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Le circuit de la récompense
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[QUOTE="castorix, post: 36391, member: 109"] [color=#000080]Bonjour, Voici une (enfin, même plusieurs) question(s) amenant des réponses sous forme d'hypothèses intéressantes ; à condition peut-être de ne pas s'égarer hors... du circuit. Je propose un développement théorique. Comme c'est long, très long, ceux qui n'ont pas le temps éviteront de lire tout ça... :wink: [/color] [color=#000080] Le circuit dit "de la récompense" n'est pas décrit isolément par les scientifiques qui en ont inventé les descriptions premières : il s'agit en fait du système de récompense /punition. Au plaisir s'oppose en effet l'aversion (ou la douleur). Neuro-anatomiquement, le [i]circuit mésolimbique[/i] participe de neurones dopaminergiques (= qui se parlent par l'intermédiaire de la dopamine, petite substance hormonale = neurotransmetteur). Il serait très actif dans le phénomène de renforcement, un type de mémorisation spécifique (aux réponses automatisées dirais-je) et ainsi au conditionnement : la mémorisation d'émotions négatives associées à des situations de manque/besoin, ou d'émotions positives coïncidant avec la consommation/satiété, y est en effet essentielle. Le [i]circuit mésocortical[/i] qui est l'autre élément du système, débute au même endroit (haut du tronc cérébral) mais se projette vers différentes zones du cortex. Il serait déterminant pour l'influence cognitive de l'imprégnation émotionnelle, d'où une forte influence sur la valeur que le sujet va accorder dans sa vie à la consommation de toxiques (si c'est de cela qu'il est question) par rapport aux autres sphères d'intérêt : ce truc fait de moi quelqu'un de plus ou moins drôle, ou pénible, ou bien ma maman n'aimerait pas que je fasse ça... Alors voici ce que j'ai retenu, au-delà des publications existant depuis 1980 environ, des conférences les plus récentes sur le sujet auxquelles j'ai assisté, données par des chercheurs français (mais si... parce que je les comprends mieux... même si leurs diapos sont toutes en anglais...) : il semble que [i][b]tout se passe comme si[/b] [/i]: - en temps normal un sujet fait quelque chose, en retire du plaisir ou/et du déplaisir (rien n'est univoque dans la vie !), et inscrit dans [b]ses [/b]mémoires des informations qui seront réemployées pour la construction de ses motivations à faire ou non des choses qui ressemblent à ce qu'il vient de faire. - cela passe par des circuits qui fonctionnent à la dopamine (cf + haut). - certains toxiques ont la propriété d'exciter les neurones à dopamine ; mais justement c'est très toxique, à certaines doses ça stimule des mécanismes qui enclenchent (parmi d'autres) des réactions dites de plaisir, on pourrait dire "automatiquement" (exemple de l'alcool : les gens font des trucs bizarres ET la dopamine est sur-secrétée, alors ils "mémorisent" que ça leur a fait du bien quelque part). Et le problème est que l'usager n'a pas beaucoup de moyens de savoir où il doit s'arrêter, compte tenu de sa propre susceptibilité génétique. - oui mais... le caractère "forcé" de la sensation de plaisir conduit, par l'excitation "sans nuance" de tous ces circuits, à saturer le système sans inscription d'infos pertinentes (genre : si je mange trop de beurre je me sens ballonné etc.) d'où une absence, à partir d'une certaine quantité de répétitions, de possibilité de régulation corticale. Ainsi le sujet devient motivé pour l'action (de consommer) mais uniquement par le "souvenir" chimique de ce que cela va reproduire la sensation. - de là, une situation de "cerveau addict" : plus besoin de donner du sens à ce comportement de consommation (peu importent la réunion de famille, la fête entre collègues, le goût de se sentir plus drôle devant les amis, etc), le comportement est répété et répété encore. Pas de véritable choix (qui est la caractéristique d'un être évolué, par différence avec l'attirance des fourmis pour le sucré et les messages chimiques des congénères). - j'en viens à la transposition vers l'hypothèse presque philosophique : tout se passe alors comme si, les circuits étant "grillés" par l'usage toxique, le sujet ne pouvait plus ressentir que du manque, du besoin, du désintérêt, etc. dans toute situation "normale" (je veux dire : dont, autrefois, le sujet tirait des plaisirs simples et souvent non conscients : respirer l'air frais à la fenêtre = plaisir, boire 1 verre d'eau = plaisir...). - donc, comme si son échelle de valeurs était définitivement bousillée : vivre normalement devient une sorte de souffrance ! Voilà la question philosophique qui arrive, après que j'aurai précisé : sur 100 usagers de substances toxiques, ceux qui restent [b]marqués [/b]("cerveau addict" et non plus comme avant) représentent 86% de la population, toutes moyennes évaluées sur l'ensemble des toxiques connus. LA question : [b]peut-on revenir en arrière ?? pour ce sujet qui a usé (et abusé) de son, ses toxique(s) (car le plus souvent il prend plusieurs toxiques... ce qui donne encore moins de chances... ) :cry: [/b] Eh bien Hypnomed, désolé mais, les avis sont très partagés - et plutôt en faveur de la réponse négative. Perso je ne vois pas ce qui changerait dans le fait d'employer l'hypnose là-dedans. Soit le sujet est motivé (à nous de l'aider à renforcer sa motivation, ça c'est vrai ! en lui facilitant la tâche pour se remémorer des choses auxquelles il a perdu l'habitude de penser) et ok pour y faire qqe chose ... ...soit il ne l'est pas, et l'hypnose ne sera pas là non plus pour renverser la situation ! si c'est allé trop loin. D'autant que les toxiques dont nous parlons, abîment énormément les neurones : pour l'alcool c'est la mémoire et les facultés d'adaptation qui sont le plus agressivement altérées, pour la nicotine ce sont les goudrons du tabac qui bouchent les artères cérébrales et nuisent aux capacités d'oxygénation du sang, pour les drogues les plus speedantes on peut voir fusiller des centres fragiles, comme lorsqu'après une prise unique d'ecstasy un sujet reste parkinsonien - ses neurones fabriquant la dopamine étant "grillés" dans l'une des zones les plus fragiles... Je me prononcerai moins pour les addictions genre jeux d'argent, car là c'est socialement que les ravages peuvent être plus marqués. Et encore, s'il n'y a pas association avec l'alcool, le tabac, par ex.[/color] [size=2](merci de me pardonner les simplifications un peu abusives peut-être, pour éviter que la description théorique ne soit encore plus longue...).[/size] [/QUOTE]
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