Résistance au changement

  • Initiateur de la discussion Trust
  • Date de début
Trust

Trust

Membre
messages
38
Points
1 520
Je suis convaincu des bienfaits de l'hypnose et de l'auto-hypnose notamment dans le domaine du développement personnel. J'ai lu pas mal de choses sur le sujet. Malheureusement, je n'obtiens pas les effets escomptés sur moi-même. Récemment un hypnothérapeute émettait l'hypothèse que je pouvais avoir une certaine résistance inconsciente au changement. C'est ce qui expliquerait que les 4 ou 5 séances qu'il m'a facturées n'ont eu aucun effet. Je souhaite être moins stressé voire angoissé et travailler sur l'affirmation de soi. Ce n'était pas le 1er hypnothérapeute que je consultais. Certains m'avaient promis une "guérison" en une seule séance. Un autre était prêt à multiplier indéfiniment le nombre de séances sans résultat. J'ai peut-être la naïveté de penser que l'hypnose est une thérapie brève. Ça ne doit pas être le cas dans le domaine du développement personnel. J'en veux à Kévin Finel qui fait partie des hypnothérapeutes qui ont le plus contribué à me convaincre des bienfaits de l'hypnose. Kévin Finel promet (lui aussi) le changement mais il ne vient pas pour moi. Tout simplement parce que tous les thérapeutes n'ont sans doute pas ses compétences et son charisme. Son discours me paraît limpide contrairement aux hypnothérapeutes que j'ai pu consulter. J'ai assisté à un "cabinet public" de Kévin Finel et son "show" m'a convaincu. Ce n'était peut-être qu'un "show" alors...
 
Prudence

Prudence

Moderateur
Membre de l'équipe
Pro
messages
3 904
Points
10 060
Localisation
Nancy
Personne n'a le pouvoir de faire changer une autre personne, on peut au plus l'inspirer, l'écouter, lui expliquer des choses, lui tendre la main. Oui, en état de transe, des grands changements peuvent se produire. Oui, le fait de croire et de partager cette croyance avec l'autre augmente les chances de réussite (importance des prédictions auto-réalisatrices, surtout en hypnose). L'hypnose n'est pas la seule possibilité.
Tu en veux à KF, ok. Exprime ta colère (pas sur le forum par contre stp), dégage-là, fous-toi en rogne si tu en as le besoin. Et puis quand tu auras bien mis le tout à l'extérieur de toi, demandes-toi juste qui est responsable, maintenant, de ta vie.
 
Trust

Trust

Membre
messages
38
Points
1 520
J'en veux suffisamment à moi-même de ne pas changer au rythme que je le souhaiterais. Je n'en veux pas à Kévin Finel évidemment puisque j'en veux surtout aux autres hypnothérapeutes ne pas avoir les mêmes compétences et de me faire de fausses promesses. Votre remarque sur l'expression de la "colère" me laisse penser que j'aurai du mal à exprimer sur ce forum les abus de certains praticiens.
 
hibou13

hibou13

Membre
messages
1 740
Points
7 960
Votre remarque sur l'expression de la "colère" me laisse penser que j'aurai du mal à exprimer sur ce forum les abus de certains praticiens.
Il ne s'agit pas d'interdire la dénonciation d'abus. Il s'agit de prendre quelques précautions.
En premier et quelque soit la psychothérapie il s'agit d'une science humaine et donc non exacte. Bon nombre de facteurs vont faire que pour le même praticien il y aura réussite ou échecs. Il est donc assez délicat de mettre en jugement un thérapeute sans véritablement connaitre les tenants et aboutissants de sa démarche utilisé dans un cas spécifique. Sur un forum on ne peut qu'émettre un avis sur la technique ou sur le choix de la thérapie adapté à un cas.
D'autre part, il est délicat également de nommer une personne sous couvert d'anonymat et sans droit de réponse.
 
Nodylion

Nodylion

Membre
messages
206
Points
4 110
J'ai peut-être la naïveté de penser que l'hypnose est une thérapie brève. Ça ne doit pas être le cas dans le domaine du développement personnel.
Non, tu as raison, le développement personnel n'est pas bref mais en général s'accomplit sur la durée.
Quant à l'hypnose, elle peut être une thérapie brève (hypnothérapie, hypnose et TCC, hypnose et PNL, etc.) mais peut aussi intervenir dans des thérapie plus longues. Tout dépend des objectifs.
Et souvent les gens pensent qu'une thérapie dite brève ne dure que quelques séances ; c'est parfois vrai mais certaines thérapies brèves durent quand-même plusieurs années ! Il faut plus comprendre brève par opposition à indéfinie.
 
Prudence

Prudence

Moderateur
Membre de l'équipe
Pro
messages
3 904
Points
10 060
Localisation
Nancy
J'en veux suffisamment à moi-même de ne pas changer au rythme que je le souhaiterais.
C'est peut être justement un soucis. L'impatience, vouloir foncer, ne pas respecter ce qui se passe en nous et à notre rythme, que l'on soit une formule 1 ou une deux-chevaux, chaque personne a son fonctionnement propre, on ne peut pas claquer des doigts et changer une pièce du moteur comme ça.

Votre remarque sur l'expression de la "colère" me laisse penser que j'aurai du mal à exprimer sur ce forum les abus de certains praticiens.
Je confirme votre intuition. Nous modérerons (comprendre supprimerons, censurerons etc.) toute diffamation (je rappelle que d'un point de vue juridique la diffamation n'est pas de dire quelque chose de faux mais d'attribuer des faits pouvant porter préjudice à quelqu'un, et c'est illégal et les modérateurs du forum souhaitent le garder dans la légalité).

Comme l'a dit Nodylion une thérapie brève c'est généralement entre 5 et 25 séances (plutôt 10-20) mais parfois c'est plus et parfois moins. La thérapie ce n'est pas le thérapeute qui la fait, c'est le patient/client, le thérapeute et la relation entre les deux.
 
C

collinmad

Membre
messages
92
Points
2 410
Age
55
Non, tu as raison, le développement personnel n'est pas bref mais en général s'accomplit sur la durée.
Quant à l'hypnose, elle peut être une thérapie brève (hypnothérapie, hypnose et TCC, hypnose et PNL, etc.) mais peut aussi intervenir dans des thérapie plus longues. Tout dépend des objectifs.
Et souvent les gens pensent qu'une thérapie dite brève ne dure que quelques séances ; c'est parfois vrai mais certaines thérapies brèves durent quand-même plusieurs années ! Il faut plus comprendre brève par opposition à indéfinie.

Pour moi ca c'est du n'importe quoi..
Bref ca veut dire bref...desolee quelques annee c'est long...et si quelqu'un emploi bref pour dire quelques annees c'est un charlatan.
Le patient ne peut pas savoir que le "soit disant therapeuthe emploi le mot bref pour dire..(euh j'en sais rien en fait) c'est plutot quel'expression" therapie breve "ca fait vendre...car ca fait esperer qu'on va etre soigner rapidement....
Par contre c'est vrai que le devellopement personnel ce n'est pas de la therapie...et que...ca dure tout une vie....
Pour moi l'hypnose dans le cadre du dvp personnel passe obligatoirement par l'autohypnose...L'autohynose dans son hygiene de vie...encadree de temps a autre par un regard exterieur...
 
hibou13

hibou13

Membre
messages
1 740
Points
7 960
Tout est relatif comme dirait l'autre......
Thérapie brève, sur plusieurs années, personnellement je parlerais dans ce cas de thérapie, point.
Les thérapies brèves correspondent, si je ne me trompe, à quelques choses de tout de même un peu plus définie qu'un simple "un ou deux ans".
De la à dire que ce terme est de la communication pour vendre.... c'est méconnaître ou réfuter la réalité ou l'évolution des thérapies. On peu reconnaître par contre que cela ne puisse être efficace dans certain cas. Encore qu'il y a pas mal de résultat contradictoire pour des cas similaire.

Par contre, et pour rester à jouer sur les mots, "développement personnel", cela ne veux rien dire, ou tout dire, et le plus souvent n'importe quoi!
C'est diminuer son stress? se sentir mieux dans sa vie, avec les autres, avec soit même? Trouver son dieu personnel, sa spiritualité?
Le moindre changement ressenti positivement dans la vie, est ce du développement personnel?
Est ce que ça dure toute la vie? Cela reste vraiment à démontrer (surtout quand on ne sais pas de quoi on parle)
Ce n'est pas une thérapie? Pourtant cela ressemble bien souvent à de l'auto médication quand c'est fait soit même, à de la thérapie quand c'est guidé (sans même parler des multiples coachs et gourous qui commercialise le DP comme des petits bonbons).
 
Trust

Trust

Membre
messages
38
Points
1 520
Comme l'a dit Nodylion une thérapie brève c'est généralement entre 5 et 25 séances (plutôt 10-20) mais parfois c'est plus et parfois moins. La thérapie ce n'est pas le thérapeute qui la fait, c'est le patient/client, le thérapeute et la relation entre les deux.
Ce sont aussi les hypnothérapeutes que j'ai consultés qui m'ont parlé de thérapie brève. Comme je le disais en préambule, certains pensaient qu'une seule voire 3 ou 4 séances suffiraient.
 
Nodylion

Nodylion

Membre
messages
206
Points
4 110
Nodylion à dit:
certaines thérapies brèves
collinmad à dit:
Bref ca veut dire bref...
C'est combien de temps bref pour toi ?
Et pour traîter quoi ?

Cummings dans ses statistiques parle de 10 séances en moyenne. Pour un client qui vient toutes les 2 semaines, ça fait déjà presque 6 mois.
hibou13 à dit:
Les thérapies brèves correspondent, si je ne me trompe, à quelques choses de tout de même un peu plus définie qu'un simple "un ou deux ans".
Le propre des thérapies brèves c'est qu'elles travaillent sur des objectifs définis et clairs, avec en général une idée du nombre de séances pour atteindre l'objectif défini. Le fait qu'elles soient brèves dans le temps tient aux problèmes traités, qui sont ciblés, et au fait qu'on ne s'éparpille pas grâce aux objectifs définis.

Si le client vient pour traiter une phobie, oui, cela va vraiment être bref ; s'il vient pour plusieurs problèmes, comme c'est souvent le cas, ça le sera déjà moins : chaque problème prendra son temps.

D'accord, je joue peut-être sur les mots, mais je pense que c'est bien que les gens sachent que parfois, les thérapies dites brèves ne le sont pas forcément.
hibou13 à dit:
Thérapie brève, sur plusieurs années, personnellement je parlerais dans ce cas de thérapie, point.
Tu n'as pas tort, mais il n'en reste pas moins que la plupart des gens pensent que thérapie brève ça veut dire ultra brève hors, même si c'est souvent le cas, ça ne l'est pas toujours, c'est juste ça que je voulais souligner.
 
hibou13

hibou13

Membre
messages
1 740
Points
7 960
Nodylion
Je préfère cette façon d'expliquer les choses effectivement "...au fait qu'on ne s'éparpille pas grâce aux objectifs définis...." sans argumentation on entre trop facilement dans une critique bête du style "'c'est une accroche commerciale".
N'oublions pas également que ces thérapies se distingues de l'analyse dont le temps est indéterminé par "nature".
 
hibou13

hibou13

Membre
messages
1 740
Points
7 960
Je n'en veux pas à Kévin Finel évidemment puisque j'en veux surtout aux autres hypnothérapeutes ne pas avoir les mêmes compétences et de me faire de fausses promesses.
Nous ne pouvons pas ici jugé des promesses qui ton été faites, ni de la pertinence du travail qui t'a été proposé par ces thérapeutes.
Mais je ne pense pas qu'il faille juger ceux-ci par comparaisons au discours entendu dans les cabinets publics.
Pour avoir vue quelques vidéo, il s'agit surtout et de façon bien faite de parler de l'hypnose et d'en faire démonstration dans un show, en ce sens c'est très instructif.
Cependant, on ne peut juger des résultats concrets sur les gens, ni même considérer qu'il s'agit d'une démarche généralisable à tous quelque soit le problème (car c'est ce que cela laisse sous-entendre au public). Ce qui est traité dans ces cabinets relève de problèmes que je qualifierais de "basiques" (confiance en soit, stress...) à partir de démonstration bien menée mais qui reste des démonstrations (pour montrer, convaincre et vendre...).
La réalité de la pratique n'est souvent pas aussi simple. Dans ses démonstrations les volontaires résumes leur malaise en quelques mots, dans la réalité ce sont souvent des vies qui sont racontés. Une multitude de ressentis qui sont exprimés, parfois en vrac, parfois à demi mots... L'anamnèse (la discussion préliminaire avec le patient) prend alors une toute autre forme que dans ces cabinets publics, le rapport entre le patient et le thérapeute une toute autre forme également.
Et il est fort courant que le patient finalement exprime son problème bien différemment après cet entretien qu'il ne ce l'était formulé avant de venir.

Je souhaite être moins stressé voire angoissé et travailler sur l'affirmation de soi.
Pour moi si comme tu le dit un thérapeute ta promis la "guérison" quand tu lui à exposé ceci, effectivement c'est "limite". Simplement parce que ce que tu veux pour toi, n'est pas une maladie, on n'a donc pas à en guérir!
Et puis, être moins stressé, plus affirmé, cela concerne probablement tout le monde sans exception, chacun à des degrés moindre ou plus important selon les situations individuelles.
Les bonnes questions (a mon avis) sont, qu'est ce qui me stress et pourquoi? Dans quelle circonstance je ressent le besoin de m'affirmer? En gros sortir des généralités pour cerner du concret à partir de quoi on peut travailler. Et ce fixer des objectifs raisonnables, réalistes sur quoi travailler.
Alors je ne sais pas si ton thérapeute est parti de cette façon, en tout cas c'est pour moi un point de départ positif pour réussir.

D'une façon plus globale, je pense qu'il ne faut pas oublier que la profession de thérapeute n'implique qu'une obligation de moyen (qui doit s'imposer même au non reconnus d'état) et non une obligation de résultat. Cette obligation de moyen est difficilement évaluable dans le cas de thérapie car il s'agirait de juger de la bonne utilisation d'outils d'analyse, d'évaluation, technique adapté à un cas... Sans connaitre ce qui c'est dit dans le cabinet, les raisons de telle ou telle choix de thérapie ce n'est pas évident.
 
Dernière édition:
Prudence

Prudence

Moderateur
Membre de l'équipe
Pro
messages
3 904
Points
10 060
Localisation
Nancy
Je reviens sur le sujet car je viens de commencer un livre et justement le thème de la brièveté y est abordé comme d'autres livres de Doutrelugne/Cottencin:

"La brièveté? Une conséquence, pas un but...
Vous qui lisez ces pages, vous avez votre petite idée...
De quoi s'agit-il:
  • Des 10 séances de Palo Alto?
  • Pas plus de 25 séances, sinon ce n'est pas bref? Mais pourquoi 25 et pas 15 OU "(,
  • Faut-il compter en mois? en années? en nombre de séances?
Pour nous, l'espression de Budman et Gurman time-sensitive paraît la plus adéaquate. Elle correspond à l'idée anglo-saxonne keep eyes on the ball, garde les yeux sur la balle. Pourquoi sommes-nous là? Quel est l'objectif? Ce que nous faisons concourt-il à l'objectif? Question à nous poser à tout moment. C'est pourquoi on parle de "thérapie focalisée, ciblée" et de thérapie stratégique.

Pour Cummings (1977), le patient recevra le nombre de séances dont il a besoin et il fait le constat que:
  • 85% des patients vus viennent moins de 15 fois (moyenne = 8.6)
  • 10% ont une thérapie longue (parfois plus de 100 séances, moyenne = 17.2)
  • 5% seront vus tout au long de leur vie."
DOUTRELUGNE Y., COTTENCIN O., BETBEZE J., Thérapies brèves: principes et outils pratiques, Elsevier Masson, 2013, p23-24.

J'espère que ça aura pu aider.

Effectivement, la brièveté n'est pas un but mais une conséquence de méthodes stratégiques, que l'on pourrait dire optimisées, efficaces. Les TCC sont des thérapies brèves à cause de leur mode de fonctionnement, mais la thérapie brève (Thérapie Systémique Brève, TSB) fait partie des TCC... Le mot bref et ses dérivés peuvent nous interroger quand a son sens, ses limites temporelles, les attentes que nous en avons, et puis du bref pour l'un ne le sera pas obligatoirement pour tous.

Et comme l'a dit Hibou, moralement, éthiquement: obligation de moyen, pas de résultat. Nous ne travaillons pas avec une matière inerte mais avec des être humains, complexes, particuliers, uniques, et nous même sommes humains. Chacun est important pour la thérapie: le patient/client, le thérapeute et l'alliance thérapeutique (la relation et l'entente sur les moyens, les buts de la thérapie).
Sans jugement de valeur sur le thérapeute, tout le monde ne convient pas à tout le monde.
 
undy

undy

Membre
messages
319
Points
3 310
Localisation
Villeurbanne (France)
moralement, éthiquement: obligation de moyen, pas de résultat.
Je dirais plutôt exactement le contraire: Obligation de résultat, SAUF si le contraire a été précisé et expliqué dès le départ.
Dans une obligation de moyens, l'exception est la guérison (ou autre issue positive), alors qu'avec l'obligation de résultat, l'exception sera l'arrêt par épuisement de moyens, ce qui protège le patient et assure un meilleur professionnalisme.
Sinon ça laisse des failles aussi énormes que des abonnement à vie, des ordonnances à vie ou une présomption de culpabilité.

Même si la thérapie a un moindre taux de guérison/amélioration/autre issue positive que la médecine, ce n'est pas une raison pour trouver normal de partir perdant.
 
Nodylion

Nodylion

Membre
messages
206
Points
4 110
Bonjour Undy,
Je crois que ce que voulaient dire Hibou et Prudence, c'est que le thérapeute ne peut pas forcer le client à aller mieux, juste lui fournir les moyens de le faire, le guider en quelque sorte. Car finalement, celui qui fait le ''travail'', celui qui expérimente, fait les exercices, etc. c'est le client. On ne peut pas aller mieux à leur place, juste les accompagner le mieux possible pour leur permettre de trouver et appliquer des solutions.
 
hibou13

hibou13

Membre
messages
1 740
Points
7 960
Bonsoir undy
Obligation de moyen ou obligation de résultat, j'ai fait référence à ses termes dans la discussion au regard du droit qui caractérise les professions dans le code civil.
Et cela est tout à fait normal, l'obligation de moyen s'oppose à l'obligation de résultat notamment dans le fait qu'il ne peut y avoir obligation de résultat dans une activité ou l'objectif ne peut être "modélisé" ou normalisé. En clair, on ne peut normaliser, formaliser, rationaliser une sortie de stress, ou de un manque de confiance en soit par exemple. Ce sont des notions qui n'ont pas de limites claires, elle sont propre à chaque cas.
L'obligation de résultat (au sens du droit, mais aussi en pratique) impliquerait une définition global de la "bonne santé mental, psychique..." servant de référence dans tout les aspects de la vie et valable pour tous.

Du point de vue des responsabilités, elle peut être engagé par rapport à un objectif dans le cas d'une profession soumise à l'obligation de résultat.
Par exemple la responsabilité est engagé pour un garagiste qui aurait mal changé nos freins. Et si son travail à été bien fait peut importe avec quel outil il à procédé, si le résultat est atteint.
IL n'en va pas de même pour les thérapeutes, il lui appartient de mettre au service d'un résultat escompté les techniques qu'il possède (moyens). Sa responsabilité ne peut être engagé sur la constatation d'un résultat non atteint. Il appartient alors au client de faire démonstration des manquements du praticien.
Mais cela implique pour nos professions une obligation d'information.
Exemple, les professions médicales s'engage à soigner et pas à guérir.

Personnellement, je trouve que si cette classification est discutable, je la trouve assez juste dans notre cas.
Si on aimeraient tous réussir parfaitement tout traitement avec toute personne et pour tout les cas, si on aimeraient que l'échecs soit une exception il n'en va pas ainsi dans la réalité.
 
C

collinmad

Membre
messages
92
Points
2 410
Age
55
la brievete une consequence pas un but....
Ca depend pour qui...Pour le patient la brievete est un but.Je veux aller mieux rapidement ...
Je pense que les psychotherapeuthe on une facon de voire l'hypnose tres influencee par leur formation...

le therapeuthe forme en hypnose sans formation prealable en psychologie verra les choses bien diferement.
Il voit l'hypnose comme un outil qui fonctionne pour resoudre certains probleme ou ne fonctionne pas..
Et comme je ne suis pas psy:je leur donne raison...

trust voudrait que l'hypnose diminue son stress au travail...au bout de 5 sceance,il
ne voit aucun resultat..il ne va quand meme pas continuer!
 
Nodylion

Nodylion

Membre
messages
206
Points
4 110
Pour le patient la brievete est un but.Je veux aller mieux rapidement ...
Le but premier est aller mieux. Rapidement est un adverbe, donc il renseigne sur le moyen.

Et tu n'as pas répondu à ma question : pour toi, bref c'est combien de temps ? Et pour traiter quoi ?
Je pense que les psychotherapeuthe on une facon de voire l'hypnose tres influencee par leur formation...
Tu peux développer ?
le therapeuthe forme en hypnose sans formation prealable en psychologie verra les choses bien diferement.
Il voit l'hypnose comme un outil qui fonctionne pour resoudre certains probleme ou ne fonctionne pas..
Et aucun psychothérapeute ne voit les choses comme ça ?
 
C

collinmad

Membre
messages
92
Points
2 410
Age
55
pour moi bref c'est 5 sceances en moyenne on dira entre 3 et 7...
Pour ameliorerr un stress defini,un probleme precis
Face a un patient tres tendu je conseille parfois (comme infirmiere) d'aller se faire masser...le masseur pas psychotherapeuthe le massera et ca lui procurera une detente qui lui aidera certainement a passer un cap dificile
Peut etre que le psychotherapeuthe le massera mais il ne se contentera pas que de cela...Idem si on conseil d'aller voire un hypnotiseur pour une douleur par exemple...Le psychotherapeuthe aura du mal a se cantonner a l'hypnose
Pour ta derniere question je pense que la majorite des psychotherapeuthe-hypnotherapeuthe quand l'hypnose ne fonctionne pas degaine leur arme psy en ometant de dire qu'il ne font plus vraiment de l'hypnose. (il ne chunt plus du tout la conscience critique ) et donc oui ca peut durer plus longtemps avec de temps a autre des retour en hypnose...
 
Prudence

Prudence

Moderateur
Membre de l'équipe
Pro
messages
3 904
Points
10 060
Localisation
Nancy
Le but premier est aller mieux. Rapidement est un adverbe, donc il renseigne sur le moyen.
C'est tout à fait ça!

Je crois que ce que voulaient dire Hibou et Prudence, c'est que le thérapeute ne peut pas forcer le client à aller mieux, juste lui fournir les moyens de le faire, le guider en quelque sorte. Car finalement, celui qui fait le ''travail'', celui qui expérimente, fait les exercices, etc. c'est le client. On ne peut pas aller mieux à leur place, juste les accompagner le mieux possible pour leur permettre de trouver et appliquer des solutions.
En ce qui me concerne, exactement.

Il voit l'hypnose comme un outil qui fonctionne pour resoudre certains probleme ou ne fonctionne pas..
Et comme je ne suis pas psy:je leur donne raison...

trust voudrait que l'hypnose diminue son stress au travail...au bout de 5 sceance,il
ne voit aucun resultat..il ne va quand meme pas continuer!
La compétence du thérapeute n'est pas forcément en question, ça peut l'être, mais ça peut aussi être un outils qui ne convient pas au client, c'est aussi possible que ce ne soit pas le "bon" thérapeute pour lui, le "bon" outils, le "bon" moment etc. Si ça ne fonctionne pas, effectivement, autant arrêter mais pointer une raison sans "preuves" c'est une hypothèse, un ressenti, pas une réalité absolue.
 
Nodylion

Nodylion

Membre
messages
206
Points
4 110
collinmad à dit:
pour moi bref c'est 5 sceances en moyenne on dira entre 3 et 7...
Pour ameliorerr un stress defini,un probleme precis
C'est là qu'il y a problème, je pense : l'idée que le grand public se fait des thérapies brèves et leur réalité ne sont pas forcément en phase.
collinmad à dit:
Peut etre que le psychotherapeuthe le massera mais il ne se contentera pas que de cela...Idem si on conseil d'aller voire un hypnotiseur pour une douleur par exemple...Le psychotherapeuthe aura du mal a se cantonner a l'hypnose
Tu as raison mais il y a peu d'hypnothérapeutes qui ne sont formés qu'à l'hypnose ; souvent ils sont formés aussi aux thérapies comportementales et cognitives, ou à la PNL, ou à d'autres modèles.
C'est bien d'avoir plusieurs cordes à son arc quand on est thérapeute, afin de s'adapter au client.
collinmad à dit:
je pense que la majorite des psychotherapeuthe-hypnotherapeuthe quand l'hypnose ne fonctionne pas degaine leur arme psy
Qu'est-ce que tu appelles l'arme psy ?
collinmad à dit:
en ometant de dire qu'il ne font plus vraiment de l'hypnose.
Je vais sûrement ouvrir un débat avec cette remarque, mais parfois, si un client vient pour voir un thérapeute (pas juste hypno), il n'est pas forcément nécessaire de lui dire qu'on est en train de faire de l'hypnose, on peut l'intégrer aux autres modalités (en TCC par exemple, certaines méthodes sont de l'hypnose mais ne sont pas désignées comme telles) ; d'ailleurs en hypnose conversationnelle, tu ne préviens pas ton client que tu vas l'hypnotiser. Je t'entends déjà crier au scandale, au charlatanisme et autres, mais le but est d'aider le client à atteindre ses objectifs, et tout lui expliquer peut parfois être contreproductif.
 
Prudence

Prudence

Moderateur
Membre de l'équipe
Pro
messages
3 904
Points
10 060
Localisation
Nancy
+1 Nodylion.
J'utilise des outils des TCC, de l'hypnose etc. Parfois d'ailleurs c'est amusant de parler avec un PLNListe et de se rendre compte qu'on a des outils communs qu'on nomme ou classe différemment (protocoles d'hypnose ou de PNL ou qui pourraient être en thérapie narrative etc.). Les frontières ne sont pas toujours hyper définies. Une grosse partie du travail n'est même pas dans des outils stricts mais dans la relation, l'écoute, la verbalisation etc. dans l'alliance thérapeutique.
 
C

collinmad

Membre
messages
92
Points
2 410
Age
55
C'est là qu'il y a problème, je pense : l'idée que le grand public se fait des thérapies brèves et leur réalité ne sont pas forcément en phase.
si les therapie breves sont longues il faut les appeller autrement:eek:n ne peut pas donner tord au grand public de comprendre le terme bref comme quelque chose qui ne dure pas longtemps


Tu as raison mais il y a peu d'hypnothérapeutes qui ne sont formés qu'à l'hypnose ; souvent ils sont formés aussi aux thérapies comportementales et cognitives, ou à la PNL, ou à d'autres modèles.
C'est bien d'avoir plusieurs cordes à son arc quand on est thérapeute, afin de s'adapter au client..
Oui mais quand je vais au magasin acheter un pomme j'aimerais que l'on me donne une pomme...et pas une orange parce que le vendeur estime que l'orange est meilleur pour moi. par contre je peux aller dans un magasin et demander "conseiller moi" dans ce cas je suis ok pour ressortir avec une corbeille de fruits...

Qu'est-ce que tu appelles l'arme psy ?.
C'est expliquer toute chose par un traumatisme,une hitsoire dans le passé..le bla bla psy quoi..
Certaines personnes ont des passes lourd et ils font avec..Ils veulent juste resoudre certains "symptome qui les genes au quotidien...On a pas besoin de regler les causes pour agir sur les symptomes:c'est ce qui est interressant dans l'hypnose.
Je vais sûrement ouvrir un débat avec cette remarque, mais parfois, si un client vient pour voir un thérapeute (pas juste hypno), il n'est pas forcément nécessaire de lui dire qu'on est en train de faire de l'hypnose, on peut l'intégrer aux autres modalités (en TCC par exemple, certaines méthodes sont de l'hypnose mais ne sont pas désignées comme telles) ; d'ailleurs en hypnose conversationnelle, tu ne préviens pas ton client que tu vas l'hypnotiser. Je t'entends déjà crier au scandale, au charlatanisme et autres, mais le but est d'aider le client à atteindre ses objectifs, et tout lui expliquer peut parfois être contreproductif.
Pas de soucis si un client vient voire un therapeuthe sans preciser:faites ce que vous voulez au mieux pour lui ...[/quote][/quote][/quote]
 
hibou13

hibou13

Membre
messages
1 740
Points
7 960
Quand nous nous affichons "thérapie brève" nous savons l'expliquer aux gens. Durée probable, éléments qui peuvent rallonger, différence avec la psychanalyse qui est le plus souvent la référence pour le public, (mais aussi parfois les différents métiers psy) présentation des techniques utilisés éventuellement etc....
Comme les gens ne sont pas stupide ils comprennent très bien ou ils mettent les pieds. De plus la détermination d'objectif concret avec eux, éventuellement d'étapes, l'annonce d'une évaluation à chaque séance et d'un débrief rendent les choses encore plus clair.
Ils ne sont pas non plus des gogo et savent très bien qu'ils ne viennent pas acheter "quelques chose" mais bien "entamer une démarche". De plus, rare sont ceux qui ne sont pas au minimum informé par leur médecin traitant, amis ou internet (et quand ils ont déjà un parcours psy, ce qui est courant, ils comprennent encore plus vite la différence).
Et n'oublions pas que lors de la première rencontre, après présentation de c qui est dit ci-dessus nous précisons qu'ils peuvent décider de commencer, de tester en toute liberté sans le moindre engagement pour la suite. Tout comme nous pouvons ne pas prendre un patient pour diverse raison et cela aussi ils le savent.

Par contre il est évidement différent que la travail avec une personne simplement stressé, petite addiction, comportement simple à corriger (je dirais mono symptôme) ne prendra que quelques séances, voir une seule. Pour des choses "pluri symptômes" ou plus lourde, perte de confiance avec alcoolisme, agoraphobie, dépression grave par exemple, nous serons probablement au delà des 1 à 3 séances (fonction des cas). Mais sort t'on pour autant des thérapies brèves pour autant?
Non, les thérapies dite brèves correspondent à des critères et des techniques qui ce différencie clairement des démarches analytique par exemple (voir les divers explications dans le forum ou ailleurs).
S'en tenir au mots (brèf) stricto-sensu, n'a aucun sens et s'acharner à disqualifier tous ce qui dépasserait 3 séances est preuve incompréhension du sujet. Cela est acceptable pour un patient, mais comme je le dit plus haut s'il y avait le moindre malentendu il serait vite dissipé. Cela n'est pas acceptable par contre pour quelqu'un qui serait du milieu avec un minimum de formation ou de lecture. C'est alors un procès de chapelle et/ou de mauvaise foi.
 
Nodylion

Nodylion

Membre
messages
206
Points
4 110
collinmad à dit:
si les therapie breves sont longues
Tu sais, tout n'est pas tout ou rien : pas besoin de passer de ''bref ça veut dire bref'' à ''les thérapies brèves sont longues'' : tu as lu les statistiques postées par Prudence ? certaines sont effectivement brèves, d'autres le sont moins et certaines sont longues. Entre blanc et noir il y a plein de nuances de gris.
collinmad à dit:
il faut les appeller autrement
comme thérapie stratégique, ou thérapie orientée solutions ? On (surtout les médias) pourrait aussi mieux informer le public sur ce qu'est une thérapie en général, et une thérapie dite brève en particulier. Et comme le fait remarquer Hibou, les clients sont en général renseignés et on leur explique comment on procède.
collinmad à dit:
quand je vais au magasin acheter un pomme j'aimerais que l'on me donne une pomme...et pas une orange
Ce n'est pas comparable : dans un cas tu veux acheter un objet, dans l'autre tu veux atteindre un objectif.
collinmad à dit:
le bla bla psy quoi..
J'ai l'impression que pour toi ''psy'' ça se limite à la psychanalyse.
 
Brieuc du Garay

Brieuc du Garay

Membre
messages
458
Points
3 460
Age
30
Localisation
Clermont-Ferrand
Collinmad, tu as été à ce point formaté par ton formateur anti-médecine, anti psycho ?

Aussi, si quelqu'un qui vient te voir place l'hypnose avant son objectif, il y a une confusion dans l'ordre des priorités.
 
C

collinmad

Membre
messages
92
Points
2 410
Age
55
Brieuc:je n'ai pas pu etre formatee par un formateur....
Tu illustres tres bien ce qui m'insupporte dans le position de certains therapeuthe , soignant ou toubib:savoir mieux que le client ce qui est bon pour lui ,et dire que ses priorites a lui sont fausse...
Il y a des clients qui n'accepte comme therapeuthe que des femmes.(ou l'inverse).Peut etre quîl y a un therapeuthe masculin beaucop plus competant en theorie pour son probleme mais ce client a ses raisons :cêst son choix et peut etre qu'il se connait tres bien et qu'elle sait qu'avec un homme ca ne passe pas.Eh bien idem sur le choix de la therapie.Si un client a la conviction que l'hypnose peut l'aider et qu'il ne veut pas essayer (ou reassayer autre chose) peut etre que c'est parce qu'il se connait tres tres bien...
 
Brieuc du Garay

Brieuc du Garay

Membre
messages
458
Points
3 460
Age
30
Localisation
Clermont-Ferrand
On appelle aussi ça mettre de côté l'effet placebo, ne pas réutiliser des croyances.

Tu ne peux pas aller voir ton médecin avec une entorse et lui demander de substituer ton Doliprane Codéine contre de la morphine.
C'est un manquement ou abus de moyen.

Un client vient me voir et que je ne souhaite pas l'hypnotiser, je ferai une autre thérapie et des phénomènes hypnotiques très bateau pour qu'il ait son hypnose formelle.

En général de toute façon, je m'arrange pour que des l'anamnese la personne doute d'être déjà sous hypnose à chaque moment.
Maintenant si ton client est un sujet soumis à des violentes crises de psychoses, avec une louche de paranoïa, mais qu'il est persuadé que l'hypnose va l'aider, tu vas l'hypnotiser ?
 
Brieuc du Garay

Brieuc du Garay

Membre
messages
458
Points
3 460
Age
30
Localisation
Clermont-Ferrand
Au passage, ton argument H/F est hors sujet puisque l'on parlera là d'un facteur qui affectera directement la nature et le lien de confiance dans la relation thrpt/client.
En d'autres termes, joli décadrage
 
Vous aimerez:
L
  • Question
  • laurenzo
Réponses
23
Affichages
5 K
EPHEMERE
E
W
  • Question
  • waddle
Réponses
9
Affichages
4 K
Maylis
M
M
  • Question
  • Mat33
2
Réponses
46
Affichages
12 K
F2B
F
Nouveaux messages
L
  • Question
  • La suppliciée
2
Réponses
55
Affichages
920
dide70
dide70
J
Réponses
2
Affichages
124
JulieB
J
dide70
  • Question
  • dide70
2 3 4 5
Réponses
131
Affichages
3 K
dide70
dide70
>> Vous aimez cette page ? Inscivez-vous pour participer
Haut