Le mystère de ce forum !

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surderien

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Il y a eu près de 200 inscriptions en un mois sur le forum et si peu de nouveaux intervenants !

Timidité hypnotique ?

:shock:
 
Leo Lavoie

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Et où est Métapophorelle?? Au moins, la zizanie c'est de l'achalandage, du mouvement! :roll:
 
Lemaléduqué

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Où la Souffrance me défie !
Si on ne peut pas compter sur les conscrits ou derniers inscrits, alors sollicitons les aguerris ou premiers inscrits. Fini la retraite, au boulot les vieux ! :lol:
 
undy

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Peut-être que les bots publicitaires arrivent toujours à s'inscrire, mais se font choper tellement vite qu'on ne voit pas leurs posts, mais ça reste des inscriptions :roll:
 
Lemaléduqué

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Où la Souffrance me défie !
undy à dit:
Peut-être que les bots publicitaires arrivent toujours à s'inscrire, mais se font choper tellement vite qu'on ne voit pas leurs posts, mais ça reste des inscriptions :roll:
Peut-être "undy"... peut-être... :roll:
 
jeangeneve

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là bas,
Ce forum est une mine d'information de par ces archives.
durant certaines périodes il y a u des partages, et des interactions, des débats....
c'est pas le cas en cette période.
il y a u certes des combats de coqs qui sont parfois lassants.

Ces dernier temps une nouvelle discipline sportive est apparue, celle qui consiste à "tuer" l'autre à le dégoûter.
le tout avec des techniques éprouvée.

ensuite le "vain'queur" disparaît, pour revenir plus tard se trouver une autre tête de turc...

difficile de ne pas le percevoir, ces derniers temps.
s'exprimer ici c'est devoir combattre avec des outils que justement on ne connais pas ou, alors un peut comme moi on crois connaître.

alors que très peu d'avatars se sont inscrit ici dans le but de monter sur un ring ou apprendre l'hypno-démotivation...

moi je reste, et je matte .
cela peut paraître futile voir bête, les chemins de vie m'intéresse, les avatars changent, évoluent.
"ils" représentent une partie de quelqu'un, certains ont plusieurs parties.
cela est certes hypnotique.
on est pas loin du jeu de rôles. ( et alors ? )
de plus en plus je perçois que il est souhaitable de prendre ce que l'autre ou une partie de l'autre communique, de faire avec sans requérir toujours plus de détails pour trouver ou toucher et s'assurer du KO.
parce-que j'aime voir avancer, percevoir des chemins de vie ...
peu parviennent au nirvana bon oui, et alors ?
parfois je me prend au "jeu" et il m arrive d'être touché.

ce forum à une orientation cybernétique, humaniste j' en suis pas sur .
en fait j'en suis a me demander si ce qui ce passe sur ce forum n'est pas n'est pas proche du concept de transurfing.
le grand nombre d'inscriptions crée un "balancier" plus grands.
un silence peut il être interprété comme un entre deux d'un saut quantique entre deux instant "t" ?
il faut reconnaître que c'est pour le moins plaisant à croire .

justement c'est qu'une croyance et c'est sans doute tout l'intérêt de l'exprimer ou de le taire... :lol:
 
Lemaléduqué

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Où la Souffrance me défie !
Une pâture fort agréable à mâchouiller. La panse pleine, le vache s'en va maintenant ruminer au soleil d'un arbre .
 
Ivan Schmitt

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Ce week end je réinterrogeais la posture des déprimés : c'est une approche intéressante, surtout lorsqu'on la situe aux antipodes du bonheur : interroger la dépression, c'est interroger le bonheur... paradoxe.

Je me répétais ce que j'ai probablement déjà dit sur ce forum : "en définitif, les pessimistes ou les déprimés ont raison... Cependant, les optimistes, les bienheureux, auront mieux vécus".
Et je me suis dis : les déprimés, en quelque sorte, se désolidarisent de leurs réalités génétiques ou biologiques. Lorsqu'ils pensent "A quoi bon tout cela ? A quoi ça sert la vie ?" en un sens, ils ont raison parce que l'homme est toujours seul. Biologiquement, il est pourtant programmé pour vivre ensemble, pour ne pas ressentir cette solitude parce qu'il sera en phase émotionnelle avec d'autres...

Ce que je raconte là, semble n'avoir rien à voir avec le sujet... Pourtant, ce qui m'interpelle, c'est la remarque de Léo : parfois, tout se passe comme s'il fallait se disputer, polémiquer, être cruel, pour parvenir à "se sentir" ensemble, voire même "se sentir vivre". Alors que d'un coté les déprimés, souvent sont hors jeu, hors course... enfermés dans un univers stérile, certains d'entre eux aimeraient dire : "je ne communique pas, parce que ces conflits me lassent !". D'un autre coté, avec un pas de plus, ils disent : "Je ne communique pas, parce que tout me lasse !" et ils dépriment !
Pour autant faut-il des conflits pour pouvoir échanger ? Au point qu'on regrette les conflits parce qu'autrement plus personne ne parle ? Regretter les conflits, est-ce que c'est une logique dépressive... ou est-ce, au contraire, une manière de soigner la dépression ?

Et puis, il y avait aussi ces souris que l'on avait enfermées pour une expérience de psychologie : elles avaient pourtant, automatiquement, de quoi manger. A, c'était les souris battues. B, les souris caressées par les expérimentateurs. C, les souris seules.
Les souris seules moururent avant les souris battues, et les souris battues avant les souris caressées. Mais cela veut-il dire qu'on préfère être battu que rien ? Les souris seules sont-elles mortes de dépression ?


J'ai vu un film, ou quelqu'un disait : "Ce qui intéresse les gens, ce n'est pas de comprendre, mais de savoir". Si vraiment c'est le cas, il est bien normal que d'un coté, certains parlent et que d'autres apprennent. S'il n'y a pas de conflit, il est bien normal aussi, que très vite, celui qui parle s’essoufflera et que la communication s’interrompra...


Apprendre ne suffit pas. Comprendre, voilà ce qui me semble important ! Il n'y a que de cette manière qu'on sort du conflit, pour le remplacer par une saine discussion, une émulation positive, une construction des idées, des échanges permettant d'avancer, d'arriver un peu plus loin.

Timidité hypnotique des nouveaux membres ? Lassitude des anciens ? Pink Floyd chantait "Just another brik in the wall" (juste une autre brique dans le mur). C'est pas grand chose, mais c'est ainsi que tous ensemble on peut espérer réellement avancer... C'est de cette manière qu'on brise la timidité et qu'on permet à tout le monde de s'exprimer dans le respect mutuel. C'est ainsi qu'une personne ou qu'un mot, est juste une brique, dont chacun à besoin... pour construire ce grand organisme qu'on appelle "l'humanité"
 
jeangeneve

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là bas,
bon, présupposer que les abstinent son a ranger du coté des dépressifs me parait disons osé...
a moins qu'il s'agisse dune provocation.

qui... fais déprimer l'expérimentateur
d'ou viens cette obsession pour les souris ?

elles manipulent passablement les laborantins, surtout pour bouffer ...
bon je vais me faire caresser .
 
Ivan Schmitt

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jeangeneve à dit:
bon, présupposer que les abstinent son a ranger du coté des dépressifs me parait disons osé...
a moins qu'il s'agisse dune provocation.
C'est schématique... dans le sens ou la dépression peut s'entrevoir comme le prolongement d'une attitude de repli sur soi, du pessimisme, etc...
Les gens malades sont toujours des normaux dont certains traits de caractère normaux, sont devenus nettement plus intense que la norme.
 
katia (zoulouk)

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Leo a ecrit :

Au moins, la zizanie c'est de l'achalandage, du mouvement! :roll:


Et pour répondre à Yvan, la zizanie occupe l'esprit pour combler le vide existentiel.

Ainsi des couples ou interactions peuvent se construire sur ce mode, il y a toujours quelque chose à penser soit pour avoir raison, soit pour "emmerder l'autre", soit "pour se défendre".
En un sens ça lutte contre la dépression, et des interactions sur ce mode survivent souvent très longtemps, car ça occupe l'esprit.

Mais je pense qu'on peut l'occuper dans des idées plus constructives.

La zizanie, de temps en temps, masi systématiquement c'est très lassant et dénué d'intérêt.
 
Lemaléduqué

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Où la Souffrance me défie !
Un proverbe chinois dit : « Dans une dispute, il y a deux bouffons ; dès que l’un cède, les deux y trouvent leur compte. » Qui s'aidera ?
 
I

Intemporelle

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Leo Lavoie à dit:
Et où est Métapophorelle?? Au moins, la zizanie c'est de l'achalandage, du mouvement! :roll:

Salut, j'ai déserté le forum ces derniers temps, un peu trop ennuyeux à mon goût, je reviendrai s'il se passe des choses intéressantes, pour l'instant je le parcours sans grand intérêt...

Et vous comment allez vous ? vous avancez avec l'EMDR ? :D
 
Leo Lavoie

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Bof j'avance avec un peu de tout mais surtout du côté de la spiritualité qui ne cesse de s'imposer à moi de l'extérieur et de l'intérieur.

Pour ce qui est des souris... Ben voilà, c'est révélateur en effet. Oui, on préfère la baffe que la totale solitude. C'est très clair. Les enfants préfèrent la taloche plutôt que le total désintéressement. Mais ce n'est pas seulement conscient c'est une question de besoins fondamentaux et inconscients pour les animaux grégaires.

Et, oui, ça se voit dans les couples et partout. Et, oui, y'a des gens qui vont déprimer s'ils n'ont pas leur dose de conflits car, pour eux, c'est la seule façon de ne pas être ignorés et seuls.
 
undy

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papusza à dit:
Y a pas mieux ?
Si tu parles du sujet, et si c'est pas le cas alors pour revenir au sujet, peut-être que le temps que les nouveaux décident d'intervenir sur un sujet, celui-ci a déjà changé de sujet, et ils ont peur de faire tâche dans le nouveau sujet...comme moi là en fait :?
 
Ivan Schmitt

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Leo Lavoie à dit:
Et, oui, ça se voit dans les couples et partout. Et, oui, y'a des gens qui vont déprimer s'ils n'ont pas leur dose de conflits car, pour eux, c'est la seule façon de ne pas être ignorés et seuls.
Votre manière de normaliser tout ça, m'inspire.
Au fond, c'est rien de très nouveau, parce que j'ai toujours pensé que le problème de fond, s'appelait : solitude.
Solitude morale, physique, psychologique, émotionnelle...
Alors que les gens préfèrent le conflit à la solitude, c'est peut-être bien naturel, parce que ça leur évite d'être seul. La solitude y'a rien à en faire... tandis qu'avec le conflit, on peut en espérer quelque chose. Probablement que c'est là une manière de préserver l'espèce... en favorisant ainsi, implicitement, une fécondation (impensable lorsqu'on est seul).
Mais alors, la guerre est-elle une manière d'éviter la solitude ?

En tout cas, surement, que le masochisme est une manière d'éviter la solitude. "Je préfère avoir mal, plutôt que de me sentir seul". Le problème c'est que certains s'arrêtent à ça. Personnellement, je préfère être heureux que d'être seul.
De fait, le masochisme est un processus interrompu... tout simplement.
... cqfd
;-)
 
Leo Lavoie

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Ivan SCHMITT à dit:
Leo Lavoie à dit:
Et, oui, ça se voit dans les couples et partout. Et, oui, y'a des gens qui vont déprimer s'ils n'ont pas leur dose de conflits car, pour eux, c'est la seule façon de ne pas être ignorés et seuls.
Votre manière de normaliser tout ça, m'inspire.
Au fond, c'est rien de très nouveau, parce que j'ai toujours pensé que le problème de fond, s'appelait : solitude.
Solitude morale, physique, psychologique, émotionnelle...
Alors que les gens préfèrent le conflit à la solitude, c'est peut-être bien naturel, parce que ça leur évite d'être seul. La solitude y'a rien à en faire... tandis qu'avec le conflit, on peut en espérer quelque chose. Probablement que c'est là une manière de préserver l'espèce... en favorisant ainsi, implicitement, une fécondation (impensable lorsqu'on est seul).
Mais alors, la guerre est-elle une manière d'éviter la solitude ?

En tout cas, surement, que le masochisme est une manière d'éviter la solitude. "Je préfère avoir mal, plutôt que de me sentir seul". Le problème c'est que certains s'arrêtent à ça. Personnellement, je préfère être heureux que d'être seul.
De fait, le masochisme est un processus interrompu... tout simplement.
... cqfd
;-)

Est-ce que la guerre est une manière d'éviter la solitude? Bonne question large... J'aurais tendance à croire que non mais c'est à méditer.

Pour le masochisme, certaines personnes se sentent ignorées tant qu'elles n'ont personnes pour les faire souffrir et ceux qui sont pourtant bien là, avec eux, mais qui ne les font pas souffrir, représentent aussi la solitude, la carence. Alors la solitude est un concept qui n'est plus une question de réalité mais de ressenti malgré la réalité.

Très souvent cependant, ce n'est plus une question de solitude mais une question de se sentir exister on existe pas si on ne souffre pas. Question d'avoir appris son existence comme ça.
 
Ivan Schmitt

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Et d'épuisement je pense. Le "sentiment" de solitude, est à mon sens souvent une manière de dire "je m'ennui, je suis fatigué, je n'en peux plus, je ne sais pas ce que j'ai envie de faire, les autres ne sont pas là etc".... d'une certaine manière, c'est une incapacité à mobiliser "l'envie de vivre, l'envie de croire en l'autre etc..."
Beaucoup de déprimés se plaignent de solitude.

....c'est une manière de ne plus trouver la force pour aller vers l'autre.
 
I

Intemporelle

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Leo Lavoie à dit:
Ivan SCHMITT à dit:
Leo Lavoie à dit:
Et, oui, ça se voit dans les couples et partout. Et, oui, y'a des gens qui vont déprimer s'ils n'ont pas leur dose de conflits car, pour eux, c'est la seule façon de ne pas être ignorés et seuls.
Votre manière de normaliser tout ça, m'inspire.
Au fond, c'est rien de très nouveau, parce que j'ai toujours pensé que le problème de fond, s'appelait : solitude.
Solitude morale, physique, psychologique, émotionnelle...
Alors que les gens préfèrent le conflit à la solitude, c'est peut-être bien naturel, parce que ça leur évite d'être seul. La solitude y'a rien à en faire... tandis qu'avec le conflit, on peut en espérer quelque chose. Probablement que c'est là une manière de préserver l'espèce... en favorisant ainsi, implicitement, une fécondation (impensable lorsqu'on est seul).
Mais alors, la guerre est-elle une manière d'éviter la solitude ?

En tout cas, surement, que le masochisme est une manière d'éviter la solitude. "Je préfère avoir mal, plutôt que de me sentir seul". Le problème c'est que certains s'arrêtent à ça. Personnellement, je préfère être heureux que d'être seul.
De fait, le masochisme est un processus interrompu... tout simplement.
... cqfd
;-)

Est-ce que la guerre est une manière d'éviter la solitude? Bonne question large... J'aurais tendance à croire que non mais c'est à méditer.

Pour le masochisme, certaines personnes se sentent ignorées tant qu'elles n'ont personnes pour les faire souffrir et ceux qui sont pourtant bien là, avec eux, mais qui ne les font pas souffrir, représentent aussi la solitude, la carence. Alors la solitude est un concept qui n'est plus une question de réalité mais de ressenti malgré la réalité.

Très souvent cependant, ce n'est plus une question de solitude mais une question de se sentir exister on existe pas si on ne souffre pas. Question d'avoir appris son existence comme ça.

Tout ce que vous développez est juste, même si je ne me sens pas concernée.... :D mais voilà cela ne me fait pas avancer pour ma part, le pourquoi de ma désertion de ce forum.

Ah oui concernant la spiritualité, je comprends bien votre positionnement, c'est avec la maturité émotionnelle que nous pouvons arriver à ce questionnement, mais voilà la plupart des individus ont besoin de combler leurs besoins fondamentaux avant de s'orienter vers le spirituel... c'est mon fort sentiment sur le sujet...

Alors bon cheminement... :wink:
 
Ivan Schmitt

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Intemporelle, je ne sais pas si les questionnements sur la solitude ou la spiritualité fait avancer ou non l'autre question de la désertion du forum... en tout cas, ça permet d'élargir le sujet et, ce faisant, d'accrocher plein de monde ;-) (pour éclaircir le vrai mystère de ce forum...)

A propos de la maturité émotionnelle, nous en avions déjà parlé.... D'un coté, vous avez raison, et il faut satisfaire ses besoins de base avant d'en arriver à la spiritualité, d'une autre coté, c'est une critique fréquemment adressée à Maslow, que je partage d'ailleurs : ce n'est pas une nécessité ! Notamment, parce que la spiritualité étant aussi une manière, indirecte (vous allez peut-être me dire, névrotique... mais c'est pas sur...) de combler ses besoins de base.

Et puis, j'ai toujours eu du mal, avec la spiritualité... parce que, quelque part, c'est une métaphysique. Pour moi, spiritualité et métaphysique, n'ont de sens que dans la mesure ou elles préparent un déploiement bien réel de la compréhension de l'univers. Si je regarde les étoiles un soir, je peux vivre une expérience spirituelle... Si je me souviens qu'il y a quelques millions d'années, mes ancêtres regardaient ces mêmes étoiles et que tout cela est encore inscrit dans mes gènes et que, par conséquent c'est moi et eux qui regardons la même chose je peux carrément entrer en transe... et je peux même imaginer qu'ils faisaient cela pour se sentir relié à l'univers, au lieu de déserter un forum... et je deviendrais plutôt spirituel.
Mais je me sens autant spirituel, lorsque je lis un livre de psychologie ou d'astronomie. A la fin du compte, je me sens encore plus spirituel, lorsque je lis par exemple le gène égoïste de Dawkins, qui, sur des bases scientifiques relie l'éthologie, la création de la vie, la chimie et la physique et la psychologie dans une même soupe primitive... Vous n'avez pas idée, à quel point même les mathématiques peuvent, dans une visée similaire devenir profondément spirituelles (à peine croyable, moi qui détestait mon prof de math ! )

Bref, quand à tous points de vue les choses me paraissent vraies, elle deviennent pour moi, de toute manière, profondément spirituelles !

Finalement, je ne sais pas si Einstein s'imaginant voler à la vitesse de la lumière en se regardant dans un miroir était spirituel à ce moment, ou s'il l'est vraiment devenu en comprenant la théorie de la relativité qui en découle... (ou encore : s'il est devenu spirituel avec tout le fric qu'il en a retiré... mais là c'est de la provoc ! ;-) )
 
Leo Lavoie

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Ivan SCHMITT à dit:
Intemporelle, je ne sais pas si les questionnements sur la solitude ou la spiritualité fait avancer ou non l'autre question de la désertion du forum... en tout cas, ça permet d'élargir le sujet et, ce faisant, d'accrocher plein de monde ;-) (pour éclaircir le vrai mystère de ce forum...)

A propos de la maturité émotionnelle, nous en avions déjà parlé.... D'un coté, vous avez raison, et il faut satisfaire ses besoins de base avant d'en arriver à la spiritualité, d'une autre coté, c'est une critique fréquemment adressée à Maslow, que je partage d'ailleurs : ce n'est pas une nécessité ! Notamment, parce que la spiritualité étant aussi une manière, indirecte (vous allez peut-être me dire, névrotique... mais c'est pas sur...) de combler ses besoins de base.

Et puis, j'ai toujours eu du mal, avec la spiritualité... parce que, quelque part, c'est une métaphysique. Pour moi, spiritualité et métaphysique, n'ont de sens que dans la mesure ou elles préparent un déploiement bien réel de la compréhension de l'univers. Si je regarde les étoiles un soir, je peux vivre une expérience spirituelle... Si je me souviens qu'il y a quelques millions d'années, mes ancêtres regardaient ces mêmes étoiles et que tout cela est encore inscrit dans mes gènes et que, par conséquent c'est moi et eux qui regardons la même chose je peux carrément entrer en transe... et je peux même imaginer qu'ils faisaient cela pour se sentir relié à l'univers, au lieu de déserter un forum... et je deviendrais plutôt spirituel.
Mais je me sens autant spirituel, lorsque je lis un livre de psychologie ou d'astronomie. A la fin du compte, je me sens encore plus spirituel, lorsque je lis par exemple le gène égoïste de Dawkins, qui, sur des bases scientifiques relie l'éthologie, la création de la vie, la chimie et la physique et la psychologie dans une même soupe primitive... Vous n'avez pas idée, à quel point même les mathématiques peuvent, dans une visée similaire devenir profondément spirituelles (à peine croyable, moi qui détestait mon prof de math ! )

Bref, quand à tous points de vue les choses me paraissent vraies, elle deviennent pour moi, de toute manière, profondément spirituelles !

Finalement, je ne sais pas si Einstein s'imaginant voler à la vitesse de la lumière en se regardant dans un miroir était spirituel à ce moment, ou s'il l'est vraiment devenu en comprenant la théorie de la relativité qui en découle... (ou encore : s'il est devenu spirituel avec tout le fric qu'il en a retiré... mais là c'est de la provoc ! ;-) )

Je suis d'accord. Les besoins de base sont transcendés par la spiritualité si celle-ci est poussée à son plein potentiel. Mais, en sus, ils se verront comblés. C'est là un peu le message de François d'Assise. Je ne suis pas encore arrivé à cela mais je ne peux que m'incliner devant cette prémisse qui m'apparait totalement vraie.

De penser que les besoins de bases doivent être comblés avant de considérer la spiritualité descend la spiritualité au niveau de simple religion. Bien sûr, si l'on veut bâtir un temple, il faut bien manger pour avoir l'énergie. Mais c'est différent quand on est soi-même le temple.

Celà dit, étant moi-même une personne bien loin des François d'Assise et des Mère Térésa en niveau de spiritualité, j'ai cette tendance très pulsionnelle à m'occuper de mes besoins de base avant tout. Mais j'aspire à mieux. :roll:
 
katia (zoulouk)

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Dans "l'alchimiste" de P Coehlo, nous pouvons lire que les moutons ne pensent qu'à trouver de l'eau et de la nourriture"

Pour l'être humain, nous pouvons rajouter un abri pour la nuit.

En ce sens, j'envisage les pèlerinages (ou encore longues randonnées de plusieurs semaines) comme un éveil. Lorsqu'on pratique cela ou on l'a pratiqué une fois dans sa vie, la pensée finit par se calmer, et ne plus que se concentrer sur nourriture, boisson, dormir, étapes.

C'est très reposant... Alors que l'on fournit un effort physique.

A mon sens, c'est une expérience spirituelle qui permet de se retrouver, recentrer sur l'essentiel

Alors est ce si opposé spiritualité et subvenir à ses besoins primaires ?

Encore un paradoxe de plus.
 
jeangeneve

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là bas,
En fait il y a pas vraiment de mystère...

ce forum évolue
il y a de plus de moyens pour un thérapeute de partager de facon plus confortable, et plus sécurisée sur des forums plus privés, et des outils sociaux, plus évolué.

ce forum a été un précurseur, il a fait e nombreux petits...
alors que d'un autre coté le nombre de demandes de demandes est nettement en baisse.

On peut noter aussi que la mise en place d'un arsenal législatif et l'extension du concept de l'exercice illégal de la médecine produit ses effets et c'est évident !

ou est le mystère en fait ...
il faut une sacrée maîtrise des outils hypnotiques et métaphoriques pour rester dans le cadre, être suffisamment spécifiquement vague pour ne pas avoir d'ennuis .
ce qui rend les propos plat, inutile et ne permet plus d'intervenir de façon utile ou efficace.

Même parasité ce forum était en quelque sorte trop bien et bien trop formateur.
et que finalement ça gène...
Dommage ?
Reste qu'il donne envie de continuer la recherche d'outil ou de principes qui semble bien trop simple pour être révélé a tout le monde. :roll:
 
I

Intemporelle

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Ivan SCHMITT à dit:
Intemporelle, je ne sais pas si les questionnements sur la solitude ou la spiritualité fait avancer ou non l'autre question de la désertion du forum... en tout cas, ça permet d'élargir le sujet et, ce faisant, d'accrocher plein de monde ;-) (pour éclaircir le vrai mystère de ce forum...)

A propos de la maturité émotionnelle, nous en avions déjà parlé.... D'un coté, vous avez raison, et il faut satisfaire ses besoins de base avant d'en arriver à la spiritualité, d'une autre coté, c'est une critique fréquemment adressée à Maslow, que je partage d'ailleurs : ce n'est pas une nécessité ! Notamment, parce que la spiritualité étant aussi une manière, indirecte (vous allez peut-être me dire, névrotique... mais c'est pas sur...) de combler ses besoins de base.
En fait, il y a du vrai dans ce que vous dites, mais concrêtement quand on vit dans un pays industrialisé, il est fort difficile d'atteindre cette spiritualité sans passer par la case départ... Mais je comprends ce que vous voulez dire et je suis d'accord.
Mais dans la réalité, il suffit de regarder comment les gens se comportent pour dire qu'ils sont très loin de cette dimension et fonctionnent toujours sur la performance, ce besoin de paraître, sont très influençables sur tous les phénomènes de mode, d'acquisition matérielles, etc...

Et puis, j'ai toujours eu du mal, avec la spiritualité... parce que, quelque part, c'est une métaphysique. Pour moi, spiritualité et métaphysique, n'ont de sens que dans la mesure ou elles préparent un déploiement bien réel de la compréhension de l'univers. Si je regarde les étoiles un soir, je peux vivre une expérience spirituelle... Si je me souviens qu'il y a quelques millions d'années, mes ancêtres regardaient ces mêmes étoiles et que tout cela est encore inscrit dans mes gènes et que, par conséquent c'est moi et eux qui regardons la même chose je peux carrément entrer en transe... et je peux même imaginer qu'ils faisaient cela pour se sentir relié à l'univers, au lieu de déserter un forum... et je deviendrais plutôt spirituel.
En fait je pense que chacun peut vivre sa spiritualité, être relié, c'est un mot très juste, regarder les étoiles, et s'imaginer l'univers et être déjà en transe, oui je trouve ça très beau, comme regarder un enfant jouer, comme regarder les fleurs de très près (clin d'oeil à Léo :wink: ) ; s'émerveiller avec de petites choses, est ce le secret du bonheur ? de la base spirituelle ?... je crois que oui... On parle souvent de la richesse intérieure, mais voilà il ne suffit pas d'y penser, il faut la ressentir, et pour cela il faut parfois un long cheminement pour arriver au coeur de cette pensée...

J'ai remarqué qu'être accro d'un forum ou de tout autre chose ne permet pas de faire justement le vide en soi, je trouve que chaque individu a souvent besoin d'être en permanence en activité quelle que soit, justement pour ne pas se retrouver face à soi même, et malgré qu'un forum comme celui-ci est fort intéressant, je pense qu'il faut savoir s'en détacher régulièrement ...



Mais je me sens autant spirituel, lorsque je lis un livre de psychologie ou d'astronomie. A la fin du compte, je me sens encore plus spirituel, lorsque je lis par exemple le gène égoïste de Dawkins, qui, sur des bases scientifiques relie l'éthologie, la création de la vie, la chimie et la physique et la psychologie dans une même soupe primitive... Vous n'avez pas idée, à quel point même les mathématiques peuvent, dans une visée similaire devenir profondément spirituelles (à peine croyable, moi qui détestait mon prof de math ! )
Je n'aime pas les maths mais j'aime les chiffres comment peut-on expliquer cela ?... peut être parce que je me suis intéressée à la numérolgie et que les chiffres sont une combinaison de l'univers.... :roll: :

Bref, quand à tous points de vue les choses me paraissent vraies, elle deviennent pour moi, de toute manière, profondément spirituelles !

Finalement, je ne sais pas si Einstein s'imaginant voler à la vitesse de la lumière en se regardant dans un miroir était spirituel à ce moment, ou s'il l'est vraiment devenu en comprenant la théorie de la relativité qui en découle... (ou encore : s'il est devenu spirituel avec tout le fric qu'il en a retiré... mais là c'est de la provoc ! ;-) )

La spiritualité je pense que c'est faire des choses justes, que l'on ressent profondément justes et à sa place. Etre à sa place dans sa vie personnelle, professionnelle, amicale c'est bien la chose la compliquée à faire, et ceux qui me disent le contraire, je ne les croirais pas ou alors ils deviendvront des Maîtres de Vie...

Une parenthèse quand même, celui qui n'a pas un sou pour faire vivre sa famille ou lui même s'il est seul aura du mal à penser à autre chose qu'à sa faim et/ou à son besoin de protection, sécurité...
 
dbuffault

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C'est sûr que la spiritualité c'est situé tout en haut de la pyramide des besoins de Maslow. Si certains y accèdent même dans le dénuement, et parfois même en le provoquant dans les voies ascétiques, ce n'est sans doute pas la voie la plus facile.
 
Leo Lavoie

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dbuffault à dit:
C'est sûr que la spiritualité c'est situé tout en haut de la pyramide des besoins de Maslow. Si certains y accèdent même dans le dénuement, et parfois même en le provoquant dans les voies ascétiques, ce n'est sans doute pas la voie la plus facile.

C'est que certaint n'atteindront certains niveaux qu'en ne se laissant pas séduire par les leurres de la vie. Les voies les moins faciles sont parfois les seules qui fonctionneront pour certains.
 
dbuffault

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C'est vrai Leo.
De toutes façons, il n'y a qu'une seule bonne façon de faire : avancer, tester, faire des erreurs, en apprendre quelque chose, recommencer.
Et chacun en suivant son propre chemin. Suivre le chemin d'un autre, c'est souvent la meilleure façon de se perdre. Mais on peut s'inspirer de la manière dont il parcourt son chemin pour parcourir le notre.
 
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