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[Journal] manastroman - A la recherche du lâcher prise
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[QUOTE="manastroman, post: 56107, member: 21406"] C'était un jour de canicule, quelque part en juin 2011. Je devais aller manger chez les parents de ma copine, à Saint-Cloud, je partais de Saint-lazare. Je connaissais bien cette gare car autrefois j'avais vécu plusieurs fois des crises de panique et de claustrophobie dans ce genre de train. Il faisait chaud, c'était une vraie putain de canicule comme on n'en faisait rarement. Le train était bondé et les bruits des enfants se mélangeaient allègrement à l’épaisse chaleur ambiante. A peine partie, le train s’immobilisa sur les rails. Le soleil tapait de toute sa splendeur sur les vitres si mal lavées qui suintaient, et nous, nous étions là, bloqués au milieu des rails. D'ordinaire cette situation aurait pu générer chez moi une vraie panique. Combien de temps allons-nous être bloqués ici, et que ce passerait-il si je me laissais aller à une crise d'angoisse? Comment allais-je sortir de là, en plus les portes sont fermées, et on est entouré de rails électriques. Mince, qu'allaient dire les gens quand ils me verraient évanoui, par terre, en train de suffoquer. Mais bizarrement, j'étais bien, zen et tranquille. Je commençais déjà à dénoter tout autour de ces gens qui stressaient de plus en plus. Mine de rien, cela faisait bien 15 minutes que nous attendions là au milieu des rails. Il n'y avait aucune indication sur le pourquoi du comment, mais à vrai dire nous nous en foutions tous, nous voulions juste que le train redémarre... sauf moi Moi, je ne voulais plus que ce train redémarre. J'étais dans l'action, dans une inactive action. J'allais enfin pouvoir me tester, et apprécier mon nouveau changement. Les minutes continuaient à s'empiler, et petit à petit je me mis dans un état de transe très légère, les yeux ouverts. Je n'avais pas besoin d'aller bien loin, le contexte du lieu suffisait à nourrir l'intensité. Je me conditionnais à rester calme, et à être de plus en plus heureux chaque minute qui passerait dans ce foutu train. Nous étions là depuis 1 heure déjà. L'ensemble du wagon était à genoux matraqué par la chaleur, par les pleurs des enfants, par les gens en costume serviette qui hurlaient à tue tête qu'une plainte allait être déposé. J'ai rarement vu une chose en prendre autant pour son grade que la SNCF/RATP ce jour là! Les gens étaient tous devenus fous comme des chiens enragés. Sauf moi, j'allais de mieux en mieux. J'étais dans une sorte d'euphorie. Autrefois je n'avais connu cet état que dans des soirées un peu saoul à embrasser Marie ou Aurélie, ou bien quand j'ai eu mon bac S, option SVT, ou mon permis B. C'était dingue, d'ordinaire une situation si angoissante, pouvait maintenant me procurer autant de bien! "Je n'arrivais pas à y croire" - enfin si [b]j'arrivais complètement à y croire et à l'accepter[/b], c'était ça la nouveauté. Au bout d'une 1h30, presque 2, le train repartit pour nous déposer à Bécon-les-Bruyères. Les gens sortirent en furies, je pense que certains iront casser la gueule au gars du guichet, quand d'autres iront fumer 3 cigarettes d'affilées pour s'apaiser. Ce jour là, j'annula mon repas. J'étais beaucoup trop dans un état de grâce pour partager cela. Vous savez un peu comme quand vous êtes un peu "pompette", sous une ivresse jubilatoire, vous n'avez pas envie de vous retrouver nez à nez avec vos beaux-parents pour manger. J'avais juste envie de marcher, j'étais libre. Je déambulais vers Paris, rue après rue, en me disant qu'il venait de se passer quelque chose de formidable. J'étais heureux de cette découverte, je venais de trouver ce que j'avais tant chercher. [/QUOTE]
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