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[QUOTE="castorix, post: 62858, member: 109"] [color=#000080]Bonsoir Ivan, [/color] [color=#000080]Eh bien je ne partage pas cet enthousiasme Certes Freud fait mention de nombreux écrits d'autres auteurs (ce qui démontre qu'il lit beaucoup) et conduit une exploration assez impressionnante de très nombreux exemples, mais on peut ajouter sans trahir la réalité qu'il se complait à disserter longuement dans la démarche d'interprétation de ses propres productions oniriques. Je ne pense pas que [i]travailler sur soi-même[/i] soit une démonstration toujours bien convaincante de rigueur scientifique et de prise de recul suffisante, mais Freud nous y a habitués (voir les complexes de castration et d'Œdipe, très auto-centrés sur le modèle de l'existence personnelle de l'auteur !). « J'écarte les exemples surabondants que m'offriraient les rêves de mes malades et je choisis de préférence des rêves d'angoisse venant de sujets jeunes. Pour ma part, je n'ai plus eu de vrai rêve d'angoisse depuis de longues années, mais je m'en rappelle un que j'ai eu vers sept ou huit ans et que j'ai interprêté environ trente an après... » Merci Freud... il a trop d'exemples de ses malades, alors il parle de lui... (comme d'hab') pour parvenir à : « (...) Ce n'est pas parce que j'avais rêvé la mort de ma mère que j'étais angoissé, (...) Mais mon angoisse, effet du refoulement, peut se ramener à un désir obscur, manifestement sexuel, qu'exprime bien le contenu du rêve. » (NB dans le rêve le mot "baiser" qui se dit en allemand Vögeln, lui paraît suggéré par deux ou trois grands oiseaux - ce qui se dit Vögeln au pluriel - et l'homonymie exprime la notion sexuelle que les images du rêve ne fournissent pas visuellement). Surtout, ses conclusions générales sont bien connues de chacun : « le rêve, d’après ce que nous savons jusqu'à présent, exprime l'accomplissement d'un désir inconscient, le préconscient qui contrôle est d'accord et se borne à exiger certaines déformations... » D'ailleurs Freud rapproche le rêve des symptômes hystériques : il le rapproche « ... comme d'autres termes de cette série d'accomplissements de désir... » Avant de conclure, je ne tenterai pas de dissimuler que l'ouvrage comporte des tentatives intéressantes d'explication de certaines particularités retrouvées dans de nombreux rêves, et il s'agit notamment des essais de théorie conciliant le concept de refoulement et les mécanismes à l'œuvre dans le rêve. (même si je ne suis pas d'accord avec lui c'est indéniablement une piste qui peut avoir du sens). Je trouve intéressantes encore les pistes abordées au chap VII, sous-chap. I, [i]l'oubli des rêves[/i]. Mais il règne sa "méthode" : « j'ai déjà prouvé, par des exemples, que... » (que prouvent des exemples ?!) Oui mais hélas, les vieilles marottes le rattrapent vite : « Nous empruntons à la théorie de l'hystérie le principe suivant : [i]cette élaboration psychique anormale d'une pensée normale ne peut avoir lieu que lorsque a été transféré, sur cette pensée normale, un désir inconscient d'oigine infantile et qui se trouve refoulé[/i]. » Alors après d'impressionnantes réflexions, complexes, parfois surprenantes (mais à l'esprit qui cherche on ne reprochera pas de s'égarer parfois dans des voies qui ne conduiront à rien) l'auteur viennois concluera souvent en se raccrochant soudainement à une page de la mythologie grecque : un garçon de 14 ans dont le père dur et coléreux a divorcé, séparant le fils de sa mère, aperçoit en rêve une faucille sur un échiquier puis « l'image d'un vieux paysan qui fauche le gazon devant la maison paternelle » , et Freud de deviner : « La fureur contre son père, qu'il s'efforce d'étouffer, rassemble les images précédentes qui contiennent des allusions fort claires. La mythologie en a fourni les éléments. La faucille est celle avec laquelle Zeus a émasculé son père, et le paysan est Kronos, le méchant vieillard qui mange ses enfants et dont Zeus tire une vengeance si peu filiale. Le mariage du père est une occasion de lui retourner les reproches et les menaces qu'il fit autrefois à l'enfant parce qu'il jouait avec ses organes génitaux (le jeu de dames, les coups défendus, le poignard meutrier). Voilà les souvenirs longtemps refoulés et leurs dérivés inconscients qui se sont glissés dans la conscience sous forme d'images en apparence vides de sens. » Voilà l'inconscient d'un jeune de 14 ans, qui fonctionne selon les principes de la mythologie grecque... Non, vraiment les promesses du début du livre (lorsque Freud évoque la manière dont les évènements de la journée sont intégrés au rêve de la nuit qui suit) sont loin d'être tenues puisque l'auteur retourne vers ses idées déjà élaborées à propos de l'hystérie et des psychonévroses ... Ses idées fixes, enfin fixées à son propre nombril... Chacun ses auteurs préférés... Sur le rêve je n'ai pas encore lu Tobie Nathan, quelqu'un l'a lu ? [/color] [/QUOTE]
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