CR de séance de PNL 5/6: reimprinting

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corfinas

corfinas

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Hello,

Voici un cinquième extrait de mon mémoire de maitre praticien en PNL. C'est un compte-rendu de séance que j'ai menée. C'est une séance de PNL "classique", le cas traité était à mon avis plus proche du développement personnel que de la thérapie étant donné que le thème général était "la PNL au service de l'expression scénique" mais les techniques sont transposables.
Bonne lecture.


Antoine est formateur, il a 36 ans et pratique le théâtre amateur, il voudrait transmettre le plus possible son émotion quand il est sur scène.

Je commence par une détermination d’objectif, l’objectif d’Antoine est : « Incarner mon message ».

Quand je vérifie ce qui dépend d’Antoine dans cette objectif, il répond que selon l’environnement, les gens présents, il peut avoir plus où moins de mal à exprimer ses émotions, je recadre alors en disant que c’est l’environnement qui provoque chez lui une réaction, réaction qui lui facilite ou non l’expression de ses émotions, mais que dans tous les cas, ça passe par lui. Je continue en disant que nous allons, tout en tenant compte de l’environnement, travailler avec la partie de l’objectif qui dépend de lui. Antoine est d’accord avec cela.

Ce que lui apporterait d’incarner son message c’est de la sérénité, de la paix, de la tranquillité, de la plénitude et puis du plaisir, de la passion. Quand il parle du plaisir et de la passion, son ton de voix change, il est alors, à mon avis, en contact avec des choses importantes pour lui. Il ajoute qu’il se sentirait alors le vecteur, le médium d’un message qui le dépasse.

Pour les critères spécifiques de l’objectif réussi, Antoine évoque alors un souvenir d’une formation particulièrement réussie où son objectif était rempli pour lui. Il racontait une histoire, les gens l’écoutaient, c'est-à-dire certains souriaient, certains yeux brillaient, ils posaient des questions (ce qui est selon Antoine un signe d’intérêt). Lors de cette formation il avait proposé un découpage, collage, coloriage et le fait de voir que certains participants à quatre pattes par terre en train de faire leur coloriage était également pour lui un signe d’implication des participants, un résultat de sa bonne expression de son message. Au niveau interne, il ressent alors une espèce de chaleur, il a l’impression que tout est bien et d’avoir réussi quelque chose.

La vérification de l’écologie ajoute qu’il ne faut pas trop en faire, c'est-à-dire qu’il faut incarner le message de façon juste, afin de ne laisser personne sur le bord du chemin. Pour cela Antoine souhaite rester à l’écoute afin de recaler son expression et rester dans la justesse.

Quand je lui demande quels seraient les obstacles qui l’empêcheraient d’incarner son message, tout en restant juste, Antoine me répond qu’il a du mal à faire sortir les émotions. Je lui demande ce que cela signifie quelqu’un qui fait sortir facilement ses émotions. Antoine rigole … et me dit que c’est quelqu’un de « pas solide ». Il me dit qu’il a un souvenir qui lui revient et recadre tout seul ce qu’il vient de dire en ajoutant qu’il pense aussi que quelqu’un qui pleure, c’est une chance.

Avant de revenir sur ce souvenir, je lui demande alors si c’est un peu comme si une partie de lui pensait que quelqu’un qui exprime facilement ses émotions est quelqu’un de « pas solide » et une autre partie de lui qui pense que c’est une chance. Antoine répond que non, que ce n’est pas au même niveau. Je laisse donc la piste du squash visuel de coté pour revenir au souvenir.

Antoine se souvient que quand il était petit, 5 ou 6 ans, il jouait au ballon avec ses camardes dans la cour de l’école et que le jeu c’était de tirer le plus fort possible des penaltys. Il se souvient de dire aux autres : « Moi je ne tire pas de toutes mes forces sinon ça serait trop. » Et puis il continue le jeu en tirant fort mais sans y mettre vraiment toutes ses forces. Je lui demande ce que ça aurait fait de tirer vraiment de toutes ses forces, il répond qu’il aurait alors pu montrer ses faiblesses.

J’explique à Antoine que nous allons travailler à partir de ce souvenir, je lui demande de se lever et de placer une ligne de temps sur le sol de la pièce, comme une frise chronologique qui représenterait sa vie avec le passé, le présent et le futur. On se place à coté de cette ligne, sur une position de prise de recul, méta, je lui demande ce qu’il lui aurait fallu à cet époque pour que ça se passe autrement, il me dit que c’est ses parents, qui selon lui, ne lui ont pas assez apporté de sentiments de protection pour qu’il puisse se sentir suffisamment confiant à l’extérieur de chez lui. On choisit de commencer par sa mère et, si cela n’était pas suffisant, on prendrait son père après. Je lui demande quelle ressource sa mère aurait pu avoir pour remplir son besoin de protection à lui. L’amour maternel, associé, pour lui, à une attention, à des câlins, ressort comme la ressource insuffisamment présente. Je l’invite à chercher en lui ce qui pourrait ressembler le plus à de l’amour maternel. Il me parle de sa petite nièce, quand il s’en occupe, il se sent bien, il joue avec elle, en me racontant cela Antoine fait de grands sourires, ses yeux sont grands ouverts. Cela me semble convenir et je propose à Antoine de s’associer encore plus à se souvenir et d’ancrer cet état.

On va ensuite sur la ligne de temps en se plaçant dans le rôle de sa mère, un peu avant la séance de penalty, on active alors l’ancre ressource, je lui parle comme s’il était sa mère : « Bonjour madame … vous êtes la mère d’Antoine … il a 5 ou 6 ans, vous êtes pleine de cet amour maternel …vous vous occupez de lui … il va aller à l’école jouer au ballon avec ses camardes... » Antoine a les yeux fermés, ses paupières tremblent. On change alors de position, Antoine reprend son propre rôle pour sentir cette mère avec cette nouvelle ressource plus forte en elle, il ressent la différence et dit qu’il se sent plus confiant. On avance alors un tout petit peu sur la ligne de temps pour arriver dans la cour de l’école, le ballon est là, les camardes attendent qu’Antoine tire son penalty, il ne dit rien, il tire de toutes ses forces : « Je me lâche, ça fait du bien le défoulement … » Grand sourire.

On avance ensuite sur la ligne de temps en gardant cette sensation de confiance, de défoulement. D’autres souvenirs ressortent alors :

Antoine est étudiant et il a une petite amie. Un autre étudiant, qui est au courant, invite la petite amie d’Antoine à dîner au restaurant, quand il l’apprend, il est plein de colère. Provocations et bagarres continuent le souvenir. En reculant un peu sur la ligne de temps pour se reconnecter à la confiance et au défoulement qui résultait de la séance de penalty, Antoine arrive alors dans d’autres conditions à cette époque de sa vie. Il me dit qu’alors il établit d’autres relations avec les autres étudiants, étant plus confiant, une sorte de respect est plus présent, il se sent soutenu et l’autre étudiant n’invite plus sa petite amie à dîner.

On continue, ainsi, sur la ligne de temps pour arriver à l’époque où Antoine fait du théâtre, il doit préparer une scène avec d’autres, la préparation tourne au vinaigre, chacun voulant prendre ce qui l’arrange, sans négocier avec les autres. Antoine ne dit rien sur le moment et après coup, envoie un courriel à ses camarades, plein de rancune et colère. En se reconnectant à la confiance et au défoulement, Antoine crève l’abcès dés le début de la préparation.

Antoine semble très satisfait de ces changements, il sourit. Il sort de la ligne de temps. Fin de la séance.
 
Paul Elie

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lacaune
bienvenue au club!
il est des nôtres....
pourquoi les belles histoires ne finissent jamais dans une note triste?

je vous nomme éditeur en chef du gros bouquin que nous allons peut être ecrire....je suggère un titre....
la vie des grands fauves sous hypnose.
ou peut être pas!
un nouveau code? .....de conduite pour les nouveau venus?!!!!!!!

le concombre masqué.je vais changer d'avatar.
 
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Métaphore

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:roll: Corfinas, je me demandais si les commentaires apportés vous aide vraiment et objectivement ? ...

Perso, je ne reprendrais que votre présentation de la séance en soulignant qu'effectivement il ne s'agit pas de thérapie mais juste d'un recadrage, donc mon commentaire sur cette séance s'arrêtera simplement à une petite correction de la phrase ci-dessous :

:arrow: il me dit que c’est ses parents, qui selon lui, ne lui ont pas assez apporté de sentiments de protection pour qu’il puisse se sentir suffisamment confiant à l’extérieur de chez lui..

Pas à l'extérieur, mais à l'intérieur, la confiance est une ressource intérieure qui agit sur l'extérieur, mais peut être la phrase était-elle mal tournée ?... :roll:

Je rajouterais que l'ancrage ressource (pièce nièce) était bien amené, par contre, pour moi, le superposer sur sa mère n'était pas nécessaire et peut être même pas réalisable. Imaginez que Antoine nourrisse inconsciemment un sentiment de colère ou tout autre sentiment négatif envers sa mère, cela est donc difficilement transposable. Cela reste une possibilité et non une affirmation...
 
corfinas

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- Merci Valikor et Paul, oui, Métaphore, les compliments aident, que cette aide soit subjective ou objective, peu m'importe.

- La confiance est une ressource intérieure, tout à fait d'accord, c'est la phrase qui vous a mis le doute.

- A mon avis le sentiment négatif d'Antoine envers sa mère c'est justement cette impression de ne pas avoir donné suffisamment de protection d'où l'ancrage.
 
valikor

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je commenterais plus en détails plus tard.

au passage : le recadrage bien mené est de la vrai thérapie.
 
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Métaphore

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corfinas à dit:
- Merci Valikor et Paul, oui, Métaphore, les compliments aident, que cette aide soit subjective ou objective, peu m'importe.

Vous n'avez pas vraiment compris ma question, mais c'est pas grave...

- La confiance est une ressource intérieure, tout à fait d'accord, c'est la phrase qui vous a mis le doute.

- A mon avis le sentiment négatif d'Antoine envers sa mère c'est justement cette impression de ne pas avoir donné suffisamment de protection d'où l'ancrage.

J'ai bien compris le sentiment d'Antoine envers sa mère, mais ce sentiment de manque de protection enclenche beaucoup d'autres émotions sous-jacentes, mais bon... nous aurons toujours un peu de mal à nous comprendre vu que nous n'appréhendons pas les choses de la même manière... Mais je comprends ce que vous faites, néanmoins je maintiens ce que j'ai toujours dit à ce sujet.. :oops:
 
Paul Elie

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lacaune
eh bien notons!
le nlp est un outil fantastique en lui même.... mais encore plus efficace
si "administré en transe profonde!
ce qui semble avoir été le cas ici!
alors les choses s'accélèrent et s 'intensifient , deviennent définitives.
on a pas besoin de faire de détails dans les sous jacences.... car un nouveau réseau...outil de fonctionnement est installé.
ce qui va prendre en charge, remplacer un court circuit compliqué et chargé des symptômes, par la simplicité sans les effets secondaires!

notre analyse s'il y en a une! a ce point ne compte plus...
l'outil performant son application....on se détachera très vite de la psychologie....pour rentrer dans un autre paradigme
celui de la théorie que vous apprenez et qui va vous désintoxiquer...
avant que vous vous en débarrassiez!
il faut payer ces pauvres formateurs...?

plus vous pratiquerez.... et plus le choses vont se recentrer
et vous decouvrerez la simplicité!
en attendant you are a pain in the ass!
 
M

Métaphore

Invité
Mais oui Paulélie, rassurez vous comme vous pouvez...et surtout n'essayer pas de voir ou comprendre qu'il peut y avoir des lacunes dans vos pratiques, cela risquerait de vous déstabiliser... :lol:
 
M

Métaphore

Invité
corfinas à dit:
Métaphore à dit:
:roll: Corfinas, je me demandais si les commentaires apportés vous aide vraiment et objectivement ? ...

Que vouliez vous donc dire ? Vous parlez de quels commentaires ?

Ben de ceux là ...

corfinas à dit:
Merci Valikor et Paul, oui, Métaphore, les compliments aident, que cette aide soit subjective ou objective, peu m'importe.

Ce que je voulais dire ?... c'est que ce type de commentaires peut effectivement rassurer, mais personnellement j'apprécie qu'on soulève les points peut être que je n'ai pas vu pour que cela reste toujours évolutif, cela ne veut pas dire qu'ils doivent être pris d'emblée pour une juste vérité, mais seulement s'y attarder comme une réflexion intéressante.

Si ces commentaires s'adressaient à moi, cela me ferait plaisir mais ne m'aiderait aucunement à voir et à comprendre différemment les choses...

Est ce plus clair ? :roll:
 
jeangeneve

jeangeneve

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là bas,
moi il y a un truc, un seul truc qui me chiffonne
dire que c'est de la PNL classique,
oui certes on peu dire cela
mais on peu aussi dire que la PNL classique a plusieurs alternatives, pleins de solutions de techniques
on peu très bien dire a chaque "cas"
mais pourquoi il n' a pas....
moi ce que je ressens un peu pour ce cas et de plus en plus
il a quequn en face de lui donc on a peut-être beau jeux de dire
tu aurais du ... attention
si il se serais passé ce que craint métaphore il y aurais u du non verbal ...

moi je vois peu a peu au fil des cas, des choix...
c'est pas un "style" une école
je ressent quelque un qui s'affirme, une surté, et de l'assurance

pour moi c'est de moins en moins classique et de plus en plus cofinas.

ça vas faire des étincelles, j'ai dit

je vais finir ce post de façon assez classique
que pincette il faut prendre, puisque que rien je connais
 
corfinas

corfinas

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Métaphore à dit:
Ce que je voulais dire ?... c'est que ce type de commentaires peut effectivement rassurer, mais personnellement j'apprécie qu'on soulève les points peut être que je n'ai pas vu pour que cela reste toujours évolutif, cela ne veut pas dire qu'ils doivent être pris d'emblée pour une juste vérité, mais seulement s'y attarder comme une réflexion intéressante.

Si ces commentaires s'adressaient à moi, cela me ferait plaisir mais ne m'aiderait aucunement à voir et à comprendre différemment les choses...

Est ce plus clair ? :roll:

Oui je vois un peu plus clairement votre avis.

a+
 
Paul Elie

Paul Elie

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lacaune
corfinas à dit:
Métaphore à dit:
Ce que je voulais dire ?... c'est que ce type de commentaires peut effectivement rassurer, mais personnellement j'apprécie qu'on soulève les points peut être que je n'ai pas vu pour que cela reste toujours évolutif, cela ne veut pas dire qu'ils doivent être pris d'emblée pour une juste vérité, mais seulement s'y attarder comme une réflexion intéressante.

Si ces commentaires s'adressaient à moi, cela me ferait plaisir mais ne m'aiderait aucunement à voir et à comprendre différemment les choses...

Est ce plus clair ? :roll:

Oui je vois un peu plus clairement votre avis.

a+

oulala c'est du lourd :7:
je crois que je vais pleurer! c'est beau.... je sais c'est pas bien de se réjouir des...................... autres.
qui va donner le coup de balai fatidique?
un peu comme a la corrida....
un aveu va -t- il être la mise a mort! ça c'est plutôt triste....

je suis le feuilleton avec intérêt......

et pour mmmmmmeta je vois complètement votre avis ,aussi.....
 
valikor

valikor

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corfinas à dit:
Hello,
Quand je vérifie ce qui dépend d’Antoine dans cette objectif, il répond que selon l’environnement, les gens présents, il peut avoir plus où moins de mal à exprimer ses émotions, je recadre alors en disant que c’est l’environnement qui provoque chez lui une réaction, réaction qui lui facilite ou non l’expression de ses émotions, mais que dans tous les cas, ça passe par lui. Je continue en disant que nous allons, tout en tenant compte de l’environnement, travailler avec la partie de l’objectif qui dépend de lui. Antoine est d’accord avec cela.

Quand je lui demande quels seraient les obstacles qui l’empêcheraient d’incarner son message, tout en restant juste, Antoine me répond qu’il a du mal à faire sortir les émotions. Je lui demande ce que cela signifie quelqu’un qui fait sortir facilement ses émotions. Antoine rigole … et me dit que c’est quelqu’un de « pas solide ». Il me dit qu’il a un souvenir qui lui revient et recadre tout seul ce qu’il vient de dire en ajoutant qu’il pense aussi que quelqu’un qui pleure, c’est une chance.

Avant de revenir sur ce souvenir, je lui demande alors si c’est un peu comme si une partie de lui pensait que quelqu’un qui exprime facilement ses émotions est quelqu’un de « pas solide » et une autre partie de lui qui pense que c’est une chance. Antoine répond que non, que ce n’est pas au même niveau. Je laisse donc la piste du squash visuel de coté pour revenir au souvenir.

Antoine se souvient que quand il était petit, 5 ou 6 ans, il jouait au ballon avec ses camardes dans la cour de l’école et que le jeu c’était de tirer le plus fort possible des penaltys. Il se souvient de dire aux autres : « Moi je ne tire pas de toutes mes forces sinon ça serait trop. » Et puis il continue le jeu en tirant fort mais sans y mettre vraiment toutes ses forces. Je lui demande ce que ça aurait fait de tirer vraiment de toutes ses forces, il répond qu’il aurait alors pu montrer ses faiblesses.

J’explique à Antoine que nous allons travailler à partir de ce souvenir, je lui demande de se lever et de placer une ligne de temps sur le sol de la pièce, comme une frise chronologique qui représenterait sa vie avec le
le symbole/représentation mentale est présent chez pratiquement tout le monde spontanément mais ce n'est pas toujours une ligne.

Perso, par étape, je lui aurais demandé de retrouver la direction du futur, du passé, l'instant présent, puis, après l'avoir remis éventuellement en place (certains ont le passé devant et le futur derrière), on aurait bossé.

corfinas à dit:
passé, le présent et le futur. On se place à coté de cette ligne, sur une position de prise de recul, méta, je lui demande ce qu’il lui aurait fallu à cet époque pour que ça se passe autrement, il me dit que c’est ses parents, qui selon lui, ne lui ont pas assez apporté de sentiments de protection pour qu’il puisse se sentir suffisamment confiant à l’extérieur de chez lui. On choisit de commencer par sa mère et, si cela n’était pas suffisant, on prendrait son père après.

comment était la communication de son père? et le point de vue de son père sur les émotions?

corfinas à dit:
Je lui demande quelle ressource sa mère aurait pu avoir pour remplir son besoin de protection à lui. L’amour maternel, associé, pour lui, à une attention, à des câlins, ressort comme la ressource insuffisamment présente. Je l’invite à chercher en lui ce qui pourrait ressembler le plus à de l’amour maternel. Il me parle de sa petite nièce, quand il s’en occupe, il se sent bien, il joue avec elle, en me racontant cela Antoine fait de grands sourires, ses yeux sont grands ouverts. Cela me semble convenir et je propose à Antoine de s’associer encore plus à se souvenir et d’ancrer cet état.

très bien.

corfinas à dit:
On va ensuite sur la ligne de temps en se plaçant dans le rôle de sa mère, un peu avant la séance de penalty, on active alors l’ancre ressource, je lui parle comme s’il était sa mère : « Bonjour madame … vous êtes la mère d’Antoine … il a 5 ou 6 ans, vous êtes pleine de cet amour maternel …vous vous occupez de lui … il va aller à l’école jouer au ballon avec ses camardes... » Antoine a les yeux fermés, ses paupières tremblent. On change alors de position, Antoine reprend son propre rôle pour sentir cette mère avec cette nouvelle ressource plus forte en elle, il ressent la différence et dit qu’il se sent plus confiant. On avance alors un tout petit peu sur la ligne de temps pour arriver dans la cour de l’école, le ballon est là, les camardes attendent qu’Antoine tire son penalty, il ne dit rien, il tire de toutes ses forces : « Je me lâche, ça fait du bien le défoulement … » Grand sourire.

RHV réussie vue que la situation se déroule différemment, amplifiant le changement déjà mis en place... effet boule de neige : le 1er changement facilite le 2me qui facilite le 3me....

corfinas à dit:
On avance ensuite sur la ligne de temps en gardant cette sensation de confiance, de défoulement. D’autres souvenirs ressortent alors :

ressortent ainsi les souvenirs où la ressource a manqué... bien.

corfinas à dit:
Antoine est étudiant et il a une petite amie. Un autre étudiant, qui est au courant, invite la petite amie d’Antoine à dîner au restaurant, quand il l’apprend, il est plein de colère. Provocations et bagarres continuent le souvenir. En reculant un peu sur la ligne de temps pour se reconnecter à la confiance et au défoulement qui résultait de la séance de penalty, Antoine arrive alors dans d’autres conditions à cette époque de sa vie. Il me dit qu’alors il établit d’autres relations avec les autres étudiants, étant plus confiant, une sorte de respect est plus présent, il se sent soutenu et l’autre étudiant n’invite plus sa petite amie à dîner.

On continue, ainsi, sur la ligne de temps pour arriver à l’époque où Antoine fait du théâtre, il doit préparer une scène avec d’autres, la préparation tourne au vinaigre, chacun voulant prendre ce qui l’arrange, sans négocier avec les autres. Antoine ne dit rien sur le moment et après coup, envoie un courriel à ses camarades, plein de rancune et colère. En se reconnectant à la confiance et au défoulement, Antoine crève l’abcès dés le début de la préparation.

Antoine semble très satisfait de ces changements, il sourit. Il sort de la ligne de temps. Fin de la séance.

peur que cela redevienne comme avant?
impression que cela pourrait redevenir comme avant?

avec le recul et l'expérience, je conclue systématiquement avec ces questions...
mais j'ai l'impression que les réponses auraient été négatives ds ce cas précis.

très bien mené.
 
corfinas

corfinas

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Merci Valikor pour tes commentaires et les propositions d'améliorations.

Pour ces questions:
comment était la communication de son père? et le point de vue de son père sur les émotions?

peur que cela redevienne comme avant?
impression que cela pourrait redevenir comme avant?


Je ne sais pas, je ne lui ai pas demandé mais c'est des questions intéressantes que je vais essayer de garder en tête dans ce genre de situation.

a+
 
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