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Réflexions sur la Souffrance (réédition)
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[QUOTE="Lemaléduqué, post: 2810, member: 1264"] Vous ne partagez pas ma « Weltanschauung » et vous en avez le droit absolu. Mais ne venez pas me dire que ma « vision de la souffrance psychologique est fortement influencée par le prisme déformant d'une certaine méconnaissance du sujet. » Mes réflexions sur la Souffrance ne sont hélas pas nées ex-nihilo. Oh que non ! Vous maîtrisez apparemment bien une certaine souffrance théorique… et une certaine souffrance de cabinet. Très bien. Mais la Souffrance dépasse largement ses frontières bricolées. Je n’ai pas l’intention de vous donner des leçons sur la Vie (et ses souffrances) mais croyez-moi -ou pas d’ailleurs…peu importe-, j’ai longuement côtoyé la souffrance dans tous ses états… de France et de Navarre. Aussi, je persiste et signe : les conflits intérieurs continuels (= qui occasionnent la Souffrance) causés à l’animal humain, et qui finissent par le ronger et l’anéantir, ont leur source non pas dans la nature de l’homme/femme lui/elle-même, mais dans la structure sociale "surrépressive". En d’autres termes, cela signifie que la dérégulation et la perturbation de la personnalité naturelle ont été provoquées à un moment socio-historique donné et par un type d’ordre socio-culturel donné via des éducateurs mal en point. Et la longue série de déformations pédagogique, sociale, économique, politique et idéologique va finalement avoir raison de la structure psychique épanouie de l’animal homme/femme primitif. Résultat, et pour parler comme Reich, pour survivre à sa malvivance, l’être humain sain se raidit aussi bien dans ses muscles que dans son caractère. Lui succède alors un humain-robot haineux : homo normalis, l’homme unidimensionnel, l’homme cuirassé. Ce cuirassement chronique est un handicap. Seul, inquiet et désorienté, l’animal humain, jusqu’alors épanoui, devient un traumatisé de vie. Tout bon psychothérapeute a pour devoir de s’intéresser à l’histoire de l’hominisation… au risque d’être incapable de donner à la personne en demande d’aide les outils nécessaires et utiles à son soulagement profond -c’est-à-dire durable-. Je rappelle qu’une thérapie n’a pas pour vocation de guérir (à moins d’être une thérapie fort prétentieuse) mais de donner à la personne en Souffrance les moyens de s’orienter sur le chemin de son Moi Réel. Ce n’est pas par hasard que Wilhelm Reich écrit : « [b]Personne ne veut avouer avoir raté ses chances de bonheur dans la vie et reconnaître que son avenir est derrière lui.[/b] » Que cela vous plaise ou non, le manque d’Amour (au sens très large du terme et non pas au sens très restrictif où vous l’entendez)) est le facteur qu’on retrouve au centre de toutes souffrances. Et pour retrouver la santé, il y a nécessité de se plonger dans son histoire au lieu de la fuir (par l’hyperactivité principalement), de remonter à la source des problèmes au lieu de passer sa vie à chercher à les fuir (par « déjouement symbolique »). Nier que les véritables besoins affectifs de l’enfant pendant son développement ont été bafoués… est une grossière erreur. Nous avons tous sans exception vécu un passé qui n’est pas le nôtre mais le leur. Et c’est ce passé perverti qui colle à notre désêtre. Derrière l’aspect technique d’une phobie, il y a une demande de réparation. Traiter techniquement la phobie peut peut-être évacuer une certaine souffrance mais certainement pas la souffrance archaïque. Agir sur le présent peut éventuellement permettre de réduire le souffrance à un niveau acceptable pour le « système » un temps durant… mais certainement pas définitivement. Il suffit d’un événement précis pour que l’empreinte de la souffrance soit réactivée. Amener une personne sur le chemin de la Délivrance est loin d’être une simple formalité. Ceci dit, bonne continuation dans votre pratique et que votre « vision du monde » vous permette de répondre à la demande de vos participants. [/QUOTE]
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