Kamou
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La nuit dernière a vu éclore une drôle d'ah.
Un peu timide au début, vachement fragile et vaporeuse, terriblement puissante et longue finalement. C'était improvisé, dans le sens ou c'est arrivé spontanément, et que je n'avais pas l'intention d'entrer en auto hypnose.
Plusieurs métaphores intéressantes sont "apparues". je vais essayer de vous faire partager la première.
La nuit venue j'ouvre la fenêtre pour ne pas avoir trop chaud, je fais toutes sortes de trucs et je vais me coucher quand les oiseaux sont déjà réveillés. Il est entre 4 et 5h quand je suis au lit, après avoir mit mes lessives en routes et tout le tralala.
Quand je me couche, moi qui suis très auditif, comme d'hab j'ai une période d'écoute du monde autour de moi. J'ai besoin de stabiliser le fond sonore pour pouvoir commencer a écouter ce qui vient réellement de l'intérieur. Je me concentre sur ce que j'entends, et j'entends alors, d'une part, le bruit métallique régulier, la vibration profonde de la machine a laver dans la pièce a côté, et d'autre part les oiseaux perchés sur leurs branches et qui piaillent et chantent gaiement.
D'un côté, le bruit du tambour de la machine, implacable et impeccable, et de l'autre, l'essence même de l'agilité, de la légèreté et de de l'improvisation. Le doux et volatile chant des oiseaux face a la lourdeur et la profondeur du rythme des vibrations du tambour qui tourne, et tourne sans cesse.
Je sais comme il est agréable de s'endormir en écoutant chanter les oiseaux, se laisser porter par leurs chants, se laisser aller à être touché par cette mélodie singulière. Je les écoutes et j'essai de deviner ce qu'ils disent, ils communiquent quelque chose, et je me laisse a imaginer ce que fait cet oiseau là, ce a quoi il ressemble, ce qu'il raconte. Mon imaginaire brode ainsi toutes sortes de choses et peu a peu je m'évapore dans cette douce écoute.
Mais dès que les oiseaux cessent de chanter, l'implacable machine a laver prend le relais, et son puissant bruit remplit les vides, et me ramène a l'intérieur alors que je commence a m'envoler par la fenêtre. Prit entre ces deux mélodies, je tangue longuement, et décide finalement de trouver une solution nouvelle. Ce double fond sonore me perturbe je ne sais pas comment le stabiliser, alors je décide de faire un petit travail de réflexion hypnotique, et de m'échapper du bruit un instant.
Aucune suggestion, simplement une concentration sur le ressenti physique, avec l'habitude d'aller en transe, je me laisse porter et peu a peu, l'hypnose éclot.
Je vois une machine a laver au milieu d'une petite clairière qui remuer et parle comme un acteur sur une scène et des dizaines d'oiseaux perchés dans les arbres alentours qui écoutent la machine pipelette et lui tiennent la réplique. La machine est rigolote, elle remue dans tous les sens, elle discute avec les oiseaux, et de sa bouche sortent des paroles profondes et graves, elle parle fort pour se faire entendre de tous, et en face d'elle, autour d'elle, les oiseaux lui répondent, et chantent leurs réponses.
J'émerge un peu et recommence a écouter le monde autour de moi. Les sons sont devenus harmonieux. Le chant des oiseaux répond au bruit de la machine, je suis pris dans l'écoute de cette symphonie cocasse, le fond sonore se stabilise, et je me sens descendre encore d'un cran, plus profondément.
La suite a été riche, d'autres métaphores se sont ainsi succédées, peut être pour plus tard. Voili voilo!!!
Un peu timide au début, vachement fragile et vaporeuse, terriblement puissante et longue finalement. C'était improvisé, dans le sens ou c'est arrivé spontanément, et que je n'avais pas l'intention d'entrer en auto hypnose.
Plusieurs métaphores intéressantes sont "apparues". je vais essayer de vous faire partager la première.
La nuit venue j'ouvre la fenêtre pour ne pas avoir trop chaud, je fais toutes sortes de trucs et je vais me coucher quand les oiseaux sont déjà réveillés. Il est entre 4 et 5h quand je suis au lit, après avoir mit mes lessives en routes et tout le tralala.
Quand je me couche, moi qui suis très auditif, comme d'hab j'ai une période d'écoute du monde autour de moi. J'ai besoin de stabiliser le fond sonore pour pouvoir commencer a écouter ce qui vient réellement de l'intérieur. Je me concentre sur ce que j'entends, et j'entends alors, d'une part, le bruit métallique régulier, la vibration profonde de la machine a laver dans la pièce a côté, et d'autre part les oiseaux perchés sur leurs branches et qui piaillent et chantent gaiement.
D'un côté, le bruit du tambour de la machine, implacable et impeccable, et de l'autre, l'essence même de l'agilité, de la légèreté et de de l'improvisation. Le doux et volatile chant des oiseaux face a la lourdeur et la profondeur du rythme des vibrations du tambour qui tourne, et tourne sans cesse.
Je sais comme il est agréable de s'endormir en écoutant chanter les oiseaux, se laisser porter par leurs chants, se laisser aller à être touché par cette mélodie singulière. Je les écoutes et j'essai de deviner ce qu'ils disent, ils communiquent quelque chose, et je me laisse a imaginer ce que fait cet oiseau là, ce a quoi il ressemble, ce qu'il raconte. Mon imaginaire brode ainsi toutes sortes de choses et peu a peu je m'évapore dans cette douce écoute.
Mais dès que les oiseaux cessent de chanter, l'implacable machine a laver prend le relais, et son puissant bruit remplit les vides, et me ramène a l'intérieur alors que je commence a m'envoler par la fenêtre. Prit entre ces deux mélodies, je tangue longuement, et décide finalement de trouver une solution nouvelle. Ce double fond sonore me perturbe je ne sais pas comment le stabiliser, alors je décide de faire un petit travail de réflexion hypnotique, et de m'échapper du bruit un instant.
Aucune suggestion, simplement une concentration sur le ressenti physique, avec l'habitude d'aller en transe, je me laisse porter et peu a peu, l'hypnose éclot.
Je vois une machine a laver au milieu d'une petite clairière qui remuer et parle comme un acteur sur une scène et des dizaines d'oiseaux perchés dans les arbres alentours qui écoutent la machine pipelette et lui tiennent la réplique. La machine est rigolote, elle remue dans tous les sens, elle discute avec les oiseaux, et de sa bouche sortent des paroles profondes et graves, elle parle fort pour se faire entendre de tous, et en face d'elle, autour d'elle, les oiseaux lui répondent, et chantent leurs réponses.
J'émerge un peu et recommence a écouter le monde autour de moi. Les sons sont devenus harmonieux. Le chant des oiseaux répond au bruit de la machine, je suis pris dans l'écoute de cette symphonie cocasse, le fond sonore se stabilise, et je me sens descendre encore d'un cran, plus profondément.
La suite a été riche, d'autres métaphores se sont ainsi succédées, peut être pour plus tard. Voili voilo!!!
