En 2014, un Américain sur seize s’est rendu aux urgences pour des blessures et accidents domestiques causés alors que leur esprit vagabondait et qu'ils
Le point 7 est intéressant aussi. Les "rêveurs" vont ouvrir la boite des possibles face à un exercice inhabituel et du coup être plus créatifs.
Le point 8 encore plus intéressant ! A quoi je rêve dans mes instants de divagation semble un sujet "tabou". Préférer une expérience humiliante plutôt que de le dire, c'est que de le dire serait encore plus humiliant !!!
Le Dr Freud serait il de retour dans cette thématique ?
Pour avoir pratiqué la rêverie, je dirai que j'ai eu des thèmes vraiment récurrents. Un des thèmes était d'imaginer l'appartement de mes rêves. Ca a duré des années. (là, ce n'est pas humiliant de le dire !) Je construisais des décors, des lieux. Ce que ça a engendré, c'est finalement de me retrouver nez à nez avec un appartement rêvé. Je l'ai reconnu ! Ce rêve avait quelque chose de tangible, d'accessible...
Professionnellement, à 7 ou 8 ans, je m'imaginais avoir un élevage de chiens pour participer à des courses canines. Ca, ça ne s'est pas réalisé. A 13 ans, j'ai abandonné cette rêverie, là.
Un des autres thèmes, c'était le prince charmant. Ca a commencé très tôt, et il a eu différentes têtes, différentes personnalités. Ce qui était curieux, c'est que je me mettais dans la peau du "gars" et c'était un style de relation que j'imaginais. Je ne me mettais pas en scène, non plus avec ce gars. Le résultat est le même qu'avec le logement, un jour (bon il a fallu un moment), j'ai fait une belle rencontre pour de "vrai".
C'est un peu comme si cette imagination était créatrice de réalité, et peut-être pire les domaines où il n'y a pas de rêverie, il y a du "vide" ensuite dans la vraie vie, et rien ne se crée. C'est un peu comme si, il y avait nécessité d'imaginer les choses pour qu'elles puissent avoir lieu. ( créer un terrain pour...)
Ce sujet mérite de s'y attarder, par exemple qu'est ce que ces rêveries disent de nous ?
Comment les rendre encore plus "aidantes " ?
On pourrait parler de visualisation.
Dans un langage familier, on pourrait dire " se faire son film"
Tout dépend alors comment on oriente cette "visualisation". Ca se rapproche beaucoup de l'hypnose et c'en est en quelque sorte.
Sous une forme thérapeutique, il peut y avoir une différence au niveau de l'objectif, et du contenu.
Car quel serait le but de la rêverie initiée par soi-même, DIde ?