sortir de la zone d'insécurité

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Victoire

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Bonjour
auriez-vous des suggestions concernant cette situation :

j'ai une amie qui ne crois pas en elle et en la possibilité d'avoir mieux que ce qu'elle a. elle semble résignée malgré qu'elle est dans une situation d'inconfort qui lui cause des désagréments mais elle tient bon. elle s'est habituée.
elle a déjà mis des actions en place quand ce qu'elle vivait était trop insupportable mais une fois la situation redevenue calme même si c'est
désagréable quelle ne s'y sent pas bien, elle ne bouge pas, elle n'agit pas.
je pense qu'elle a peur et qu'elle ne s'autorise pas, pourtant comme on dit, si elle voulait elle y arriverait super bien
avez-vous déjà travaillé ce genre de situation ?
merci de vos suggestions
 
Prudence

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Oui.
Je suis partie sur ce que mérite la personne, parfois il y a des grosses doses de culpabilité qui font que la personne pense ne pas mériter mieux. Du coup travail sur ce qui a pu causer ça (culpabilité du survivant, divorce des parents reporté sur l'enfant, viol, violences et abus sur enfant (physiques, psychologiques, sexuelles...); je travaille également avec une visualisation (quand je peux en hypnose) qui est en raccourci de se faire mettre un nourrisson dans les bras et de laisser venir les pensées qu'il n'a encore rien accompli, rien fait mais qu'on sent qu'il a une valeur immense, et des notions de droit d'être protégé, aimé, respecté etc. pour ce bébé, ce bébé qui n'a encore pourtant rien accompli (ça ramène l'inconscient et/ou le conscient sur des valeurs de respect de la vie, respect des êtres humains, quelqu'ils soient, même soi même ^^).
Il y a aussi la ligne du temps que tu peux reconstruire avec la personne en lui faisant s'apporter ce dont elle avait besoin (ça peut aider dans pas mal de problèmes, là je pense surtout à confiance et estime de soi).
Derrière la peur d'essayer il y a souvent la peur de l'échec, à voir si ça ne joue pas aussi.
Il y a aussi les phénomènes auto-entretenus: moins tu bouges moins tu vas bouger, plus tu bouges plus tu vas bouger. Si c'est son mode de fonctionnement d'être dans l'inaction il lui faudra une grosse dose d'inconfort pour lancer le changement et c'est d'ailleurs ce qui s'est passé dans le passé.
Comme dirait ma superviseur "attention, c'est l'écologie, ça c'est l'écologie du patient, il faut le respecter". Parfois certaines personnes s'handicapent parce qu'il y a des bénéfices secondaires supérieurs aux problèmes et on ne peut pas arriver et tout chambouler parce que, à nous, il nous parait pas génial de fonctionner comme ça. Parfois, clairement, ça mal de voir un proche foncer dans le mur (encore plus quand ils font ça à répétition), mais c'est leur vie, pas la nôtre, et on ne peut jamais vivre que notre propre vie. Ce qu'on peut faire c'est apporter de l'aide si on nous la demande, écouter, être présent, et si c'est trop dur pour nous, nous éloigner de la personne. On ne peut pas forcer quelqu'un a arrêter de boire ou une femme battue à se séparer de son conjoint violent, on peut tirer une sonnette d'alarme et être présent si besoin et si on le souhaite, mais pas changer leur vie pour eux. Toujours "on ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas être aidé".
Après ça, perso je ne travaille pas avec des proches (il m'arrive juste parfois de filer quelques pansements ou de l'écoute amicale mais pas de gros travail), trop d'interférences.
 
hibou13

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Comme on à pas de détails sur ce qui est en cause, (couple, matériel, physique, moral....) Je part de l'hypothèse que la personne ne veux pas en dire plus.
Alors je partirais ainsi en hypnose.
Je l’amènerais dans une zone de confort (quelque part et en elle à son choix), la ou elle se sent au mieux (protégé, tranquille...).
Je l'amènerais à s'imaginer telle qu'elle ce veux dans un idéal.
Je l'amènerais à laisser son inconscient reconnaître les "choses" qui limite, freine, bloque (sans entrer dans les détails ni questionner) et demanderais de le laisser faire pour "déchirer le voile", "passer au delà", qu'il face que traverser "le voile" soit possible pour marcher vers ce quelle veux. (avec une suggestion de signal quand les choses ce font, l'inconscient est prêt, genre la tête penche en avant comme pour symboliser le pas fait).
Je prendrais du temps à chaque étape.
 
surderien

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Bonjour
auriez-vous des suggestions concernant cette situation :

j'ai une amie qui ne crois pas en elle et en la possibilité d'avoir mieux que ce qu'elle a. elle semble résignée malgré qu'elle est dans une situation d'inconfort qui lui cause des désagréments mais elle tient bon. elle s'est habituée.
elle a déjà mis des actions en place quand ce qu'elle vivait était trop insupportable mais une fois la situation redevenue calme même si c'est
désagréable quelle ne s'y sent pas bien, elle ne bouge pas, elle n'agit pas.
je pense qu'elle a peur et qu'elle ne s'autorise pas, pourtant comme on dit, si elle voulait elle y arriverait super bien
avez-vous déjà travaillé ce genre de situation ?
merci de vos suggestions

Prudence a dit : On ne peut pas forcer quelqu'un a arrêter de boire ou une femme battue à se séparer de son conjoint violent, on peut tirer une sonnette d'alarme et être présent si besoin et si on le souhaite, mais pas changer leur vie pour eux.
Toujours "on ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas être aidé".


Je proposerai ( si l'anamnèse l'autorise) une position provocative, la mettre en transe et l'emmener dans le pire du pire +++

Elle a toute les chance de faire marche arrière après et de revenir dans une position qui sera en infra de son fonctionnement habituel, un tout petit peu meilleur ...

Sortir de son périmètre de fausse sécurité

Et le changement continuera car elle aura envie de changer (consciente de pouvoir se sortir de son conditionnement en pouvant tant l'aggraver que l'améliorer)

J'aime forcer les gens à être aidés pour qu'ils se rendent compte de ce que cela donne ...(et qu'ils aiment +++)

Les sortir de leur paradoxe
.

Si çà ne marche pas c'est que je ne les ai pas "forcés" assez fort.
 
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Victoire

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Oui.
Je suis partie sur ce que mérite la personne, parfois il y a des grosses doses de culpabilité qui font que la personne pense ne pas mériter mieux. Du coup travail sur ce qui a pu causer ça (culpabilité du survivant, divorce des parents reporté sur l'enfant, viol, violences et abus sur enfant (physiques, psychologiques, sexuelles...); je travaille également avec une visualisation (quand je peux en hypnose) qui est en raccourci de se faire mettre un nourrisson dans les bras et de laisser venir les pensées qu'il n'a encore rien accompli, rien fait mais qu'on sent qu'il a une valeur immense, et des notions de droit d'être protégé, aimé, respecté etc. pour ce bébé, ce bébé qui n'a encore pourtant rien accompli (ça ramène l'inconscient et/ou le conscient sur des valeurs de respect de la vie, respect des êtres humains, quelqu'ils soient, même soi même ^^).
Il y a aussi la ligne du temps que tu peux reconstruire avec la personne en lui faisant s'apporter ce dont elle avait besoin (ça peut aider dans pas mal de problèmes, là je pense surtout à confiance et estime de soi).
Derrière la peur d'essayer il y a souvent la peur de l'échec, à voir si ça ne joue pas aussi.
Il y a aussi les phénomènes auto-entretenus: moins tu bouges moins tu vas bouger, plus tu bouges plus tu vas bouger. Si c'est son mode de fonctionnement d'être dans l'inaction il lui faudra une grosse dose d'inconfort pour lancer le changement et c'est d'ailleurs ce qui s'est passé dans le passé.
Comme dirait ma superviseur "attention, c'est l'écologie, ça c'est l'écologie du patient, il faut le respecter". Parfois certaines personnes s'handicapent parce qu'il y a des bénéfices secondaires supérieurs aux problèmes et on ne peut pas arriver et tout chambouler parce que, à nous, il nous parait pas génial de fonctionner comme ça. Parfois, clairement, ça mal de voir un proche foncer dans le mur (encore plus quand ils font ça à répétition), mais c'est leur vie, pas la nôtre, et on ne peut jamais vivre que notre propre vie. Ce qu'on peut faire c'est apporter de l'aide si on nous la demande, écouter, être présent, et si c'est trop dur pour nous, nous éloigner de la personne. On ne peut pas forcer quelqu'un a arrêter de boire ou une femme battue à se séparer de son conjoint violent, on peut tirer une sonnette d'alarme et être présent si besoin et si on le souhaite, mais pas changer leur vie pour eux. Toujours "on ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas être aidé".
Après ça, perso je ne travaille pas avec des proches (il m'arrive juste parfois de filer quelques pansements ou de l'écoute amicale mais pas de gros travail), trop d'interférences.

merci Prudence de ta réponse, j'aime bien l'idée de l'hypnose avec le nourrisson. Et ta reflexion sur ce qu'il peut y avoir derriere, et notamment j'y pense un travail (de pardon ?) vis à vis du père (corrections trop violentes enfant) et une grosse contrariété non évacuée il y a quelques années vis a vis de l' achat de son appart actuel (parents qui ont participé à l'achat et quand elle a voulu changer d'avis au moment de la signature car il ne correspondait pas à ce qu'elle voulait ce pere s'est tellement mis en colère qu'elle l'a pris, depuis beaucoup d'ennuis ont suivi. Cela peut être a déclenché le sentiment qu'elle ne peut avoir mieux et de ne pas avoir le choix.

cela donne plus d'explication hibou13 ? mais je peux utiliser ce que tu proposes aussi,
Comme on à pas de détails sur ce qui est en cause, (couple, matériel, physique, moral....) Je part de l'hypothèse que la personne ne veux pas en dire plus.
Alors je partirais ainsi en hypnose.
Je l’amènerais dans une zone de confort (quelque part et en elle à son choix), la ou elle se sent au mieux (protégé, tranquille...).
Je l'amènerais à s'imaginer telle qu'elle ce veux dans un idéal.
Je l'amènerais à laisser son inconscient reconnaître les "choses" qui limite, freine, bloque (sans entrer dans les détails ni questionner) et demanderais de le laisser faire pour "déchirer le voile", "passer au delà", qu'il face que traverser "le voile" soit possible pour marcher vers ce quelle veux. (avec une suggestion de signal quand les choses ce font, l'inconscient est prêt, genre la tête penche en avant comme pour symboliser le pas fait).
Je prendrais du temps à chaque étape.

Parcontre surderien ta procédure est assez radicale ça ressemble à celle que je connais en PNL,je la verrai plutôt en fonction des premiers résultats. en as-tu constaté des changements significatifs en retour, et que fait tu pour la "remonter" du pire ou tu l'as mis (nouvelles ressources de l'inconscient, pont vers le futur ?..)

Un grand Merci à vous 3 pour votre suggestions
 
Prudence

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Alors pour le "pardon" il y a eu des sacrés avis fermés et bien bloqués et verrouillés en ce qui concerne l'obligation du pardon comme étape pour se sentir mieux et débarrassé du problème. Perso je suis plus de l'avis que c'est possible mais pas nécessaire et qu'elle doit venir en tout dernier impérativement (attention aux pardons précoces qui rajoutent une couche au problème en rajoutant de la culpabilité parce que la colère contre l'autre n'a pas été vécue, exprimée et assumée et qu'elle se retrouve retournée contre soi). J'ai un doute mais je crois que Suzanne Forward parlait de ça justement ("parents toxiques" le livre il me semble). Le pardon vis à vis de soi, oui, je pense que c'est primordial, après ça le pardon de l'autre je dirai que c'est facultatif, mais que l'important c'est que la personne se sent bien, bien avec elle même au présent.
S'il la frappait et s'est mis en rogne suite à son changement d'avis il y a peut être un problème de contrôle de lui sur elle qui expliquerait justement cette passivité. Déclenchement, confirmation, renforcement... ça peut, c'est tout à fait possible. Après ça c'est juste des pistes, comme l'a dit Hibou, on ne la connait pas.
 
zoulouk2

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Quand la situation est insupportable, on est obligé de réagir, quand elle ne l'est plus, rien ne nous y oblige. La résignation peut être plus facile à adopter que la lutte surtout si elle est stérile. Il y a peut-être l'énergie du désespoir et qui ne fonctionne qu'en cas de désespoir, comme l'énergie qu'on peut déployer par exemple en cas de danger et qu'on ne peut produire en temps normal ?

Il y a donc des ressources, et c'est en voyant le coté critique de la situation que les changements se font..
 
hibou13

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cela donne plus d'explication hibou13 ?
Ma réponse était un peu lapidaire, mais je ne me sent pas à faire plein d'hypothèses quand je suis dans le vide, il faudrait un livre;) (et je fais trop de fautes)
En général, je suis plutôt pour que la personne face son parcours, plutôt que de lui imposer. Question d'orientation. Celle de surderien en est une autre (très proche du travail chamanique) et c'est intéressant de les voir exposer en parallèle.
Donc pour moi dans ce cas, je travaillerais plutôt sur la sérénité à retrouver face à ses souvenirs marquants. Sans évoquer son père, ni rien de précis (je parle toujours uniquement en hypnose sans autre méthode). Que je ne formulerais pas exactement comme ça à la cliente d'ailleurs, peut être sous forme de métaphore.
Pour en quelque sorte ne plus être (trop) dans l'émotion. L'idée de base est qu'un souvenir bloquant pouvant être remémoré sans trop d'émotion, comme juste observé et non comme re-subit, deviens moins limitant. Cela ouvre la porte, envisager la confiance deviens alors possible (le positif entraîne le positif).
L'amener à être d'une certaine façon spectatrice de ses blocages, souvenirs... sans les préciser, lui laisse une porte bien plus grande ouverte à des choses dont elle n'a pas conscience elle même et qui sont peut être aussi importante que les histoires avec son père (histoires qui après tout peuvent même être secondaire, elle ne le sais pas et moi non plus, seul son inconscient le sait).
Alors n'étant ni psychanalyste, ni devin, je ne sauterais pas sur la première évidence au risque d'y passer du temps pour rien (ou pas).
Par principe je part de la demande du client et là la demande est "...je ne crois pas en moi, résigné, elle bouge pas etc..." la question du pardon ne ce pose donc pas au départ (pour moi évidement), elle peux venir plus tard avec le thérapeute ou d'elle même naturellement.
 
Victoire

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Effectivement l'inconscient sait tellement plus de choses que ce qui semble visible au premiet abord. Autant lui faire confiance
 
surderien

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Certains ne sont pas pour le pardon mais pour la rupture, rupture en s'écartant du comportement de l'autre qu'on juge inadapté et qui amène à pouvoir en faire le deuil : trancher, se retrancher et cela sans aucune rancune pour l'autre.
Peut-être que pardonner c'est finalement la même démarche de se débarrasser de quelque chose d'inadapté et de s'en écarter alors en cédant.
Tout dépend de la façon de fonctionner de chacun...
 
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Le vilain petit canard était dans une zone d'insécurité à laquelle il était inéluctablement voué.

Il ne pouvait vivre que dans ce contexte de se résigner à ce qu'il vivait.
Pourtant une métamorphose "extérieure" l'a transformé.
Est-il alors resté dépressif de son passé mal-heureux et mal dans sa peau à jamais ?

Non, car ce signe l'a fait se redresser et comprendre que désormais tout était possible grâce à toute l'hypnose qu'il possédait.

:)
 
Paul Elie

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Certains ne sont pas pour le pardon mais pour la rupture, rupture en s'écartant du comportement de l'autre qu'on juge inadapté et qui amène à pouvoir en faire le deuil : trancher, se retrancher et cela sans aucune rancune pour l'autre.
Peut-être que pardonner c'est finalement la même démarche de se débarrasser de quelque chose d'inadapté et de s'en écarter alors en cédant.
Tout dépend de la façon de fonctionner de chacun...

le pardon....
est une rupture que le "client va faire" après une re-visitation des événements/émotions ou vous allez suggérer un autre point de vue, suggérer une autre compréhension des événements déclencheurs pour l'amener a choisir.
entre la situation actuelle et la possible liberté, affranchissement que procure le pardon.
pour ce qui est de la culpabilité ,il est vident que le pardon a soi-meme s'impose!
mais attention travailler avec des amis n'est pas chose facile car nous laissons souvent ,nos propres émotions ou attachements affectifs, voiler notre jugement....
il est donc nécessaire de prendre une distance par rapport au problème affiché...
pour aller aider la personne a découvrir le vrai déclencheur....
ce qui pourrai et devrai changer votre relation amicale....
dans un sens ou dans l'autre.... donc l’extrême vigilance et neutralité s'impose
si vous tenez a cette relation!

pour en rajouter avec ce que prudence suggère... il est très utile... pour la confiance en soi..
temporairement d'abord, puis dans la durée si le client utilise cet ancrage...

d’opérer un rapprochement " virtuel" entre l'enfant client et le client lui même et...
ce que je fais:
  • placer le client dans le passé, dans un événement de bonheur de l'enfant
  • demander a l'enfant de rejoindre l'adulte ( sur un banc par ex:)
  • de fusionner l'enfant et l'adulte ( un gros câlin par ex:)et de demander a l'adulte de placer l'enfant près de son cœur, définitivement
  • de placer un ancrage ou l'adulte pourra venir utiliser la ressource "bonheur"( prêt de son cœur!).... a travers l'image de l'enfant "bonheur" a tous moment.... automatiquement.... dans tous les cas de stress ou de " non confiance en soi pour surmonter ,contourner la barrière de sentiment d'impuissance.
  • ce qui est utile aussi dans la therapie comme ressource refuge (autant pour le client que pour l'hypno!),a chaque moment ou vous abordez... un sujet difficile ( émotionnel dur)
    et pour "finir" une séance.... a fin de laisser le client partir sur une bonne impression...
    donc plus de "chances" qu'il reviennent a la prochaine séance.... si la thérapie n'est pas "finie"
c'est utile mais vous constaterez rapidement qu'un travail en profondeur sera nécessaire....
et la l'utilité d'un programme structuré pour l’hypnothérapeute... une méthode par paliers....
ou la finalité (évidente!) est définie, et les étapes testées....
est une ressource sans prix!
car le plus dur dans cette thérapie....est de la mener a bout.... de tenir le client sur le chemin jusqu'au résultat!
le subconscient qui a un passif rodé.... ne manqueras pas de faire des objections a toutes thérapies
qui dure, et vous obtiendrez un effet yoyo..... il faut donc "travailler" en transe profonde. pour s'assurer
a chaque étape que le gain est définitif.... avant de passer a l’étape suivante.
pour libérer ( donc la rupture avec le passé!) il faut que le pardon soit très sincère et validé par le subconscient
profondément, afin qu'il prennent la décision de reprogrammer une nouvelle attitude....un nouveau look sur les obstacles qui deviendrons alors beaucoup plus faciles a franchir
 
Paul Elie

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Prudence a dit : On ne peut pas forcer quelqu'un a arrêter de boire ou une femme battue à se séparer de son conjoint violent, on peut tirer une sonnette d'alarme et être présent si besoin et si on le souhaite, mais pas changer leur vie pour eux.
Toujours "on ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas être aidé".


Je proposerai ( si l'anamnèse l'autorise) une position provocative, la mettre en transe et l'emmener dans le pire du pire +++

Elle a toute les chance de faire marche arrière après et de revenir dans une position qui sera en infra de son fonctionnement habituel, un tout petit peu meilleur ...

Sortir de son périmètre de fausse sécurité

Et le changement continuera car elle aura envie de changer (consciente de pouvoir se sortir de son conditionnement en pouvant tant l'aggraver que l'améliorer)

J'aime forcer les gens à être aidés pour qu'ils se rendent compte de ce que cela donne ...(et qu'ils aiment +++)

Les sortir de leur paradoxe
.

Si çà ne marche pas c'est que je ne les ai pas "forcés" assez fort.
si ça ne marches pas... ce pourrait il que le subconscient ou même le conscient... considère le forcing comme une violence supplémentaire?
et la je suis complétement d'accord avec prudence la bien nommée!
la provocation chez des clients "faibles" peut être considérè comme un autre viol...
qui va s'ajouter a ceux déjà subis?
ce n'est pas parce que vous croyez être fort et provoquer la sortie par le choc que le client, va automatiquement.... par osmose, se conformer a vos croyances et devenir par miracle aussi fort que vous!
ou êtes vous convaincu que cette osmose va se réaliser?
 
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Admettons une personne qui se déplace avec deux béquilles parce qu'elle est blessée.
Elle apprend à déambuler ainsi avec cette vraie sécurité
A un moment donné, il va falloir qu'elle lâche une de ces béquilles si elle est en processus de guérison
Pour entrer dans une zone d'incertitude
Et accepter d'affronter sa peur
Pour finalement aboutir
A ne plus se servir de tuteur
Et trouver un nouvel équilibre

Si la personne n'est pas suffisamment guérie ou n'a pas assez d'équilibre
Ou simplement que c'est trop tôt
Ben, elle tombe
Et risque de se faire encore plus mal

Cette personne résignée serait un peu comme une personne avec deux béquilles, qui sait déambuler ainsi, même si ça ne lui plaît pas, et ne passe pas à l'étape suivante. La question, est ce bien le moment d'y aller, ça pourrait être pire, ce pourquoi elle n'y va pas.... une confiance est donc à trouver, confiance (en soi) et en un soignant qui motive, rassure, ou la méthode dure qui consiste à confisquer la béquille en laissant la personne se débrouiller... et où elle verra qu'elle peut triompher de la question ( En général la méthode douce est d'abord employée ! )

Forcer est parfois nécessaire, tout est dans le moment où on le fait à bien définir.
 
Paul Elie

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oui tout a fait bien choisie comme métaphore!
lui enlever les béquilles n'as jamais guéri la blessure!
une fois le pardon ( ou autre thérapie!) je préfère que ce soit le client qui choisisse de se débarrasser de ces béquilles
parce qu'il va découvrir qu'il n'en a plus besoin....
le viol pour moi est contre indiqué :rolleyes: pour les gens qui souvent viennent demander de l'aide parce qu'on les a violés!
pour ne pas dire que du point de vue ethique....(?)
une thérapie de suggestion directe, ne veut pas dire imposer ces croyances mais suggérer que le client en trouve d'autres...
et forcer n'est jamais necessaire quand une motivation et une confiance est etablie, au premier abord sur de petits points, qui avec la progression de la therapie et la repetition de positifs....
non seulement va reussir a valider le bien fondé du choix premier mais va renforcer la confiance en soi.
ce qui est un apprentissage, un test pour le client.... pour les choix a venir!

le seul choc que je m'autorise dans ma pratique est le passage du facteur critique pour amener le niveau somnanbulique!
 
Prudence

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pour en rajouter avec ce que prudence suggère... il est très utile... pour la confiance en soi..
temporairement d'abord, puis dans la durée si le client utilise cet ancrage...

d’opérer un rapprochement " virtuel" entre l'enfant client et le client lui même et...
ce que je fais:
  • placer le client dans le passé, dans un événement de bonheur de l'enfant
  • demander a l'enfant de rejoindre l'adulte ( sur un banc par ex:)
  • de fusionner l'enfant et l'adulte ( un gros câlin par ex:)et de demander a l'adulte de placer l'enfant près de son cœur, définitivement
Ca m'arrive aussi d'utiliser des fusions entre les deux, mais le plus souvent c'est des échanges de place. Par exemple: l'adulte donne l'amour à l'enfant qui grandit entouré d'amour, puis l'adulte qu'il est quitte l'adulte représenté et se glisse dans l'enfant et grandi à son tour entouré d'amour. Amour, sécurité, paix, respect...

Pour les béquilles, perso j'aime les choses progressives. C'est sûrement dû à ma personnalité et à mon orientation TCC: toujours commencer tout petit et augmenter très lentement et très progressivement la difficulté et toujours terminer sur du positif.
Le coup de la méthode dure m'a déjà envoyée à l'hôpital (et m'a prouvé que j'avais raison et que mon prof était bel et bien très limité) donc je me méfie.
 
surderien

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C'est comme si vous me violez en me reparlant de mon viol

Voilà ce que me dira le patient (de manière indirecte) au moindre soupçon de perversité si je dérive là comme il ne faut pas. (et j'assurerai la suite en saine thérapie)

S'il marche avec deux béquilles, je lui en proposerai une troisième. (qui finalement remplacera les deux premières et lui montrera qu'il n'a pas besoin de béquilles !)

Il faut parvenir à aller plus au delà que tout ce que le patient pourrait imaginer. ( tout en lui laissant alors imaginer la suite)

:cool:

La méthode dure utilisée à l'hôpital c'est du domaine physique pour aider à porter les malades.
La méthode hypnotique est une méthode virtuelle qui aide les patients à se porter mieux d'eux-mêmes+++
 
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Paul Elie

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lacaune
c'est pas une nouveauté ,nous avons des différences d'opinions,
en ce qui me concerne je suis non violent....
et croyez moi, cela me coute,.. il y a un prix a payer et j'assume!
ici il y a eu de la violence....et cela ne sert a rien!
car des années plus tard on s'apperçoit que même si on avais raison...
que même si les autres vous insultent,
ils finissent par adopter vos méthodes quand elles sont bonnes
et on ne peut même pas en tirer reconnaissance ou gloire!
vous verrez surderien un jour peut etre nous serons amis....
moi je suis patient!
je viens de "former" une hypno au 5 phases et quelques autre petits trucs
elle vient de mettre en pratique ce que je lui ai appris
et elle est super contente.... et son carnet de rendez vous va grossir!
c'est ça qui compte!
 
surderien

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Moi je pense que je suis trop non violent !

On me dit souvent que je suis trop gentil
Je réponds toujours que je préfère çà qu'être trop méchant.

Le problème c'est que lorsqu'on est trop gentil, on n'arrive plus à limiter la demande et le nombre de consultations ne fait qu'augmenter et on se retrouve en burn out.

Et là on est heureusement contraint de se comprendre en hypnose et on découvre enfin les techniques de thérapie brève qui permettent de répondre à la demande...

Et de rester dans un juste milieu...

:cool:
 
Prudence

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Moi je pense que je suis trop non violent !

On me dit souvent que je suis trop gentil
Je réponds toujours que je préfère çà qu'être trop méchant.

Quand j'ai des clients qui me disent qu'ils sont trop gentils je leur parle du fait qu'on peut être gentil sans se sacrifier et je sors souvent deux outils: le proverbe "charité bien ordonnée commence par soi même" et les consignes de sécurité que j'ai récupéré dans un avion: on voit clairement dessiné une dame qui met son masque puis qui met le sien à son enfant. Que ce soit en premiers secours, dans l'avion, ou dans tous les domaines de la vie c'est d'abord à nous de nous protéger et la première chose à faire c'est de prendre soin de soi avant de prendre soin des autres. Et on parle des nombreux exemples où si on ne fait pas comme ça ça marche pas: la mère de famille épuisée qui veut aider tout le monde, en fait trop, craque, fini par hurler sur tout le monde alors qu'on final se reposer était plus important que de ramasser les chaussettes etc.
Pour moi on ne peut pas être trop gentil, je ne suis pas d'accord avec le "trop bon, trop con" parce que la gentillesse, pour moi, ne se fait pas dans le sacrifice et que ce n'est pas de la "pas gentillesse" que de refuser de rendre un service si ça ne nous convient pas.

Le problème c'est que lorsqu'on est trop gentil, on n'arrive plus à limiter la demande et le nombre de consultations ne fait qu'augmenter et on se retrouve en burn out.

Et là on est heureusement contraint de se comprendre en hypnose et on découvre enfin les techniques de thérapie brève qui permettent de répondre à la demande...

Et de rester dans un juste milieu...

:cool:

"Souffrir à force d'aider. Le "Burnout" dans la relation d'aide", je ne l'ai pas trouvé hyper intéressant mais il pose des questions qui peuvent aider.
 
Paul Elie

Paul Elie

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lacaune
il s'agit de trouver le juste milieu, votre juste milieu....
être ferme et discipliné ne veut pas dire fasciste!
il faut toujours établir des limites, car donner le bien (ou le vendre!) et si rare
que ceux qui le reçoivent sans avoir travaillé pour l'avoir, vont rapidement faire
une fixette sur vous, et s'accrocher a la béquille que vous représentez.
alors, a cause de l’environnement, du matraquage publicitaire.... ces mêmes personnes
vont s'attacher a vous comme une bouée...et vous héritez d'une responsabilité
sans le savoir, de pourvoyeur de "bonheur"....
et devenez le réceptacle de la misère du monde....
le résultat est que vous transformez rapidement en éponge.
le seul antidote que l'on m'as enseigné et qui soit sur! pour se débarrasser du stress et
d’éviter le burn out....est : l'auto hypnose!
eh oui ça a l'air tout con.... mais ça marches!
je prends régulièrement des douches d'AH... ce qui non seulement rétablis mon état mental
mais me permet de me concentrer sur une "création",
un travail ( n'importe lequel) avec beaucoup plus d'efficacité, de sérénité
allez rien que de l’écrire ça me donne envie d'une petite séance!
 
surderien

surderien

Toujours savoir trouver le plaisir de chercher…
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Le blème c'est que lorsque je suis trop heureux, trop en hypnose, j'en oublie de dormir, de boire et de manger...
Heureusement, ma partenaire, qui est beaucoup plus cartésienne que moi, veille au grain...
Et je me pose.
:cool:
 
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