que signifie le viol ?

  • Initiateur de la discussion antoine lagorce
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antoine lagorce

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Bonjour,
voilà une question assez compliquée a résumer.
A chaque fois que je me sens en infériorité, un coup de fatigue, de la tristesse, une contrariété, angoisse... J'ai une peur panique du viol.

Je suis un homme, c'est assez rare apparemment, et depuis tout petit ça se passe comme ça.
Également, quand j'entends parler de violences sexuelles, qu'on la mime dans un film, ou qu'il en est fait seulement évocation (de même lorsque je suis témoin d'une drague trop appuyée, ou d'une domination écrasante par exemple), je ressens un traumatisme violent qui met de long jours, voire semaines à cicatriser.

Les thérapeutes que j'ai consultés n'ont pas décelé d'abus sexuel dans mon enfance, même s'ils n'ont jamais fait d'hypnose régressive.
Certains pense que le fait que mon père se promenait nu à la maison puisse avoir créé une ambiance dévalorisante pour l'homme.
Pour ma part je me demande s'il ne s'agit pas d'une sorte de complexe de castration infantilisé, le sentiment d'abattement étant si grand.
Peut être aussi une demande d'affection trop forte, la peur qu'elle ne soit pas comprise?
J'ai un peu tout supposé.


Qu'en pensez-vous?
 
xorguina

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Oui, deux personnes par exemple vivent même traumatismes, ben il y en a un avec qui celà n'aura aucune incidence sur sa vie, alors que l'autre restera traumatisé et aura du mal à avancer, changer....

Mias je suis sûre que tu auras un lien ladessus que quelqu'un te partagera avec plus d'explication....surderien, valikor, intemporelle autres ? :wink:
 
Leo Lavoie

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xorguina à dit:
Oui, deux personnes par exemple vivent même traumatismes, ben il y en a un avec qui celà n'aura aucune incidence sur sa vie, alors que l'autre restera traumatisé et aura du mal à avancer, changer....

Mias je suis sûre que tu auras un lien ladessus que quelqu'un te partagera avec plus d'explication....surderien, valikor, intemporelle autres ? :wink:

Voilà ce qu'est, pour moi, le vrai sens de la résilience. C'est simplement un état d'être inné... Parfois une sensibilité à la vie qui permet une grande intelligence, une facilité de connexion avec autrui, permettra aussi une grande névrose si l'enfant est dans un milieu le moindrement toxique ou juste disfonctionnel.

Un autre, parfois dans la même famille et le même milieu n'aura pas autant souffert de la toxicité familiale ou environnementale tout simplement par le fait d'avoir moins de finesse, de sensibilité, de facilité de connexion aux autres. Ceci dit, même juste sur le plan neurologique, on a pas tous la même "grande forme" en venant au monde aussi.

Tout cela juste pour dire que la résilience de l'adulte est très différente de celle de l'enfant... Même qu'une apparente résilience chez l'enfant peut vraiment être douteuse. C'est et ça sera toujours du cas par cas.

Ce que Métaporelle dit est aussi vrai au sujet de l'enfant intérieur... Ais-je dit "Métaporelle"??? Je voulais dire "Intemphore"... Euh non... "INTEMPORELLE"... Voilà... :roll:

Il faut que vous aimiez et que vous écoutiez l'enfant intérieur en vous. Et c'est peut-être ce que vous faites un peu en venant ici chercher des ébauches d'aide.

Mais de vous dire cela comme ça, ne sert pas à grand chose. Il faut que ce soit répété en thérapie ou que ce soit répété en hypnose.

Mais il faut surtout que vous saisissiez bien le concept... On ne vous a pas bien expliqué on dirait.

Vous êtes arrivé à un certain équilibre bien relatif en le faisant taire... Mais on ne fait pas taire l'enfant intérieur indéfiniment. C'est impossible. Il faut, un jour ou l'autre, l'écouter et en prendre soin pour qu'il s'intègre à vous dans l'amour que l'on doit avoir pour soi même. De façon à ce qu'il grandisse en vous et que vous deveniez une personne plus entière en évolution dans la sérénité.
 
xorguina

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Leo Lavoie à dit:
xorguina à dit:
Oui, deux personnes par exemple vivent même traumatismes, ben il y en a un avec qui celà n'aura aucune incidence sur sa vie, alors que l'autre restera traumatisé et aura du mal à avancer, changer....

Mias je suis sûre que tu auras un lien ladessus que quelqu'un te partagera avec plus d'explication....surderien, valikor, intemporelle autres ? :wink:

Voilà ce qu'est, pour moi, le vrai sens de la résilience. C'est simplement un état d'être inné... Parfois une sensibilité à la vie qui permet une grande intelligence, une facilité de connexion avec autrui, permettra aussi une grande névrose si l'enfant est dans un milieu le moindrement toxique ou juste disfonctionnel.

Oups, pardon léo, je t'ai oublié dans mes écrits, pas dans mes demandes :wink:

Un autre, parfois dans la même famille et le même milieu n'aura pas autant souffert de la toxicité familiale ou environnementale tout simplement par le fait d'avoir moins de finesse, de sensibilité, de facilité de connexion aux autres. Ceci dit, même juste sur le plan neurologique, on a pas tous la même "grande forme" en venant au monde aussi.

Tout cela juste pour dire que la résilience de l'adulte est très différente de celle de l'enfant... Même qu'une apparente résilience chez l'enfant peut vraiment être douteuse. C'est et ça sera toujours du cas par cas.

Ce que Métaporelle dit est aussi vrai au sujet de l'enfant intérieur... Ais-je dit "Métaporelle"??? Je voulais dire "Intemphore"... Euh non... "INTEMPORELLE"... Voilà... :roll: :lol: et oui elle dit pas QUE des conneries.

Il faut que vous aimiez et que vous écoutiez l'enfant intérieur en vous. Et c'est peut-être ce que vous faites un peu en venant ici chercher des ébauches d'aide.

Mais de vous dire cela comme ça, ne sert pas à grand chose. Il faut que ce soit répété en thérapie ou que ce soit répété en hypnose.

Mais il faut surtout que vous saisissiez bien le concept... On ne vous a pas bien expliqué on dirait.

Vous êtes arrivé à un certain équilibre bien relatif en le faisant taire... Mais on ne fait pas taire l'enfant intérieur indéfiniment. C'est impossible. Il faut, un jour ou l'autre, l'écouter et en prendre soin pour qu'il s'intègre à vous dans l'amour que l'on doit avoir pour soi même. De façon à ce qu'il grandisse en vous et que vous deveniez une personne plus entière en évolution dans la sérénité.
 
antoine lagorce

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Pourquoi, quand j'étais étudiant, mon esprit était-il apaisé?
Était ce une sorte de mise à distance, un leur ou une résilience?
Il y a bien une chose qui a provoqué cette confiance en moi à cette époque.
D'ou cette sérénité venait-elle?

Il me semble que le monde extérieur joue un rôle, on n'a pas les capacités innées qui mettent à niveau la souffrance selon l'époque comme ça.

Si je dois aujourd'hui imaginer mon futur, je ne peux le séparer des conditions réelles d'existence.
Et là, il y a toujours un truc qui bloque, quel que soit l'immensité des possibles.

Ou alors cette résilience, c'est de la résignation et rien d'autre.
Ou pire, un rêve trop grand.

Techniquement, il m'est arrivé de me fixer un objectif et de dire que j'allais ensuite me donner les moyens d'y arriver.

Ça n'a pas marché, et toujours pour la même raison:
j'ai beau vouloir quelque chose, je ne suis pas tout puissant,
ma vie dépends toujours du bon vouloir de ceux dont j'ai besoin de pour évoluer
(patrons, amis aidant, clients, climat économique etc; et tout à la fin, mes propres blocages ou désirs.)

Si vous proposer quelque chose et que les autres vous manipulent, qu'ils n'en veulent pas ou qu'ils n'en ont pas les moyens, être résilient me fera une belle jambe.

La sensation de violence, bah oui, c'est tout simplement la violence de la vie.
C'est sûr que mon esprit le vit de façon exagérée, que mon corps prend des initiatives malheureuse par dessus,
mais comment ma raison pourrait elle donner tort à la réalité?

Je ne pense pas toujours au pire, sinon je ne ferai plus rien, mais trouver normal quelque chose qui nous pourri la vie c'est pas évident.

Par où commenceriez-vous?
Comment avez-vous pratiqué dans votre quotidien?
 
katia (zoulouk)

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Quand il m arrive une grosse tuile, j ai deux façon de le prendre:
- je me lamente en pensant ce que je viens de perdre, et tout ce qui en découle, de tout ce que les autres ne veulent pas ou veulent et qui ne m arrange pas.

- je me dis qu est ce je peux faire maintenant avec et a partir de cette situation (que je ne pouvais peut être pas faire avant). J accepte l émotion qui me vient, qui peut être déception, larmes, et bien vite je me pose cette question:
que peux tu faire, aujourd'hui, maintenant avec cette situation ?

Au quotidien. Et surtout j essaie de m observer, un peu de l extérieur.
 
antoine lagorce

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Katia>
Ce que tu dis est intéressant, car justement, j'ai tendance, après un échec à essayer de trouver une solution.
Et c'est justement cela qui me fait tourner en rond, m'épuise,
réactive mes névrose et à la fin, je me lamente en en pensant à ce que je viens de perdre.

Je suis très obstiné, lâcher prise est très difficile pour moi.
 
xorguina

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Perso, j'ai commencé par accepter que l'injustice ct moi qui l'a crée .....en pensant que ct injuste ct moi qui l'était en disant celà .

Tout est parfait...rien a pardonner, tout a se rappeler, pas de jugement , pas de bien, pas de mal...c'est de l'absolu mais c'est une réalité toute aussi réelle que celle de la relativité :wink:

Delà, beaucoup de chose sont passées avec résilience....oui c'est innée, acquis, c'est en toi, en chacun de nous, à toi de le re/trouver .

 
katia (zoulouk)

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antoine lagorce à dit:
Katia>
Ce que tu dis est intéressant, car justement, j'ai tendance, après un échec à essayer de trouver une solution.
Et c'est justement cela qui me fait tourner en rond, m'épuise,
réactive mes névrose et à la fin, je me lamente en en pensant à ce que je viens de perdre.

Je suis très obstiné, lâcher prise est très difficile pour moi.


Si j'ai bien compris, t'essaie obstinément de retrouver ce que t'as perdu. (ou pas obtenu) ?

As tu déjà pensé que tu pouvais avoir perdu un truc, et peut être gagné un autre ?

Des vacances qui sont tombées à l'eau, et finalement t'as pu faire des super travaux chez toi ou trouver encore une destination plus sympa que la précédente ?

Pour moi c'est un peu ça la résilience, de faire avec ce qui arrive... plutot que toujours contre.

?
 
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Intemporelle

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antoine lagorce à dit:
Katia>
Ce que tu dis est intéressant, car justement, j'ai tendance, après un échec à essayer de trouver une solution.
Et c'est justement cela qui me fait tourner en rond, m'épuise, réactive mes névrose et à la fin, je me lamente en en pensant à ce que je viens de perdre.

Je suis très obstiné, lâcher prise est très difficile pour moi.

Votre phrase (en souligné) est très juste.
C'est normal Antoine, ce sentiment d'échec, d'épuisement que vous ressentez vous l'avez intégré depuis tout depuis et vous avez grandi avec, rien n'est de votre faute, mais vous vous êtes construit sur des schémas erronés pour survivre, ce dysfonctionnement se nonme des mécanismes de défense, petit c'était pour vous protéger, aujourd'hui il vous encombre et vous rend prisonnier.

Il n'y a qu'une thérapie efficace qui pourrait venir à bout.
 
Prudence

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Intemporelle à dit:
antoine lagorce à dit:
En effet, j'essaye aujourd'hui, comme je l'ai dit au paravent,
d'être heureux dans la réalité.
Mais on ne peut pas éviter les turpitude notre inconscient.
Ou est-ce le conflit inconscient/conscient?

Oui c'est le conflit intérieur, celui qui a envie d'aller mieux, d'être heureux et l'enfant intérieur qui est prisonnier d'un mal être.


C'est amusant cette histoire d'enfance pourrie, dans plusieurs script d'hypnose, on en appelle à "l'enfant intérieur" à "retrouver son enfance" pour aller mieux.
Chose qui n'a aucun sens pour moi, c'est dès que j'ai pu prendre mes décisions par moi-même que j'ai profité de la vie.

Non l'enfant intérieur ce n'est pas du tout ce que vous dites, l'enfant intérieur c'est justement cet enfant qu'on a oublié dans le passé...qui continue à souffrir à l'intérieur de vous.

En thérapie on parle d'état du Moi, cette partie inconsciente; il faut aller à sa rencontre en thérapie régressive,...



Normalement un tel état d'esprit devrait faire de moi un adulte épanoui,
contrairement à tous ces gens nostalgique de leur enfance.

Un adulte épanoui est un individu unifié, entier, l'être divisé intérieurement ne peut s'épanouir, il est souvent dissocié de sa souffrance, mais elle est toujours là et ne le rends pas heureux.

Prudence, le monde ne serait-il pas "pourri" parce que justement la majorité des gens passent leur temps à regarder derrière eux?
C'est souvent cette puérilité qui me fait le plus déprimer et c'est l'égocentrisme autoritaire,
comme celui d'un enfant qui semble sans arrêt s'opposer à moi, ou du moins, la crainte qu'on ne me l'oppose.

Je n'ai pas été entouré d'adultes très matures dans mon enfance, je pense que ça joue.

IL y a tellement de choses qui ne permettent pas à l'enfant de grandir de façon équilibrée. Alors il adopte des comportements erronés qui lui permettent de grandir et à l'âge adulte, ses croyances négatives le bloque pour être épanoui...

En gros +1 à Intemporelle.
L'enfant intérieur est aussi ce qui va te permettre d'exprimer ta créativité.
Le passé appartient au passé mais quand il a des conséquences sur le présent... il faut parfois s'y intéresser.

Si tu avais eu un accident qui t'empêche de marcher ce n'est pas en refusant d'accepter cela et en te fracassant la tête sur le sol tous les matins en bondissant du lit que ta vie sera plus cool, il faudra se rendre compte de ce qui est (incapacité à marcher) avant de songer à faire de la rééducation.

surderien à dit:
Dans son présent tourné vers le futur...

Des outils pour être tourné vers son futur...

Dans un présent toujours bien tourné...

Quels que soient les rebondissements...

Ou comment le manège enchanté empêche de mal tourner. Tourné vers futur, ancré dans le présent, lait du passé nous a fait grandir, qu'importe qu'il fût tourné! Fût-il (futile) tourné, nous sommes.
Me suis-tu mon petit (lait? charmant, tu ne fus pas laid, petit futé)
 
antoine lagorce

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Katia, Intemporelle, vous avez tout compris.
<Si j'ai bien compris, t'essaie obstinément de retrouver ce que t'as perdu>
<vous vous êtes construit sur des schémas erronés pour survivre, ce dysfonctionnement se nonme des mécanismes de défense, petit c'était pour vous protéger>
à ceci prêt que ça ne m'a jamais réellement protégé. J'ai toujours su que ce n'était pas "normal".
J'en ai toujours conscience.

Ce qui était temporaire est devenu permanent.
Surtout qu'enfant, je croyais que toute la vie serait comme ça, que je trouverai des solutions plus tard, plus sûr de moi, avec plus de distance.

Voila plus de 20 ans que j'ai compris que je pouvais trouver ma congruance dans la vie.
Peut être que j'attends encore de trouver une solution à mes problèmes d'enfant?
 
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Intemporelle

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Si vos problèmes d'enfant prenne le dessus sur votre vie d'adulte, c'est qu'il est urgent d'aller chercher cet enfant intérieur et de le sécuriser...et tout seul c'est pas simple... Encore une fois je suis étonnée que votre hypno ne vous ai pas expliqué tout ça...

Si j'ai bien compris vous avez trouvé un répit pendant vos études,(Pourquoi, quand j'étais étudiant, mon esprit était-il apaisé?) et si vous vous replongiez dans cette période pour ramener avec vous toutes ces possibilités et ces émotions positives... :roll:
 
antoine lagorce

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Intemporelle à dit:
Si vos problèmes d'enfant prenne le dessus sur votre vie d'adulte, c'est qu'il est urgent d'aller chercher cet enfant intérieur et de le sécuriser...et tout seul c'est pas simple... Encore une fois je suis étonnée que votre hypno ne vous ai pas expliqué tout ça...

Si j'ai bien compris vous avez trouvé un répit pendant vos études,(Pourquoi, quand j'étais étudiant, mon esprit était-il apaisé?) et si vous vous replongiez dans cette période pour ramener avec vous toutes ces possibilités et ces émotions positives... :roll:

oui, quand je dois chercher une sensation positive en hypnose,
je la trouve souvent dans cette période ou dans mon adolescence.

Comment éviter justement de galvauder ces instants comme quand on joue trop souvent un vieil air qui nous rappelait le bon temps?
N'y a-t-il pas un risque de le perdre dans la représentation?
 
antoine lagorce

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Si j'ai bien compris, c'est comme de la PNL la résilience.
Quand on sent venir un trouble énorme, on se représente positif?
 
antoine lagorce

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J'ai enregistré un script que j'ai inventé pendant une crise d'images récurrentes provoquée par une scène très dure dans un film.

Je commence par me remémorer la scène.
Ensuite je me place comme réalisateur de la scène, les protagonistes sont des acteurs.
Je leur donne des indications pour transformer la scène en scène comique. Silence plateau, moteur, action.
Tout se déroule comme prévu, la scène n'est plus obscène.
Puis, même protocole, les acteurs écoutent.
Je réécris la scène, je leur indique un message positif, la scène n'a plus le même sens.
La séquence est positive, porte un message de douceur il n'y a plus de violence.

Deuxième séquence du script, je monte le film, je sais que c'est la dernière prise qui est la bonne.
Je vois le film, il est très fort et positif.
Il ne reste que quelques images de mauvaise qualité des autres prises.
Je ne me souviens plus ce que je fais de la pellicule de ces prises.

Je n'ai pas encore essayé, mais je me demande si ça peut avoir une fonction de changement.
à vrai dire j'avais peur que ça ne fasse qu'ensevelir le problème.

Est-ce que ça marcherait pour des représentations ou des moments traumatisants vraiment vécus?
 
Leo Lavoie

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Il serait bon de comprendre comment un enfant peut se sentir dépressif à partir de si jeune. C'est inouï.

L'enfant en vous qui attend c'est celui là. Il attend que ses besoins soient comblés comme il est dans l'ordre des choses. Vous avez pu le mettre de côté pendant un bout mais il va continuer de demander et de vous exaspérer comme un bébé qui pleure est exaspérant et qu'on ne peut le faire cesser qu'en lui donnant ce dont il a besoin. L'affection d'abord, le besoin physiologique ensuite.

Avez vous la moindre idée de ce qu'étaient vos besoins d'enfant versus ce que vous avez reçu de ceux qui en avaient la responsabilité?

On a beau tourner la page, s'il y a trop de pages froissées le livre ne ferme plus et il faut revenir en arrière pour les défroisser.
 
antoine lagorce

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Leo Lavoie>
je ne me souviens plus.
Il faut dire que je ne me souviens plus QUAND ça a commencé.
Je me souviens de moi dépressif à 6 ans, deux trois moments d'abattement à chaque années précédentes.
Et à 3 ans c'est cette energie développée à la colère qui me fait penser que ça ne tournait pas rond.

Mais, savoir quoi et quand. Ça, c'est plus compliqué.
J'ai des souvenir très clair de certaines de mes colères,
il me semble que ça me défoulait et que ça me plaisait aussi de mettre mes parents dans l'embarras.
 
Leo Lavoie

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Les besoins de l'enfant sont, en gros, l'affection et la guidance bienveillante de figures parentales solides.

Comment c'était chez vous à ce niveau? Vous êtes un homme...Comment était votre père avec vous vers cet âge de 6 ans?

Comment était votre mère?

Est ce que vous vous êtes senti en sécurité dans votre petite enfance? En sécurité sans être étouffé?
 
antoine lagorce

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Par exemple, je me souviens de cet été, je devais donc avoir 3 ans, en espagne.
J'étais au restaurant de la piscine, il y avait un grillage derrière nous, plein de bassins.
Le sol était brulant, j'ai le souvenir d'une plaque en fer rouillée au sol.
Je fais une colère, et mon père m'envoie un verre d'eau au visage.
Évidemment, je suis arrête net, et ma famille se moque de moi, car je suis tétanisé par le chaud/froid.
Mon père pavane, il m'a cloué le bec.

Cette scène est très vive, tout est encore là.
 
antoine lagorce

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Vers 6 ans, mes parents étaient assez puériles.
J'ai l'impression qu'ils n'ont pas trop changé.

C'est plus l'école qui me rendait malade.
 
Leo Lavoie

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Vous voyez que vous ne répondez pas à la question importante. Ce n'est pas anodin.

Vous sentiez vous en sécurité dans votre petite enfance? Ce mélange de sentiment de sécurité et de liberté qui se retrouve chez les enfants avec des parents adéquats?
 
antoine lagorce

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Je ne peux évidemment pas m'imaginer à quoi ressemble une enfance heureuse.
Pour moi l'enfance c'est l'ennuie, la tristesse et peut être 2-3 moments plaisants,
comme heureusement il y en a pour survivre.

Que FONT pratiquement ces fameux parents compétents?
Je ne peux pas comprendre, j'ai besoin d'exemples concrets.
Faire les magasins ensemble?
Les scènes de famille des pubs pour les assurances ou la guimauve des sitcoms?
c'est tout ce que "des parents adéquats" évoque en moi.

Peut être que nous avons une incompatibilité d'humeur tout simplement,
nous nous en apercevons à chaque fois qu'on est ensemble.
"j'avais oublié comme il était chiant" dit mon père à chaque fois.
 
Leo Lavoie

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antoine lagorce à dit:
Je ne peux évidemment pas m'imaginer à quoi ressemble une enfance heureuse.
Pour moi l'enfance c'est l'ennuie, la tristesse et peut être 2-3 moments plaisants,
comme heureusement il y en a pour survivre.

Que FONT pratiquement ces fameux parents compétents?
Je ne peux pas comprendre, j'ai besoin d'exemples concrets.
Faire les magasins ensemble?
Les scènes de famille des pubs pour les assurances ou la guimauve des sitcoms?
c'est tout ce que "des parents adéquats" évoque en moi.

Peut être que nous avons une incompatibilité d'humeur tout simplement,
nous nous en apercevons à chaque fois qu'on est ensemble.
"j'avais oublié comme il était chiant" dit mon père à chaque fois.

Une incompatibilité? À trois ans? Ce que font ces parents compétents c'est d'abord d'aimer leurs enfants. Les pères ont une tendance tout à fait naturelle et saine à se projeter dans leur fils et les mères dans leurs filles. Alors, voilà, vous avez le premier critère. Les parents doivent avoir, en quelque part et de façon bien intrinsèque et pas par déni ou même psychose ou narcissisme, une estime d'eux même et un amour d'eux même qui est minimum. Ils aimeront donc leurs enfants comme ils s'aiment eux même d'abord et l'instinct les fera protéger leurs enfants au delà de cà.

Et je vous le dit, la nature prévoit bien des choses...Elle prévoit que vous aurez de l'affection bien physique, tangible et abondante de votre mère. L'instinct maternel est là pour ça. Ensuite elle prévoit que votre père (quand on est un garçon) voudra se projeter en vous et vous guider dans les pas d'un futur homme, avec fierté de sa progéniture.

Elle prévoit que vos deux parents seront des gens solides et qui tiennent leur rôle, chacun de leur côté.

Elle ne prévoit jamais la façon dont on malmène les enfants qui se retrouvent plus tard dans les cabinets des psys. Il n'y a rien de prévu parce que la société est contre nature. Cependant, ce qui fait notre perte fait aussi notre grandeur et notre spécifité dans l'univers...Nous sommes humains et c'est là un grand honneur. Les ressources que nous avons pour bien névroser nos enfants, nos animaux domestique et toute la société, nous les avons aussi pour guérir et aider les autres à guérir.

Un enfant est un enfant et son rôle est l'apprentissage. C'est absolument tout. Son environnement parental se doit d'y être dédié. C'est là la responsabilité des parents.... L'enfant en vous sait cela mais ce qu'il ne sait pas encore c'est qu'il n'aura pas ce qu'il attend encore, de la façon dont il l'attend. Vous allez lui donner autre chose...De l'amour d'abord et ce qu'il faut d'appui, de vérité et d'amour pour qu'il puisse faire son deuil de ce qu'il n'aura pas.

Votre bonheur était totalement la responsabilité de vos parents quand vous étiez petit. Le saviez vous? Maintenant il est totalement vôtre et pour y accéder il faudra que vous mettiez, dans votre esprit et votre for intérieur, les choses en place. Qui n'a pas fait ce qu'il fallait?... Vous vous étiez un enfant, vous avez rempli votre rôle puisque la nature vous y obligeait. Alors... Qui n'a pas rempli son rôle?

Il faut que vous sachiez que vous n'êtes et ne serez jamais responsable de votre enfance. L'enfance n'est pas faite pour la responsabilité mais pour l'apprentissage. D'après ce que vous dites ici, vous demandiez de l'eau ( au niveau affectif) et l'on vous a donné du vinaigre.

Tout cela se répare. En vous et en vous seulement. Tout est là. Mais il vous faut de l'aide et la bonne pour trouver vos ressources et prendre racine en vous même
 
surderien

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antoine lagorce à dit:
J'ai enregistré un script que j'ai inventé pendant une crise d'images récurrentes provoquée par une scène très dure dans un film.

Je commence par me remémorer la scène.
Ensuite je me place comme réalisateur de la scène, les protagonistes sont des acteurs.
Je leur donne des indications pour transformer la scène en scène comique. Silence plateau, moteur, action.
Tout se déroule comme prévu, la scène n'est plus obscène.
Puis, même protocole, les acteurs écoutent.
Je réécris la scène, je leur indique un message positif, la scène n'a plus le même sens.
La séquence est positive, porte un message de douceur il n'y a plus de violence.

Deuxième séquence du script, je monte le film, je sais que c'est la dernière prise qui est la bonne.
Je vois le film, il est très fort et positif.
Il ne reste que quelques images de mauvaise qualité des autres prises.
Je ne me souviens plus ce que je fais de la pellicule de ces prises.

Je n'ai pas encore essayé, mais je me demande si ça peut avoir une fonction de changement.
à vrai dire j'avais peur que ça ne fasse qu'ensevelir le problème.

Est-ce que ça marcherait pour des représentations ou des moments traumatisants vraiment vécus?

Si on peut développer une théorie sur son comportement on n'est plus "soumis" à son comportement

oui, votre technique est une construction qui vous permet de reconstruire votre vision du monde

en amélioration permanente

vous finirez par voir le monde d'une façon différente, et enfin de la façon qui vous convient !

Mais elle ne conviendra peut-être toujours pas à votre père, entre autres...

8)

Le problème ne sera pas enseveli...il sera métamorphosé !
 
I

Intemporelle

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Je ne sais pas si la réponse de Léo vous a éclairé... :roll: , j'aurais plutôt l'impression qu'on retourne le couteau dans la plaie.

Au vu de ce qu'écrit Antoine, il est évident qu'il n'a pas de référence affective et des parents sécurisants, alors ce cours théorique ne m'apparaît pas opportun, et le renvoie à la case départ...

Son témoignage reflète suffisament des blessures pour lui montrer qu'il n'a pas eu les parents adéquats en le focalisant sur le passé.

Antoine, concernant votre question sur la résilience c'est la capacité adulte à rebondir sur ses traumas du passé, c'est une attitude inné.

Je pense que discourir davantage ne changera pas grand chose il faut intervenir sur le plan inconscient par des techniques hypnotiques avec protocoles adaptés.

A moins que ces échanges vous aident mais je n'en suis pas très sûre...
 
xorguina

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Je suis ok....le changement d'idée que tu te fais sur la question peut tout changer, trans/former .

Nous sommes tous des créateurs, nous sommes les créateurs de nos vies, de nos idées, alors si ça nous convient pas, si nous avons une idée plus "haute" que celle de maintenant en tête, osons en changer, osons attraper cette idée, la garder et retrans/former l'être......

C'est le bond de la résilience, une capacité que nous avons en nous de tout pouvoir changer quoi qu'il soit arrivé snas que celà reste en nous....c'est une capacité de redonner, rendre, ou de ne plus être pris, enchainer par ses idées là et de construire, ses propres idées, celles qui sont plus "hautes" !

prends tjrs l'idée la plus haute que tu te fais de toi ! et ose ! ose l'être :wink:

 
antoine lagorce

antoine lagorce

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Tout ça n'a plus grand chose à voir avec la question originale:
Comment faire disparaître une pensée traumatisante, ou du moins comment la relativiser?
C'est souvent comme ça que se passe une séance de Psy, d'ailleurs.

Merci à tous.
 
I

Intemporelle

Invité
antoine lagorce à dit:
Tout ça n'a plus grand chose à voir avec la question originale:
Comment faire disparaître une pensée traumatisante, ou du moins comment la relativiser?
C'est souvent comme ça que se passe une séance de Psy, d'ailleurs.

Merci à tous.

Ben justement, vous n'avez pas répondu à mon message précédent , car la réponse y est.
 
xorguina

xorguina

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antoine lagorce à dit:
Tout ça n'a plus grand chose à voir avec la question originale:
Comment faire disparaître une pensée traumatisante, ou du moins comment la relativiser?
C'est souvent comme ça que se passe une séance de Psy, d'ailleurs.

Merci à tous.

J'arrive a relativiser en me disant que celà ne m'appartient pas !!!

Ou qu'elle appartient à quelq'un d'autre qui a essayer de me l'ancrer, ou me le faire croire ou ect...

Ou que c'est moi qui est fait des suppositions et ai eu cette idée alors qu'il n'en était rien ! ou que l'idée que je me fais de se traumatisme n'est finalement aps si dramatique que ça, que c'est pas moi, que ce n'est qu'un masque, mon moi étant plus fort que ce masque, étant plus réel que cet illusion, ce mirage, cet idée malconstruite...
 
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