Danger ou pas ?

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Anonymous

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Bonsoir à tous et toutes,

A quoi sert la régression en âge, et à quel moment l'utilise-t'on ?

Je voudrais savoir si elle n'est pas dangereuse ?
Par exemple, une personne qui s'est faite violée dans son enfance ne risque pas de revivre cet evènement marquant, de ce fait la traumatiser à nouveau ?

Merci de vos réponses !
 
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gilbert31

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Bonjour Lilou

Votre prénom en dit déjà beaucoup sur vous mais cela est une autre histoire que celle que vous racontez. La question à laquelle vous questionnez la liste appele ces quelques remarques.
On utilise la régression en âge pour trouver la source d'un mal, d'un conflit que l'on croit avoir oublié, mais aussi pour faire revivre et ressentir tel ou tel évènement de son passé dans un but thérapeutique ou de développement personnel.
Diverses techniques permettent cela faisant appel à la PNL, à l'hypnose éricksonienne voire aua Reiki ou au training autogène.
Il est évident que au départ on ne sait pas ce qui va "remonter" aussi doit-on prendre des précautions quant à la volonté réelle du sujet de "plonger" dans son apssé, s'interroger si cela correspond à "l'écologie des parties" qui le compose et également agir de manière à approcher cet éat avec des ressources positives que l'on aura "ancrées" auparavant, soit en utilisant la dissociation (on se voit sur un écran protégé par une bulle transparente de protection). Il est évident que comme dans tout travail sur sa ligne du temps, le thérapeute ou la personne qui guide la personne sur ce chemin se doit de le faire dans le respect d'une déontologie affirmée et respéctée, et de préparer la personne à ce qu'elle peut ressentir, tout en sachant que l'on se doit d'accueillir les émotions qui peuvent survenir et être prêt à faire "sortir" la personne de l'état douloureux à tout instant car on ne laisse pas une personne dans une situation traumatisante ou douloureuse pour elle.
J'espère avoir répondu - certes grossièrement- à vos interrogations et reste à votre disposition pour tout renseignement plus précis
 
ithectlse

ithectlse

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Bonjour,

Comme le souligne Gilbert, il s'avère parfois nécessaire de rechercher l'expérience originelle d'un symptôme, à supposer qu'il y en ait une; nous utiliserons des ancrages pour effectuer un pont affectif permettant de "déscendre". Généralement, plus l'on s'approche de cette expérience originelle, plus le sujet résiste. Dans ce type d'intervention, il est préférable pour le sujet qu'il soit Dissocié (spectateur de lui-même, il garde donc son âge présent). Bien entendu la frontière entre l'état Associé et Dissocié n'est pas si marquée et je conseille dans tous les cas un ancrage de ressource puissant (en cas de crise émotionnelle par exemple).

Bonne continuation

Constant WINNERMAN
 
castorix

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bonjour,

la question de Lilou, bien que datant d'octobre (2005) pose une interrogation toujours actuelle

il me semble qu'il ne faut pas confondre régrassion en âge et réminiscence.

la régression en âge me paraît être un de ces phénomènes pouvant se produire en état d'hypnose profonde (somnambulique)

l'abréaction affective, elle, est un phénomène très fréquent en hypnose
tout se passe comme si - la barrière inconscient / conscient étant moins dense, ou ses pores étant plus perméables - les émotions douloureuses qui courent en "tâche de fond" chez les sujets portant un fardeau affectif non résolu, faisaient irruption dans le présent, dans l'expérience interne du sujet en transe.

mais justement c'est assez favorable puisque cela nous permet de "travailler" à ce propos
et s'il m'arrive de chercher à éviter ces invasions pendant certaines séances, le temps de réaliser quelques travaux préparatoires, d'entraîner la personne à la transe, ensuite il est intéressant de laisser couler l'inondation ! (les métaphores liquidiennes sont ici assez suggestives pour que "s'ouvre le robinet"...)

dans ce cas ce n'est pas l'expérience originelle, nous le vérifions aisément, mais quelque chose de retravaillé, auquel le sujet accède.

il me semble que c'est à ce genre de risque que le 1er message faisait allusion, la régression en âge n'est bien connue que des "pro" !
:wink:
 
Paul Elie

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lacaune
castorix"]bonjour,
paul!>>>>bonjour!

la question de Lilou, bien que datant d'octobre (2005) pose une interrogation toujours actuelle
en effet et bien que datant....la question est toujours d'actualité , et je vais reprendre ou castorix l'avait laissée....

il me semble qu'il ne faut pas confondre régression en âge et réminiscence.

la régression en âge me paraît être un de ces phénomènes pouvant se produire en état d'hypnose profonde (somnambulique)
un point essentiel en effet pour "atteindre" une vraie régression en age
dans cet etat la communication entre l'hypno est exclusivement avec le sub du client...et la formation rentre en jeu(il faut savoir parler au sub!)

l'abréaction affective, elle, est un phénomène très fréquent en hypnose
a condition bien sur que le client soit a un niveau somnambulique profond... car comme dans touts les états modifiés de conscience(transe) il y a des fluctuations et le client va rentrer et sortir de l'état en question un peu comme sur une vague sinusoïdale et pour s'assurer que le client reste en état somnambulique l'hypno qui veut réussir , va approfondir pour que la courbe reste entièrement dans l'état somnambulique!( en dessous du point de sortie!)
tout se passe comme si - la barrière inconscient / conscient étant moins dense, ou ses pores étant plus perméables -
la je diffère avec ce que disait castorix , en affirmant qu'a ce niveau il n'ya plus du tout de barrière, car le conscient est endormi ou a été mit en "vacances"....pourquoi castorix disait ça? pour les raisons que je précipitait et qui font que le patient si pas assez profond , va rentrer et sortir de cet état somnambulique...pendant la régression d'age et ici le risque d'un travail incomplet /ou confus pour celui qui utilise cet outil... et donc des résultats qui ne pourrons pas être concluants ou /et utilisable avec certitude de non risque de se qu'on appelle les souvenir "inventés"!

les émotions douloureuses qui courent en "tâche de fond" chez les sujets portant un fardeau affectif non résolu, faisaient irruption dans le présent, dans l'expérience interne du sujet en transe.
exactement, et c'est ça qui fait peur , d'habitude a l'hypno qui ne sera pas formé sur l'outil de la régression dans un cadre thérapeutique.... en effet depuis que je suis ici sur ce forum je n'ai rencontré qu"une seule personne....altaire qui utilisait cet outil formidable...parce qu'il permet d'atteindre la cause réelle du probleme ....si bien utilisé!

mais justement c'est assez favorable puisque cela nous permet de "travailler" à ce propos
et s'il m'arrive de chercher à éviter ces invasions pendant certaines séances, le temps de réaliser quelques travaux préparatoires, d'entraîner la personne à la transe, ensuite il est intéressant de laisser couler l'inondation ! (les métaphores liquidiennes sont ici assez suggestives pour que "s'ouvre le robinet"...)
la je m'aperçois que j'avais tord...castorix semble avoir utilisé cet outil et doit être ajouté a ma liste! :wink:

dans ce cas ce n'est pas l'expérience originelle, nous le vérifions aisément, mais quelque chose de retravaillé, auquel le sujet accède.

c'est la que nos opinions diffère dans l'utilisation et interprétation de ce que le client vit a ce moment.... car si toujours a la condition de profondeur adéquate.
et c'est pour la raison precitée que sans doute...castorix doutais de la reelle valeur de l'experience originelle abreaction et la considerai comme retravaillée....!
.le client a été dirigé de retrouvé l'origine de la première émotion , dans le temps qui serai en rapport avec l'émotion présente, reliée au probleme/symptôme pour lequel le client est venu vous voir... en testant.... comme par exemple: avec des questions très simple , répondu par ideomoteur..oui et non....:
cette émotion l'avez vous déjà vécue ou est elle nouvelle?
puis l'hypno va se renseigner sur l'action est sur les acteurs présent...
en oubliant pas qu'au moment précis il parle a un enfant( souvent!)...



il me semble que c'est à ce genre de risque que le 1er message faisait allusion, la régression en âge n'est bien connue que des "pro" ! [/color] :wink:
:D exactement et c'est ce qui a mon sens fait la demarquation entre les amateurs et les pros! car un hypno qui ne connaitrai pas ou ne saurai que faire au cas ou l'abréaction vient....car elle peut venir, sous hypnose sans que l'on ai déclenché la régression! c'est assez rare chez les clients qui vont aller naturellement en hypnose très profonde , sans que l'hypno s'en aperçoive..et qu'une parole ou suggestion du praticien , par association déclenche ce procédé.....
et pour cette raison...je condamne tous ces soi disant formateurs qui n'approche pas sérieusement la régression et les états profonds de l'hypnose et laisse partir dans la nature des gens potentiellement dangereux
pour les même raison les pourcentages de réussite des élèves de ces nouvelles écoles.... sont minables! et les hypno en france particulièrement sont très rare , a obtenir des résultats quiç tiennent la route..de changement permanent... ....dans les affections (la liste est longue!) ou les traumas sont a l'origine du probleme....car c'est la que la véritable thérapie se fait!
 
Prudence

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bonjour,
paul!>>>>bonjour!
Bonjour

la question de Lilou, bien que datant d'octobre (2005) pose une interrogation toujours actuelle
en effet et bien que datant....la question est toujours d'actualité , et je vais reprendre ou castorix l'avait laissée....
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il me semble qu'il ne faut pas confondre régression en âge et réminiscence.

la régression en âge me paraît être un de ces phénomènes pouvant se produire en état d'hypnose profonde (somnambulique)
un point essentiel en effet pour "atteindre" une vraie régression en age

dans cet etat la communication entre l'hypno est exclusivement avec le sub du client...et la formation rentre en jeu(il faut savoir parler au sub!) l'abréaction affective, elle, est un phénomène très fréquent en hypnose
a condition bien sur que le client soit a un niveau somnambulique profond... car comme dans touts les états modifiés de conscience(transe) il y a des fluctuations et le client va rentrer et sortir de l'état en question un peu comme sur une vague sinusoïdale et pour s'assurer que le client reste en état somnambulique l'hypno qui veut réussir, va approfondir pour que la courbe reste entièrement dans l'état somnambulique!( en dessous du point de sortie!)
"L'hypno qui veut réussir"... pourquoi vouloir réussir, pourquoi ne pas juste accueillir la réaction, ou plutôt l'abréaction? Pourquoi ne pas juste ratifier les émotions, et le laisser faire son chemin?

tout se passe comme si - la barrière inconscient / conscient étant moins dense, ou ses pores étant plus perméables -
la je diffère avec ce que disait castorix , en affirmant qu'a ce niveau il n'ya plus du tout de barrière, car le conscient est endormi ou a été mit en "vacances"....pourquoi castorix disait ça? pour les raisons que je précipitait et qui font que le patient si pas assez profond , va rentrer et sortir de cet état somnambulique...pendant la régression d'age et ici le risque d'un travail incomplet /ou confus pour celui qui utilise cet outil... et donc des résultats qui ne pourrons pas être concluants ou /et utilisable avec certitude de non risque de se qu'on appelle les souvenir "inventés"!
Là je suis bien plus d'accord avec Castorix, et je ne pense pas que tu puisses être à l'abri d'un faux-souvenir. L'inconscient va traduire comme il peut, et ce même quand la censure ne veut pas refouler/modifier.

les émotions douloureuses qui courent en "tâche de fond" chez les sujets portant un fardeau affectif non résolu, faisaient irruption dans le présent, dans l'expérience interne du sujet en transe.
exactement, et c'est ça qui fait peur , d'habitude a l'hypno qui ne sera pas formé sur l'outil de la régression dans un cadre thérapeutique.... en effet depuis que je suis ici sur ce forum je n'ai rencontré qu"une seule personne....altaire qui utilisait cet outil formidable...parce qu'il permet d'atteindre la cause réelle du probleme ....si bien utilisé!

mais justement c'est assez favorable puisque cela nous permet de "travailler" à ce propos
et s'il m'arrive de chercher à éviter ces invasions pendant certaines séances, le temps de réaliser quelques travaux préparatoires, d'entraîner la personne à la transe, ensuite il est intéressant de laisser couler l'inondation ! (les métaphores liquidiennes sont ici assez suggestives pour que "s'ouvre le robinet"...)
la je m'aperçois que j'avais tord...castorix semble avoir utilisé cet outil et doit être ajouté a ma liste! :wink:
Tout à fait d'accord avec le laisser couler, laisser passer les émotions, ne pas les rejeter, les accepter.

dans ce cas ce n'est pas l'expérience originelle, nous le vérifions aisément, mais quelque chose de retravaillé, auquel le sujet accède.
c'est la que nos opinions diffère dans l'utilisation et interprétation de ce que le client vit a ce moment.... car si toujours a la condition de profondeur adéquate.
et c'est pour la raison precitée que sans doute...castorix doutais de la reelle valeur de l'experience originelle abreaction et la considerai comme retravaillée....!
.le client a été dirigé de retrouvé l'origine de la première émotion , dans le temps qui serai en rapport avec l'émotion présente, reliée au probleme/symptôme pour lequel le client est venu vous voir... en testant.... comme par exemple: avec des questions très simple , répondu par ideomoteur..oui et non....:
cette émotion l'avez vous déjà vécue ou est elle nouvelle?
puis l'hypno va se renseigner sur l'action est sur les acteurs présent...
en oubliant pas qu'au moment précis il parle a un enfant( souvent!)...

Je suis d'accord avec Castorix. La vérité de l'inconscient n'est pas forcément la vérité absolu, qui d'ailleurs ne nous est jamais accessible car nous voyons toujours le monde à travers nos filtres. Tout vécu est retravaillé d'une manière ou d'une autre, que ce soit de manière frustre ou largement retravaillé en détail. Attention aux faux souvenirs! L'émotion et les faits sont différents... même s'ils sont liés.

il me semble que c'est à ce genre de risque que le 1er message faisait allusion, la régression en âge n'est bien connue que des "pro" ! [/color] :wink:
:D exactement et c'est ce qui a mon sens fait la demarquation entre les amateurs et les pros! car un hypno qui ne connaitrai pas ou ne saurai que faire au cas ou l'abréaction vient....car elle peut venir, sous hypnose sans que l'on ai déclenché la régression! c'est assez rare chez les clients qui vont aller naturellement en hypnose très profonde , sans que l'hypno s'en aperçoive..et qu'une parole ou suggestion du praticien , par association déclenche ce procédé.....
et pour cette raison...je condamne tous ces soi disant formateurs qui n'approche pas sérieusement la régression et les états profonds de l'hypnose et laisse partir dans la nature des gens potentiellement dangereux
pour les même raison les pourcentages de réussite des élèves de ces nouvelles écoles.... sont minables! et les hypno en france particulièrement sont très rare , a obtenir des résultats quiç tiennent la route..de changement permanent... ....dans les affections (la liste est longue!) ou les traumas sont a l'origine du probleme....car c'est la que la véritable thérapie se fait!

Heu... si j'ai bien compris ce que tu voulais dire, je ne suis pas d'accord. Pour moi les thérapies brèves donnent d'excellent résultat et ce sans aller chercher le début de l'origine du problème, en travaillant sur le présent et sur les comportements inadaptés qui font des cercles vicieux et ceci ne modifie pas que le comportement mais réellement la manière de voir les choses.
Après ça c'est pas parce qu'on connait l'hypnose, même très bien qu'il faut mélanger avec l'hypnothérapie. Les formateur en hypnose ou en hypnothérapie vont t'enseigner un outil mais la formation de base pour le côté thérapie c'est en dehors et c'est beaucoup plus long.
 
castorix

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Merci PaulElie d'avoir ranimé ce sujet :wink:

Prudence, ce dont je voulais parler à propos des souvenirs anciens, ne se limite pas à la question des faux souvenirs, je pensais aussi à un autre aspect du souvenir ; une illustration sera plus commode.

prenons le cas d'un jeune homme d'une vingtaine d'années.
Sa famille m'explique qqe chose "dont il ne parlera pas" : il s'agit d'attouchements sexuels (et plus encore) subis vers l'âge de onze-douze ans.

L'enfant était confié à un responsable au sein d'un groupe de jeunes (structure très connue et à très bonne réputation, en lien avec une organisation religieuse développée dans le monde entier, très implantée en france depuis à peu près deux mille ans).

A deux reprises au moins, lorsqu'il avait demandé à ses parents à ne pas retourner en camp avec ce groupe, les parents avaient insisté : mais si, c'était très bien, et avec cette personne on faisait des choses très intéressantes, bon encadrement et parcours apprécié par tous...

Bon je crois que je me suis fait comprendre, c'est la maman culpabilisée qui bénéficiait le plus de nos entretiens, plus demandeuse que l'homme en question pouvons-nous imaginer...

Pour en revenir à lui cependant, il faut préciser que jusqu'à 16 ans il n'était pas traumatisé (je le pense aussi).
Mais vers 17 ans - 17a et demi, un scandale aux infos télévisées, les commentaires des journaux des copains des parents à table...
Et là il replonge dans des souvenirs dont il savait que :
- c'était secret ; mais plus par pudeur (intimité) que pour autre chose
- ce n'était pas vécu comme mal (pas de vécu de vioctime), mais juste une gêne à propos du souvenir
- il en restait aussi un souvenir trouble de plaisir ; qui avait plus de mal à se délimiter depuis que l'expérience de 12 à 16 ans apportait des avis extérieurs critiques sur l'homosexualité.

Oui mais avec les nouvelles infos (un apport "culturel" brutal, massif, très tranché) c'est à 17 ans et demi que le traumatisme s'installe plus authentiquement.

Alors là PaulElie, dans l'hypothèse d'une séance consacrée à une régression en âge, comment imaginer une seule seconde que l'on travaille sur un souvenir de ses 12 ans, avec le vécu de ses 12 ans ?

Non pour moi cette séance hypothétique de régression serait en fait un travail métaphorique sur des représentations, car je ne vois pas d'expérience mémorisée qui ne soit un travail sur un regroupement de représentations, avec les affects qui s'y rattachent, il s'agit donc au total d'un code-barres dont les barrettes se sont ajoutées ou modifiées au fil des années.

Pour paraphraser Paul Watzlawick cette fois :
- au lieu de se creuser la tête à se demander comment et pourquoi ça s'est passé à ce moment (pourqoi ou comment le Problème est né)
- je préfère me centrer sur le travail de (re)définition du Problème des Attentes et des Objectifs (de la thérapie),
- puis chercher ce qui participe à perpétuer le problème,
- et chercher comment aider à introduire le changement.

Ce qui en effet parfois passe par une évocation de ce qui reste du Souvenir, si le P fonde sur ce souvenir des croyances fortes quant à son Problème.

(si j'avais écrit : "Ce qui en effet toujours passe par une évocation de...", on aurait pu dire : tiens ceci est une croyance du thérapeute...


Pour l'anecdote je n'ai pas recommandé de thérapie pour cet homme.
Il ne se plaint pas, n'exprime pas de demande.
(pas marié pas d'enfant)
 
Prudence

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castorix à dit:


Prudence, ce dont je voulais parler à propos des souvenirs anciens, ne se limite pas à la question des faux souvenirs, je pensais aussi à un autre aspect du souvenir ; une illustration sera plus commode.

Effectivement, je n'avais pas du tout pensé à ça, je comprends bien grâce à ton/votre exemple.

castorix à dit:
une organisation religieuse développée dans le monde entier, très implantée en france depuis à peu près deux mille ans).
Je ne vois pas du tout de quoi il s'agit :lol:

castorix à dit:

Bon je crois que je me suis fait comprendre, c'est la maman culpabilisée qui bénéficiait le plus de nos entretiens, plus demandeuse que l'homme en question pouvons-nous imaginer...

Pour l'anecdote je n'ai pas recommandé de thérapie pour cet homme.
Il ne se plaint pas, n'exprime pas de demande.
(pas marié pas d'enfant
Il n'était pas vraiment demandeur d'après ce que j'ai cru comprendre.

castorix à dit:

Pour paraphraser Paul Watzlawick cette fois :
- au lieu de se creuser la tête à se demander comment et pourquoi ça s'est passé à ce moment (pourqoi ou comment le Problème est né)
- je préfère me centrer sur le travail de (re)définition du Problème des Attentes et des Objectifs (de la thérapie),
- puis chercher ce qui participe à perpétuer le problème,
- et chercher comment aider à introduire le changement.

Ce qui en effet parfois passe par une évocation de ce qui reste du Souvenir, si le P fonde sur ce souvenir des croyances fortes quant à son Problème.
Parfois, oui, parfois, non... pour aller faire des fouilles archéologiques, et que ce n'est pas nécessaire dans tous les cas.

castorix à dit:

(si j'avais écrit : "Ce qui en effet toujours passe par une évocation de...", on aurait pu dire : tiens ceci est une croyance du thérapeute...
+1
 
valikor

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pour finir, le problème n'est pas ce qui s'est passé, mais ce que la personne ressent dans le présent vis à vis de cet épisode....


bref ce n'est pas le fait le problème, mais le Ressenti...

l'interaction entre le fait, le ressenti lié au fait qui est lié à sa personnalité du moment...
 
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valikor à dit:
pour finir, le problème n'est pas ce qui s'est passé, mais ce que la personne ressent dans le présent vis à vis de cet épisode....

bref ce n'est pas le fait le problème, mais le Ressenti...


l'interaction entre le fait, le ressenti lié au fait qui est lié à sa personnalité du moment...

Tout à fait d'accord.

Je lis parfois que certains aimerait faire une régression pour savoir s'il pourrait se rappeler de leur enfance (bons ou mauvais souvenirs), je trouve cela non seulement inopportun et l'hypnothérapie n'est pas faite pour cela, mais pour délivrer l'individu de malaises qu'il ressent dans le présent.

Un individu n'aura pas toujours le souvenir d'un évènement traumatique mais en ressenti un malaise continu, ou un comportement inadapté, sans le souvenir lui même, on peut quand même travailler par imagerie mentale sur l'émotion négative.
 
Prudence

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Intemporelle à dit:
valikor à dit:
pour finir, le problème n'est pas ce qui s'est passé, mais ce que la personne ressent dans le présent vis à vis de cet épisode....

bref ce n'est pas le fait le problème, mais le Ressenti...


l'interaction entre le fait, le ressenti lié au fait qui est lié à sa personnalité du moment...

Tout à fait d'accord.

Je lis parfois que certains aimerait faire une régression pour savoir s'il pourrait se rappeler de leur enfance (bons ou mauvais souvenirs), je trouve cela non seulement inopportun et l'hypnothérapie n'est pas faite pour cela, mais pour délivrer l'individu de malaises qu'il ressent dans le présent.

Un individu n'aura pas toujours le souvenir d'un évènement traumatique mais en ressenti un malaise continu, ou un comportement inadapté, sans le souvenir lui même, on peut quand même travailler par imagerie mentale sur l'émotion négative.

Je suis tout à fait d'accord avec vous dans la plupart des cas.
Juste une question: mais si la croyance du patient (et qu'il n'arrive pas à lâcher cette croyance) est qu'il doit impérativement passer par cette re-connaissance de son passé pour guérir, ne va-t-il pas entraver, inconsciemment, toute thérapeutique orientée vers la solution, s'il n'a pas, justement cette reviviscence de ce qu'il pense être l'origine du problème?
Dans ce cas, la solution ne serait-elle pas de lui permettre de revivre le souvenir, afin qu'il arrête de se tourner vers lui? Je pense au "parfois" de Castorix et aux bénéfices-risques de vouloir faire une régression.
 
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Intemporelle

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Prudence à dit:
Intemporelle à dit:
valikor à dit:
pour finir, le problème n'est pas ce qui s'est passé, mais ce que la personne ressent dans le présent vis à vis de cet épisode....

bref ce n'est pas le fait le problème, mais le Ressenti...


l'interaction entre le fait, le ressenti lié au fait qui est lié à sa personnalité du moment...

Tout à fait d'accord.

Je lis parfois que certains aimerait faire une régression pour savoir s'il pourrait se rappeler de leur enfance (bons ou mauvais souvenirs), je trouve cela non seulement inopportun et l'hypnothérapie n'est pas faite pour cela, mais pour délivrer l'individu de malaises qu'il ressent dans le présent.

Un individu n'aura pas toujours le souvenir d'un évènement traumatique mais en ressenti un malaise continu, ou un comportement inadapté, sans le souvenir lui même, on peut quand même travailler par imagerie mentale sur l'émotion négative.

Je suis tout à fait d'accord avec vous dans la plupart des cas.
Juste une question: mais si la croyance du patient (et qu'il n'arrive pas à lâcher cette croyance) est qu'il doit impérativement passer par cette re-connaissance de son passé pour guérir, ne va-t-il pas entraver, inconsciemment, toute thérapeutique orientée vers la solution, s'il n'a pas, justement cette reviviscence de ce qu'il pense être l'origine du problème?
Dans ce cas, la solution ne serait-elle pas de lui permettre de revivre le souvenir, afin qu'il arrête de se tourner vers lui? Je pense au "parfois" de Castorix et aux bénéfices-risques de vouloir faire une régression.


Intéressant que vous parliez de croyances, toutefois qu'entendez vous dans votre phase : (et qu'il n'arrive pas à lâcher cette croyance), quelle croyance ?

En hypnothérapie, on travaille continuellement ou du moins dans mon cas, sur les croyances des individus, de la croyance négative à la croyance positive, avec des évaluations pour savoir si le sujet a intégré cette nouvelle croyance.

Tout cela est progressif, toutefois une régression peut se faire parfois, même souvent spontanément, car on travaille toujours sur l'émotion. L'élément déclencheur est l'émotion perturbatrice qui amène souvent un souvenir oublié qui peut même parfois paraître bénin à l'âge adulte, mais marquant pour l'enfant qu'il a été.


voici un exemple très raccourci :


Imaginons un adulte de 45 ans souffrant d'un fort complexe d'infériorité, pas confiance en lui, n'ose pas s'imposer, dire non, etc... (parents dévalorisants, humiliants, n'a pas trouvé sa place dans sa fatrie), on peut démarrer une séance à partir d'un évènement récent qui le met dans une situation de malaise, avec la technique du pont d'affect (régression) parfois même instantané, l'individu se souvient des réprimandes continuelles de son père, où il se sentait moins que rien, etc... là on lui évalue non seulement ses émotions négatives (rage, colère, tristesse, honte, etc...) sur une échelle de 0 à 10 ensuite on lui demande qu'est ce que ses émotions disent de lui, qu'elle croyance a t-il de lui ? exemple il répond : "je suis un incapable", là on travaille généralement avec les stimulations alternatives (ou EMDR), souvent une décharge émotionnelle suit, ensuite quand l'émotion négative est descendue à 0, on instaure une croyance positive choisie et acceptée par le sujet.

Je ne sais pas si ça répond à votre question ?...
 
Leo Lavoie

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valikor à dit:
pour finir, le problème n'est pas ce qui s'est passé, mais ce que la personne ressent dans le présent vis à vis de cet épisode....


bref ce n'est pas le fait le problème, mais le Ressenti...

l'interaction entre le fait, le ressenti lié au fait qui est lié à sa personnalité du moment...

Absolument. C'est très important. Et c'est justement là où entre en jeu la possibilité de guérison par recadrage en régression.
 
Leo Lavoie

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Et puis si quelqu'un veut juste retrouver des souvenirs occultés, ce n'est pas de l'hypnothérapie mais de l'hypnose simple ou de l'hypnose récréative. Sauf que la récréation peut être bien dûre à vivre avec un souvenir dérangeant, voire cuisant, dont on ne sait que faire.

Je suis d'avis qu'une abréaction en régression ou autrement sera toujours curative mais le fait d'arracher une dent carriée aussi. Si on arrache la dent à froid, ce sera une terrible souffrance pourtant...Et inutile en plus. Et ce sera peut-être même une souffrance qui sera un autre traumatisme.

Il faut que le thérapeute sache quoi faire avec l'abréaction, il faut qu'il sache ce qu'elle est, il faut savoir recadrer les choses sans raconter d'ineptie et de mensonges.
 
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Leo Lavoie à dit:
Et puis si quelqu'un veut juste retrouver des souvenirs occultés, ce n'est pas de l'hypnothérapie mais de l'hypnose simple ou de l'hypnose récréative. Sauf que la récréation peut être bien dûre à vivre avec un souvenir dérangeant, voire cuisant, dont on ne sait que faire.

Je suis d'avis qu'une abréaction en régression ou autrement sera toujours curative mais le fait d'arracher une dent carriée aussi. Si on arrache la dent à froid, ce sera une terrible souffrance pourtant...Et inutile en plus. Et ce sera peut-être même une souffrance qui sera un autre traumatisme.

Il faut que le thérapeute sache quoi faire avec l'abréaction, il faut qu'il sache ce qu'elle est, il faut savoir recadrer les choses sans raconter d'ineptie et de mensonges.


Ben oui c'est ce qui fait la différence avec les diverses écoles d'hypnose.
Mais vous à partir de quelles méthodes recadrez vous ? utilisez vous les stimulations alternatives ?
 
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Intemporelle à dit:
Leo Lavoie à dit:
Et puis si quelqu'un veut juste retrouver des souvenirs occultés, ce n'est pas de l'hypnothérapie mais de l'hypnose simple ou de l'hypnose récréative. Sauf que la récréation peut être bien dûre à vivre avec un souvenir dérangeant, voire cuisant, dont on ne sait que faire.

Je suis d'avis qu'une abréaction en régression ou autrement sera toujours curative mais le fait d'arracher une dent carriée aussi. Si on arrache la dent à froid, ce sera une terrible souffrance pourtant...Et inutile en plus. Et ce sera peut-être même une souffrance qui sera un autre traumatisme.

Il faut que le thérapeute sache quoi faire avec l'abréaction, il faut qu'il sache ce qu'elle est, il faut savoir recadrer les choses sans raconter d'ineptie et de mensonges.


Ben oui c'est ce qui fait la différence avec les diverses écoles d'hypnose.
Mais vous à partir de quelles méthodes recadrez vous ? utilisez vous les stimulations alternatives ?

Je songe toujours à l'EMDR... J'ai déjà lu la brique de Shapiro... Mais pas pour le moment. J'utilise un recadrage à l'éricksonnienne qui fait appel aux ressources même du patient. Ou alors je fait un recadrage très simple en parlant, tout simplement à "l'enfant" qui est en train de vivre la situation en abréaction/régression. Celà dépend du patient. On peut parfois l'emmener à un moment avant l'événement ou les événements pour recadrer ses connaissances et qu'elle puisser repasser l'événement avec une perception très différente mais réaliste.

Cela ressemble aux cing phases de Banyan et ça a la même origine qui est une thérapie qu'a développé Kein mais ce n'est pas cela. Je n'inclus pas d'éléments de Gestalt comme le font ces deux là (c'est à dire, la technique des chaises ou le patient tient le rôle de "l'agresseur" en sus de lui même).

Je soupçonne encore que l'EMDR pourrait être une méthode de refoulement efficace plutôt qu'une méthode de "digestion" des traumatismes... Voilà pourquoi je ne l'utilise pas moi-même. Je suis encore sceptique.
 
I

Intemporelle

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Leo Lavoie à dit:
Intemporelle à dit:
Leo Lavoie à dit:
Et puis si quelqu'un veut juste retrouver des souvenirs occultés, ce n'est pas de l'hypnothérapie mais de l'hypnose simple ou de l'hypnose récréative. Sauf que la récréation peut être bien dûre à vivre avec un souvenir dérangeant, voire cuisant, dont on ne sait que faire.

Je suis d'avis qu'une abréaction en régression ou autrement sera toujours curative mais le fait d'arracher une dent carriée aussi. Si on arrache la dent à froid, ce sera une terrible souffrance pourtant...Et inutile en plus. Et ce sera peut-être même une souffrance qui sera un autre traumatisme.

Il faut que le thérapeute sache quoi faire avec l'abréaction, il faut qu'il sache ce qu'elle est, il faut savoir recadrer les choses sans raconter d'ineptie et de mensonges.


Ben oui c'est ce qui fait la différence avec les diverses écoles d'hypnose.
Mais vous à partir de quelles méthodes recadrez vous ? utilisez vous les stimulations alternatives ?

Je songe toujours à l'EMDR... J'ai déjà lu la brique de Shapiro... Mais pas pour le moment. J'utilise un recadrage à l'éricksonnienne qui fait appel aux ressources même du patient. Ou alors je fait un recadrage très simple en parlant, tout simplement à "l'enfant" qui est en train de vivre la situation en abréaction/régression. Celà dépend du patient. On peut parfois l'emmener à un moment avant l'événement ou les événements pour recadrer ses connaissances et qu'elle puisser repasser l'événement avec une perception très différente mais réaliste.

Cela ressemble aux cing phases de Banyan et ça a la même origine qui est une thérapie qu'a développé Kein mais ce n'est pas cela. Je n'inclus pas d'éléments de Gestalt comme le font ces deux là (c'est à dire, la technique des chaises ou le patient tient le rôle de "l'agresseur" en sus de lui même).

Je soupçonne encore que l'EMDR pourrait être une méthode de refoulement efficace plutôt qu'une méthode de "digestion" des traumatismes... Voilà pourquoi je ne l'utilise pas moi-même. Je suis encore sceptique.

Je vois... je vois... vous restez quand même beaucoup sur une thérapie verbale... alors que l'on sait très bien l'intérêt des stimulations alternatives, ce n'est plus à démontrer. Si vous l'aviez testé sur vous, vous en comprendriez l'importance et surtout comment ça se passe réellement. Mais là aussi faut savoir l'utiliser, certains commettent des grosses erreurs... et renforce donc un trauma...

Néanmoins je suis désolée mais moi les 5 PHASES de BANYAN, je ne vois pas en quoi cela mettrait un processus de changement ?... :roll:

La technique des chaises, jamais servie du moins de cette façon ... les techniques intégratives permettent à un moment donné au cours de la séance de demander au sujet où il ressent le malaise, souvent la réponse est le ventre, la poitrine et la gorge, dans le dernier cas, on invite le sujet à dire ce qu'il a à dire à son agresseur au temps présent, et là souvent crises de larmes... (pour libérer les émotions qui restent bloquées dans la gorge).

Bon enfin chacun ses apprentissages...
 
valikor

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Leo Lavoie à dit:
Je soupçonne encore que l'EMDR pourrait être une méthode de refoulement efficace plutôt qu'une méthode de "digestion" des traumatismes... Voilà pourquoi je ne l'utilise pas moi-même. Je suis encore sceptique.

léo, plutôt que de soupçonner sans avoir expérimenté, vous pourriez essayer d'élucider ce mystère en testant et de comparer l'éventuel bénéfice ou pas par rapport à votre pratique...
 
Leo Lavoie

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valikor à dit:
Leo Lavoie à dit:
Je soupçonne encore que l'EMDR pourrait être une méthode de refoulement efficace plutôt qu'une méthode de "digestion" des traumatismes... Voilà pourquoi je ne l'utilise pas moi-même. Je suis encore sceptique.

léo, plutôt que de soupçonner sans avoir expérimenté, vous pourriez essayer d'élucider ce mystère en testant et de comparer l'éventuel bénéfice ou pas par rapport à votre pratique...

Ben je tiens à dire que ce n'est qu'un vague soupçon, je ne voudrais certainement pas porter atteinte à votre pratique. Il est possible que ce soit un outil qui soit trop souvent mal utilisé, comme le sont tant d'autres.

Expérimenter vous dites? Mais si j'ai les doutes que j'ai, même s'ils ne sont pas nécessairement justifiés, vous comprendrez que j'ai de la réticence à expérimenter la chose car alors je pourrais mettre mes patients en danger. Je répète (et c'est important) que ce sont là des soupçons qui pourraient ne pas être justifiés du tout, peut-être même que ce sont là des craintes irrationnelles parce que je n'hésiterais pas à vous recommander alors que sauf pour l'impression que vous me faites ici, je ne vous connais pas vraiment. Oui, je sais, ce n'est pas tellement rationel mais bon...

Quand j'aurai le temps je relirai Shapiro. Je voulais juste expliquer pourquoi je ne pensais pas utiliser de techniques EMDR pour le moment.
 
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Intemporelle

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Leo Lavoie à dit:
Quand j'aurai le temps je relirai Shapiro. Je voulais juste expliquer pourquoi je ne pensais pas utiliser de techniques EMDR pour le moment.


Par besoin de relire, mais d'expérimenter sur vous même la technique, y a que ça de vrai pour comprendre la mise en place des apprentissages formations/lectures...

Sans expérimenter sur soi même, on reste sur une vague idée de la chose... que ce soit sur les stimulations alternatives ou l'état hypnotique en général.

En hypnothérapie, il faut aussi passer par des séances perso, je ne conçois pas les choses autrement ne serait ce que pour comprendre la mise en place des techniques.

Mais il est vrai que les outils sont parfois mal utilisés comme l'EFT dans une démonstration faite où cela a un peu mal tournée.

Lire SHAPIRO ne suffit pas à utiliser la technique, une formation est nécessaire c'est un outil puissant et son application complexe si on le fait correctement. Ne pas l'utiliser sur les psychotiques, à éviter chez les Bordelines... enfin bref, vous ferez comme vous le sentez...
 
Leo Lavoie

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Intemporelle à dit:
Leo Lavoie à dit:
Quand j'aurai le temps je relirai Shapiro. Je voulais juste expliquer pourquoi je ne pensais pas utiliser de techniques EMDR pour le moment.


Par besoin de relire, mais d'expérimenter sur vous même la technique, y a que ça de vrai pour comprendre la mise en place des apprentissages formations/lectures...

Sans expérimenter sur soi même, on reste sur une vague idée de la chose... que ce soit sur les stimulations alternatives ou l'état hypnotique en général.

En hypnothérapie, il faut aussi passer par des séances perso, je ne conçois pas les choses autrement ne serait ce que pour comprendre la mise en place des techniques.

Mais il est vrai que les outils sont parfois mal utilisés comme l'EFT dans une démonstration faite où cela a un peu mal tournée.

Lire SHAPIRO ne suffit pas à utiliser la technique, une formation est nécessaire c'est un outil puissant et son application complexe si on le fait correctement. Ne pas l'utiliser sur les psychotiques, à éviter chez les Bordelines... enfin bref, vous ferez comme vous le sentez...

Avez vous ce livre EMDR de Shapiro?
 
Leo Lavoie

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Intemporelle à dit:
Leo Lavoie à dit:
Avez vous ce livre EMDR de Shapiro?

Pas encore, c'est sur ma pile à lire... :oops: mais moi j'ai expérimenté les stimulations alternatives en étant sujet... et j'ai eu une formation sur les techniques, na :lol:

Ben voilà si vous l'aviez vous sauriez à quel point il est complet. C'est une grosse brique avec bien des redondances.

Sans être une formation en bonne et due forme c'est une super introduction. Il y a là absolument toutes les "instructions" pour pratiquer la chose, des canevas de formulaires et etc. Tout y est. Mais bon... Je préfèrerais connaître un bon praticien disponible mais je n'ai n'ai pas le luxe du temps pour le moment. Ça viendra. Je commencerai certainement par être sujet et je verrai.
 
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Intemporelle

Invité
Leo Lavoie à dit:
Intemporelle à dit:
Leo Lavoie à dit:
Avez vous ce livre EMDR de Shapiro?

Pas encore, c'est sur ma pile à lire... :oops: mais moi j'ai expérimenté les stimulations alternatives en étant sujet... et j'ai eu une formation sur les techniques, na :lol:

Ben voilà si vous l'aviez vous sauriez à quel point il est complet. C'est une grosse brique avec bien des redondances.

Oui c'est bien cela qui me freine à le lire (surtout qu'on me l'a prêté et je ne vais pas le garder indéfiniment...) mais avant tout ma formation a été très complète sur le sujet et surtout intégrative avec d'autres outils, c'est le "luxe" de l'hypnose intégrative... :idea:


Sans être une formation en bonne et due forme c'est une super introduction. Il y a là absolument toutes les "instructions" pour pratiquer la chose, des canevas de formulaires et etc. Tout y est. Mais bon... Je préfèrerais connaître un bon praticien disponible mais je n'ai n'ai pas le luxe du temps pour le moment. Ça viendra. Je commencerai certainement par être sujet et je verrai.

Oui je pense que le plus difficile c'est de trouver le bon praticien dans les stimulations alternatives pour soi même.

Tout cela demande du temps et de l'argent, je suis d'accord avec vous...
 
Prudence

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Intemporelle à dit:
Prudence à dit:
Juste une question: mais si la croyance du patient (et qu'il n'arrive pas à lâcher cette croyance) est qu'il doit impérativement passer par cette re-connaissance de son passé pour guérir, ne va-t-il pas entraver, inconsciemment, toute thérapeutique orientée vers la solution, s'il n'a pas, justement cette reviviscence de ce qu'il pense être l'origine du problème?
Dans ce cas, la solution ne serait-elle pas de lui permettre de revivre le souvenir, afin qu'il arrête de se tourner vers lui? Je pense au "parfois" de Castorix et aux bénéfices-risques de vouloir faire une régression.


Intéressant que vous parliez de croyances, toutefois qu'entendez vous dans votre phase : (et qu'il n'arrive pas à lâcher cette croyance), quelle croyance ?

Si la croyance du patient est qu'il doit impérativement passer par cette re-connaissance de son passé pour guérir.

En hypnothérapie, on travaille continuellement ou du moins dans mon cas, sur les croyances des individus, de la croyance négative à la croyance positive, avec des évaluations pour savoir si le sujet a intégré cette nouvelle croyance.

Tout cela est progressif, toutefois une régression peut se faire parfois, même souvent spontanément, car on travaille toujours sur l'émotion. L'élément déclencheur est l'émotion perturbatrice qui amène souvent un souvenir oublié qui peut même parfois paraître bénin à l'âge adulte, mais marquant pour l'enfant qu'il a été.

Oui, spontanément; mais autrement, je ne vois pas l'intérêt d'aller provoquer volontairement une régression (peut être dans de rares cas?)

Je ne sais pas si ça répond à votre question ?...

Je crois qu'on est d'accord.
 
Oratorioo

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Intemporelle a écrit : «mais avant tout ma formation a été très complète sur le sujet et surtout intégrative avec d'autres outils, c'est le "luxe" de l'hypnose intégrative»

Vous croyez vraiment qu’une formation de quelques dizaines d’heures étalée sur quelques mois puisse être «très complète» et puisse former correctement des thérapeutes au maniement de l’hypnose et d’autres approches thérapeutiques ?
Il faut au minimum quatre années pour former un gestalt-thérapeute et autant pour un praticien en thérapie comportementale et cognitive...et quand ils sortent ils ont encore tout à apprendre!
Bref, «formation très complète» me paraît un peu excessif, surtout sur le plan de la pratique...
 
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oratorioo à dit:
Intemporelle a écrit : «mais avant tout ma formation a été très complète sur le sujet et surtout intégrative avec d'autres outils, c'est le "luxe" de l'hypnose intégrative»

Vous croyez vraiment qu’une formation de quelques dizaines d’heures étalée sur quelques mois puisse être «très complète» et puisse former correctement des thérapeutes au maniement de l’hypnose et d’autres approches thérapeutiques ?
Il faut au minimum quatre années pour former un gestalt-thérapeute et autant pour un praticien en thérapie comportementale et cognitive...et quand ils sortent ils ont encore tout à apprendre!
Bref, «formation très complète» me paraît un peu excessif, surtout sur le plan de la pratique...

je pense qu'aprés une formation même trés complète il faut se trouver un bon superviseur pour garantir la suite et éviter la chute...

8)
 
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Intemporelle

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oratorioo à dit:
Intemporelle a écrit : «mais avant tout ma formation a été très complète sur le sujet et surtout intégrative avec d'autres outils, c'est le "luxe" de l'hypnose intégrative»

Vous croyez vraiment qu’une formation de quelques dizaines d’heures étalée sur quelques mois puisse être «très complète» et puisse former correctement des thérapeutes au maniement de l’hypnose et d’autres approches thérapeutiques ?
Il faut au minimum quatre années pour former un gestalt-thérapeute et autant pour un praticien en thérapie comportementale et cognitive...et quand ils sortent ils ont encore tout à apprendre!
Bref, «formation très complète» me paraît un peu excessif, surtout sur le plan de la pratique...

Mais qui vous dit que j'en suis à ma première année ?, qui vous dit le contraire de ce que vous énoncez ?... :roll: sûrement pas moi, mais je maintiens ce que j'ai dit. :wink:
 
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