hypnothérapie et psoriasis

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flyingmoon

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Bonjour à tous,

J'ai beaucoup de questions concernant une thérapie brève sous hypnose que j'ai suivi il y a quelques mois pour tenter de régler un problème trop persistant de psoriasis.

J'ai dévellopé de façon assez spectaculaire un psoriasis alors que j'avais 19 ans (il y a maintenant presque 7 ans). Depuis, je n'ai jamais eu de rémission ou incomplète grace aux photothérapies . Pour ceux qui ne connaissent pas le psoriasis, c'est une maladie de la peau (mais je pense un symptôme d'un conflit plus profond), caractérisée par une reproduction anarchique et trop rapide des cellules de la peau. En résultent des taches ou "boutons" squameux et rouges, qui occasionnent volontier des démangeaisons. En cas de forte crise, j'ai pu passer des nuits blanches à me gratter, le reste du temps je suis complexée par mon image. Ce problème m'empêche de me sentir pleinement libre...

J'ai essayé de me soigner avec toutes sortes de "remèdes" avant de venir à l'hypnose, en laquelle je crois malgré les résultats mitigées de la thérapie que j'ai suivi.

J'ai rencontré mon hypnothérapeute trois fois. Il a très vite dégagé ce qui est d'après lui à l'origine de mon symptome : le handicap de mon grand frère.
Dévelloper à mon tour ce "handicap" qu'est le psoriasis serait une façon inconsciente de rééquilibrer la balance entre la culpabilité que je ressens vis à vis de mon frère d'être ce que je suis (une personne valide) et la pénibilité de sa situation (il est très invalide). Une façon de m'empecher d'être heureuse...

J'ai vu ce thérapeute trois fois, c'est lui qui a mis un terme aux séances, estimant que le travail était fini, et que je pouvais continuer seule.

Cependant quelque chose me trouble : ce psoriasis est apparu suite à une grosse deception amoureuse (vécue comme une agression) et n'a cessé de s'entretenir à travers des conflits amoureux (nombreux, mes relations passées ont été tumultueuses et vouées à l'echec). Je me demande si il est possible qu'il ait fait fausse route ? Sachant qu'il n'a pas travaillé par inductions mais en dégageant les causes psychiques du problème.

Le déclencheur (la deception) ne serait pas la cause profonde du problème latent ? Pourtant et avec du recul, je me rend compte que tous ces maux sont étroitements liés à ma vie affective (manque de confiance / partenaires narcissiques).

Je remarque que le psoriasis ne me pose aucun problème dans mes relations amicales, je me montre sans trop de problème, mais me sens très mal à l'aise dès qu'il s'agit de séduction ou de relations amoureuses (je me suis d'ailleur installée dans un célibat que je crois réparateur).

En fait j'hesite à recontacter mon hypnothérapeute, ou tenter à nouveau l'expérience avec un autre, pour refaire un travail et connaître son point de vue. Je tiens à préciser que la thérapie m'a malgré tout beaucoup aidée, j'ai pu me prendre en main et mon psoriasis a régréssé (cure thermale et vacances à la mer). Cependant j'ai la sensation de ne pas avoir été entendue par mon hypno mais écoutée oui...comme si le fond du problème n'avait pas été saisi (j'ai un doute la dessus).

Mon message est très long, j'espère ne pas vous avoir ennuyé. Je sais que l'analyse n'est pas le propos du forum mais j'aimerai quand même avoir des points de vue extérieurs.

Dois-je revenir vers mon hypnothérapeute?
Dois je continuer seule l'autohypnose que j'ai déjà beaucoup pratiqué dans les mois suivant les séances ( il y a quatres mois )?
Ou dois-je simplement constater que ce problème de peau est lié à la somatique pure et apprendre à renoncer à la guérison, apprendre à "dépasser" ce problème?

Merci de tout coeur de m'avoir lue et d'avance pour vos réponses!
 
Paul Elie

Paul Elie

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lacaune
c'est seulement la derniere phrase que vous venez de copier coller....
ce programme est un peu plus complet!
 
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flyingmoon

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Bonjour à tous !

Surderien, je vais tenter sérieusement de me projeter selon votre conseil. Même si je ne pense pas que ce soit un traitement du pso, ce genre de démarche peut très certainement me motiver dans mes recherches des causes, en me laissant apercevoir, au loin, un nouveau jour sans ce problème.

Flyingmoon, je vous propose de vous mettre en autohypnose

un peu comme dans la lune exactement

supposez là, maintenant que vous soyez totalement libérée de votre pso

Comment vous sentez vous ?

Comment vous ressentez vous ?

Est-ce que quelque chose de vous-mêmes d'avant vous manque ?


Si je me projette, dans cette situation où je n'ai plus de pso, je me sens "simple" sans pso, plus pure et comme entière et plus légère. Cela crée aussi un ressenti de vide, peut être tout simplement parce que le pso occupe bien souvent mes pensées...peut être aussi parce qu'il remplit quelque chose (je trouve ça interessant). :)

Surderien, ce que vous dîtes m'interpelle :
l'image de carapace de votre pso : là se situe la métaphore de travail pour votre inconscient !

votre hypno vous a fait écrire une lettre à votre frère : pour vous montrer comment vous ouvrir différemment par son hypnose intermédiaire : l'avez vous ressenti ?


Peut être que je peux voir mon pso comme une "carapace", du moins ça fait sens par rapport à mon vécu et mon caractère. Je dois donc travailler sur des inductions pour enlever cette carapace ? Par contre, je ne comprend pas ce que vous voulez dire par "vous ouvrir différemment par son hypnose intermédiaire". D'après vous, le fait d'écrire cette lettre, même sans la donner au destinataire est un façon de s'ouvrir? je la vois comme une façon de faire le point...

Je me demande ce qui se passe en vous quand vous faites ces AH ? en tout cas j'ai l'impression que cela doit renforcer plus votre mal être qu'autre chose non ? c'est votre ancien hypno qui vous avez conseillé de faire ça ?

Metaphore, merci, ou j'ai pratiquée surtout dans les début cette AH sur le conseil de mon hypnothérapeute. Rapidement, j'ai abandonné ces flash back de "consolation" pour ne plus me livrer qu'à une détente simple, où je laissais les pensées agréables venir à moi. Effectivement, non seulement, cette forme de travail sur les événements marquants ne menait à rien, mais amplifiait encore plus des choses somme toute "bénignes" si on a déjà restitué leur contexte et qu'on comprend que c'est souvent une question de ressenti.
 
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flyingmoon

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Y Paquis, pour répondre à ton post,

J'ai consulté ton blog et me suis vraiment retrouvée dans tes tentatives multiples pour contrer le pso. Je n'ai heureusement jamais été vraiment atteinte au visage ou fortement aux mains. Mais c'est une de mes plus grandes craintes !

Moi aussi j'ai testé les oméga 3, je prend même en ce moment huile de foie de morue, onagre, bourrache et une préparation de pharmacopée chinoise (qui contient des carapaces d'insectes, c'est dire si j'ai la niac :lol: )... le microkiné aussi j'ai essayé.
Somme toute ce qui marche pour moi (et pour un temps) ce sont les UV. Chouette d'être carotte mais sans taches le temps que ça dure. Mais ce n'est pas un traitement inoffensif et ce n'est pas durable non plus.

D'ailleurs mon si compétent hypnothérapeute m'a dit à la troisième séance, avant de me congédier : "et au pire, c'est si grave quelques séances d'UV??" l'aveux de son incompétence ! surtout que j'en avais déjà fait 30 quelques mois avant de le rencontrer, ce qui ne m'a pas empêché de faire une superbe poussée.

C'est très bien pour toi que tu sois ainsi en rémission, et je te souhaite qu'elle dure le plus longtemps possible !

Mais ce que je cherche maintenant, après avoir roulé ma bosse, essayé toutes sortes de traitements, c'est ma solution. Et je pense vraiment que je suis proche du but. Et je crois après vous avoir tous lus, que je dois peut être rencontrer un psychologue qui pratique l'hypnose, avec lequel je me sente pleinement bien et qui soit prêt à prendre en compte mon expérience, sans me servir une solution décongelée et assez simpliste comme l'a fait l'hypnothérapeute que j'ai rencontré. Auparavant, le handicap de mon frère n'avait pas pour moi une dimension si "grave" pour moi, surtout parce qu'il est mon frère avant tout, bien avant, d'être un handicapé.

En fait un travail par inductions, métaphores, en parallèle d'un réel travail sur le vécu, le ressenti, c'est ce que dois faire un hypno ?
 
valikor

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flyingmoon à dit:
En fait un travail par inductions, métaphores, en parallèle d'un réel travail sur le vécu, le ressenti, c'est ce que dois faire un hypno ?

il doit vous aider à aller bien.
cela passe par des inductions qui amènent ds un état où l'on peut travailler soit avec des métaphores, soit en régression pour évacuer tout son passé négatif et trier ce qui vient des parents, grands-parents pour ne garder que ce qui est bon et utile pour vous et rejeter le reste tellement loin qu'il ne sera plus perceptible ni ressenti surtout....
 
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flyingmoon

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valikor à dit:
flyingmoon à dit:
En fait un travail par inductions, métaphores, en parallèle d'un réel travail sur le vécu, le ressenti, c'est ce que dois faire un hypno ?

il doit vous aider à aller bien.
cela passe par des inductions qui amènent ds un état où l'on peut travailler soit avec des métaphores, soit en régression pour évacuer tout son passé négatif et trier ce qui vient des parents, grands-parents pour ne garder que ce qui est bon et utile pour vous et rejeter le reste tellement loin qu'il ne sera plus perceptible ni ressenti surtout....
c'est ce qu'on appelle un nettoyage du passé ? j'avais déjà lu ça sur le forum je crois, dans un sujet sur le pso d'ailleurs.
 
valikor

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flyingmoon à dit:
valikor à dit:
flyingmoon à dit:
En fait un travail par inductions, métaphores, en parallèle d'un réel travail sur le vécu, le ressenti, c'est ce que dois faire un hypno ?

il doit vous aider à aller bien.
cela passe par des inductions qui amènent ds un état où l'on peut travailler soit avec des métaphores, soit en régression pour évacuer tout son passé négatif et trier ce qui vient des parents, grands-parents pour ne garder que ce qui est bon et utile pour vous et rejeter le reste tellement loin qu'il ne sera plus perceptible ni ressenti surtout....
c'est ce qu'on appelle un nettoyage du passé ? j'avais déjà lu ça sur le forum je crois, dans un sujet sur le pso d'ailleurs.

tout à fait.
 
Paul Elie

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lacaune
seulement il faut aller au bout de la thérapie!
ne pas s'arrêter en chemin....
et pour cela vous devez avoir une confiance totale:

au pouvoir de votre esprit
au thérapeute
et en la thérapie avec hypnose....
pas de demi mesures ici!
 
YPaquis

YPaquis

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flyingmoon à dit:
Mais ce que je cherche maintenant, après avoir roulé ma bosse, essayé toutes sortes de traitements, c'est ma solution. Et je pense vraiment que je suis proche du but. Et je crois après vous avoir tous lus, que je dois peut être rencontrer un psychologue qui pratique l'hypnose, avec lequel je me sente pleinement bien et qui soit prêt à prendre en compte mon expérience, sans me servir une solution décongelée et assez simpliste comme l'a fait l'hypnothérapeute que j'ai rencontré. Auparavant, le handicap de mon frère n'avait pas pour moi une dimension si "grave" pour moi, surtout parce qu'il est mon frère avant tout, bien avant, d'être un handicapé.

En fait un travail par inductions, métaphores, en parallèle d'un réel travail sur le vécu, le ressenti, c'est ce que dois faire un hypno ?

Hello FlyingMoon,
Pour mon propre cas, je crois que la psy a été un des travaux majeurs. Mis en parallèle de l'autohypnose, alimentation et autres, je pense que c'est un tout bénéfique.
Suite à la rémission, j'ai aussi fait pas mal de développement personnel. Et ce travail me permet de gérer au mieux les rechutes, voire de les éviter. Car nous sommes d'accords, n'est-ce pas ? Nous sommes psoriasiques à vie, et le psoriasis ne demandera qu'à ressortir à la première occasion ...

Concernant le psy, j'ai pour ma part trouvé un psy "spécialisé dans les maladies de peau". :O, oui, je savais pas que ça pouvait exister, mais une bonne relation s'est instauré dès les premiers rendez-vous et nous sommes allés vite. J'ai profité de l'apport de la microkinésie et j'ai pu arriver avec des thèmes de réflexions.
Tout comme pour ton hypnothérapeute, le petit conseil que je peux te donner et que si ça ne fonctionne pas, essaie avec quelqu'un d'autre sans hésiter ! En effet, la réaction de ton hypnothérapeute qui ne met pas en garde après les fameuses 30 séances de puvathérapie... c'est assez révélateur qu'il faut partir en courant.
"Avec lequel je me sente réllement bien" comme tu le dis c'est super important. Il te faut une vraie relation de confiance pour mener ce travail de longue haleine. C'est quand même une grosse révélation de soi vers quelqu'un d'autre et vu l'état de ton pso ... c'est pas facile à faire ...

Par rapport à mon vécu, ce que ton cas m'évoque, c'est que tu as mis le doigt sur quelque chose avec le handicap de ton frère. Mais le fait de te concentrer sur cet aspect-là, ne t'empêcherait-il pas de voir et de travailler d'autres thèmes, des thèmes sur toi-même, ta famille, tes relations, certaines façons d'aborder la vie, ... ou que sais-je encore ?

Bon courage FlyingMoon,
à bientôt sur ce forum surement
 
M

Métaphore

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YPaquis à dit:
Car nous sommes d'accords, n'est-ce pas ? Nous sommes psoriasiques à vie, et le psoriasis ne demandera qu'à ressortir à la première occasion ...
Je ne partage pas cet avis, le travail d'un hypnothérapeute est justement de désarmorcer le lien de causalité au point de vue émotionnel, les maladies de peau sont psychosomatiques, quelque soit la source du problème, l'hypnose permet de désactiver le processus, il peut exister un bénéfice secondaire à garder ce pso, mais là encore l'hypno analyse permet d'approfondir en démantelant tout le processus qui a amené la problèmatique.

Je doute qu'un psy classique même spécialisé en dermatologie sans connaissance de l'hypnothérapie puisse venir à bout de cette problématique.

Et vous YPaquis où en êtes vous par rapport à ce pso ? êtes vous en rémission totale ?


Néanmoins vous avez raison sur la relation de confiance avec son thérapeute, c'est indispensable, le moindre doute peut remettre en cause la thérapie...
 
Z

zozio

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paulelie à dit:
seulement il faut aller au bout de la thérapie!
(...) pour cela vous devez avoir une confiance totale:
(...) au thérapeute

J'ai tout d'abord commencé par rire des propos du gugusse juste au dessus

Et puis mon devoir m'appelle : ... je dois dire tout haut ce que certains pensent tout bas. C'est mon coté défenseur de la veuve et de l'orphelin

Il demande donc d'allouer (je cite) une confiance totale au thérapeute.
Mais la demande est fichtrement mal formulée ... "crédulité" serait (dans ce cas là) plus appropriée

Avec sa tête de bouilleur d'enfants, on comprend facilement pourquoi la confiance (tant convoitée) n'est pas toujours au rendez-vous.

Ensuite lorsqu'on voit comment "ils" (je parle de lui et de la fourmi sa voisine, madame je-sais-tout) tentent d'entrer dans le mécanisme de la pensée sans s'essuyer les pieds, on ne peut que s'alarmer pour ceux qui passent entre leurs mains
J'en veux pour preuve tout le vomi (pour faire simple) dont ils sont capables sur ce forum.
Les mêmes qui veulent faire du grand ménage et installer l'intelligence sur ce même forum

ça ne donne pas envie de leur confier quoi que ce soit ... ni son esprit / ni la vidange de sa voiture / ni pisser son chien.

Pour étayer mon propos, je cite habituellement une petite bluette
Il y a parfois de mauvais artisans, comme par exemple de mauvais boulangers ... mais ce qui est plus grave, c'est il y a aussi de mauvais chirurgiens.

Aux deux compères sus cités ... je lève un doigt bien haut
 
M

Métaphore

Invité
Zozio, je comprends le rapprochement étroit que vous avez établi avec Xorguina, vous avez le même vocabulaire aussi raffiné, et l'a propos aussi inintéressant...

C'est sûr qu'il est difficile de maintenir une conversation "normale" avec des gugusses de votre genre, je ne pense pas que ce soit un forum où vous pouvez exploiter vos connaissances,.... :lol:


PS : Et lever un doigt n'a jamais fait preuve d'une grande intelligence, ce sont les faibles qui utilisent ce type de subterfuge pour se sentir plus fort... un peu comme la vulgarité... c'est le moyen facile quoi!!!
 
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zozio

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Ce n'est pas vous que j'essaye d'intéresser mais les autres ... ceux que vous mettez en danger avec votre approche galvaudée du mécanisme de la pensée
 
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Métaphore

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zozio à dit:
Ce n'est pas vous que j'essaye d'intéresser mais les autres ... ceux que vous mettez en danger avec votre approche galvaudée du mécanisme de la pensée

Quelle est votre approche du mécanisme de pensée ?... je suis toute ouie :D car jusqu'à ce jour de vos interventions j'ai jamais pu le découvrir, à part vos doigts levés et les léchouilles avec Xorguina, je n'ai rien vu d'autres de votre part...

Mais ce post est consacré au pso et je vais donc m'arrêter là.
 
Z

zozio

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Malgré votre désir de comprendre
Vous n'êtes jamais toute ouie ... c'est à dire à l'écoute
Vous êtes plutôt comme chacun sait ... à l'affut prête à bondir dans l'instant suivant, toutes griffes dehors

Et pourtant
ce que vous voulez savoir (ce qui précisément vous donne la rage) se cache dans un seul mot



PS ...
au bout du doigt tendu bien haut, il y a malgré tout une chance si vous savez la saisir
et "vous arrêtez là" comme vous aimez à le dire
il y a une coccinelle qui s'envole, elle s'appelle HUMILITE
 
YPaquis

YPaquis

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Métaphore à dit:
YPaquis à dit:
Car nous sommes d'accords, n'est-ce pas ? Nous sommes psoriasiques à vie, et le psoriasis ne demandera qu'à ressortir à la première occasion ...
Je ne partage pas cet avis, le travail d'un hypnothérapeute est justement de désarmorcer le lien de causalité au point de vue émotionnel, les maladies de peau sont psychosomatiques, quelque soit la source du problème, l'hypnose permet de désactiver le processus, il peut exister un bénéfice secondaire à garder ce pso, mais là encore l'hypno analyse permet d'approfondir en démantelant tout le processus qui a amené la problèmatique.

Je doute qu'un psy classique même spécialisé en dermatologie sans connaissance de l'hypnothérapie puisse venir à bout de cette problématique.

Et vous YPaquis où en êtes vous par rapport à ce pso ? êtes vous en rémission totale ?


Néanmoins vous avez raison sur la relation de confiance avec son thérapeute, c'est indispensable, le moindre doute peut remettre en cause la thérapie...

De mon point de vue, le psoriasis est tout de même inscrit dans mes gênes. C'est en ce sens que je dis psoriasique à vie.
Ensuite, je pense que c'est un état d'esprit : quand tout va bien, qu'on est prêt à "croquer la vie à pleines dents", alors les soucis glissent et on les gère bien => dans ce cas, le pso ne répparait pas. Si par contre, on est dans une phase où on va moins bien, là les soucis s'accrochent et j'ai risque de retour de pso. C'est assez binaire, mais l'idée est là.
Je ne peux envisager l'hypnothérapie, ou n'importe quelle autre discipline qui m'a aidé, comme un moyen ultime, mais plutôt comme une aide. Peut-être que l'hypno a fonctionné de manière totale sur certains sujets.
Pour ma part, après une première rémission, j'ai préféré avoir recours "à moi-même", consciemment , grâce à du développement personnel entre autre (j'y ai d'ailleurs gagné sur tous les plans, personnel, relationnel, professionnel, émotionnel, ... ) afin d'avoir "cette force tranquille" qui évitera les réapparitions. Les techniques citées plus haut ont servi de tremplin, pas de remède.
Ce que je veux dire par là, c'est que le but est d'avoir une sorte contrôle personnel et volontaire sur le pso. C'est juste mon point de vue. Tout comme je ne peux faire confiance complètement à la médecine, à l'hypnothérapie, la psychologie, ... je les "utilise" comme des moyens paliatifs, mais la solution est en moi et je veux la trouver de manière consciente et éveillée. Je ne sais pas si je suis clair, mais je crois que ce travail conscient est bien la seule manière d'enfouir le pso et de le laisser dans les gênes pour toujours.
C'est un travail réalisé sur environ 1 an après ma première rémission.
2 réapparitions ont eu lieu dans cette année. Chaque fois moins forte. Je crois que cette fois, j'arrive à une vie pleine et entière qui me permet de tenir le pso à distance, quels que soient les événements.
Ce que je veux dire : ma vie et les événements quotidiens n'ont pas changé, et le pso aurait toute occasion de réapparaître car on ne peut pas dire que je croule sous les bonnes nouvelles. C'est tout simplement moi qui ai changé. Je suis heureux en un sens, j'arrive à me lever le matin sans problème quelle que soit la journée qui m'attend, je trouve des solutions, des mots, ...
Donc à l'heure actuelle, je suis en effet en rémission totale. Rien n'est acquis. Pour ma part, je préfère garder cette phase en tête. Cela me permet de toujours aller de l'avant. Au risque de choquer FlyingMoon, et j'en suis sincèrement désolé si c'est le cas, mais en ce sens, mon pso a été et est une chance quelque part.
Il me permet d'aller vers le vrai moi, celui que j'ai toujours voulu être : volontaire, entreprenant, sociable, etc etc
Comme si le fait d'avoir trouvé ma "vraie" personnalité avait enfoui le psoriasis. En quelque sorte, en étant sincère avec soi-même, je crois que le pso n'a plus lieu d'apparaître même s'il est tapis quelque part.
 
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Métaphore

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YPaquis

Ce que vous m'expliquez en début de message, c'est justement ce qu'on appelle les maladies psychosomatiques, qui apparaissent souvent au moment du conflit intérieur inconscient face à des situations extérieures.

Et les maladies psychosomatiques n'ont rien à voir avec une incription dans les gênes, vous mélangez tout. Par contre le fait de le penser maintient votre certitude d'avoir votre pso à vie, comme tout autre maladie psychosomatiques d'ailleurs.

:arrow: c'est que le but est d'avoir une sorte contrôle personnel et volontaire sur le pso.

Non la volonté et le contrôle ne rentre pas en ligne de compte, tant que le nettoyage intérieur n'est pas fait, il risque de réapparaître à chaque instant, mais cet instant vous ne le connaissez pas...si vous ne faites pas le nettoyage qui s'impose...

Sinon vous avez raison, on peut travailler différemment sur son développement personnel, néanmoins la thérapie hypnotique est l'un des moyens les plus rapides et efficace pour mettre fin à ce conflit intérieur, car il faut savoir que les maladies psychosomatiques représentent des conflits intérieurs, et/ou ce besoin de garder ce bénéfice secondaire qu'est la maladie pour se déculpabiliser d'une situation consciente ou inconsciente.

Mais le pso, comme toutes les maladies psychosomatiques n'ont rien à voir avec des maladies génétiques, le phénomène qui se produit c'est uniquement la transmission générationnelle d'une problèmatique qui se situe au niveau psychique et non génétique...


Maintenant si vous pensez réellement que votre pso fait partie de vous (gênes) alors il est fort probable qu'il réapparaisse...

D'ailleurs si c'était vraiment une maladie génétique faisant partie de vous, le développement personnel n'aurait aucune prise, cela indique donc que tout se passe au niveau psychique... le rétablissement et réorganisation psychique permet une amélioration et même une guérion sur le plan physique.
 
Paul Elie

Paul Elie

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lacaune
bravo... une analyse du problème ....qui est juste....
j'attends les solutions!
je remarque en passant que vous parlez de nettoyage....a quand la dependance par rapport au passé, aux parents :wink: ? progrés!?
 
M

Métaphore

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zozio à dit:
Malgré votre désir de comprendre
Vous n'êtes jamais toute ouie ... c'est à dire à l'écoute
Vous êtes plutôt comme chacun sait ... à l'affut prête à bondir dans l'instant suivant, toutes griffes dehors

Et pourtant
ce que vous voulez savoir (ce qui précisément vous donne la rage) se cache dans un seul mot

PS ...
au bout du doigt tendu bien haut, il y a malgré tout une chance si vous savez la saisir
et "vous arrêtez là" comme vous aimez à le dire
il y a une coccinelle qui s'envole, elle s'appelle HUMILITE

Il est facile pour tout le monde de lire vos interventions et les miennes en cliquant sur le mode "rechercher" un pseudo, et le constat est vite fait de vos messages inconsistants... alors votre coccinelle vous pouvez vous la garder, je ne sais pas où vous avez mis votre doigt avant... :lol: c'est de l'humour que vous devez bien comprendre ça...
 
YPaquis

YPaquis

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Métaphore à dit:
YPaquis

Ce que vous m'expliquez en début de message, c'est justement ce qu'on appelle les maladies psychosomatiques, qui apparaissent souvent au moment du conflit intérieur inconscient face à des situations extérieures.

Et les maladies psychosomatiques n'ont rien à voir avec une incription dans les gênes, vous mélangez tout. Par contre le fait de le penser maintient votre certitude d'avoir votre pso à vie, comme tout autre maladie psychosomatiques d'ailleurs.
Pour le coup, j'en appelle à la médecine, en prenant en compte le fait que c'est une maladie auto-immune, un problème bien physique au niveau des cellules et des défenses qui ne font pas la différence entre des cellules saines ou non (en résumé). On peut considérer ça comme un effet.
La médecine me dit que le pso est potentiellement inscrit dans les gênes. Je ne sais plus si cela a été prouvé scientifiquement, mais je l'ai constaté dans ma famille et par quelques recherches, donc par expérience.
Je connais de la loin la psychogénéalogie et je trouve l'approche intéressante aussi par exemple.
Plus haut, nous avons vu les effets, et là, pourquoi pas 2 causes probables ? voire plus ? d'autres que je ne connais pas ? sûrement...
Tout ça pour dire qu'intellectuellement, je ne peux en l'état m'en remettre intégralement qu'à l'hypnothérapie, qu'à la médecine, qu'à l'acupuncture, etc etc La solution c'est MOI. Et je veux utiliser des outils, un panel d'outils. M'en remettre à une seule discipline, c'est me priver d'autres angles de vues pour profiter du paysage ... ce serait dommage.
Que l'on s'entende bien, je ne remets rien en cause, j'ai apprécié notamment mes séances d'autohypnose et il m'arrive d'en refaire, sur différentes thèmes. Mais j'ai l'impression qu'elles seules n'auraient pas suffit.

Métaphore à dit:
:arrow: c'est que le but est d'avoir une sorte contrôle personnel et volontaire sur le pso.

Non la volonté et le contrôle ne rentre pas en ligne de compte, tant que le nettoyage intérieur n'est pas fait, il risque de réapparaître à chaque instant, mais cet instant vous ne le connaissez pas...si vous ne faites pas le nettoyage qui s'impose...
Je crois que la volonté est super importante, pour tout. Cette motivation interne autonome qui nous permet d'aller au devant et au-delà des soucis intérieurs ou extérieurs... lorsque j'avais 80% de pso sur le corps, je n'avais aucune volonté ... j'étais dans un spirale descendante ... il a fallu une petite étincelle de prise de conscience, vraiment minime, pour que la spirale s'inverse tout doucement, lentement. Mais à chaque tour supplémentaire, la volonté m'a permis de trouver d'autres voies, et ainsi de suite.
Jusqu'à sortir suffisamment la tête de l'eau pour enfin envisager les choses dans leur ensemble.
Métaphore à dit:
Sinon vous avez raison, on peut travailler différemment sur son développement personnel, néanmoins la thérapie hypnotique est l'un des moyens les plus rapides et efficace pour mettre fin à ce conflit intérieur, car il faut savoir que les maladies psychosomatiques représentent des conflits intérieurs, et/ou ce besoin de garder ce bénéfice secondaire qu'est la maladie pour se déculpabiliser d'une situation consciente ou inconsciente.
Nous sommes donc d'accord qu'il s'agit d'un moyen. L'image cavalière que je pourrais prendre pour rebondir et vous indiquer mon point de vue et que - à partir du moment où on est volontaire et convaincu du bienfait que cela peut amener - l'hypnose pourrait être comparé à un gros gain au loto, "facile" et immédiat quand d'autres techniques peuvent s'apparenter à un labeur plus long, voire de toute une vie, pour bâtir sa fortune. Voilà ce que je veux dire, c'est une question de choix par rapport à nos convictions, mais l'hypnose n'est pas LA solution. Pour ma part, j'ai choisi la voie plus difficile dirons-nous ;)
Métaphore à dit:
Mais le pso, comme toutes les maladies psychosomatiques n'ont rien à voir avec des maladies génétiques, le phénomène qui se produit c'est uniquement la transmission générationnelle d'une problèmatique qui se situe au niveau psychique et non génétique...
Sur ce point, je peux entendre l'argument, mais ne peux accepter la remise en cause de la génétique, comme je le mentionne plus haut. Plutôt que dire non à l'un ou l'autre, bâtissons une réflexion avec les deux et voyons ce que nous pouvons en tirer. Pour ma part, je ne suis pas encore allé sur la psychogénéalogie par exemple. Mais j'ai entendu suffisamment de récits convaincants pour me dire que j'ai aussi du travail là-dessus.

vous voyez ce que je veux dire ? On ne peut se permettre de dire "non c'est pas génétique" ou toute sorte d'affirmation ou négation de ce genre. Qui sommes-nous pour le faire d'ailleurs ? Nous avons beau nous en remettre à la science pour expliquer notre monde (et parfois nous-mêmes), comment pouvoir être aussi affirmatif sans s'ouvrir à d'autres éventualités.
Au pire, nous perdons du temps à les vérifier au mieux, nous découvrons de nouvelles pistes. Oui, je dois être empiriste en quelque sorte. Mais je crois que l'homme devrait se construire, se guérir et vivre par l'expérience. D'autant plus dans le monde moderne dans lequel nous évoluons.
Ops, j'arrête là ces digressions qui ne nous amènent plus sur le sujet...

Métaphore à dit:
Maintenant si vous pensez réellement que votre pso fait partie de vous (gênes) alors il est fort probable qu'il réapparaisse...

D'ailleurs si c'était vraiment une maladie génétique faisant partie de vous, le développement personnel n'aurait aucune prise, cela indique donc que tout se passe au niveau psychique... le rétablissement et réorganisation psychique permet une amélioration et même une guérion sur le plan physique.
Je pense en effet que cela se passe surtout au niveau psy. Mais si c'était qu'au niveau psy, toute personne ayant un conflit intérieur ferait du pso (certes il y a d'autres maladies psychosomatiques, j'exagère un peu là :) ).
Ce que j'entends quand la médecine me dit que c'est écrit dans les gènes, c'est qu'il y a en moi, dans mon ADN une ligne écrite qui dit "quand conflit interne, fais du pso". C'est un peu comme ça que je l'entends. Certes c'est une interprétation tout à fait personnelle ! Mais ma réponse à cela est de me dire, puisque cette instruction est écrite, évitons alors les conflits internes et trouvons les moyens pour les éviter à long terme. Ainsi il n'y aura pas de pso.
L'allégation fonctionne aussi bien avec la psychogénéalogie.
Pfiou, j'espère clarifier mon discours et surtout, que FyingMoon puisse trouver des pistes de réflexions correspondantes à son ressenti pour s'en sortir !
 
valikor

valikor

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Métaphore à dit:
tant que le nettoyage intérieur n'est pas fait, il risque de réapparaître à chaque instant, mais cet instant vous ne le connaissez pas...si vous ne faites pas le nettoyage qui s'impose...

tiens métaphore qui reprend mes mots.... :lol:
 
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flyingmoon

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Bonjour a tous !

Je suis assez d'accord avec vous ypaquis concernant la génétique et le pso. En fait, d'après moi, le pso se manifestent chez nous là ou d'autres auront des problèmes digestifs... il s'agit d'un terrain. Et le terrain est sûrement génétique. En ce qui me concerne, il n'y a pas de pso dans ma famille (que je sache), mais peut être qu'il y a 4 générations il y en a eu, peut etre que le rhumatisme de mon grand père est proche du pso, et qu'une petite mutation génétique l'a inscrit dans mon ADN...

On en sait bien peut, mais il est certain que ce problème se révèle lors de conflits psy, et que ces conflits psy seuls peuvent influencer grandement la maladie. Il est out à fait judicieux de traiter dans ce cas tout ce dont Métaphore parle.

J'aurai une question à vous poser Ypaquis : ce sont bien les UV qui ont achevé de faire disparaitre le pso chez vous ? Meme dans le cuir chevelu (avez vous la tete rasée?) ?
les poussées qui ont suivit se sont résorbées sans traitement uv ? ou autre traitement topique?

J'écrirai plus longuement ce soir, suis au boulot :)
 
M

Métaphore

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Ecoutez YPpaquis, j'ai déjà dévéloppé sur différents posts ce qu'est la psychosomatique et la maladie auto-immune est effectivement un désordre au niveau des cellules provoqué par le système neurovégétatif, donc il n'y a rien de génétique encore une fois.

Maintenant votre maintien sur ce schéma ne doit pas faciliter votre tâche dans la guérison.

L'hypnothérapie comme je l'entends intègre toute une palette de techniques mais vous restez effectivement le maître de votre guérison.

L'auto hypnose n'est qu'un support et n'est pas un travail thérapeutique.

Bon je vais répondre de façon partielle tout votre message, car je n'ai pas à vous convaincre, j'essaie simplement de vous expliquer ce que les désordres psychiques peuvent amener comme conséquences physiques.


:arrow: Voilà ce que je veux dire, c'est une question de choix par rapport à nos convictions, mais l'hypnose n'est pas LA solution. Pour ma part, j'ai choisi la voie plus difficile dirons-nous

L'hypnose n'est a priori pas VOTRE solution, et oui vous avez peut être besoin de ce temps plus long, finalement chacun choisit son évolution personnelle.

:arrow: Sur ce point, je peux entendre l'argument, mais ne peux accepter la remise en cause de la génétique, comme je le mentionne plus haut.

Si dans votre cas, il s'agissait d'une véritable cause génétique, comment expliquez vous alors que le développement personnel que vous utilisez puisse avoir un impact ? puisque on est d'accord à ce sujet tout se passe sur le plan psychique ? donc votre argument ne tient pas...

Je n'essais pas de vous déstabiliser mais d'être logique avec vous même...


:arrow: Je pense en effet que cela se passe surtout au niveau psy. Mais si c'était qu'au niveau psy, toute personne ayant un conflit intérieur ferait du pso (certes il y a d'autres maladies psychosomatiques, j'exagère un peu là ).

Et bien c'est souvent ce qui se passe, bien sûr tout le monde ne développe le pso, mais des migraines chroniques, ou des problèmes gastriques, ou fibromalgies, dorsalgies, etc, etc...

Je pense vraiment que vous faites fasse route en pensant cela : Ce que j'entends quand la médecine me dit que c'est écrit dans les gènes, c'est qu'il y a en moi, dans mon ADN une ligne écrite qui dit "quand conflit interne, fais du pso".

Je vous l'ai expliqué précédemment... je pense que vous devriez lire certains ouvrages sur la maladie psychosomatique, cela vous éclairerait certainement.

:arrow: Mais ma réponse à cela est de me dire, puisque cette instruction est écrite, évitons alors les conflits internes et trouvons les moyens pour les éviter à long terme. Ainsi il n'y aura pas de pso.

Ah oui et comment ? à part un travail avec l'inconscient et supprimer les émotions négatives qui perturbe le flux énergique d'où la conséquence d'une bonne partie des désordres psychiques, la force et la volonté n'auront aucun impact.

Penser toute la journée que votre pso est génétique et que finalement vous allez devoir vivre avec, alors il y a de fortes pour que cela se passe ainsi. Car votre pensée consciente donne un ordre à votre inconscient d'agir ainsi.

Mais si vous pensez que vous avez toutes les chances et la motivation de faire disparaître ce pso avec l'hypnose, et que ce bénéfice secondaire qui vous sert de carapace n'a plus besoin d'exister, alors vous verrez que c'est peut être plus simple que vous ne le pensez.

Mais tant que vous vous persuadez que cela est dans vos gênes, je crains que la rémission de votre pso soit provisoire, néanmoins je vous le souhaite sincèrement.
 
M

Métaphore

Invité
valikor à dit:
Métaphore à dit:
tant que le nettoyage intérieur n'est pas fait, il risque de réapparaître à chaque instant, mais cet instant vous ne le connaissez pas...si vous ne faites pas le nettoyage qui s'impose...

tiens métaphore qui reprend mes mots.... :lol:

Vous pensez vraiment que vous m'apprenez qqchose, je ne vous jamais vu développer quoi que ce soit sur ce forum, et pourtant ce n'est pas les occasions qui manquent, à part dire : mettre à la poubelle; vous êtes trop attaché à votre passé, ou votre passé fait patie de vous, ça reste très vague...

Donc on peut se demander qui apprend à qui ?... :roll:
ou qui apprend de qui...
 
M

Métaphore

Invité
flyingmoon à dit:
Bonjour a tous !

Je suis assez d'accord avec vous ypaquis concernant la génétique et le pso. En fait, d'après moi, le pso se manifestent chez nous là ou d'autres auront des problèmes digestifs... il s'agit d'un terrain. Et le terrain est sûrement génétique. En ce qui me concerne, il n'y a pas de pso dans ma famille (que je sache), mais peut être qu'il y a 4 générations il y en a eu, peut etre que le rhumatisme de mon grand père est proche du pso, et qu'une petite mutation génétique l'a inscrit dans mon ADN...

On en sait bien peut, mais il est certain que ce problème se révèle lors de conflits psy, et que ces conflits psy seuls peuvent influencer grandement la maladie. Il est out à fait judicieux de traiter dans ce cas tout ce dont Métaphore parle.

J'aurai une question à vous poser Ypaquis : ce sont bien les UV qui ont achevé de faire disparaitre le pso chez vous ? Meme dans le cuir chevelu (avez vous la tete rasée?) ?
les poussées qui ont suivit se sont résorbées sans traitement uv ? ou autre traitement topique?

J'écrirai plus longuement ce soir, suis au boulot :)

Je ne pense pas du tout que le pso soit génétique, comme toutes les maladies psychosomatiques, mais bon je ne vais pas me répéter inlassablement..., j'ai souffert de migraines chroniques pendant x années, personne dans ma famille n'en souffre.

Mais je pense que cela sécurise pas mal de gens de penser que c'est génétique, d'une part pour ne pas faire d'introspection, car ce n'est pas facile de tout remettre en question, ses pensées, son passé, etc... se remettre en cause est un vrai bouleversement que certains n'ont pas envie de franchir...

Alors après on peut chercher n'importe quoi comme origine pour ne pas travailler sur nous, mais chacun évolue à son rythme et on ne peut forcer l'autre à suivre la voie de la guérison...



PS : j'ai 1 copine qui développe pas un pso, mais des dermites envahissant son dos et aussi parfois son visage, elle a eu des tonnes de traitement pendant des années, mais lors de nos conversations, elle a pris un peu conscience que ces dermites apparaissent à chaque situation difficile, où elle se ronge les sens, mais voilà elle ne veut pas travailler sur elle, et elle a le même discours que vous, aucun traitement n'y fait, j'aurais ça à vie, d'ailleurs il parait que les dermatologues lui ont dit qu'on ne pouvait rien faire, donc maintenant pour elle c'est une certitude...

A méditer...
 
YPaquis

YPaquis

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Hello !
flyingmoon à dit:
Bonjour a tous !

Je suis assez d'accord avec vous ypaquis concernant la génétique et le pso. En fait, d'après moi, le pso se manifestent chez nous là ou d'autres auront des problèmes digestifs... il s'agit d'un terrain.
=> on parle naturopathie ;)
flyingmoon à dit:
Et le terrain est sûrement génétique. En ce qui me concerne, il n'y a pas de pso dans ma famille (que je sache), mais peut être qu'il y a 4 générations il y en a eu, peut etre que le rhumatisme de mon grand père est proche du pso, et qu'une petite mutation génétique l'a inscrit dans mon ADN...
Surtout l'idée que je veux faire passer, c'est que c'est une éventualité - pour répondre aussi à Métaphores - je n'en suis pas plus persuadé que d'autre chose. Mes recherches me le diront surement un jour ou l'autre. Tant qu'elles ne deviennent pas lourdes à porter, c'est que c'est ok.

flyingmoon à dit:
On en sait bien peut, mais il est certain que ce problème se révèle lors de conflits psy, et que ces conflits psy seuls peuvent influencer grandement la maladie. Il est out à fait judicieux de traiter dans ce cas tout ce dont Métaphore parle.
Tout à fait et je ne le remets pas en cause, c'est une bonne piste. Là je viens ici en témoignant après la découverte il y a 3 ans que j'avais du psoriasis et qu'il pouvait être ravageur ... et chaque jour j'en apprends sur lui, et le plus amusant, c'est qu'au final c'est que j'en apprends sur moi.
flyingmoon à dit:
J'aurai une question à vous poser Ypaquis : ce sont bien les UV qui ont achevé de faire disparaitre le pso chez vous ? Meme dans le cuir chevelu (avez vous la tete rasée?) ?
Lors de ma première poussée (80% du corps environ, sauf ongles, plantes de pieds et paume de mains, marrant là aussi, je me dis que l'emplacement du pso nous dit quelque chose aussi), j'ai fait :
- travail psy
- autohypnose
- changement d'alimentation profond et à l'issus de la gemmothérapie
C'est la gemmothérapie qui a eu un effet assez spectaculaire (surement grâce à la combinaisons du tout, je ne peux pas en être sûr, mais je le pense)... Et grâce à ces quelques fioles, je suis repassé sur la pente montante. J'ai donc pu réfléchir différemment et faire tout un travail en psy notamment.
Les UVs ont été le confort par-dessus ça. Quand j'ai commencé les séances d'UV ma peau avait retrouvé sa souplesse et il ne restait que les vilaine plaques mais ressemblaient alors juste à de la peau d'un autre couleur. En effet, les UVs ont achevé de "lessiver" sur 30 séances.
Je ne peux pas l'affirmer, mais je crois que sans les UVs suite aux actions précédentes, le pso serait quand même parti. J'ai pu constater mon avancée personnelle de toute façon en comparant celui que j'étais avant et après le pso ... rien à voir ...
flyingmoon à dit:
les poussées qui ont suivit se sont résorbées sans traitement uv ? ou autre traitement topique?
Oui, j'ai ressorti la gemmothérapie et suis retourné en psy, en travaillant sur d'autres thèmes, ceux en rapport avec la "rechute", et encore un peu d'autohypnose.
Après, j'ai pu travailler de manière plus globale plutôt que de survivre à chaque nouveau type de coup dur.
Chaque poussée de pso a été moins importante que la précédente.
Je crois être arrivé à une bonne "tenue de route".
Voilà, j'espère que le débat t'aide !
 
M

Métaphore

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Je précise quand même que toutes thérapies alternatives peuvent se superposer avec les traitements que vous faites déjà, et cela ne veut pas dire que vous devez arrêtez les soins qui vous sont préconisés, on est bien d'accord...

Je remarque YPaquis que malgré votre croyance de la maladie génétique dans le pso, vous avez un suivi psy, donc pourquoi restez vous persuadez qu'il s'agisse d'un problème génétique ?... alors que vous effectuez à raison d'ailleurs un travail psychologique qui n'a aucun impact sur le génétique, disons que le terme de génétique est assez galvaudé de nos jours, on l'emploie à toutes les sauces.
 
YPaquis

YPaquis

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Métaphore à dit:
Je précise quand même que toutes thérapies alternatives peuvent se superposer avec les traitements que vous faites déjà, et cela ne veut pas dire que vous devez arrêtez les soins qui vous sont préconisés, on est bien d'accord...

Je remarque YPaquis que malgré votre croyance de la maladie génétique dans le pso, vous avez un suivi psy, donc pourquoi restez vous persuadez qu'il s'agisse d'un problème génétique ?... alors que vous effectuez à raison d'ailleurs un travail psychologique qui n'a aucun impact sur le génétique, disons que le terme de génétique est assez galvaudé de nos jours, on l'emploie à toutes les sauces.
Je ne veux pas faire passer l'idée que je crois absolument en un problème génétique. C'est une explication que je crois assez sérieuse car chaque génération de ma famille paternelle a été touchée. Comme je le disais tout à l'heure, il y a certaines réflexions que je n'ai pas mené comme la psychogénéalogie par exemple.
Et pour ma part, je crois en la toute puissance de l'esprit sur le corps. Donc quelque part je m'autorise à penser et dire que l'esprit peut aller au-delà d'une maladie inscrite. Je crois qu'il peut y avoir des messages inscrits dans les gênes qui se déclenchent sous certaines conditions. Voilà pourquoi la cause génétique est acceptable d'après moi.
Le psoriasis fonctionnerait comme un de ces mélanges binaire qui explose quand on mixe : un gêne associé à un état psy donné. Ca reste de la supposition. J'ai encore (et nous avons tous) encore trop de choses à apprendre et à découvrir pour nous arrêter sur une idée. C'est l'idée la plus facile à accepter en l'état des connaissances que j'ai pour le moment. D'autres viendront surement plus tard. Tant que je suis parvenu au résultat, c'est bien, mais on ne peut jamais être sûr de rien n'est-ce pas ;) ?
 
F

flyingmoon

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je ne pense pas du tout que le pso soit génétique, comme toutes les maladies psychosomatiques, mais bon je ne vais pas me répéter inlassablement..., j'ai souffert de migraines chroniques pendant x années, personne dans ma famille n'en souffre.

Mais je pense que cela sécurise pas mal de gens de penser que c'est génétique, d'une part pour ne pas faire d'introspection, car ce n'est pas facile de tout remettre en question, ses pensées, son passé, etc... se remettre en cause est un vrai bouleversement que certains n'ont pas envie de franchir...

Alors après on peut chercher n'importe quoi comme origine pour ne pas travailler sur nous, mais chacun évolue à son rythme et on ne peut forcer l'autre à suivre la voie de la guérison...


Métaphore, je dis bien qu'on en sait bien peut sur la génétique, ou autre, et je prend des pinces pour en parler !
Je suis d'ailleurs convaincue de l'origine psy du pso, sinon je ne serais pas sur ce forum. Si le pso est génétique, ça ne change rien au fait qu'il n'apparaît que dans un certain contexte qui est la plupart du temps psychologique (je dis ça parce qu'il y a de rares cas ou le pso est du à des allergies, mais aussi à des angines à streptocoque). S'il n'est pas génétique, alors quoi ? Finalement ça ne change rien aux moyens à mettre en oeuvre pour le soigner. Ca reste un symptôme de troubles plus profonds, particulièrement lorsqu'il persiste, comme c'est le cas chez moi, mais plus pour longtemps :) .
Après tout cela est un débat très vaste, on pourrait même remettre en cause les fondements de certaines pratiques allopathiques, ce ne serait pas à tort.

Il faut aussi prendre en compte que pour une personne chez qui le psoriasis se déclare, un long processus commence : qui dit vrai? pourquoi suis-je dans cet état? imaginez le choc de voir son corps se transformer de la sorte... comment savoir si, lorsqu'on ne connait pas la maladie, qu'on est mal orienté par des dermatos désemparés, l'un a tort ou l'autre a raison?

Me concernant ce processus tend à s'achever. Je commence à cerner mon but, et mes moyens pour venir à bout du pso. Mais tout est à prendre en compte dans les recherches de causes, afin de ne rien rater, pour ne pas échouer encore tout simplement.

J'ai essayé sérieusement pas moins de 8 traitements. C'est long, fatiguant, et aussi assez passionnant quand on comprend que notre pso nous parle. A ce propos ypaquis, vous ne me choquez pas du tout en évoquant votre pso comme une chance d'aller au bout de vous même... il y a quelque chose de ça. Même si dormir avec un pso, c'est comme faire une sieste à côté d'une ruche d'abeilles enragées :lol:
 
M

Métaphore

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Je reprend votre réponse faite à Surderien :

flyingmoon à dit:
Si je me projette, dans cette situation où je n'ai plus de pso, je me sens "simple" sans pso, plus pure et comme entière et plus légère. Cela crée aussi un ressenti de vide, peut être tout simplement parce que le pso occupe bien souvent mes pensées...peut être aussi parce qu'il remplit quelque chose (je trouve ça interessant). :)

Avez vous eu l'occasion de vous mettre en AH et de savoir ce que représentait ce ressenti de vide ?

A quoi me ramène t-il ? quelles émotions viennent, si vous étiez libérer de ce pso ? que vous manquerait-il ?
 
YPaquis

YPaquis

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flyingmoon à dit:
J'ai essayé sérieusement pas moins de 8 traitements. C'est long, fatiguant, et aussi assez passionnant quand on comprend que notre pso nous parle. A ce propos ypaquis, vous ne me choquez pas du tout en évoquant votre pso comme une chance d'aller au bout de vous même... il y a quelque chose de ça. Même si dormir avec un pso, c'est comme faire une sieste à côté d'une ruche d'abeilles enragées :lol:
En effet, je me souviens de nuits peinibles, de draps à laver constamment du fait des tâches de sang, de l'aspirateur à passer constamment partout où on passe ...

Où en êtes-vous FlyingMoon de votre pso ? Sentez-vous qu'il est en cours de régression ? Comment vous sentez-vous ?

De mon côté, cette douloureuse expérience m'a appris à écouter à nouveau mon corps aussi, à le respecter aussi et à tenter de comprendre le lien avec l'esprit (et encore des lectures :) ! ).

Avec cette nouvelle perception, je peux même vous dire que j'ai littéralement senti ma dernière poussée (la moins importante, seulement sous les bras et avec moins de squams) disparaître ! Je n'exagère pas. Cette poussée était venue suite à l'annonce d'un cancer pour mon père. A l'issu des 3 premiers mois de chimiothérapie, j'attendais le verdict des examens. Au moment où mon père m'a annoncé qu'il n'avait pas à enchainer avec une nouvelle série et que donc les résultats étaient plus que positifs, j'ai senti comme un bouchon de pression sauter, vraiment, et j'ai tout de suite senti que quelque chose se passer sous mes bras, là cet après-midi là, j'ai senti que le pso allait disparaître.
Le temps que la peau se régénère naturellement et en 2 ou 3 semaines, je n'en avais plus.
Même si je connaissais le rapprochement entre le cancer de mon père et cette dernière poussée, je n'avais pas vraiment pris la peine de la combattre. J'ai travaillé ensuite sur ce lien, et depuis, malgré une sorte de rechute de mon père, je n'ai rien pour le moment.
Qu'est-ce que j'ai pu changer, je ne sais pas bien encore. Je suis toujours aussi impliqué sur l'état de mon père, mais je le gère différemment.

Côté compréhension de soi, j'ai compris qu'il y avait avec mon pso (entre autres) cette notion de vouloir porter les autres, au détriment de moi-même peut-être parfois. La plus grande aide que j'ai pu trouver a été la lecture du livre "Cessez d'être gentil, soyez vrai" de Thomas d' Ansembourg. A priori aucun rapport le pso, en effet, mais finalement comme habituellement...

Voilà pour quelques compléments d'information. Cela reste une expérience toute personnelle certes, mais de mémoire, ce sont justement les expériences et les essais d'autres pso qui m'ont aussi permis d'en découvrir autant...
 
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