Cas pratique en hypnothérapie

  • Initiateur de la discussion katia (zoulouk)
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katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Une personne vous demande par exemple de lui supprimer un trait de caractère ou une douleur qu'elle trouve gênantes.
Vous demandez à la personne de lister tout ce qui peut la gêner dans son trait de caractère et aussi les avantages qu'elle y trouve à le garder.

Quand vous faites le bilan avec la personne, vous vous apercevez que l'avantage est supérieur à la gêne ou presque équivalent.

Alors que faire ?

Et surtout la personne n'a aucune idée de ce qui pourrait remplacer son trait de caractère, qui mobilise une certaine energie. Alors cette energie serait consacrée à quoi ? La personne ne sait pas. On ne peut pas l'inventer pour elle.

Donc la personne s'est aperçue quil fallait qu'elle garde son trait de caractère... mais il n'y a rien eu d'hypnotique. Evidemment la personne aurait pu se débarasser que d'une partie de ce trait de caractère, mais là aussi impossible. Tout lui était nécessaire, bien qu'elle en souffrait.

alors quezako ?
 
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Intemporelle

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katia (zoulouk) à dit:
Une personne vous demande par exemple de lui supprimer un trait de caractère ou une douleur qu'elle trouve gênantes.
Vous demandez à la personne de lister tout ce qui peut la gêner dans son trait de caractère et aussi les avantages qu'elle y trouve à le garder.

Quand vous faites le bilan avec la personne, vous vous apercevez que l'avantage est supérieur à la gêne ou presque équivalent.

Alors que faire ?

Et surtout la personne n'a aucune idée de ce qui pourrait remplacer son trait de caractère, qui mobilise une certaine energie. Alors cette energie serait consacrée à quoi ? La personne ne sait pas. On ne peut pas l'inventer pour elle.

Donc la personne s'est aperçue quil fallait qu'elle garde son trait de caractère... mais il n'y a rien eu d'hypnotique. Evidemment la personne aurait pu se débarasser que d'une partie de ce trait de caractère, mais là aussi impossible. Tout lui était nécessaire, bien qu'elle en souffrait.

alors quezako ?

Tout est possible en état hypnotique, il n'y a pas de raisonnement, que du ressenti... Travailler en hypno analyse, les états du Moi, il y a des tas de techniques disponibles ... :D
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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La personne etait tellement crevee qu elle s'endormait.. Je l'ai certes reveillé plusieurs fois, fait lever, boire un truc... On a pu faire passer un mal de tete..c'est une personne qui dort pas trop bien, alors l hypnose est hyper sedative et elle recupere. Certes meme avec des suggestions d'eveil.
 
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Triggermind

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katia (zoulouk) à dit:
Une personne vous demande par exemple de lui supprimer un trait de caractère ou une douleur qu'elle trouve gênantes.
Vous demandez à la personne de lister tout ce qui peut la gêner dans son trait de caractère et aussi les avantages qu'elle y trouve à le garder.

Quand vous faites le bilan avec la personne, vous vous apercevez que l'avantage est supérieur à la gêne ou presque équivalent.

Alors que faire ?
Pour une douleur, c'est plus simple, il n'y a aucun avantage à la garder...
Difficile de vous répondre sur le "trait de caractère", il faudrait plus de précision, on ne proposera pas le même type de traitement pour un trait de caractère qui gène surtout l'entourage, par exemple le colérique ou la jalousie excessive, tout ce qui est de type "extraverti",
et la timidité ou tout ce qui est "introverti"...
Faire le listing du positif et du négatif n'est pas forcément une bonne technique, même un fumeur peut trouver plus d'avantage à continuer à fumer, et pourtant désirer arrêter...


katia (zoulouk) à dit:
Et surtout la personne n'a aucune idée de ce qui pourrait remplacer son trait de caractère, qui mobilise une certaine energie. Alors cette energie serait consacrée à quoi ? La personne ne sait pas. On ne peut pas l'inventer pour elle.
A mon avis vous êtes dans un raisonnement trop cartésien, ou vous vous voulez trop suivre des techniques apprises et que vous voulez transposer à ce cas.
Il faut être sans cesses inventif en hypnose et ne pas essayer de suivre des "schémas thérapeutiques".
Par exemple il n'y a aucun besoin de trouver à quoi sera utilisée cette énergie, tout simple peut être à fabriquer plus de bien être?
katia (zoulouk) à dit:
Donc la personne s'est aperçue qu'il fallait qu'elle garde son trait de caractère... mais il n'y a rien eu d'hypnotique. Evidemment la personne aurait pu se débarrasser que d'une partie de ce trait de caractère, mais là aussi impossible. Tout lui était nécessaire, bien qu'elle en souffrait.

alors quezako ?
Effectivement accepter sa souffrance n'a rien d'hypnotique.
Vous avez probablement renforcé la croyance de cette personne qu'elle ne pouvait s'en sortir, c'est ce que j'appelle les dangers de l'hypnose employée par une personne ben intentionnée mais insuffisamment formée à la thérapie.
Avec plus de précision on pourrait peut être vous donner des ébauches de technique ou de solution pour cette personne.
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Il y a des avantages à garder des douleurs, comme avoir mal au pied quand on ne veut pas faire une randonnée et qu'on ose pas dire non. Etre malade le jour d'une interro pour pas avoir à réviser ? Etc....

Quand on veut se débarasser d'un truc, par exemple dans un appart, il faut qu'il y ait plus de raison de le jeter que de le garder, sinon on le garde.

Ca me semble élémentaire et une question de bon sens. :roll:
 
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Triggermind

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katia (zoulouk) à dit:
Il y a des avantages à garder des douleurs, comme avoir mal au pied quand on ne veut pas faire une randonnée et qu'on ose pas dire non. Etre malade le jour d'une interro pour pas avoir à réviser ? Etc....

Quand on veut se débarasser d'un truc, par exemple dans un appart, il faut qu'il y ait plus de raison de le jeter que de le garder, sinon on le garde.

Ca me semble élémentaire et une question de bon sens. :roll:

Mais ce ne sont pas des avantages, la douleur au pied est alors simplement le symptôme d'un problème plus profond comme le manque de confiance en soi ou la dépendance de l'appartenance à un groupe.
Plutôt que de conserver cette douleur au pied et la considérer comme un avantage, il faut traiter la cause profonde.
Il sera plus simple et plus sain ensuite d'oser dire non...
Ensuite dénombrer les raisons que l'on a de faire ou non quelque chose n'est pas satisfaisant, vous pouvez avoir mille raisons d'un coté, et une seule de l'autre coté mais qui est essentielle, primordiale pour le patient.
Au delà du nombre, il faut voir aussi la qualité.
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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L'avantage c'est d'echapper à une randonnée non souhaitée. C'est juste le moyen d'y parvenir qui peut etre perfectible. C'est encore mieux de savoir dire non que de tomber malade. Mais quand on ne sait pas dire non, on a besoin de tomber malade par exemple.

C'est peut etre pas une question de causes mais de strategie utilisée pour eviter quelque chose qu'on n'aime pas. On peut aussi imaginer trouver du plaisir à faire de la rando et pas avoir besoin de ne pas le faire.

Sur les causes profondes que de risques d'erreur. C'est pas de la psychanalyse ! C'est plus une question de stratégies inadaptées ou peu confortables.

Il y a des raisons de poids et d'autres de moins de poids.
 
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Triggermind

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katia (zoulouk) à dit:
L'avantage c'est d'echapper à une randonnée non souhaitée. C'est juste le moyen d'y parvenir qui peut etre perfectible. C'est encore mieux de savoir dire non que de tomber malade. Mais quand on ne sait pas dire non, on a besoin de tomber malade par exemple.
On apprend à dire non, ce qui pourra servir pour bien d'autres choses que d'éviter une randonnée.

katia (zoulouk) à dit:
C'est peut etre pas une question de causes mais de strategie utilisée pour eviter quelque chose qu'on n'aime pas. On peut aussi imaginer trouver du plaisir à faire de la rando et pas avoir besoin de ne pas le faire.
Comment justifier de laisser en place une stratégie dont se plaint le patient sous prétexte de ne pas toucher à une cause?
katia (zoulouk) à dit:
Sur les causes profondes que de risques d'erreur. C'est pas de la psychanalyse ! C'est plus une question de stratégies inadaptées ou peu confortables.
Ce n'est pas de la psychanalyse mais de l'hypno-analyse...
Soit on limite les possibilités du patient d'aller bien avec une action purement symptomatique, c'est alors effectivement une question de mise en place de stratégie,
soit on va en profondeur en limitant "les risques d'erreur" par ses connaissances et son expérience, mais ce n'est pas suffisant, la fameuse empathie est alors indispensable, et même en hypno-analyse pourquoi ne pas laisser au patient la chance de trouver sa propre solution à la cause...
 
valikor

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katia (zoulouk) à dit:
Une personne vous demande par exemple de lui supprimer un trait de caractère ou une douleur qu'elle trouve gênantes.
Vous demandez à la personne de lister tout ce qui peut la gêner dans son trait de caractère et aussi les avantages qu'elle y trouve à le garder.

Quand vous faites le bilan avec la personne, vous vous apercevez que l'avantage est supérieur à la gêne ou presque équivalent.

Alors que faire ?

Et surtout la personne n'a aucune idée de ce qui pourrait remplacer son trait de caractère, qui mobilise une certaine energie. Alors cette energie serait consacrée à quoi ? La personne ne sait pas. On ne peut pas l'inventer pour elle.

Donc la personne s'est aperçue quil fallait qu'elle garde son trait de caractère... mais il n'y a rien eu d'hypnotique. Evidemment la personne aurait pu se débarasser que d'une partie de ce trait de caractère, mais là aussi impossible. Tout lui était nécessaire, bien qu'elle en souffrait.

alors quezako ?

j'en conclu que tu as des progrès à faire comme thérapeute.

1°) une bonne souffrance est une souffrance partie.

=> 2°) il faut l'aider à changer suffisamment pour que les avantages conférés par le problème cessent d'être...

conclusion: tu ne sais pas l'aider à changer sur les traits de caractère qui rendaient nécessaire l'indésirable...
 
valikor

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katia (zoulouk) à dit:
Et surtout la personne n'a aucune idée de ce qui pourrait remplacer son trait de caractère, qui mobilise une certaine energie. Alors cette energie serait consacrée à quoi ? La personne ne sait pas. On ne peut pas l'inventer pour elle.

connerie en bloc. L'énergie elle l'utilisera pour son plaisir, pour faire autre chose d'agréable....

j'aide tous les jours les personnes à se débarrasser de leur anxiété, donc à se débarrasser de traits de caractères toxiques.
Eh bien tu sais quoi? après elles ont plus d'énergie, plus de joie de vivre et elles sont heureuses...
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Ben je suis étonnée par vos jugements hatifs avec le peu d'éléments que vous possedez. Je posais la question du bénéfice secondaire tout simplement.

C'est peut être une fausse croyance de penser que quelque chose sera automatiquement remplacé par autre chose, mais la nature a horreur du vide.

Si on enleve quelque chose, et que ça a une utilité, et bien quand on veut s'en servir, on ne l'a plus.

Van Gogh aurait il peint de si beaux tableaux sans être tourmenté comme il l'était ?

La sublimation, transformer une chose en une autre, cela m'apparait comme bien meilleur.
 
valikor

valikor

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katia (zoulouk) à dit:
Ben je suis étonnée par vos jugements hatifs avec le peu d'éléments que vous possedez. Je posais la question du bénéfice secondaire tout simplement.

C'est peut être une fausse croyance de penser que quelque chose sera automatiquement remplacé par autre chose, mais la nature a horreur du vide.

Si on enleve quelque chose, et que ça a une utilité, et bien quand on veut s'en servir, on ne l'a plus.

Van Gogh aurait il peint de si beaux tableaux sans être tourmenté comme il l'était ?

La sublimation, transformer une chose en une autre, cela m'apparait comme bien meilleur.

Katia,

Je juge sur ce que tu écris et aussi par rapport à ce que je suis capable de faire bien évidemment.

De mon point de vue, il est très rare qu'un bénéfice secondaire soit si important au point que la personne accepte de continuer de souffrir du problème pour lequel elle est venue...

il y a toujours moyen de l'aider à changer pour qu'elle n'en ai plus besoin...

et généraliser un processus physique vulgarisé en loi psychique, c'est aller un peu vite.

Par ailleurs, un trait de caractère n'est pas réellement enlevé : un trait de caractère est une compétence qui est fortement ressentie comme faisant partie de Soi. Donc quand tu le gomme, tu le fais en fait descendre d'un cran : il redevient une simple compétence qui est faiblement ressentie comme faisant partie de Soi....

Et van Gogt aurait pu peindre des tableaux encore plus magnifiques et encore plus longtemps en allant mieux....
 
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Intemporelle

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katia (zoulouk) à dit:
Je posais la question du bénéfice secondaire tout simplement.

Et bien tout simplement la personne n'est pas consciente qu'il s'agit d'un bénéfice
secondaire. Dans votre exemple du randonneur qui prétexte avoir mal aux pieds pour
ne pas dire "non" à cette escapade, je ne pense pas qu'il s'agit d'un bénéfice secondaire,
après chacun donne le sens qu'il veut à bénéfice secondaire.

Mais moi je ferais une différence entre un bénéfice secondaire et savoir dire "non".




valikor à dit:
De mon point de vue, il est très rare qu'un bénéfice secondaire
soit si important au point que la personne accepte de continuer de souffrir
du
problème pour lequel elle est venue...

il y a toujours moyen de l'aider à changer pour qu'elle n'en ai plus besoin...

Je ne suis pas trop d'accord, car une personne où s'est installé un bénéfice secondaire
n'est déjà pas consciente de ce processus, car cela lui a permis de dépasser des
épreuves dans le passé, mais au bout d'un moment le processus s'inverse et devient
handicapant pour la personne.
 
Ivan Schmitt

Ivan Schmitt

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Parfois aussi, beaucoup plus simplement, il faut choisir. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Je crois que je dirais à une telle personne :
- Soit tu exploites les bénéfices secondaires et tu acceptes de souffrir (j'ajouterais surement : sans t'en plaindre)
- Soit tu refuses les bénéfices secondaires, et tu ne souffriras plus de ton trait de caractère.

Je crois aussi, qu'à certains moments, les gens ont le droit de choisir... et surtout, qu'on peut leur rappeler leur responsabilité.

En dehors de ça, probablement qu'une technique de type EMDR peut résoudre ce type de dilemme... Je reconnais aussi que parfois j'hésite entre la responsabilisation et la baguette magique : la première enseigne, la seconde fais croire qu'effectivement, on peut avoir le beurre et l'argent du beurre en même temps, alors qu'à terme, j'en suis convaincu, c'est faux.
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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La responsabilisation (prendre conscience de...) peut être vraiment importante, quand on peut suivant l'histoire du sujet comprendre qu'elle aura besoin de beaucoup de coups de baguette magique, pour oublier.. et qu'oublier, s'oublier peut rapidement être notoirement pire.

Le chemin plus facile aujourd'hui, celui du déni, peut être très difficile demain.
 
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Intemporelle

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Ivan.67 à dit:
Parfois aussi, beaucoup plus simplement, il faut choisir. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

Je ne dirais pas ça comme ça, mais que le changement demande un effort d'adaption, une remise en question, donc cela demande du courage et de la patience...

Je crois que je dirais à une telle personne :
- Soit tu exploites les bénéfices secondaires et tu acceptes de souffrir (j'ajouterais surement : sans t'en plaindre)
- Soit tu refuses les bénéfices secondaires, et tu ne souffriras plus de ton trait de caractère.

Je crois aussi, qu'à certains moments, les gens ont le droit de choisir... et surtout, qu'on peut leur rappeler leur responsabilité.
Complètement d'accord !

En dehors de ça, probablement qu'une technique de type EMDR peut résoudre ce type de dilemme...

Je pense plutôt à l'hypno-analyse, ou à des états du Moi négatifs...après seulement la technique EMDR peut être efficace, mais faut voir chaque personne est unique donc c'est au praticien de prendre en compte un tas de paramètres pour le meilleur déroulement.

Je reconnais aussi que parfois j'hésite entre la responsabilisation et la baguette magique : la première enseigne, la seconde fais croire qu'effectivement, on peut avoir le beurre et l'argent du beurre en même temps, alors qu'à terme, j'en suis convaincu, c'est faux.

Bien sûr que c'est faux, il n'existe pas de baguette magique, mais seulement des prises de conscience d'un conditionnement, la confiance en soi à travailler.

La personne ayant été abusée une bonne partie de sa vie aura beaucoup plus de mal à trouver la confiance en soi, mais peut y arriver sur du long terme en ayant une relation de confiance avec son thérapeute.
 
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Triggermind

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Ivan.67 à dit:
Parfois aussi, beaucoup plus simplement, il faut choisir. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Je crois que je dirais à une telle personne :
- Soit tu exploites les bénéfices secondaires et tu acceptes de souffrir (j'ajouterais surement : sans t'en plaindre)
- Soit tu refuses les bénéfices secondaires, et tu ne souffriras plus de ton trait de caractère.

Je crois aussi, qu'à certains moments, les gens ont le droit de choisir... et surtout, qu'on peut leur rappeler leur responsabilité.

Les gens ont le droit de choisir... Mais parfois (souvent) ils sont dans un état qui ne leur permet plus de choisir et se sentent écrasés sous le poids de responsabilités qui leur paraissent insurmontable.
Traiter le symptôme ou le problème qui a motivé la consultation, bien sur, il faut le faire...
Mais si dans une prise en charge de la personne par l'hypnose nous n'arrivons pas à faire en sorte qu'elle puisse s'assumer, qu'elle se sente exister de nouveau, qu'elle puisse de nouveau s'assumer et choisir,
C'est alors un échec, et on ne met qu'un pansement de plus sur une blessure... En attendant la prochaine.
Tout le monde à en soi et dans son passé cette liberté, ces moments où il existait et s'assumait.
Les faire revenir au présent n'est pas forcément difficile, cela s'appelle le transfert de compétence.
 
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Intemporelle

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Triggermind à dit:
Ivan.67 à dit:
Parfois aussi, beaucoup plus simplement, il faut choisir. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Je crois que je dirais à une telle personne :
- Soit tu exploites les bénéfices secondaires et tu acceptes de souffrir (j'ajouterais surement : sans t'en plaindre)
- Soit tu refuses les bénéfices secondaires, et tu ne souffriras plus de ton trait de caractère.

Je crois aussi, qu'à certains moments, les gens ont le droit de choisir... et surtout, qu'on peut leur rappeler leur responsabilité.

Les gens ont le droit de choisir... Mais parfois (souvent) ils sont dans un état qui ne leur permet plus de choisir et se sentent écrasés sous le poids de responsabilités qui leur paraissent insurmontable.

Tout à fait, la confusion, la rumination mentale reflète le trouble même d'une prise de décision, d'un changement, ... quand cela détériore vraiment la vie d'un individu il est intéressant de se prendre en charge et de consulter afin de se poser les bonnes questions et d'être écouté, compris, et orienter suivant notre motivation de changement... il est important de souligner l'impact de la motivation au changement, je pense qu'il est même intéressant de poser directement cette question au client.

Traiter le symptôme ou le problème qui a motivé la consultation, bien sur, il faut le faire...
Mais si dans une prise en charge de la personne par l'hypnose nous n'arrivons pas à faire en sorte qu'elle puisse s'assumer, qu'elle se sente exister de nouveau, qu'elle puisse de nouveau s'assumer et choisir,
C'est alors un échec, et on ne met qu'un pansement de plus sur une blessure... En attendant la prochaine.

Je comprends bien ce que vous dites, néanmoins nous ne sommes que des êtres humains, et avec la meilleure compétence d'un praticien, nous ne pouvons pas faire l'impossible avec un individu qui ne cherche que la facilité dans ce type de thérapie, et donc parfois, on peut se trouver face à des échecs effectivement...

Tout le monde à en soi et dans son passé cette liberté, ces moments où il existait et s'assumait.
Les faire revenir au présent n'est pas forcément difficile, cela s'appelle le transfert de compétence.

Je pense que le praticien doit être à même de trouver le lien thérapeutique qu'il amènera son client à trouver cette force intérieure, cette liberté de pouvoir intéragir dans sa vie, mais je dirais que chacun à sa part de travail à faire, autant le praticien que le client...
 
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