[Journal] manastroman - A la recherche du lâcher prise

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manastroman

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Longtemps je me suis torturé l'esprit.

Aussi longtemps que je m'en souvienne, tout cela à du commencer vers l'âge de 12ans. Aujourd'hui j'en ai 32.

20 ans à souffrir inutilement. Je me suis tout fait subir.

Un coup je devenais totalement insomniaque à ne plus savoir comment on pouvait bien dormir. Je marchais le soir vers 3 ou 4 heures du matin complètement effondré à me dire que j'avais purement et simplement désappris à dormir. J'étais seul et j'errais dans les rues noires, apeuré, je ne savais plus m'endormir.

Un coup je ne savais plus prendre le métro, pourtant pris pendant si longtemps. Je ne pouvais plus rester plus de 2 stations dans la même rame, tout m'oppressait. Marcher 2 ou 3 minutes dans les longs couloir du métro châtelet pouvait devenir un supplice. Pourtant je l'avais fait auparavant pendant de longues années sans même y penser. Mais j'avais désappris à marcher dans le métro!

J'ai aussi eu des acouphènes. Vous savez ces bruits sourds qui nous empêche de dormir. Pourtant après examen, j'avais une audition si parfaite qui n'était pas du tout endommagée, mais je vous assure que je me les imaginais très bien ces bruits, sourds, intérieurs, qui n'existaient pas....


Et puis j'en passe et des meilleurs, j'ai eu, pêle-mêle, tous les cancers du monde, le sida, le vertige, la phobies de l'avion ou de conduire sur autoroute, la peur d'être seul, la paralysie, la peur des femmes, la peur des hommes, la peur des chiens....


Las, un jour j'ai consulté, je fondais en larme. Le constat fut sans appel, "angoisse généralisée, il vous faut un traitement de 6 mois à 1 an d'antidépresseur, et une psychanalyse orientée sur les troubles du comportement"....
 
manastroman

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J'ai pris une semaine de traitement, c’était il y'a 2ans, mais j'ai arrêté, car mon seul problème c'était moi-même.

Sur un instinct, sur un présentement, j'ai pris un rendez vous chez un hypno-thérapeute. je n'y connaissais rien en hypnose, mais je voyais bien qu'il y avait des noeuds à démêler, que je passais mon temps à me conditionner négativement.
 
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C’était donc il y'a 2ans, j'ai pris rendez-vous chez un hypno-thérapeute choisis complètement au hasard.

J'avais un peu le trac en rentrant, il ne savait pas, mais je lui confiais beaucoup.

Quand je lui expliqua mes multiples maux, il sourit. Il avait l'air ravi pour moi!

"Vous savez, vous avez une chance inouï. Vous avez une telle capacité à vous auto conditionner! Certes aujourd'hui ce sont des conditionnements négatifs, mais imaginez-vous un peu avec la capacité de le faire en positif. Ça serait bien non?"


Je ne crois pas dans ma vie avec entendu quelque chose qui m'a fait autant de bien. Et je l'ai cru dès les premières secondes.

Je buvais un verre d'eau mise à disposition dans la salle de consultation. L'eau avait un nouveau gout. L'odeur avait un nouveau gout. Tout était nouveau et frais.

Je n'avais même pas commencé la séance, que toutes mes règles et pensées limitantes commençaient déjà à s'effriter...
 
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Je voulais du concret, je voulais bien m'assurer, me rassurer, que tout ceci allait marcher.

Comme je devais prendre l'avion pour aller en Espagne dans les quelques semaines qui suivent, on est donc partie sur cette phobie.

La transe hypnotique fut construite en position debout, alors que je pensais rester assis dans le canapé en cuir.

J'étais debout, pas si confortable que ça, en train de fixer un point au loin pendant que l'hypnothérapeute me suggérait de me détendre, et d'utiliser ma vision périphérique pour observer les couleurs, de sentir comment mes bras s'engourdissaient et mes mains devenaient de plus en plus moites.

Puis j'écoutais les sons qui m'entouraient, et petit à petit j'avais cette impression de localiser ma conscience uniquement au niveau du visage, mon corps physique ne m'appartenait déjà plus.

J'ai très tôt fermé les yeux, et mon corps suivait un basculement léger et flottant.

Toute la séance je me suis demandé si c'était bien ça un état de "conscience modifié". J'avais envie d'ouvrir grands les yeux, ou de bouger, d'aller à l'encontre de cet état. Peut-être un peu comme une opération chirurgicale de la myopie, on nous dit de ne pas bouger les yeux, et on voit le laser faire du bruit et s'avancer "qu'est-ce qu'il va se passer si je bouge les yeux?".

J'avais envie de bouger, et de sortir de cette état pour m'assurer qu'il existait! Mais je ne l'ai pas fait, en me demandant, continuellement, si je contrôlais toujours bien mon corps. Qui au juste m’empêchait de bouger?
 
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Il m'a fait m'imaginer prendre l'avion, prendre l'avion dans une bulle, aller au cinéma me regarder prendre l'avion. Prendre l'avion de loin, ou prendre l'avion de près.... Il me pilotait en suivant un script, un scénario, bien établie. Il avait l'air de savoir ce qu'il faisait alors j'étais bien assis dans mon fauteuil d'avion cette fois-ci.


A l’atterrissage, j'ouvris les yeux. Sur une échelle de 1 à 10, j'avais une peur à 2, donc faible.

J'ai passé les semaines à attendre le vol, à me demander si ça allait fonctionner.

A l'attente dans l'aéroport j'avais encore peur. A la vue de l'avion j'avais encore plus peur.
Au décollage j'ai suffoqué, puis petit à petit je me suis détendu. J'ai pu lire un livre, ce qui autrefois n’était juste pas possible à 10 000 mètres du sol. A l’atterrissage j'étais de mieux en mieux. A vol retour, je n'ai carrément plus eu peur.

C’était donc vrai, je pouvais me conditionner dans le négatif, mais je pouvais aussi me déconditionner et revenir à une certaine normalité "neutre".
Donc implacablement, j'avais, en moi, cette capacité à accepter le changement. Je pourrai dès lors travailler sur moi pour enfin vivre ma vie d'une manière positive.
 
manastroman

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Je me suis dès lors intéresser à l'auto-hypnose en ingurgitant tous les livres traitant du sujet. Je voulais, par moi-même, réexperimenter cette sensation d'état de "conscience modifié".

J'avais l'impression d'avoir tous les droits. D'avoir le droit de ne plus avoir peur, d'avoir le droit de parler devant une dizaine de personne en réunion.

D'avoir le droit de me maîtriser pour mieux m'aimer.
 
manastroman

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Dans les premiers mois qui ont suivi, je me suis évertué à la pratique de l'auto-hypnose.
Je faisais ça le soir en général, quand j'étais sûr que l'on n'allait pas me déranger.

J'utilisais toutes sortes de techniques que je mélangeais dans une sorte de "patchwork" improvisé.

Plus en détail, je regardais un point au loin, les yeux ouverts, en fixant jusqu'à ressentir un trouble et du vague.
Je détachais mon regard, et tout en fixant cet horizon, j'essayais de deviner les périphéries de ma vision. Puis j'écoutais les petits bruits et les sons qui m'entourent. Et je comptais à reculons en m'imaginant descendre des escaliers.

Je mettais aussi de la musique hypnotique/cyclique : La Monte Young & Spacemen 3 - Dreamweapon

J'ai toujours utilisé ce morceau, au point qu'aujourd'hui, si je me laisse allé, j'arrive à atteindre un état de conscience modifié dès les premiers secondes du morceau. Ce fut mon meilleur ancrage pour l'auto-hypnose.


Je faisais ça 10 minutes, où parfois 30. Bien sûr je me suis longtemps demandé si c'était suffisant ou non, et si mes techniques étaient valides ou non, si la profondeur de la transe était suffisante ou non, mais j'avais surtout l'impression d'avoir toujours connu ça.

Aujourd'hui, avec un tout petit peu de recul, je pense que la durée ou la profondeur de la transe hypnotique n'a pas de conséquence. Non, ce qui compte le plus, c'est l'intensité du conditionnement. A vrai dire, se mettre dans un état hypnotique n'a aucune importance, c'est juste un outil qui permet de mettre plus d'intensité dans son propre conditionnement.

Tout est dans l'acceptation du changement.
 
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Les premières fois, je n'ai pas essayer de changer quoi que ce soit. J'étais juste bien, là, à savourer cet état.

D'une manière ludique, j'ai par contre beaucoup joué avec la lévitation du bras et apprécier cet état cotonneux ou l'on a l'impression de ne contrôler plus que son cerveau.

J'ai fais cela pendant 1 an, sans rien demander. Je n'ai plus déprimé, je n'ai plus eu d'angoisse, je n'avais rien à changer. La pratique de ces exercices de temps en temps me soutenait et me maintenait dans une paisible stabilité psychologique.
 
manastroman

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C'était un jour de canicule, quelque part en juin 2011.

Je devais aller manger chez les parents de ma copine, à Saint-Cloud, je partais de Saint-lazare. Je connaissais bien cette gare car autrefois j'avais vécu plusieurs fois des crises de panique et de claustrophobie dans ce genre de train.

Il faisait chaud, c'était une vraie putain de canicule comme on n'en faisait rarement. Le train était bondé et les bruits des enfants se mélangeaient allègrement à l’épaisse chaleur ambiante.



A peine partie, le train s’immobilisa sur les rails. Le soleil tapait de toute sa splendeur sur les vitres si mal lavées qui suintaient, et nous, nous étions là, bloqués au milieu des rails.

D'ordinaire cette situation aurait pu générer chez moi une vraie panique. Combien de temps allons-nous être bloqués ici, et que ce passerait-il si je me laissais aller à une crise d'angoisse? Comment allais-je sortir de là, en plus les portes sont fermées, et on est entouré de rails électriques. Mince, qu'allaient dire les gens quand ils me verraient évanoui, par terre, en train de suffoquer.

Mais bizarrement, j'étais bien, zen et tranquille. Je commençais déjà à dénoter tout autour de ces gens qui stressaient de plus en plus.

Mine de rien, cela faisait bien 15 minutes que nous attendions là au milieu des rails. Il n'y avait aucune indication sur le pourquoi du comment, mais à vrai dire nous nous en foutions tous, nous voulions juste que le train redémarre... sauf moi

Moi, je ne voulais plus que ce train redémarre. J'étais dans l'action, dans une inactive action. J'allais enfin pouvoir me tester, et apprécier mon nouveau changement.

Les minutes continuaient à s'empiler, et petit à petit je me mis dans un état de transe très légère, les yeux ouverts. Je n'avais pas besoin d'aller bien loin, le contexte du lieu suffisait à nourrir l'intensité.
Je me conditionnais à rester calme, et à être de plus en plus heureux chaque minute qui passerait dans ce foutu train.

Nous étions là depuis 1 heure déjà. L'ensemble du wagon était à genoux matraqué par la chaleur, par les pleurs des enfants, par les gens en costume serviette qui hurlaient à tue tête qu'une plainte allait être déposé.
J'ai rarement vu une chose en prendre autant pour son grade que la SNCF/RATP ce jour là! Les gens étaient tous devenus fous comme des chiens enragés.

Sauf moi, j'allais de mieux en mieux. J'étais dans une sorte d'euphorie. Autrefois je n'avais connu cet état que dans des soirées un peu saoul à embrasser Marie ou Aurélie, ou bien quand j'ai eu mon bac S, option SVT, ou mon permis B. C'était dingue, d'ordinaire une situation si angoissante, pouvait maintenant me procurer autant de bien!
"Je n'arrivais pas à y croire" - enfin si j'arrivais complètement à y croire et à l'accepter, c'était ça la nouveauté.

Au bout d'une 1h30, presque 2, le train repartit pour nous déposer à Bécon-les-Bruyères. Les gens sortirent en furies, je pense que certains iront casser la gueule au gars du guichet, quand d'autres iront fumer 3 cigarettes d'affilées pour s'apaiser.

Ce jour là, j'annula mon repas. J'étais beaucoup trop dans un état de grâce pour partager cela. Vous savez un peu comme quand vous êtes un peu "pompette", sous une ivresse jubilatoire, vous n'avez pas envie de vous retrouver nez à nez avec vos beaux-parents pour manger.

J'avais juste envie de marcher, j'étais libre. Je déambulais vers Paris, rue après rue, en me disant qu'il venait de se passer quelque chose de formidable. J'étais heureux de cette découverte, je venais de trouver ce que j'avais tant chercher.
 
surderien

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merci pour ces éléments éclairants !


se mettre dans un état hypnotique n'a aucune importance, c'est juste un outil qui permet de mettre plus d'intensité dans son propre conditionnement.


moi je dirais mettre plus d'intensité dans sa relation à la vie !

aprés on peut piloter cette relation dans le sens qu'on veut

vers la liberté

vers le conditionnement

vers plein d'autres choses encore


à suivre...

:)
 
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Intemporelle

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Merci manastroman pour ce beau témoignage.

Une question quand même combien de séances avez vous fait au total pour trouver ce merveilleux équilibre ?
 
Ivan Schmitt

Ivan Schmitt

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Le plus étonnant, dans votre histoire, c'est la facilité avec laquelle on peut se sentir bien, lorsqu'on y arrive effectivement : et tiens donc, pourquoi n'ai-je pas fait ça plus tôt ? Pourquoi me suis-je tout fait subir ?

Quand tout va bien, c'est tellement naturel d'aller bien ! Et pourtant, comme c'est dur d'aller bien lorsqu'on va mal...

Accepter le changement avez-vous dit ? Je pense souvent à cette femme qui m'expliquait que très jeune elle avait eu vraiment des problèmes très graves. Elle s'était promis que si elle s'en sortait, elle vivrait heureuse pour le restant de ses jours.
Il y a de quoi faire la rager les gens qui sont mal : elle tint sa promesse et ne fut plus jamais malheureuse...
Comment a-t-elle bien pu faire pour guérir, si profondément, presque spontanément...
 
surderien

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Intéressante émission hier soir sur A2 sur le bonheur...


L'être humain ne parvient pas à anticiper son ressenti dans le futur

il ne se base que sur ses ressentis du passé et du présent

et freine des deux pieds pour les conserver.

:shock:
 
manastroman

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Depuis 2ans j'ai trouvé un vrai équilibre.

Peut-être est-ce lié au fait que depuis cette même période j'habite avec la personne que j'aime... quoi que, on y reviendra

Ou peut-être aussi parce que j'ai un métier qui me plait vraiment et je n'ai aucun problème d'argent... quoi que on y reviendra également

Mais en même, depuis toujours j'aurais du être heureux, sans vraiment l'être.

J'ai l'impression qu'il est facile de changer les choses par l'hypnose, et encore plus facile de se dire que c'est un hasard, et que cela n'a pas eu d'effet. Pourtant il faut s'avouez que les changements s'opèrent, que beaucoup de chose rendre dans l'ordre... va savoir
 
manastroman

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Le travail

Vous l'aurez deviné, ma nature anxieuse m'a joué des tours dans mon travail. Je suis le genre d'individu à penser éperdument au boulot en dehors du boulot.
A stresser, à y réfléchir, à m'y prendre la tête.

(...)

Vendredi 29 juillet 2011, il était presque 20h.

Je suis cadre dans l'informatique. Je code des sites web pour des grosses sociétés comme celle-là même qui m'embauche. Je code, et parfois je laisse des bugs.

Oui mais là, il était presque 20h, et j'avais un train dans moins d'une heure!

Mes affaires étaient toutes prêtes, mais je me rendis compte que le programme que je venais tout juste de "livrer en production" comportait un vrai bug bloquant. Mais il était trop tard, je devais partir pour ne pas rater mon train.

Dans ma vraie vie d'avant, je l'aurais eu mauvaise à culpabiliser comme un chien, même si au fond j'ai conscience de n'être qu'un pion dans ce monde de capitaux. Peut-être même que j'en aurais oublié mon train...

Mais ce jour là, j'avais bien pris ce train en commençant même à m'y relaxer bien plongé dans mon canapé du TGV iDzen. Au fond, il y'aurait surement quelqu'un pour me remplacer, et quand bien même...

C'était la deuxième fois où, par l'auto-hypnose, je demandais quelque chose. Cette fois c'était pour être tranquille pendant mes 3 semaines de vacances. Je voulais juste oublier ces conneries de bug. J'avais ma nouvelle vie à vivre.

J'ai du être 10 minutes dans un état de conscience altérée. Alors j'en ai fais appel à mon inconscient pour lui demander d'oublier et de décompresser. Chaque chose en son temps...

(...)

Le dimanche 21 aout, j'étais de retour à Paris après un long voyage qui m'aura amené de la Bretagne jusqu'en Italie.

Pour un dimanche de fin de vacances j'étais étonnamment joyeux et reposé. Je ne pensais à rien. Je regardais 100% foot, l'esprit complètement assagit.

Le lendemain, j'alluma mon ordinateur portable comme je le fais chaque matin. En consultant mes mails, je me mis à réaliser: je voyais des mails (finalement sans importance) à propos de ce fameux programme livré.
Je l'avais complètement oublié!
En faite, plus que cette connerie de bug, c'est même tout mon travail que j'avais zappé. Je n'y avais pas pensé une seconde en 3 semaines. J'avais tout formaté!

J'étais bouche-bé. Soufflé par cette ablation, j'avais réussi à contrôler ma propre auto-amnésie. J'avais la sensation d'avoir réussi à mettre entièrement quelque chose de côté pour mieux me retrouver.

C'était étonnant à quel point tout cela ne me ressemblait pourtant si peu...
 
manastroman

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On parlait de voyage au travail. Un collègue a visité une dizaine de pays, il a l'air d'aimer voir d'autres paysages, d'autres cultures, d'autres endroits.

Moi > "C'est quoi ton prochain voyage?"

Lui > "Ça fait longtemps que je n'ai pas voyagé. Rien de prévu à l'horizon"

Moi > "Ah bon, pourquoi donc?"
J'avais ce pressentiment qu'il y'avait quelque chose à creuser, sa réponse suintait la frustration

Lui > "Déjà j'ai peur en avion, mais aussi pour le moment j'ai un enfant en bas âge et je suis actuellement un peu ric-rac au niveau du budget".


J'ai été surpris par sa réponse, car déjà il plaçait la peur de l'avion en numéro 1 pour l’empêcher de faire ce qu'il aime, le voyage. Mais surtout qu'on percevait bien qu'il se sait en difficulté au niveau finance "actuellement", mais qu'il espere que cela va s'arranger

En revanche, pour la peur de l'avion, pour lui c'est acquis, c'est ancrée, c'est définitif, c'est pour toujours : toute sa vie, selon lui, il aura peur de l'avion. il en est convaincu, point de changement.

Moi > "Pourquoi tu ne penses pas : Actuellement, pour le moment, j'ai peur en l'avion ?"

Si il y'a bien une chose que j'ai appris avec l'hypnose, c'est bien que dorénavant, plus rien n'est figé et ancré "à vie". Tout peux changer. Tout peux changer en bien
 
surderien

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spontanément la personne peut se mettre en "hypnose" en mal, en transe hypnotique envoûtante...

et continuer toute sa vie comme çà si on l'a bien programmée dans son enfance....


mais lorsqu'elle a pigé le vrai processus hypnotique qui donne le choix de son hypnose, elle peut désormais choisir l'hypnose en bien !

question de réglage de son hypnostat !


et seule une bonne séance d'hypnose par un vrai hypnothérapeute permet d'accéder à ce réglage pour sortir de cette auto-hypnose envoûtante !

8)
 
mrdeep32

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Merci d'avoir fait remonté ce post, je me suis régalé, déçu que manastroman ne vienne plus sur ce forum, je pense qu'il aurait tellement à partager, avec une belle écriture :)
 
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