tixela
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castorix à dit:Mais comme vous en avez quand même donné, des infomationsje me lance : lorsque nous rencontrons de telles difficultés et si elle sont importantes (retentissement social gênant), en pratique ce qui se fait de plus adapté (pour le moment ! vu que c'est à peu près tout ce qui existe, bien référenxcé et centré sur le thème) semble être un travail en groupe, par des équipes de soignants en psychiatrie, sous la forme d'ateliers.
Triggermind à dit:castorix à dit:Mais comme vous en avez quand même donné, des infomationsje me lance : lorsque nous rencontrons de telles difficultés et si elle sont importantes (retentissement social gênant), en pratique ce qui se fait de plus adapté (pour le moment ! vu que c'est à peu près tout ce qui existe, bien référenxcé et centré sur le thème) semble être un travail en groupe, par des équipes de soignants en psychiatrie, sous la forme d'ateliers.
Bonjour Castorix,
Je n'ai jamais eu l'occasion de détecter ce syndrome, je ne suis même pas sur que le terme de syndrome corresponde, même en y pensant rétrospectivement , chez un patient.
Avez vous connaissance du, ou des, motifs de consultation de ces personnes, ou de la façon par laquelle elles sont amenées à être pris en charge?
castorix à dit:les personnes souffrant d'alexithymie souffrent volontiers de compétences non suffisantes dans les domaines suivants :
- la conscience de ses propres émotions (en instantané)
- la capacité à exprimer son émotion du moment de manière à être compris (p. ex. : grimacer une sorte de sourire alors que l'on est en désaccord)
- l'identification correcte de l'émotion exprimée par le visage d'autrui (i.e. : déchiffrage des mimiques)
- la capacité à repérer l'intention d'autrui (un exemple très simplifié : A dit "la porte est ouverte" en frissonnant, B ne comprend pas que c'est une invitation à fermer la porte).
castorix à dit:Bonsoir,
On est bien ici dans la "pathologie de la communication" !
Langage "analogique", communication verbale ou non verbale (frissonnements pour inciter l'autre à fermer la porte), manque de congruence (sourire alors que l'on devrait grimacer)
"niveaux de sens d'un message" : grimaces et frissonnements pour rire ou pas ?
Voire "déni" : ne reconnait pas ses propres émotions et ne perçoit même pas que son voisin frissonne de froid !
J'ai l'impression qu'on est bien chez Palo-Alto...Le lien avec l'hypnose c'est évidemment Milton Erickson... Après je n'en connais pas plus, je vais ressortir mes bouquins !
Sur un autre forum quelqu'un m'a dit (hélas) que l'hypnose était difficilement applicable sur les personnes schizophrènes car ils sont déjà dissociés et qu'il pouvait en être de même pour l'alexithimie. Je ne sais pas si c'est vrai et même j'espère que vous pourrez le faire mentir...
surderien à dit:J'ai l'impression qu'on est bien chez Palo-Alto... Le lien avec l'hypnose c'est évidemment Milton Erickson... Après je n'en connais pas plus, je vais ressortir mes bouquins !
PS : Pensez vous qu'une véritable alexithymique puisse parvenir à s'exprimer ainsi ?
.
tixela à dit:J'ai pourtant fait un "travail sur moi" des années avec une psy/coach (jungienne + palo-alto)
tixela à dit:Le travail sur moi me fait mesurer les progrès accomplis !
(...)
Heureusement j’ai appris à le décoder et par conséquent ne pas perdre le peu de confiance en moi acquise et ne plus en souffrir… et ne pas reproduire pour faire souffrir les autres non plus !
tixela à dit:J'ai pourtant fait un "travail sur moi" des années avec une psy/coach (jungienne + palo-alto) ...
tixela à dit:(...) Cela m’a énormément aidée dans tous les aspects de ma vie.
Entre autre j’ai eu à faire un travail sur l’ « enfant intérieur » peut-être que vous connaissez.
tixela à dit:Son diagnostic c'est que j'ai eu à souffrir (sans m'en rendre vraiment compte) d'un déni et d'un double bind de la part d'une personne et d'un manque d'intérêt apparent (pas réel) de la part d'autres personnes (je pourrai raconter + en détail en MP si besoin
tixela à dit:C'était une "coach", je n'ai jamais rencontré de psychiatre et n'ai heureusement jamais été mal au point d'avoir à prendre des médicaments... Je n'ai jamais fait de dépression en fait, j'ai juste été très anxieuse mais jamais au stade de l'arrêt maladie...
Si mes proches voyaient tous ces échanges, il seraient stupéfaits, je suis plutôt considérée comme quelqu'un ayant eu une enfance heureuse et de bons parents.
Et d'ailleurs, c'est vrai, j'ai eu (j'ai encore ma mère) des parents très gentils....................:shock:
Difficile de parler de maltraitance dans ce cas et pourtant j'ai longtemps eu le comportement de quelqu'un qui a été maltraité... (repli sur moi)
A l'époque je culpabilisais sans trop savoir pourquoi...
Si difficile que puisse être une enfance réellement maltraitée (insultes, coups que je n'ai heureusement pas connus), la malheureuse personne a au moins la possibilité de dire "c'est à cause de ..."
Dans mon cas j'étais anxieuse mais sans en comprendre la raison (parents et entourage "gentils") ce qui augmentait ma culpabilité...
Suite à un MP de papusza je lui ai parlé d'un livre datant de 1956 sur l'amour, je vais essayer de vous en retrouver une citation trouvée sur le net (je n'ai pas encore lu ce livre)
<<p 121: “(…) Une autre forme d’amour névrotique se caractérise par le recours à des mécanismes projectifs dans le but d’éviter ses propres problèmes, toute l’attention se concentrant sur les imperfections et les faiblesses de la personne «aimée».”>> L'art d'aimer - 1956
Ce "diagnostic" a aussi été posé pour moi concernant ce que j'ai vécu... :?
tixela à dit:C'était une "coach", je n'ai jamais rencontré de psychiatre et n'ai heureusement jamais été mal au point d'avoir à prendre des médicaments... Je n'ai jamais fait de dépression en fait, j'ai juste été très anxieuse mais jamais au stade de l'arrêt maladie...
Si mes proches voyaient tous ces échanges, il seraient stupéfaits, je suis plutôt considérée comme quelqu'un ayant eu une enfance heureuse et de bons parents.
Et d'ailleurs, c'est vrai, j'ai eu (j'ai encore ma mère) des parents très gentils....................:shock:
Difficile de parler de maltraitance dans ce cas et pourtant j'ai longtemps eu le comportement de quelqu'un qui a été maltraité... (repli sur moi)
A l'époque je culpabilisais sans trop savoir pourquoi...
Si difficile que puisse être une enfance réellement maltraitée (insultes, coups que je n'ai heureusement pas connus), la malheureuse personne a au moins la possibilité de dire "c'est à cause de ..."
Dans mon cas j'étais anxieuse mais sans en comprendre la raison (parents et entourage "gentils") ce qui augmentait ma culpabilité...
Suite à un MP de papusza je lui ai parlé d'un livre datant de 1956 sur l'amour, je vais essayer de vous en retrouver une citation trouvée sur le net (je n'ai pas encore lu ce livre)
<<p 121: “(…) Une autre forme d’amour névrotique se caractérise par le recours à des mécanismes projectifs dans le but d’éviter ses propres problèmes, toute l’attention se concentrant sur les imperfections et les faiblesses de la personne «aimée».”>> L'art d'aimer - 1956
Ce "diagnostic" a aussi été posé pour moi concernant ce que j'ai vécu... :?
surderien à dit:quand à vos parents ils ont fait au mieux mais rien ne vous empêche de changer de mode de fonctionnement maintenant que vous avez compris que vous pouviez être heureuse comme vous êtes
8)
Intemporelle à dit:faut travailler uniquement sur les ressentis de l'individu en hypnose...
tixela à dit:surderien à dit:quand à vos parents ils ont fait au mieux mais rien ne vous empêche de changer de mode de fonctionnement maintenant que vous avez compris que vous pouviez être heureuse comme vous êtes
8)
Oui, je suis bien d'accord... Toutefois vous ne m'avez jamais vue au milieu d'un groupe et surtout vous ne m'avez pas connue il y a 10 ou 20 ans (avant ma psy...)
On va plutôt parler du "détachement protecteur" alors ou "blindage émotionnel" plutôt que d'alex........... 8)
Pour revenir à Intemporelle, le mécanisme de la projection est connu, on le fait tous inconsciemment, je ne vois pas en quoi cette phrase vous choque... :?