Yvan
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L'homme se sert de ce qu'il apprend! (tout est apprentissage)
Parfois volontairement, parfois involontairement.
Dans quel contexte ta dépression est (ou pourrait être) bénéfique pour toi?
Yvan cette description me fait penser à un mécanisme assez révélateur d'une situation hélas trop classique en thérapie :Yvan à dit:à chaque fois j'ai le même blocage: la peur que cela recommence !
(...) j'avais commencé une thérapie brève que j'ai abandonnée par manque de résultats.
(...)comment procéder pour m'enlever le blocage
1- oui, bien sûr que cette option reste séduisante !Yvan à dit:(...) reste l'option d'un autre thérapeute ;
mais n'est-il pas possible seul de demander à l'inconscient de faire apparaitre l'évènement traumatique, puis y travailler dessus ?
castorix à dit:Yvan je ne peux pas "savoir" ce qui vous convient bien sûr, mais l'option que vous décrivez (mettre à la poubelle certaines choses...) ne doit pas être la seule envisageable ! :wink: (heu... loin de là ! ni peut-être la meilleure... :? )
d'autant que dit comme cela ça fait un peu simpliste... (on ne peut pas demander "d'ôter des pensées obsédantes" par exemple... le travail que l'on propose est fort différent !)
1- oui, bien sûr que cette option reste séduisante !Yvan à dit:(...) reste l'option d'un autre thérapeute ;
mais n'est-il pas possible seul de demander à l'inconscient de faire apparaitre l'évènement traumatique, puis y travailler dessus ?
2- je me permets de vous suggérer de relire plus attentivement ce que j'avais écrit : dans ce genre de cas il n'y a pas une cause qui serait l'événement traumatique et une conséquence qui serait le symptôme, mais bien plutôt des facteurs multiples qui concourent à l'entretien d'une situation, et la renforcent.
Ceci dit en thérapie ericksonienne nous disposons de nombreuses manières de proposer à la personne de travailler sur tout ça, l'hypnose ericksonienne, l'EMDR ou en français HTSMA ou IMO, différentes écoles de thérapie brève (dont le solutionnisme, le constructivisme, ...).
Se faire accompagner par un professionnel expérimenté permet de gagner du temps et de doper le travail que l'on fait (de toute façon) sur soi
Notre passé influence notre présent, comme notre présent peut influencer notre passé...
(et il serait vain de croire s'attaquer au passé seulement...)
Une question me vient à l'esprit après lecture de votre deuxième message :
Au vue de la dégradation du monde du travail de nos jours et au vue du nombre de pathologies qui apparaissent et augmentent constamment dans ce milieu, votre symptôme n'est il pas une réaction justifiée ?
Je ne vous apprendrez rien en disant que la productivité n'est pas une notion qui prend en compte la psychologie humaine (ou si peu) et que ses ravages font rage un peu partout sur notre planète : de l'écologie à la santé mentale...
Tenter de mieux circonscrire ce mal vivre endémique qu'est la « dépression » pour mieux l'éradiquer nécessite de faire appel à d'autres spécialistes que les seuls médecins et psychologues. Et pour cause : Il ne faut surtout pas négliger l'effet pathogène de l'influence de la « Kultur » (avec ses « suggestions d'éducation ») sur l'individu :roll:. Eh Oui ! Les racines du mal exister (nommé malhabilement dépression) persistant et répandu prennent enrochement dans la (mauvaise) programmation kulturelle ... et là, les sociologues notamment ont beaucoup à (re)dire. Mes hypothèses de travail n'ont pas véritablement changé depuis mes dernières venues sur le site... je ne pourrirai donc pas ce post de théories politico-sociales même si ce n'est pas l'envie qui me manque.paul-rené à dit:la dépression est du ressort du psychologue ou du médecin.
Vouloir trouver absolument la ou les causes qui ont pu engendrer ce désêtre ne fait que donner de l'eau au moulin « Dépression ». Une perte de temps... vivant ! Le mal aise est là profondément incrusté et seule une réactivation de la machine désirante peut l'expulser de votre esprit/corps. Et alimenter cette machine désirante nécessite de la part du « dépressif » que vous êtes d'intenses efforts que vous vous êtes jusqu'alors arbitrairement interdits. Propulser le malin hors de soi nécessite de remettre ici et maintenant du dynamisme dans sa vie quotidienne... en commençant évidemment par revoir votre système défectueux de croyances. Votre blocage principal Yvan vient du fait que vous vous confortez dans votre situation de « malade »... en réfléchissant notamment trop. Et savez-vous pourquoi vous réfléchissez trop ? C'est parce que vous avez trop de temps morts dans votre existence. Ces temps morts sont utiles à la dépression, mais certainement pas à votre être. Prenez donc plaisir à vous lancer de petits défis existentiels et vous verrez que vous êtes capable d'aller au-delà de vos faiblesses « dépressives». Il est peut-être temps de vous mettre en phase avec vos valeurs individuelles. Surmonter votre dépression exige de libérer votre individualité... quitte à heurter les exigences extérieures. Dites-vous bien que là où il y a plaisir, il n'y a pas dépression. La dépression est une réaction de défense, et donc de dernier recours, à son incapacité à désirer. S'interdire de désirer permet indéniablement à la résignation de s'installer avec toute sa cohorte de croyances négatives et inhibitrices. Sortir de votre dépression vous oblige à faire d'autres choix de vie. Des choix autres que vos actuels mauvais volontaires choix. J'ai rencontré des dépressifs bien plus atteints que vous et qui pourtant ont réussi à rêver leur nouvelle vie alors... Bon, je m'arrête là pour le moment.castorix à dit:dans ce genre de cas il n'y a pas une cause qui serait l'événement traumatique et une conséquence qui serait le symptôme, mais bien plutôt des facteurs multiples qui concourent à l'entretien d'une situation, et la renforcent.
équivaut à "je ne vais vraiment pas bien".Yvan à dit:je me sens mieux. mais ...
:?: :?: :roll: :lol: « Trop d'entretiens » est une véritable aubaine pour un chômeur solide et avide de besogne. N'est ce pas plutôt l'idée angoissante de décrocher un travail qui vous opprime, vous oppresse, vous pressure ? Vous semblez souffrir d'un manque de confiance en vous qui vous empêche actuellement d'envisager votre avenir professionnel avec sérénité. Aussi, je me permets une suggestion : vous devriez utiliser votre période de chômage pour vous reconstituer. Les conseils qui vous recevez sur ce forum peuvent vous être profitables, mais ils ne suffiront pas à vous ragaillardir suffisamment. Vous avez besoin d'activité, de mouvements, d'action. Vous devez vous obligr à sortir du trou dans lequel vous vous êtes réfugié pour vous protéger. Mettez à profit cette période dite d'inactivité pour réapprendre à vous aimer suffisamment pour affronter sans crainte l'à venir. Reprenez contact avec la vie en vous provoquant. Inscrivez-vous dans une association, par exemple. Faire du théâtre ou se lancer dans une activité sportive peut être un excellent moyen de reprendre confiance en soi et donc en la vie. Et surtout ne venez pas me dire que vous n'avez pas actuellement l'énergie nécessaire pour envisager une telle résolution. Même si le dépression pompe énormément d'énergie, elle vous en laisse toujours suffisamment pour vous permettre d'être à nouveau. Le tout est d'arriver à se convaincre d'une telle évidence. Peut-être devriez-vous commencer par vous regarder quotidiennement et régulièrement dans un miroir en vous parlant et en vous persuadant que vous êtes capable d'être l'homme que vous souhaitez concrètement être ? Cet exercice apparemment idiot est un excellent remède à l'inertie. Se regarder dans un miroir, se parler positivement et se titiller est salvateur. Vous en doutez, essayez... avec conviction !Yvan à dit:j'aipeur d'avoir "trop d'entretiens"
Lemaléduqué à dit::shock: La formuleéquivaut à "je ne vais vraiment pas bien".Yvan à dit:je me sens mieux. mais ...
:?: :?: :roll: :lol: « Trop d'entretiens » est une véritable aubaine pour un chômeur solide et avide de besogne. N'est ce pas plutôt l'idée angoissante de décrocher un travail qui vous opprime, vous oppresse, vous pressure ? Vous semblez souffrir d'un manque de confiance en vous qui vous empêche actuellement d'envisager votre avenir professionnel avec sérénité. Aussi, je me permets une suggestion : vous devriez utiliser votre période de chômage pour vous reconstituer. Les conseils qui vous recevez sur ce forum peuvent vous être profitables, mais ils ne suffiront pas à vous ragaillardir suffisamment. Vous avez besoin d'activité, de mouvements, d'action. Vous devez vous obligr à sortir du trou dans lequel vous vous êtes réfugié pour vous protéger. Mettez à profit cette période dite d'inactivité pour réapprendre à vous aimer suffisamment pour affronter sans crainte l'à venir. Reprenez contact avec la vie en vous provoquant. Inscrivez-vous dans une association, par exemple. Faire du théâtre ou se lancer dans une activité sportive peut être un excellent moyen de reprendre confiance en soi et donc en la vie. Et surtout ne venez pas me dire que vous n'avez pas actuellement l'énergie nécessaire pour envisager une telle résolution. Même si le dépression pompe énormément d'énergie, elle vous en laisse toujours suffisamment pour vous permettre d'être à nouveau. Le tout est d'arriver à se convaincre d'une telle évidence. Peut-être devriez-vous commencer par vous regarder quotidiennement et régulièrement dans un miroir en vous parlant et en vous persuadant que vous êtes capable d'être l'homme que vous souhaitez concrètement être ? Cet exercice apparemment idiot est un excellent remède à l'inertie. Se regarder dans un miroir, se parler positivement et se titiller est salvateur. Vous en doutez, essayez... avec conviction !Yvan à dit:j'aipeur d'avoir "trop d'entretiens"
Sachez que rien n'est inévitable. C'est uniquement une affaire de croyances. Si vous attendez que la société change pour changer à votre tour, alors... très bonne attente :lol:.Yvan à dit:en même temps, je pene que cela est inévitavle vu le contexte de notre société actuelle)
:lol: Relisez-vous et vous rigolerez de votre discours contradictoire... comme je le fais en ce moment :lol:Yvan à dit:ah mon avis le stress sera donc inévitable! mais c'est sur que finalement si je pense toujours à ca je ne ferai jamais rien
Il faut faire plus qu'essayer, il faut vivre pleinement cette expérience; Si vois ne faites qu'essayer, vous n'obtiendrez aucun résultat. C'est une certitude de terrain. Amusez-vous donc à être vraiment ce que vous n'êtes pas encore et...Yvan à dit:en tout cas je vais essayer la technique du miroir 8)
Lemaléduqué à dit:Sachez que rien n'est inévitable. C'est uniquement une affaire de croyances. Si vous attendez que la société change pour changer à votre tour, alors... très bonne attente :lol:.Yvan à dit:en même temps, je pene que cela est inévitavle vu le contexte de notre société actuelle)
:lol: Relisez-vous et vous rigolerez de votre discours contradictoire... comme je le fais en ce moment :lol:Yvan à dit:ah mon avis le stress sera donc inévitable! mais c'est sur que finalement si je pense toujours à ca je ne ferai jamais rien:lol: :lol: :lol:. Rien n'est inévitable. Il est possible d'apprendre à éviter de stresser sans raison... notamment en apprenant à relativiser les évènements. Sortir de la déprime exige d'apprendre à éviter l'inévitable. Très facile à écrire et assez facile à faire. Il suffit de prendre le recul nécessaire (ni trop près ni trop loin) pour éviter avec prestance l'inévitable.
Il faut faire plus qu'essayer, il faut vivre pleinement cette expérience; Si vois ne faites qu'essayer, vous n'obtiendrez aucun résultat. C'est une certitude de terrain. Amusez-vous donc à être vraiment ce que vous n'êtes pas encore et...Yvan à dit:en tout cas je vais essayer la technique du miroir 8)
Je trouve que dans le « essayer », il y a une sorte de déterminisme délétère, d'inertie programmée. Je trouve à l'inverse que dans le « vivre pleinement », il y a une sorte de protestation (de révolte contre soi), de volonté avérée :roll:Yvan à dit:Quelle différence de pratique dois-je faire entre essayer et la vivre pleinement ? comment dois-je faire au nveau technique ? me regarer dans la glace en me disant "tu sais prendre plus de recul" par ex ? a quelle fréquence pratiquer cet exercice et les résultats sont ils durables ?
Excellent !docteur mandrille à dit:pour la differenece entre faire et essayer : revoir l'empire contre attaque et la replique de yoda : "fait le ou ne le fait pas,il n'y a pas d'essai"
[align=justify]Je pourrais répondre « tant que cela vous est agréable et profitable. » et « Indéniablement ». Mais ces réponses ne me et ne vous conviennent pas. Et pour cause, les vraies réponses sont ailleurs :roll:. J'aimerais d'abord que lisiez avec attention et intention cette très jolie réflexion de l'écrivain américain John Steinbeck : « Lorsque je me mesure à la triste impossibilité d'écrire cinq cents pages, un sentiment malsain d'échec m'envahit et j'ai la conviction que je ne pourrai jamais y arriver. Puis, petit à petit, j'écris une page, puis une autre. Un travail d'un jour, c'est tout ce que je puis me permettre d'envisager. Avancer à très petits pas, voilà le dénouement à mon empêchement d'être. » J'aimerais ensuite que vous imprimiez cette pensée avant de vous l'approprier... par exemple en entourant des mots ou des groupes de mots, en soulignant une ou plusieurs phrases, en griffonnant des commentaires agrémentés si possible d'exemples personnels vécus. Une fois tout cela fait... alors vous aurez très certainement les réponses appropriées à vos questions.Yvan à dit:au bout de combien de temps les effets se font-ils sentir ? ces effets sont-ils durables ?)
Vous êtes sur un chemin qui vous convient, continuez à l'explorerYvan à dit:j'essaie de faire plus de démarches pour ma recherche d'emplois et c'est vrai que je me sens mieux que quand je suis dans mon "blocage" à ne rien faire