs, l'inconscient "malade, malade", c'est un bien grand mot !
 
xorguina

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Vu que j'analyse mes rêves depuis quelques années , j'ai pu également constater que des rêves apparement positif ne le sont pas et que ceux apparement négatif peuvent être très positif et que certain négatifs sont négatifs et d'autres positifs sont positifs .

Ex: on voit la mort d'un parent = angoisse au matin alors que = couper le cordon .

On voit des scènes de tendresses avec un ex = sentiment d'amour alors que= pas fait le deuil .

Celà pour dire que nos jugements à l'état de veille sur le rêve par rapport à nos émotions ne sont pas fiables car l'analyse pourra révéler le contraire .

Alors perso, je "juge " un rêve positif ou négatif après analyse.

Il est vrai que celà reste une charge de travail, car le conscient au réveil cherche à comprendre le pourquoi , c'est là une faille , un paradoxe que j'entrevois chez moi .

Je préfère trouver le comment que le pourquoi et pourtant avec l'analyse de rêve, je reste pieger dans le pourquoi en ne trouvant pas obligatoirement le comment...le diagnostic, le pronostic mais pas vraiment le traitement .

Car si mes rêves mettent en lumière mes parties d'ombre, le fait d'en prendre conscience n'apporte pas obligatoirement le comment faire autrement... :oops:

Que veux tu dire Ivan par :celui qui rêve aurait à gagner à aimer les choses structurées ?

Oui, quand je dis malade, c'est l'ombre que je porte et que mon ami inconscient me montre...donc pour moi, l'inconscient est plus perspicace que le conscient, il voit plus clair et me montre cette partie ombre, ces parties de moi pertubé .

Et le fait que je rêve beaucoup mon inconscient me montre, compense mon ombre, mes maux .

Je ne sait pas si le jour ou je ne rêverais plus sera le jour ou mon inconscient n'aura plus rien à me dire ou que c'est moi qui le laisserait en paix ?

J'ai essayé un temps de ne pas analyser mes rêves au réveil, ça n'a rien empêché, malgrès le changement d'habitude...pourtant

Je suis ok pour : S'améliorer, c'est souvent faire l'inverse de ce qu'on à l'habitude de faire...
 
Ivan Schmitt

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xorguina à dit:
Vu que j'analyse mes rêves depuis quelques années , j'ai pu également constater que des rêves apparement positif ne le sont pas et que ceux apparement négatif peuvent être très positif et que certain négatifs sont négatifs et d'autres positifs sont positifs .

Ex: on voit la mort d'un parent = angoisse au matin alors que = couper le cordon .

On voit des scènes de tendresses avec un ex = sentiment d'amour alors que= pas fait le deuil .

Celà pour dire que nos jugements à l'état de veille sur le rêve par rapport à nos émotions ne sont pas fiables car l'analyse pourra révéler le contraire .

Alors perso, je "juge " un rêve positif ou négatif après analyse.

Il est vrai que celà reste une charge de travail, car le conscient au réveil cherche à comprendre le pourquoi , c'est là une faille , un paradoxe que j'entrevois chez moi .

Je préfère trouver le comment que le pourquoi et pourtant avec l'analyse de rêve, je reste pieger dans le pourquoi en ne trouvant pas obligatoirement le comment...le diagnostic, le pronostic mais pas vraiment le traitement .

Car si mes rêves mettent en lumière mes parties d'ombre, le fait d'en prendre conscience n'apporte pas obligatoirement le comment faire autrement... :oops:

Que veux tu dire Ivan par :celui qui rêve aurait à gagner à aimer les choses structurées ?

Oui, quand je dis malade, c'est l'ombre que je porte et que mon ami inconscient me montre...donc pour moi, l'inconscient est plus perspicace que le conscient, il voit plus clair et me montre cette partie ombre, ces parties de moi pertubé .

Et le fait que je rêve beaucoup mon inconscient me montre, compense mon ombre, mes maux .

Je ne sait pas si le jour ou je ne rêverais plus sera le jour ou mon inconscient n'aura plus rien à me dire ou que c'est moi qui le laisserait en paix ?

J'ai essayé un temps de ne pas analyser mes rêves au réveil, ça n'a rien empêché, malgrès le changement d'habitude...pourtant

Je suis ok pour : S'améliorer, c'est souvent faire l'inverse de ce qu'on à l'habitude de faire...
Tout à fait pour les rêves qui semblent positif et qui, après analyse, ne le sont plus, et inversement. Mais, si je peux me permettre, pourquoi analyser un rêve positif ? Comme le dirait Erickson (en substance) : l'analyse détruit, neutralise le positif, parce qu'elle morcelle et donc, en quelque sorte, l'analyse "brise le charme". A mon sens, s'il est intéressant d'analyser un rêve négatif pour lui retrouver un sens positif c'est probablement beaucoup moins vrai pour un rêve négatif. C'est mon point de désaccord avec Freud, alors qu'en même temps, au sujet de l'interprétation des rêves, je me rapproche de ses idées : il disait, le rêve exprime le désir du sujet. Je dis, quant à moi : il est intéressant de formuler le rêve sous forme de désir du sujet. La différence est importante, parce que je crois que le rêve à cette fonction : "rétablir l'individu en tant que sujet désirant". Que donc, si on analyse et qu'ensuite on en revient à être positif, désirant, eh bien on a contribué au travail du rêve et que, dès lors, c'est aidant. Mais la conséquence de ce point de vue est donc aussi de dire qu'il n'est pas nécessairement intéressant d'analyser un rêve positif. S'il est positif, l'individu désire, et c'est bien l'essentiel. Sur le fond, cela rejoint ma philosophie générale qui consiste à chercher à être positif même s'il n'est pas facile de combiner pensée positive et lucidité intellectuelle.
Une telle approche pourrait donc répondre à ta question : analyse les rêves négatifs, si tu aimes le faire. En fin d'analyse, effectue une interprétation du type "quel est le désir qui était exprimé par mon rêve ?" et fais en sorte de redevenir, peu ou prou, positive.
Pour les rêves positifs : ne les analyses pas... profite-en, tout simplement (même s'ils cachent une réalité négative, on peut considérer que le travail du rêve était presque terminé dans la mesure ou tu te sens positive à l'égard du rêve).
Et puis, à la fin du compte : il y a un exemple que tu donnais qui va me permettre d'illustrer encore autre chose. Tu parlais d'un rêve avec des scènes de tendresse avec un ex, ce qui, en fin d'analyse, signifiait : pas fais le deuil. J'ai envie de dire que je ne sais pas comment tu pratiques l'interprétation des rêves, mais souvent, il s'agit de prendre tous les éléments, pour ensuite redonner un sens global au rêve... si possible sous forme de désir. Les rêves sont donc toujours surdéterminés. Il y a donc aussi un piège dans lequel il ne faut pas tomber : celui d'étiqueter négativement ce qui peut très bien s'entrevoir comme positif. En gros, éviter les recadrages négatifs. Parce que, à la fin du compte, peut-être bien que ton rêve signifiait les deux : d'une part, "pas fais le deuil"... Mais aussi, d'autre part, un beau souvenir qui t'aide à espérer cette tendresse là, de la part d'un autre mec à l'avenir. En croyant que cela signifie uniquement "je n'ai pas fait le deuil" tu occultes sans le vouloir, la visée positive de ton rêve et donc également tes émotions positives. (Serais-tu trop Freudienne à certains égards ??? ;-) )

Pour terminer, ma phrase "celui qui rêve aurait à gagner a aimer les choses structurées"... signifiait : "celui qui rêve doit devenir plus logique, construit, cohérent etc. Autant que celui que ne rêve pas, doit apprendre à l'être moins, à développer son intuition, sa spiritualité etc..." tout cela dans une visée de développement personnel. Parce que, "faire un grand pas dans l'inverse de ses habitudes..."

A la fin du compte, je me positionne très différemment de Freud : le grand problème de l'être humain, de mon point de vue, est de parvenir à être positif ET lucide. La dynamique de pensée qui conduit à être positif étant en parfaite opposition avec celle qui permet d'être lucide, il est toujours très difficile de concilier les deux. Certains rejettent la pensée positive, et ils vont dans le mur. Certains rejettent la lucidité, il y en va de même....

Bien à toi,
;-)
 
xorguina

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Ivan Schmitt à dit:
xorguina à dit:
Vu que j'analyse mes rêves depuis quelques années , j'ai pu également constater que des rêves apparement positif ne le sont pas et que ceux apparement négatif peuvent être très positif et que certain négatifs sont négatifs et d'autres positifs sont positifs .

Ex: on voit la mort d'un parent = angoisse au matin alors que = couper le cordon .

On voit des scènes de tendresses avec un ex = sentiment d'amour alors que= pas fait le deuil .

Celà pour dire que nos jugements à l'état de veille sur le rêve par rapport à nos émotions ne sont pas fiables car l'analyse pourra révéler le contraire .

Alors perso, je "juge " un rêve positif ou négatif après analyse.

Il est vrai que celà reste une charge de travail, car le conscient au réveil cherche à comprendre le pourquoi , c'est là une faille , un paradoxe que j'entrevois chez moi .

Je préfère trouver le comment que le pourquoi et pourtant avec l'analyse de rêve, je reste pieger dans le pourquoi en ne trouvant pas obligatoirement le comment...le diagnostic, le pronostic mais pas vraiment le traitement .

Car si mes rêves mettent en lumière mes parties d'ombre, le fait d'en prendre conscience n'apporte pas obligatoirement le comment faire autrement... :oops:

Que veux tu dire Ivan par :celui qui rêve aurait à gagner à aimer les choses structurées ?

Oui, quand je dis malade, c'est l'ombre que je porte et que mon ami inconscient me montre...donc pour moi, l'inconscient est plus perspicace que le conscient, il voit plus clair et me montre cette partie ombre, ces parties de moi pertubé .

Et le fait que je rêve beaucoup mon inconscient me montre, compense mon ombre, mes maux .

Je ne sait pas si le jour ou je ne rêverais plus sera le jour ou mon inconscient n'aura plus rien à me dire ou que c'est moi qui le laisserait en paix ?

J'ai essayé un temps de ne pas analyser mes rêves au réveil, ça n'a rien empêché, malgrès le changement d'habitude...pourtant

Je suis ok pour : S'améliorer, c'est souvent faire l'inverse de ce qu'on à l'habitude de faire...
Tout à fait pour les rêves qui semblent positif et qui, après analyse, ne le sont plus, et inversement. Mais, si je peux me permettre, pourquoi analyser un rêve positif ? Comme le dirait Erickson (en substance) : l'analyse détruit, neutralise le positif, parce qu'elle morcelle et donc, en quelque sorte, l'analyse "brise le charme". A mon sens, s'il est intéressant d'analyser un rêve négatif pour lui retrouver un sens positif c'est probablement beaucoup moins vrai pour un rêve négatif. C'est mon point de désaccord avec Freud, alors qu'en même temps, au sujet de l'interprétation des rêves, je me rapproche de ses idées : il disait, le rêve exprime le désir du sujet. Je dis, quant à moi : il est intéressant de formuler le rêve sous forme de désir du sujet. La différence est importante, parce que je crois que le rêve à cette fonction : "rétablir l'individu en tant que sujet désirant". Que donc, si on analyse et qu'ensuite on en revient à être positif, désirant, eh bien on a contribué au travail du rêve et que, dès lors, c'est aidant. Mais la conséquence de ce point de vue est donc aussi de dire qu'il n'est pas nécessairement intéressant d'analyser un rêve positif. S'il est positif, l'individu désire, et c'est bien l'essentiel. Sur le fond, cela rejoint ma philosophie générale qui consiste à chercher à être positif même s'il n'est pas facile de combiner pensée positive et lucidité intellectuelle.
Une telle approche pourrait donc répondre à ta question : analyse les rêves négatifs, si tu aimes le faire. En fin d'analyse, effectue une interprétation du type "quel est le désir qui était exprimé par mon rêve ?" et fais en sorte de redevenir, peu ou prou, positive.

Oui, je comprends ce que tu veux me dire...c'est aussi ce que je fais, car même si quelque chose, partie ombre est mis en lumière, j'estime que déjà l'avoir mis en lumière, prise de conscience, le rends moins s/ombre :)


Pour les rêves positifs : ne les analyses pas... profite-en, tout simplement (même s'ils cachent une réalité négative, on peut considérer que le travail du rêve était presque terminé dans la mesure ou tu te sens positive à l'égard du rêve).

Le truc c'est que je ne peux savoir si le rêve est positif qu'après analyse ....au matin, je me remémore l'histoire , souvent pour ne pas l'oublier et de ce fait j'analyse en même temps que viennent les scènes et si je bloque car pas de sens, alors je le décortique un peu plus .

Et puis, à la fin du compte : il y a un exemple que tu donnais qui va me permettre d'illustrer encore autre chose. Tu parlais d'un rêve avec des scènes de tendresse avec un ex, ce qui, en fin d'analyse, signifiait : pas fais le deuil. J'ai envie de dire que je ne sais pas comment tu pratiques l'interprétation des rêves, mais souvent, il s'agit de prendre tous les éléments, pour ensuite redonner un sens global au rêve...

Tout à fait....là je t'ai dit vite fait un exemple pour le sens global du rêve

si possible sous forme de désir. Les rêves sont donc toujours surdéterminés. Il y a donc aussi un piège dans lequel il ne faut pas tomber : celui d'étiqueter négativement ce qui peut très bien s'entrevoir comme positif. En gros, éviter les recadrages négatifs. Parce que, à la fin du compte, peut-être bien que ton rêve signifiait les deux : d'une part, "pas fais le deuil"... Mais aussi, d'autre part, un beau souvenir qui t'aide à espérer cette tendresse là, de la part d'un autre mec à l'avenir. En croyant que cela signifie uniquement "je n'ai pas fait le deuil" tu occultes sans le vouloir, la visée positive de ton rêve et donc également tes émotions positives. (Serais-tu trop Freudienne à certains égards ??? ;-) )

Je ne connaîs pas freud mais apparement si tu le dis ;)

Je comprends, celà peut en effêt être vu ainsi....

Comme aussi voir que cet ex est la représentation symbolique de mon animus....cependant, je préfèrerais que mon inconscient se serve d'une autre tête, un inconnu par exemple....celà me faciliterait la tache à l'interprétation et surtout à l'objectivité !


Pour terminer, ma phrase "celui qui rêve aurait à gagner a aimer les choses structurées"... signifiait : "celui qui rêve doit devenir plus logique, construit, cohérent etc. Autant que celui que ne rêve pas, doit apprendre à l'être moins, à développer son intuition, sa spiritualité etc..." tout cela dans une visée de développement personnel. Parce que, "faire un grand pas dans l'inverse de ses habitudes..."

Oui, je comprends également très bien ...je pense avoir la partie intuitive, imaginative, plus développée...c'est peut être pour ça que j'aime l'analyse de rêve car ils me permettent de me structurer un peu plus et d'arriver à une logique et cohérence sur moi pour arriver à objectivement me définir(mon ascendant vierge m'y aide également)...celà demande de la concentration et de l'effort ce qui n'est pas évident chez moi mais j'ai beaucoup de persévérance qui m'aide :p

A la fin du compte, je me positionne très différemment de Freud : le grand problème de l'être humain, de mon point de vue, est de parvenir à être positif ET lucide. La dynamique de pensée qui conduit à être positif étant en parfaite opposition avec celle qui permet d'être lucide, il est toujours très difficile de concilier les deux. Certains rejettent la pensée positive, et ils vont dans le mur. Certains rejettent la lucidité, il y en va de même....

Je ne sais pas....perso, la lucidité me parraît être un point hyper positif pour le développement personnel.

Je préfère être lucide sur mes "qualitées défauts" si je puis dire, que me voiler la face en restant positif "tout est beau"....et cependant tout est beau (positif) dans la dualité (qualité défaut)...une sorte de neutralité je crois :mrgreen:


Bien à toi,

Merci ! à toi aussi :wink:
;-)
 
xorguina

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