réconforter quelqu'un en grande difficulté

1. Écouter
   
2. Parler de choses positives, agréables
   
3. La suivre sur les terrains de conversation qu'elle veut engager
4. Ne pas oublier que chacun a déjà bien assez de sa vie, on ne peut pas "prendre " la peine des autres sur soi, on ne pourrait au pire que la dupliquer; mais je trouve ça plus intéressant de dupliquer la joie.

Désolée je fais un peu court, mais je penserai peut être plus (et mieux?) demain.

Je tente ma chance:
- écouter tout ce qu'elle a à dire sans chercher à juger, conseiller mais simplement accueillir ses émotions en toute simplicité.
- l'amener à voir les choses sous un angle différent, plus positif: par exemple l'inquiétude de ses proches, c'est de l'amour pour elle, un cocon protecteur et rassurant.
- lui proposer des activités qui lui amènent du plaisir, qui lui font du bien, même des petits plaisirs simples de la vie quotidienne pour renouer peu à peu avec des sensations positives.

Respecter son rythme, car elle va être fatiguée, l accompagner et l aider à rester féminine, ....lui dire que la médecine a fait et fait des progrès chaque jours, garder confiance

Lui faire voir comment elle envisage son futur de manière positive, en gros lui chasser les mauvaises idées qu'elle pourrait avoir concernant son futur, bref une visualisation positive !
Faire attention a toi comme le dit prudence au point 4.Montre lui que tu es bien et confiante pour l'avenir

Merki beaucoup pour vos réponses.
J'écris merki parce que j'ai bêtement la phobie de l'écriture de certains mots alors, je fais ce que je peux.
A vous lire, je pense que je n'ai pas fait trop de gaffes et j'espère que ça m'évitera d'en faire.
En y pensant, c'est une femme qui depuis toujours aide les autres, associations, métier d'aide à la personne, et je pense que ce qui est très difficile pour elle, c'est de se retrouver dans la position de l'aidée.
Elle a peur d'inspirer de la pitié, surtout à son mari, et d'être un fardeau. De plus, elle a dû arrêter son travail, donc, elle n'a plus la force et la valorisation que lui donnait le fait d'aider les autres.
ça peut sembler stupide, mais je me demande si lui demander de l'aide en rapport avec sa maladie, par exemple qu'elle me rassure parce que j'ai peur, qu'elle me persuade qu'elle va s'en sortir, ne pourrait pas l'aider davantage que si je le lui dis moi-même.
Je n'aurais même pas besoin de bluffer parce que je déprime vraiment et que j'ai vraiment peur.
L'objectif serait de lui redonner le pouvoir d'aider en quelque sorte et que sa maladie soit la base de ce pouvoir.
Mais je ne sais pas si c'est une bonne idée.
Elle peut aussi penser que je suis égoïste, que je ne pense qu'à moi, alors qu'elle a besoin de réconfort, et ce ne serait bon ni pour elle, ni pour moi, ni pour notre relation.
ça peut aussi me déprimer encore plus et me faire encore plus peur.
Et parler d'autre chose, pour l'instant, elle n'y parvient pas.
J'ai suggéré aussi qu'elle se mette en relation avec des personnes qui subissent ou ont subi la même chose et elle m'a dit qu'elle allait en parler avec son médecin.
Pas simple.

Tu peux toujours tenter ce que tu sens sur l'instant et voir ce qui se passe: si elle embraye, si elle se tait, si elle répond... Et même pourquoi pas lui demander directement ce que tu peux faire, ce qu'elle aimerait. Parfois quand on est malade (ou en difficulté ou autre) un truc enquiquinant c'est la répétition: les personnes qui vous disent toutes la même chose parce qu'elles ne savent pas quoi dire, alors elles reprennent toutes la même phrase (ou idée), au lieu de se taire ou de parler franchement ou de demander ce qu'elles peuvent faire pour aider.

Je remarque que le mot peur revient souvent dans ton post Singin, la peur est une émotion du coup cela m'a fait pensé a une vidéo que j'ai vue il y a quelques temps.

Sur un forum d'hypnose je trouve que cette vidéo a une bonne place !


Ps mettre les sous-titre c'est mieux

Quelques bonnes nouvelles, ça va faire du bien.
Je viens de voir son mari et on a eu la même idée, c'est à dire faire en sorte qu'elle continue à aider les autres pour se sentir toujours active et valorisée, en se mettant d'accord, avec ses amis, sans qu'elle le sache, pour lui demander des petits services.
De plus, elle a dit qu'elle avait été contente que je l'appelle et que ça lui avait fait du bien.
Plus qu'à continuer.
Et, coïncidence, alors que je doutais de moi, il m'a dit qu'il a rencontré quelqu'un que j'ai connu il y a un an au fond du gouffre, auquel j'avais essayé de faire une hypnose conversationnelle en suggérant tout un parcours pour qu'il s'en sorte, et qu'il s'en est sorti en suivant exactement le même parcours avec les résultats que j'avais suggérés.
Je n'ai pas revu cet homme depuis cette séance, pendant laquelle il m'avait écoutée sans rien dire, les yeux dans le vague, et après laquelle il m'avait dit se sentir plein d'énergie et avoir envie de s'en sortir.
Donc, ça voudrait dire que l'hypnose conversationnelle, ça fonctionne, même si on n'est pas thérapeute.

Nossolar à dit:

Je remarque que le mot peur revient souvent dans ton post Singin, la peur est une émotion du coup cela m'a fait pensé a une vidéo que j'ai vue il y a quelques temps.

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Super la vidéo.
Juste ce qu'il me fallait.
Pour la peur, c'est le même problème qu'Obélix et la marmite, excepté que pour moi, ce n'était pas de la potion magique qu'il y avait dedans, mais un gros concentré de frousse.
Selon les psychiatres que j'ai consultés, ça s'appelle une multiphobie de conditionnement.
Tiens, je pourrais peut-être me faire une petite séance d'auto-hypnose pour remplacer le contenu de la marmite par une bonne soupe de confiance, agrémentée d'espoir, d'humour, de tendresse, et d'enthousiasme.
En voilà une idée qu'elle est bonne.

Il est sympa Obélix.
Et si Panoramix ne veut plus lui donner de la potion magique parce qu'elle est ce qu'elle est alors il voudra bien sûrement lui en redonner autant qu'il en souhaiterait si elle changeait et devenait une autre potion magique encore meilleure.

Bravo
être là aussi tout simplement pour l'écouter si elle a besoin de parler
Dans l'acceptation de la maladie,il y a des phases:
** Lien externe en erreur **
Bonne continuation à vous tous

Singin à dit:

L'objectif serait de lui redonner le pouvoir d'aider en quelque sorte et que sa maladie soit la base de ce pouvoir.

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Par analogie, à partir de l'exploration d'un autre conditionnement, on peut jouer et faire jouer sur le comportement sur lequel la personne s'est fixée et apprendre à en adopter d'autres.
Mon hypnoformateur, grand psy devant l'éternel, m'avait proposé un jour de se faire peur, à deux, pendant 10 minutes
On est alors parti dans le pire du pire, l'un et l'autre en rajoutant un peu plus sur la conjoncture, la crise, le réchauffement climatique et à s'échauffer de plus en plus les oreilles en se démoralisant et en sinistrosant un max à ne plus pouvoir s'en sortir pour finir+++

Alors, brutalement, top chrono, il m'a soudain dit que les 10 minutes étaient finies mais qu'on pourrait recommencer dès qu'on voudrait.
Il a alors sorti une tablette de chocolat du tiroir de son bureau et m'en a proposé un grand bout.
Mais je n'ai pas accepté car je n'étais pas venu pour çà.

Ton message m'évoque Harry Potter: le choix du mot sinistrosant (le Sinistros symbole de mort de danger), et la déprime, les idées noires avec le chocolat à la fin comme pour marquer l'évacuation finale du brouillard du pire du pire et passer à autre chose, tu sais comme quand en hypnose on distrait entre deux temps. Et du coup cette invocation d'un détraqueur ça a permis quoi?

Après vos réponses et quelques heures de réflexion, j'ai compris que je ne suis pas son thérapeute.
Je m'étais mis inconsciemment sur le dos une charge dont je n'ai pas les compétences et qui ne pouvait convenir ni à elle, ni à moi.
Je vais donc continuer à faire ce que je peux faire, et ce que je sais faire, être son amie.
Tout simplement.
Merki.

C'est déjà très bien d'être son amie

Je suis depuis quelques mois sous (divers) traitements pour une maladie du même ordre que celle de ton amie, et la réaction que j'ai le plus appréciée est celle-ci : "De quoi as-tu besoin ?" (comme le dit Prudence : "lui demander directement ce que tu peux faire, ce qu'elle aimerait".)

La maladie est une préoccupation qui devient facilement envahissante, et qui étiquette (or je subis une maladie et ses conséquences mais ça ne me résume pas, je ne suis pas (que) malade) : on y est ramené sans cesse par les traitements planifiés, les consultations médicales répétées, et les proches qui s'inquiètent (et qui, quelquefois, maladroitement, dramatisent et/ou choisissent mal leurs mots... Untel par exemple qui me parlait de "pronostic". Arf). Certaines de leurs démarches peuvent gêner par un aspect "artificiel", excessif, ou inhabituel dans la relation. Et pour celui qui est l'objet de ces attentions, il est difficile et ingrat de refuser cette bienveillance et ces sollicitudes lorsqu'elles ne sont pas adaptées, pas demandées, pas nécessaires.

Simplement continuer à être son amie est une bonne base . Manifester de la chaleur humaine. Dire et rappeler de temps en temps tu es là, que la porte est ouverte, que vous pouvez faire des choses ensemble ou discuter (de ce qu'elle vit avec cette maladie ou d'autre chose), si elle le souhaite...

Il me semble, à la lecture de ton message, qu'il y a une erreur à ne pas commettre avec quelqu'un de malade, quelle que soit sa maladie.
C'est de prendre en quelque sorte sa maladie et sa souffrance pour se fabriquer une souffrance à soi.
Par exemple, se dire, elle est malade, sa maladie me fait peur, je ne suis pas bien, ça me rend malade, j'en souffre, et comment je vais faire pour m'en sortir ?
En fait de se servir de ses problèmes de santé pour les ramener à soi sous une autre forme et voler autant sa bataille que ses victoires.
Je t'envoie toute l'énergie de l'automne qui prépare la régénération de la nature.

Bonjour singin ,

Tu peux aussi lui suggérer un coupeur de feu qui coupera le feu/douleur de la chimio et /ou un magnétiseur qui saura également apaiser .

xorguina à dit:

Bonjour singin ,

Tu peux aussi lui suggérer un coupeur de feu qui coupera le feu/douleur de la chimio et /ou un magnétiseur qui saura également apaiser .

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Bonjour xorguina,
Son médecin vient de l'orienter vers un groupe d'aide avec des personnes spécialisées dans ce domaine.
De plus, une de ses amies est guérisseuse et magnétiseuse et même si on n'est pas orienté sur ces croyances, je reconnais qu'elle fait parfois des merveilles.
Elle a notamment guéri un chien et on ne peut pas dire que le chien y croyait ou n'y croyait pas.
En ce qui me concerne, j'ai choisi de laisser tout le côté médecine et thérapeutiques aux personnes compétentes et de ne rien suggérer de médical ou de paramédical.
Je préfère parler de tout autre chose, excepté si c'est elle qui oriente la conversation sur sa maladie.

Et oui !!! c'est aussi ce que je dis aux parents quand il s'agit de petits enfants ! ils n'ont aucune croyance eux !

Et que dire des plantes , des animaux , des intentions =pensées du <3 et/ou prières ...

tout est énergie, tout est mvt, tout est vie , tout est création alors oui de quoi se poser de réelles questions

Oui, un coupeur de feu ...toute les urgences ont des numéros pour les grands brulés et au tel !!!

Oui les magnétiseurs aussi ont des effets très positifs sur les douleurs du à la chimio

Je suis contente de lire qu'un toubib à orienté sur cette discipline millénaire comme quoi ils y arrivent ou plutôt y reviennent aussi

Surtout fais comme tu le sens Singin

Si tu penses à l'intérieur de toi que c'est mieux pour vous deux comme ça alors c'est que c'est correct bise

xorguina à dit:

Je suis contente de lire qu'un toubib à orienté sur cette discipline millénaire comme quoi ils y arrivent ou plutôt y reviennent aussi

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Je n'avais pas vu ce message.
Je me suis encore exprimée n'importe comment parce que je n'ai pas voulu dire que son médecin l'a adressée à un magnétiseur, mais à un service de psychologie en cancérologie.
Mais j'ai connu un médecin qui adressait ses patients à un guérisseur pour certaines maladies comme le zona. Pas officiellement évidemment.
Il disait que peu importait qui guérissait le patient tant que le patient guérissait et que le bien être d'un patient devait être la priorité d'un médecin.
Donc, il préférait donner l'adresse de quelqu'un qu'il connaissait bien, qui obtenait de bons résultats en étant très sérieux et en ne cherchant pas le profit, au lieu de laisser ses patients chercher de l'aide n'importe où, n'importe comment, lorsque la médecine officielle s'avérait inefficace.
Il pensait aussi qu'un bon médecin, en plus de la médecine officielle, avait beaucoup à apprendre des autres disciplines millénaires comme tu les appelles.
Dommage qu'il n'y ait pas plus de médecins comme ce médecin-là.
Ou alors, il y en a, mais comme ils doivent se cacher pour orienter leurs patients vers des remèdes non-officiels, on ne les voit pas.
Il faudrait qu'il y ait des guérisseurs attachés à la médecine officielle, comme il y a des voyants ou des médiums attachés à la police.
A moins que ce ne soit que dans les films.