problème de désir

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LIV

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Voilà, je souffre d'un manque de désir de plus en plus fort, au point d' être dégouter par le sexe alors qu'avant je n'avais pas vraiment de problème, pensez vous qu'on puisse en trouvez la cause sous hypnose?
J'y pense depuis un moment ( à l'hypsnose ) mais j'ai peur que celà m'amène d'autres soucis!
Merci
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

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Il faut savoir que les attractions sexuelles ne sont qu'un leurre de la nature pour que l'on se reproduise et garder cela à la conscience.

Ca fait un peu bestial non ? ou est le romantisme ?, est ce l'approche de la cinquantaine qui vous fait paler ainsi ?....

Ben c'est pas moi qui est bestial c'est la nature. Et pour ce qui est du romantisme, c'est un des leurres aussi. Je décompose toute la nature humaine en animalité, en humanité (névrose normale ou bénéfique) et en spiritualité. Ça inclut l'amour, le romantisme, les transferts, le sexe, l'érotisme... L'amour romantique s'explique comme la sexualité animale s'explique. Le romantisme est une forme à la fois animale et névrotique de la sexualité. Le psy est supposé voir clair dans les "vues" romantiques du patient ou de la patiente. Il voit tout ça et décompose, il décode... Et il faut le faire dans sa pratique psy, pas trop dans sa vie personnelle ou il faut plus laisser couler les choses.

Et, je suis d'accord avec vous, avec beaucoup de séances, il y aura transfert c'est sûr. Plus y'a de séances et plus le transfert est solide. Cependant, mes "mentors" de l'hypnose vont en profondeur en 2, 3, 4 ou 5 séances très souvent. Donc... une ébauche de transfert peut-être mais pas problématique.

Il ne faut pas oublier que le transfert amoureux et l'amour romantique c'est la même chose. C'est au psy à voir à ce que ce transfert demeure flottant sur la relation thérapeutique et qu'il finisse, en autant que faire ce peut, par se résoudre.
 
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Métaphore

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:arrow: Cependant, mes "mentors" de l'hypnose vont en profondeur en 2, 3, 4 ou 5 séances très souvent

Vous voulez dire qu'en 5 séances un trauma par exemple est résolu ?
 
M

Métaphore

Invité
Quand je parle d'un trauma, cela peut avoir plusieurs répercussions sur le sujet à tous niveaux, social, affectif, comportemental, etc...
 
M

Métaphore

Invité
:arrow: Il ne faut pas oublier que le transfert amoureux et l'amour romantique c'est la même chose. C'est au psy à voir à ce que ce transfert demeure flottant sur la relation thérapeutique et qu'il finisse, en autant que faire ce peut, par se résoudre.

Je suis bien d'accord...
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

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Métaphore à dit:
:arrow: Cependant, mes "mentors" de l'hypnose vont en profondeur en 2, 3, 4 ou 5 séances très souvent

Vous voulez dire qu'en 5 séances un trauma par exemple est résolu ?

Oui. Ils le font avec l'anamnèse, comme tout le monde, mais ensuite y'a l'hypnose, la régression au premier moment traumatique et y'a d'autres étapes que je ne maitrise pas encore dont le pardon en hypnose . Plusieurs étapes peuvent se faire en une séance, donc quelques séances suffisent souvent.
 
M

Métaphore

Invité
:arrow: mais ensuite y'a l'hypnose, la régression au premier moment traumatique

Oui mais si le sujet n'a pas conscience d'un traumatisme, on le fait régresser comment si on n'a pas d'indication de l'époque du trauma ?


:arrow: et y'a d'autres étapes que je ne maitrise pas encore dont le pardon en hypnose .


Oui j'en ai entendu parler, mais pas encore développer...

Alors pourquoi par exemple cette personne qui fait partie de ma formation, c'est si long déjà un an qu'elle est avec le formateur, sans compter sa thérapie d'avant ?...

Il est possible que sur certaines personnes résistances il y ait un résutat aussi rapide ?
 
Leo Lavoie

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Beaucoup de choses sont encore à confirmer pour moi mais tout cela se tient à ce jour.

Y'a des façons de faire faire des liens rapidement en hypnose. Donc, disons, une dépression, un seul mot pour décrire ce que l'on ressent une lettre à la fois. Ce mot veut dire quelque chose d'associé à un trauma, le patient régresse et on s'assure qu'il est au premier moment ou ce mot a pris forme et on régresse encore plus avant pour le vérifier.

Si ce mot n'a pas de résonnance avant, on revient ou ce mot a pris sa résonnance traumatique. Le patient revit son traumatisme, on le rassure qu'il n'est pas seul cette fois-ci mais on le laisse décrire. Déjà, le fait d'exprimer la chose l'évacue. Mais on recadre aussi l'événement et on fait participer le patient adulte à ce recadrage. Il faut aller chercher l'enfant ou il est resté bloqué et l'inclure en soi, adulte.

En hypnose comme en psychanalyse, je dirais qu'il faut toujours que l'adute finisse par aimer l'enfant. Mais en hypnose, on a accès à l'inconscient; à l'enfant en soi.

Pour le résistant, ben y'a les technique pour ça. Sinon on ne peut pas faire boire un âne qui ne veut pas s'approcher de la source.
 
M

Métaphore

Invité
:arrow: Sinon on ne peut pas faire boire un âne qui ne veut pas s'approcher de la source.

Vous pensez qu'un sujet résistant est comparable à un âne ?... peut être pas, même si la métaphore est bien choisie.


Mais vous confirmez toujours que dans le cas d'une régression en hypnose, il faut toujours être en état profond de transe ?


:arrow: Pour le résistant, ben y'a les technique pour ça.

Vous pouvez me les rappeler ?
 
Leo Lavoie

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Métaphore à dit:
:arrow: Sinon on ne peut pas faire boire un âne qui ne veut pas s'approcher de la source.

Vous pensez qu'un sujet résistant est comparable à un âne ?... peut être pas, même si la métaphore est bien choisie. Bon alors un cheval peut-être? Un chat? Un oiseau? J'ai pris l'âne pour son proverbial entêtement. :lol:


Mais vous confirmez toujours que dans le cas d'une régression en hypnose, il faut toujours être en état profond de transe ?
Oui, c'est ce que je crois. Dans l'état somnambulique...Mais tous ne sont pas de cet avis.

:arrow: Pour le résistant, ben y'a les technique pour ça.

Vous pouvez me les rappeler ? Vous les rappeler? Faudrait que je me les rappelle moi-même. N'oubliez pas que j'apprends moi aussi. Ça dépend de la résistance mais, par exemple, pour le type "analytique" (rien à voir avec "thérapie analytique" il vaut mieux une induction rapide, qui prend son esprit critique de vitesse ou occuper son esprit critique à quelque chose de compliqué mais trivial tout à la fois en l'induisant "par surprise"
 
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Métaphore

Invité
Ah oui exact pour l'induction rapide, mais bon j'en suis pas encore là moi, mais j'aime apprendre vite quand le sujet m'intéresse et je suis très curieuse.

Oui je sais que vous êtes en apprentissage de l'hypnose.

Mais je repense à l'enfant intérieur, moi je me suis souvent reconnectée avec mon enfant intérieur mais en sophrologie en rêve éveillé, en fait c'est pareil non ?, la sophrologue induit une relaxation et je pars en rêve éveillé, en général on définit avant la relaxation sur quoi je veux travailler, mais parfois non. Mais je ne suis jamais en transe profonde, toujours légère, car j'ai l'impression que je pourrais ouvrir les yeux à tout moment si je le souhaitais, mais c'est pas le but.
 
castorix

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Bonjour Léo,

Vous décrivez des conceptions qui semblent vous être vraiment très personnelles.


Léo à dit:
Mais en hypnose, on a accès à l'inconscient ; à l'enfant en soi.

Pour le résistant, ben y'a les techniques pour ça.

* Devons-nous comprendre que vous assimilez ce que l'on peut appeler "l'accès à l'inconscient", à un accès à une sorte de structure que l'on pourrait décrire comme un Moi infantile ? (je m'assure de bien vous comprendre avant de proposer un avis).

** A propos des "résistants" : dans le registre thérapeutique, il est particulièrement important à mon sens de rappeler que la transe hypnotique est caractéristique d'une relation thérapeute-patient particulièrement singulière (unique, et éventuellement changeant d'une séance à l'autre).

Ainsi pour moi, si l'on parle de résistance dans le cadre de la relation hypnotique, alors cela revient à parler de relation thérapeutique sortie de l'alliance : notamment lorsque le P ressent que le T ne le comprend pas, ou essaie de l'influencer.
 
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Métaphore

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Les conceptions de Léo ne sont pas du tout personnelles, car je les partage totalement, et je comprends tout à fait quand il parle de l'accès à l'inconscient avec facilité grâce à l'hypnose, et à aucun cas, il s'agit d'un moi "infantile", le "moi" n'est pas infantile... :roll:

Et concernant les résistances, ce que vous dite peut être un des facteurs mais je pense qu'il ne se résume pas qu'à la relation thérapeutique, loin de là.

Il aurait été plus intéressant de nous dire quels sont les techniques pour les résistants justement.
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

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castorix à dit:
Bonjour Léo,

Vous décrivez des conceptions qui semblent vous être vraiment très personnelles.
Si c'est le cas, j'en suis fort aise et après des décennies d'études et de recherches je veux bien me le permettre. :)
Léo à dit:
Mais en hypnose, on a accès à l'inconscient ; à l'enfant en soi.

Pour le résistant, ben y'a les techniques pour ça.

* Devons-nous comprendre que vous assimilez ce que l'on peut appeler "l'accès à l'inconscient", à un accès à une sorte de structure que l'on pourrait décrire comme un Moi infantile ? (je m'assure de bien vous comprendre avant de proposer un avis).

Oui, mais c'est entre autre choses. L'inconscient, est le siège des automatismes, et il est le siège des automatismes acquis dans l'enfance. Quand il y a ce que Freud appelait "une fixation" à un stade de l'enfance, et il y en a beaucoup des totales comme des partielles, une partie de soi enfant en reste là et ne mature plus. C'est le conflit névrotique.

C'est l'enfant en soi et il est souvent morcelé en petits bouts. Un petit bout est resté dans une phase de développement, un autre est resté dans une autre phase et ainsi de suite. Que fait-il là cet enfant là? Il espère encore et toujours que la phase dans laquelle il se trouve et qui n'est pas résolue finisse par se résoudre car il ne sait faire autrement. Mais il n'est pas facile à atteindre, il est en état de siège. C'est en allant le chercher, en thérapie ou en hypnose qu'on peut le réintégrer en soi pour que cette partie de nous finisse aussi par prendre sa maturité, devenir adulte.


** A propos des "résistants" : dans le registre thérapeutique, il est particulièrement important à mon sens de rappeler que la transe hypnotique est caractéristique d'une relation thérapeute-patient particulièrement singulière (unique, et éventuellement changeant d'une séance à l'autre).

Ainsi pour moi, si l'on parle de résistance dans le cadre de la relation hypnotique, alors cela revient à parler de relation thérapeutique sortie de l'alliance : notamment lorsque le P ressent que le T ne le comprend pas, ou essaie de l'influencer.


Bon, d'accord, je saisis bien. Mais quand je parle de résistance dans ce cas çi, je parle d'une résistance bien inconciente. Il est évident, et les hypnos le crient sur tous les toits, que si le sujet ne veut pas consciemment être hypnotisé, il ne le sera pas et ce n'est pas moi qui le prétend. Cependant il arrive que le sujet veuille très fort que l'hypnose fonctionne mais qu'inconsciemment il ne veuille pas et qu'il mette des obstacles à la mise en transe. Alors, oui, y'a des techniques.

Woualà.
 
castorix

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Leo Lavoie à dit:
Il est évident, et les hypnos le crient sur tous les toits, que si le sujet ne veut pas consciemment être hypnotisé, il ne le sera pas et ce n'est pas moi qui le prétend. Cependant il arrive que le sujet veuille très fort que l'hypnose fonctionne mais qu'inconsciemment il ne veuille pas et qu'il mette des obstacles à la mise en transe. Alors, oui, y'a des techniques.

Oui.

Un très bel exemple de patient qui aspirait à une thérapie mais présentait les apparences évidentes d'une forte résistance au thérapeute pour ce qui est de l'entrée en transe (rien d'inconscient dans celle-là : cela ressemblait à : demande d'hypnose + affirmation "vous n'y arriverez pas") est longuement expliqué par Erickson (dans les Collected papers, tome I, p. 376-388).

Mais les techniques n'y ont rien d'inhabituel ou de spécifique.
Simplement l'auteur y met en oeuvre l'installation d'une relation entre T et P qui convienne à ce dernier, et seulement une fois installée la relation, il commence son travail (j'exagère un peu puisque le saupoudrage débute dès avant mais je veux dire que le tout est efficace à partir du moment où le P est rassuré par la relation instaurée).

Les principes restent donc simples ; aucune technique spécifique ni magique...

Et d'ailleurs c'est très fréquent, une demande d'hypnose + un frein posé par l'appréhension, etc.
 
Klok

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Je suis désolé, mais ne pas avoir envi de sexe est un problème.
La nature a prévu le sexe pour que nous nous reproduisions, c’est une question de survie, au même titre que nous avons besoin de manger ou de boire pour survivre, nous avons besoin de sexe pour que survive la race humaine
Allez, bon calins à toutes et à tous.
Jurgen
+100000 !! :lol: :lol:

interlude culturel

rappelons que la reproduction des mêmes tend de plus en plus à remplacer la reproduction par les gènes
un bon exemple : la doctrine qui consiste à ne pas avoir d'enfants pour faire lentement disparaître la race humaine
(je ne retrouve plus le site web)

Vous retrouverez les différents amas de mêmes et leur évolution dans la cervelle humaine avec le modèle le plus juste atteint à nos jours : Spirale Dynamique
(encore peut implanté en france et disponible sur internet sur le site de Fabien et Patricia Chabreuil)

Tiens je vais me convertir au tantrisme ha un orgasme de 20 000 ans
waaaaaaa :shock:
tu m'apprends ? :D
 
Klok

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Mais personnellement, quand il n'y a plus d'amour, de sentiment dans un couple, même avec l'hypnose on ne peut pas relancer le désir qui s'est éteint pour ces raisons. (beaucoup de personnes restent ensemble pour des tas de raisons qui sont souvent très loin d'être l'amour et le partage, mais pour les enfants, des raisons financières, etc...)

Je fonctionne comme ça également (plus d'amour plus de sexe)
mais il faut reconnaître que c'est subjectif / dogmatique :)
au milieu du XIX ème siècle on remédiait à ce problème par l'adultère. Je rappelle que le mariage (ou partenaire officiel) unit les gens qui s'aiment que depuis très récemment.
 
castorix

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Bonjour Klok,

Klok à dit:
Je fonctionne comme ça également (plus d'amour plus de sexe)

Oui mais "plus" possède selon les cas différentes significations :

- la fin (de quelque chose)
- une quantité plus importante (de cette même chose)

Dans un sens c'est simple ; dans l'autre il est difficile de maintenir...
... :wink: une relation linéaire...
:oops:
 
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