Amnésies positives

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Roudil-Paolucci nathalie

Roudil-Paolucci nathalie

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:D Bonjour,

Après un long silence sur ce forum dû à l'emménagement de l'association PSYCHE en Avignon et aux soucis de connexions internet, je suis heureuse d'intervenir ici, à propos d'une expérimentation sur l'amnésie ou oubli que nous sommes en train de mettre en place. En effet, nous allons rechercher des volontaires pour : non pas faire retrouver des souvenirs enfouis mais tout au contraire oublier des moments du passé qui entravent l'existence au présent. Concrètement, nous pensons que selon certains cas de dépression au autres problèmes divers et variés, les souvenirs du passé hantent le sujet et lui "servent" de surcroit à justifier un présent malheureux. L'exemple d'une dame avec qui nous devrions travailler est tout à fait significatif : alors que son présent pourrait être le plus heureux et dit-elle même que tout va bien en revanche sa dépression provient des malheurs de son enfance. Question : si certains souvenirs du passé sont oubliés, c'est-à-dire que le cerveau émotionnel s'est désinvesti de cette mémoire "parasite" comment désormais Madame B va-t-elle enfin apprécier son présent ?

Ce travail doit se faire bien évidemment avec tout l'art de l'hypnose éricksonienne :idea: et les précautions écologiques pour le sujet.


A suivre.... :!:

Nathalie Roudil
 
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correia

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Bonjour Nathalie,
Oublier veut il dire effacer ?
Pourquoi ne pas devenir plus fort et vivre sereinement avec son passé, peut etre tirer profi de ce passé, même s'il etait douloureux ?
Aidez cette dame à cela serait selon moi plus adapter. Je pense que avec votre approche vous ne faites que deplacer les problemes.
Cela ne reste que mon point de vue.

Bonne route
Victor
 
chadoc

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BORDEAUX
Bon retour sur ce forum Nathalie
Mon point de vue rejoint celui de Victor: ça ne me parait pas écologique de vouloir “effacer” un souvenir précis de la mémoire. A priori, dans une démarche Ericksonienne, on considère que c'est l'Inconscient du sujet qui décide de ce qu'il y a à oublier ou non dans son histoire personnelle, pas un expérimentateur extérieur. Ne nous trompons pas de cible: ce sont les significations des évènements vécus qui sont à modifier, pas les évènements eux-mêmes. La falsification historique par omissions concerne plutôt la mémoire collective (mythes fondateurs d'une nation, religions, mensonges d'état, voire mythes familiaux...), ça me parait moins bon pour une personne en quête de cohérence et de sens par rapport à son existence. Si une personne a une histoire très dramatique (abandons, abus, ou violences répétées...), elle a plus besoin, me semble-t-il, de renforcement narcissique sur ses capacités à surmonter les épreuves et en tirer des enseignements utiles pour son futur que de renforcement d'un mécanisme de défense très peu élaboré comme l'amnésie. Je vous propose plutôt l'expérimentation suivante: imaginez vous à la place de votre cliente et demandez vous quelle signification vous attribuez à ce souvenir (en terme de croyance sur soi) au point que vous préfèreriez ne pas l'avoir vécu 8)
 
apula

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Coucou,

idem pour moi, je pense qu'il vaut mieux accepter les choses que les refouler. Surtout qu'on ne sait pas par la suite s'il ne va pas y avoir des symptômes secondaires. Je trouve que c'est jouer avec le feu car quand on enfonce quelque chose dans l'inconscient, on ne sait pas ce que cela va donner à terme. J'y vois plus de la fuite que de lévolution. Et la fuite donne souvent d'autres "mal à dit".

Par contre personnellement je vois plus un oublie POUR le conscient et un travail pour trouver la solution la plus créative et la plus écologique pour xxx de rendre agréable le souvenir yyy ou d'y trouver les intentions positives (car dans toute chose il y a une intention positive). Cela ressemblerai à un recadrage (s'en est un d'ailleurs :lol: ) ou une RHV.

Amicalement,
Christophe
 
HypnoCoach

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bry sur marne (94)
J'encourage ton intention de developper les techniques Nathalie !

Même si les arguments ci dessus ont aussi leur sens , je crois que ce dont tu parles peut effectivement être très utile à certains moments.

Libre aux autre de ne pas les utiliser si leurs croyances ne vont pas dans ce sens.;-)

D'ailleurs lorsque votre client efface une image traumatique avec les sous modalité jusqu'à la faire disparaître, que fait il à par amener cette même chose vers ou dans l'oubli et par là même desactiver les ancres qui y etaient liées ??

Heureusement qu'erickson ou bandler ont eux même testé beaucoup de choses avant que le monde n'essaye de reproduire tout ce qui fonctionne bien dans leurs methodes.

Le developpement d'une technique peut par ailleurs permettre de connaitre ou comprendre quelque chose de beaucoup plus important derruère tout ça.

Tiens moi au courrant !
 
C

correia

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Désactiver les ancres qui y sont liées, ok excellent, mais pourquoi vouloir effacer ?
Je conçois plus l'hypnose comme un moyen de grandir et de transformer nos traumatismes du passé, en nouvelles ressources.
Mais bon, chacun ses croyances...
 
apula

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oui effectivement il y a une différence entre refouler et décrocher ou transformer une image par submodalités. L'inconscient dans le premier cas "fait oublier" (donc enfonce dans l'inconscient) et dans l'autre il transforme et remodèle. Pas le même travaille :).

Maintenant après réflexion de mes camarades ci-dessus je dois dire que si un jour j'ai un traumatisme, je serai bien content pendant quelques temps (le temps du travail) d'oublier directement certaines images. Reste que cela doit (à mon sens) s'accompagner ensuite d'un travail pour éviter toute remontée inconsciente (symptômes). Cela me fait penser à un urgentisme hypnotique. Cela me semble interressant si ensuite c'est bien suivi. C'est un peu comme la morphine, on sent plus rien mais le mal est toujours là, plus de morphine = douleurs qui reviennent. Donc est-ce de la morphine ou bien un médicament qui traite le mal à sa source ?

J'aimerai en savoir plus sur la technique utilisée afin de savoir son contenu et si cela me correspond.

Christophe
 
Roudil-Paolucci nathalie

Roudil-Paolucci nathalie

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Merci pour vos remarques qui me permettent d'avancer et de réfléchir sur ce travail expérimental....

Et, en effet, Victor, je suis d’accord avec vos objections et il est tout à fait juste que l’on peut tirer profit d’un passé douloureux et même en faire une force et de ce côté. Spécialistes et de nombreuses personnes, encouragent et valident cette idée.
Effectivement on parle et très souvent, aussi, de déplacement de problème et c’est pour cela que nous hypno-thérapeutes prenons beaucoup de précautions afin que cela ne se produise pas.

De plus, Chadoc, je puis vous rassurer vous et d’autres lecteurs, je ne me permettrais pas, même en tant qu’expérimentatrice, de décider pour le consultant et je ne fais que proposer, solliciter des volontaires qui sont intéressés par ce protocole. Avant de commencer un travail de fond, il sera bien évidemment nécessaire de poser aussi la question à l’inconscient.


Mais, en ce qui me concerne, mes croyances et mes certitudes manquent peut-être de « convictions culturelles » et je ne sais pourquoi, je suis toujours attirée par les paradoxes qui me semblent dignes d’intérêts et quelques fois révélateurs de nos limites. Je me permets de renverser un instant et cela avec beaucoup de respect et grande prudence des principes en supposant qu’ils ne sont peut-être que des théories ou des conventions.

Quant au terme amnésie dans le cadre de ce protocole, voilà comment je le conçois : désinvestissement émotionnel d’un évènement (ou plusieurs évènements, d’une croyance, d’une habitude…), jusqu’à perdre de sa réalité présente, ils devient flou, évanescent, achevé comme un passé simple qui ne touche pas le présent. Concrètement le passé de cette dame n’aura plus d’impact sur son présent, elle aura maintenant oublié d’en parler et de le ressasser car elle aura choisi d’oublier. Il me semble que cela se fait très spontanément dans beaucoup, beaucoup de situations.

Cher Christophe, je suis d’accord aussi avec votre point de vue auquel j’accorde depuis le début de ma pratique beaucoup d’intérêt mais ici rien n’est déplacé mais seulement changé de couleur, de luminosité jusqu’au point d’être quasiment invisible ou inaudible, jusqu’à ce que la direction existentielle de la personne soit dirigée en avant et que cet allant soit tourné vers autre chose.
Et si je considérais que nos choix de pensées, de croyances mais aussi notre mémoire peuvent être ou ne pas être… Et je me demande tout comme le philosophe empiriste Hume si « je peux m’aventurer à affirmer du reste des hommes qu’ils ne sont rien qu’un faisceau ou une collection de perceptions différentes qui se succèdent les unes aux autres avec une rapidité inconcevable et qui sont dans un flux et un mouvement perpétuels. »


Donc en résumé, ce que vous écrivez est rempli de pertinence et en toute humilité, je peux dire que je connais beaucoup de protocoles classiques et instruits quand je travaille avec mes consultants mais ici je m’aventure avec d’immenses précautions et avec l’accord de certaines personnes, dans un domaine plutôt inexploré et pour avoir commencer un peu ce travail avec une personne qui désire oublier une croyance limitante, il semblerait que dans son cas, cela soit prometteur.

Merci HypnoCoach pour ton soutien et il est exact que nous ne citons jamais l’oubli ou l’amnésie dans beaucoup de protocoles qui pourtant et de fait réalisent ce dont nous discutons actuellement.

Je crois Correia que les termes portent souvent des étiquettes assez étroites et selon comment on se les représente ; leur sens ou significations peuvent être différents. "Effacer", dans la situation dont nous parlons, c'est, selon moi, gommer des attaches, c'est-à-dire et pourquoi pas désactiver des ancres sachant que du moment où elles sont désactivées, l'état émotionnel conflictuel disparaît et l'évènement perd de son intensité et un "moi-nouveau-présent" advient, libéré. Quand quelque chose n'est pas important s'en souvient-t-on ?


Christophe Delaigue, j'ai aussi quelques difficultés avec le terme "refouler" et il me semble, en effet, qu'il est plus écologique de transformer et "décrocher" grâce aux submodalités mais si la nouvelle représentation est désormais différente parce qu'elle a "décroché" l'ancienne qui s'est "effacée" au profit d'une autre bien plus positive pour le sujet ; ne peut-on pas concevoir que rien n'est "enfoncé" ou "refoulé" mais seulement considéré, représenté ?

:shock: 8) :shock: Je ne sais plus à quel point je ne suis plus claire maintenant ! 1h20 du matin, je termine avec le plaisir ultérieur de vous expliquer dans un prochain message, la technique que je suis en train de mettre au point et cela avec quelques bons collaborateurs amis et bons critiques. :D

:lol: Nathalie
 
ToujoursEnTrance

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Bonjour Nathalie!

Allor les couleurs c'est fantastiquement envoutant dans une autre dimension! C'est un geste de creativiter gegnial a en mettre en trance un ours vers s'on epanouicement ^^

Je reconnais que les douleurs passer sont de movaise choses et que tout movaise choses n'en sont que des bonne vue a l'envers.

Pardonne moi mon ecriture je ne suis pas tres fortiche en chimi *Rien ne se retire, rien ne sajoutte, tout Trance-mute*

Je n'ai jamais eu d'ami qui utilisait c'est souvenirs negative (charger d'une puissante energie) tel une source d'evolution extreme perso moi j'y capte que dal.

Ouf il se fait tard j'ai completement oublier ce que je ne voulai pas dire allor prend soins des autres car mon coeur est avec nous!

TojoursEnTrance
 
C

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Bonjour Nathalie,
Votre intention est beaucoup plus claire pour moi, maintenant. D'où l'intérêt en effet de préciser parfois ce que certains mots signifient pour chacun de nous, comme le mot "effacer".
Votre ouverture d'esprit me semble traduire une grande synchronisatrice avec beaucoup de cordes à son arc.
Racontez nous la suite de vos séances.

Bonne journée :D
 
apula

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merci pour cette réponse qui éclaire un peu plus la suite de ce chemin.

Tenez nous au courant, c'est très interressant.

Amicalement,
Christophe
 
castorix

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Bonjour,

Nathalie, je ne sais pas si la méthode à laquelle vous pensez est nouvelle ou non, mais son objectif est probablement commun à toutes les approches de psychothérapies ! :wink:


Roudil à dit:
Quant au terme amnésie dans le cadre de ce protocole, voilà comment je le conçois : désinvestissement émotionnel d’un évènement (ou …), jusqu’à perdre de sa réalité présente (...) Il me semble que cela se fait très spontanément dans beaucoup de situations.
(...) mais ici je m’aventure (...) dans un domaine plutôt inexploré
(...) "Effacer", dans la situation dont nous parlons, c'est (...) désactiver des ancres sachant que du moment où elles sont désactivées, l'état émotionnel conflictuel disparaît

Depuis le temps que je travaille là-dessus, je pense que les effets recherchés ont une correspondance physiologique commune.
Je me permets de me citer moi-même (pour éviter de me recopier) c'est donc un extrait :


« Nous tenons les stratégies psychothérapiques qui pourraient favoriser (lors de la remémoration que représente la narration, dans une thérapie basée sur le langage, ou lors de la remémoration sans nécessité de verbalisation complète, comme nous choisissons souvent de le réaliser en employant l’hypnose et les techniques dérivées) la modification d’inscription de souvenirs jusque là situés en mémoire épisodique (hippocampe, lobe temporal médian, accès très rapide) par un enrichissement conduisant à une nouvelle localisation du souvenir « recomposé » cette fois en mémoire sémantique (néocortex, accès plus lent, forte intrication avec d’autres souvenirs). » :roll:
 
Roudil-Paolucci nathalie

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:wink: Oui, Castorix, effectivement et il n'est souvent question que du vocabulaire employé.
Alors ensuite, cela dépend de la manière d'utiliser cette idée, de l’élaborer selon ses lectures, son approche scientifique, sa philosophie et tant d'autres choses encore.
Je pense avoir et cela à plusieurs reprises exprimé dans mes messages, de manière explicite et implicite cette inspiration. Ce qui peut être considéré comme nouveau sera la façon dont je vais travailler avec ce sujet.


Mais, je me pose une question qui me vient maintenant à l’esprit : L’inédit, dans l’absolu, existe-t-il ou bien ne crée-t-on qu’à partir de notre propre mesure, à l’aune de notre être-humain, qui déjà depuis le début de son Histoire chercherait, réfléchirait, méditerait, imaginerait depuis les mêmes questions fondamentales ?
Donc rien d’inédit dans mon étude mais seulement des thèmes rafraichis, renouvelés...
Mais seulement la volonté de dépaqueter quelques croyances résistantes !

Alors, ce sujet : oublier et comment, par quels moyens… ? Quels sont les avantages dans certaines situations de vouloir oublier ?
En transcendant, en déplaçant, en métamorphosant, en remplaçant… ? Oublier quoi et pourquoi ?
Que signifie de s’identifier au passé ?
Pourquoi l’histoire de l’homme est-elle jalonnée aussi de grandes ruptures avec des éléments du passé ?
Que cherchaient à exprimer les jeunes Futuristes italiens, russes… ?
Peut-on dire sous l’influence de Nietzsche que la conscience est limitée par son passé et conditionnée aussi par un agglomérat de croyances limitantes ?
Peut-on deviser à la suite de Sartre que l’une des plus grandes angoisses de l’homme est sa liberté ?


Merci beaucoup pour ce message qui me permet de réfléchir grâce encore à vos pertinentes réflexions. :idea:

:D Nathalie
 
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Roudil à dit:
:wink: Oui, Castorix, effectivement et il n'est souvent question que du vocabulaire employé.
Alors ensuite, cela dépend de la manière d'utiliser cette idée, de l’élaborer selon ses lectures, son approche scientifique, sa philosophie et tant d'autres choses encore.
Je pense avoir et cela à plusieurs reprises exprimé dans mes messages, de manière explicite et implicite cette inspiration. Ce qui peut être considéré comme nouveau sera la façon dont je vais travailler avec ce sujet.


Mais, je me pose une question qui me vient maintenant à l’esprit : L’inédit, dans l’absolu, existe-t-il ou bien ne crée-t-on qu’à partir de notre propre mesure, à l’aune de notre être-humain, qui déjà depuis le début de son Histoire chercherait, réfléchirait, méditerait, imaginerait depuis les mêmes questions fondamentales ?
Donc rien d’inédit dans mon étude mais seulement des thèmes rafraichis, renouvelés...
Mais seulement la volonté de dépaqueter quelques croyances résistantes !

Alors, ce sujet : oublier et comment, par quels moyens… ? Quels sont les avantages dans certaines situations de vouloir oublier ?
En transcendant, en déplaçant, en métamorphosant, en remplaçant… ? Oublier quoi et pourquoi ?
Que signifie de s’identifier au passé ?
Pourquoi l’histoire de l’homme est-elle jalonnée aussi de grandes ruptures avec des éléments du passé ?
Que cherchaient à exprimer les jeunes Futuristes italiens, russes… ?
Peut-on dire sous l’influence de Nietzsche que la conscience est limitée par son passé et conditionnée aussi par un agglomérat de croyances limitantes ?
Peut-on deviser à la suite de Sartre que l’une des plus grandes angoisses de l’homme est sa liberté ?


Merci beaucoup pour ce message qui me permet de réfléchir grâce encore à vos pertinentes réflexions. :idea:


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:D Nathalie

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"L'inconscient dans le premier cas "fait oublier" (donc enfonce dans l'inconscient) et dans l'autre il transforme et remodèle. Pas le même travaille"

christophe, comment peux-tu (pouvez-vous) expliciter la transformation d'une induction d'amnésie?
,-


______________________________________________________
Nathalie! alors cette pratique? pourquoi ces avalanches de questions t-à-coup? c nocif! ;)
et pas psy! ;)

sur la philosophie, et, pour adherer completement à la pensée, voir aussi avant tout l'amenagement des critère ethiques:

(je voulais mieux réagir aussi je vais relire),
car si l'induction amnesique est possible, ca ouvrirait une porte d'essai sur la meme pratique par ex
pour la relation sur l'orientation sexuelle!
La question pouvant se poser alors: est-ce que le tout un syst lymbique du cerveau est remodelable?

en ce cas et sur ce critère (sur le-dit evoqué 'dépression'* qu'on systematise plus outrageusement par rapport à la réalité de souffrance pour cibler une population) quoi qu'il en soit chez cette categorie ou cat parcellaire, >tout personne homo n'est pas dépressive, mais celles qui le sont comment le sont-elles?< en fonction du pb de l'individu, on parle de depression chez un homo en est-ce vraiment? Alors que le monde modélisé est hétérosexué,
la difference etant que la depression est une maladie que je confirme :) par contre la mettre à toute les sauces à cela non..
j'en reviens à l'amnesie qui enleverait la 'maladie' dépressive.. hors deja il serait bien de definir clairement ce qu'est la depression..
c'est p-e un caractere du sujet! une deviance? perversion inconsciente, obsession maladive, il ne faut pas confondre un syndrome post trauma dû à une réaction (d'ou effet depressif) face à une personne qui est organiquement chimiquement mais aussi caracteriellement dépressive. exemple de manie consciente ou plus generalement inconsciente, si l'induction d'amnesie permet une refonte du caractere là aussi bravo mais bon! C'est tout de meme une refonte de caractere certes d'etat, mais aussi de fonctionnement de personnalité.. sur la possiblite d'un changement en mieux voir en 'parfaite harmonie' sur l'etat modifié c attrayant!,
voir que déjà il y ait (enormement) de parametres qui viennent s'imiscer, p. suite logique, s'il s'agit d'etat modifie d'induction d'amnesie, serait-il peren? définif à vie? etc..
interessant certes, pour
le bon fond 'philosophique' du 'mieux-etre',
la forme sans pb (ca reste une pratique),
question psycho-societale:
la fonte,
1/ chez l'individu 2/ dans le collectif?
cette nouvelle société si je peux me permettre de l'admettre ce qui n'est déjà pas pensé par tous, ca c un point, me reste, tjrs un pb; car, je n'arrive pas, et vous aussi alors! rapport à vos questions qui vous reviennent, (normal),- pour tout etre d'efficience 'normale', reste un dilemme entre l'éthique je le risque d'accord puisque j'admet, (d'apres une vision societale qui est une reflexion linguiste) dilemme serait avec l'etat, qui ne serait plus!
l'homme et son etat (il n'aurait plus d'etat), sens individuel et sens societal (etat parfait)..

l'ethique, sachant que cela fait partie de la santé chez mon congénère HUMAIN, vous le dépassez, bien, alors que je vous lis et vous accompagne, là vous commencez à vous questionner. C'est cette partie de votre questionnement qui est interessante.

Je n'ai pas à influer. :) je pense à l'hypnochangement et à la personne que vous suggerez !-) personne tout autant interessante, à qui p-e vous lui avez parlé, apres c'est plus une question de savoir donner les bons soins du bon de soi..


texte non corrigé (je m'excuse au cas ou, pour mes pbs d'expressions)


urlaiée
 
Roudil-Paolucci nathalie

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:D :wink: Urlaiée,

Ohhhhhh, oui, n’est-ce pas c’est « nocivement » préjudiciable pour la doxa (doxa, ensemble - plus ou moins homogène - d'opinions confuses, de préjugés populaires, de présuppositions généralement admises…) et qui sait, si je préfère ne pas savoir plutôt que trop savoir… Alors questions….

A propos d’amnésie, vous parlez de remodelage d’orientation sexuelle et de relation. Si une partie du relationnel est considéré par le sujet comme « obstruante », parasite, en effet, pourquoi ne pas lui permettre d’oublier cette partie et la remplacer par autre chose de bien plus évolutif et positif pour lui ?

Concrètement, la dame avec qui je suis en train de travailler était totalement collée à son passé et tout ce passé déterminait ses relations au présent. Par de l’hypnose conversationnelle, je l’ai guidé ou plutôt accompagné dans un présent dirigé vers le futur, puis lors de la première séance j’ai opté pour un protocole de deuil et de libération de la charge funeste émotionnelle de son passé. Pas de reconstruction du passé mais le rendre si soluble, si dilué, si vague, si imprécis que son importance d’antan à disparu. La place libérée est dévolue maintenant aux objectifs du présent et lors de la deuxième séance, quelque dernières parcelles ont été ratissé, les pierres du terrain enlevées afin que le travail sous hypnose se porte sur le recouvrement de la santé psychique et affective avec elle-même et ses proches.

Mon fil d’Ariane part du présupposé qu’il suffit de changer les représentations du présent par une motivation et un désir puissant pour que celles du passé changent aussi. C’est transformer son passé en fonction du présent désiré et des objectifs du futur. C’est oublier une dimension et rentrer dans une tout autre, c’est se déplacer et chaque déplacement inclut une autre dimension temporelle.


Quand au remodelage de l’orientation sexuelle, je n’ai pas rencontré à ce jour chez des hommes ou des femmes homosexuels le désir de changer pour l’hétérosexualité. En revanche le phénomène de la dépression est à considérer non pas comme lié à l’homosexualité mais comme un épiphonème lié lui-même aux regards culturels limités de notre société actuelle !

La dépression, comme vous dites à toutes les sauces : oui et je dirais à toutes les sauces culturelles car à force de la nommer, ne l’a-t-on pas créé ? Il est bon de savoir que des psycho-ethnologues ont découvert des contrées ou le terme n’existe pas et où le phénomène est absent. De plus et nous le savons que selon les temps et les lieux, bien des croyances, des certitudes culturelles sont différentes. Les lectures d’ouvrages d’ethnologie entrainent le lecteur à des éclairages très très intéressants et « décrassant » vis-à-vis de ce que l’on peut croire si fermement quelques fois…

Ce travail sur l’amnésie pour par exemple ce qui sub-jectivement à touché le sujet et la positionné, statufié, pétrifié dans la détresse, le malheur, le souvenir lancinant d’un évènement, la tristesse, l’épuisement, le cercle vicieux, le labyrinthe dont il ne trouve pas la sortie…Je ne cherche pas à définir la dépression car je conçois cet état comme un mal-être et le travail va se porter sur l’exil de la particule « mal » pour la découverte du « bien » mais attention d'une formulation du bien-être non pas moraliste mais vraiment en relation avec la nature naturante et florissante et déhiscente (qui s’ouvre naturellement) de l’être même. Et les réponses psycho-sociétale peuvent être alors déjouées. C’est comme ce jeu génial des échec quand dans un cadre donné, l’échiquier, avec des règles très précises, il y a malgré tout autant de je/jeux et de tours que d'étoiles dans le ciel.

:idea: :arrow: :D :wink: Merci…
 
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Roudil à dit:
:D :wink: Urlaiée,

Ohhhhhh, oui, n’est-ce pas c’est « nocivement » préjudiciable pour la doxa (doxa, ensemble - plus ou moins homogène - d'opinions confuses, de préjugés populaires, de présuppositions généralement admises…) et qui sait, si je préfère ne pas savoir plutôt que trop savoir… Alors questions….

A propos d’amnésie, vous parlez de remodelage d’orientation sexuelle et de relation. Si une partie du relationnel est considéré par le sujet comme « obstruante », parasite, en effet, pourquoi ne pas lui permettre d’oublier cette partie et la remplacer par autre chose de bien plus évolutif et positif pour lui ?

Concrètement, la dame avec qui je suis en train de travailler était totalement collée à son passé et tout ce passé déterminait ses relations au présent. Par de l’hypnose conversationnelle, je l’ai guidé ou plutôt accompagné dans un présent dirigé vers le futur, puis lors de la première séance j’ai opté pour un protocole de deuil et de libération de la charge funeste émotionnelle de son passé. Pas de reconstruction du passé mais le rendre si soluble, si dilué, si vague, si imprécis que son importance d’antan à disparu. La place libérée est dévolue maintenant aux objectifs du présent et lors de la deuxième séance, quelque dernières parcelles ont été ratissé, les pierres du terrain enlevées afin que le travail sous hypnose se porte sur le recouvrement de la santé psychique et affective avec elle-même et ses proches.

Mon fil d’Ariane part du présupposé qu’il suffit de changer les représentations du présent par une motivation et un désir puissant pour que celles du passé changent aussi. C’est transformer son passé en fonction du présent désiré et des objectifs du futur. C’est oublier une dimension et rentrer dans une tout autre, c’est se déplacer et chaque déplacement inclut une autre dimension temporelle.


Quand au remodelage de l’orientation sexuelle, je n’ai pas rencontré à ce jour chez des hommes ou des femmes homosexuels le désir de changer pour l’hétérosexualité. En revanche le phénomène de la dépression est à considérer non pas comme lié à l’homosexualité mais comme un épiphonème lié lui-même aux regards culturels limités de notre société actuelle !

La dépression, comme vous dites à toutes les sauces : oui et je dirais à toutes les sauces culturelles car à force de la nommer, ne l’a-t-on pas créé ? Il est bon de savoir que des psycho-ethnologues ont découvert des contrées ou le terme n’existe pas et où le phénomène est absent. De plus et nous le savons que selon les temps et les lieux, bien des croyances, des certitudes culturelles sont différentes. Les lectures d’ouvrages d’ethnologie entrainent le lecteur à des éclairages très très intéressants et « décrassant » vis-à-vis de ce que l’on peut croire si fermement quelques fois…

Ce travail sur l’amnésie pour par exemple ce qui sub-jectivement à touché le sujet et la positionné, statufié, pétrifié dans la détresse, le malheur, le souvenir lancinant d’un évènement, la tristesse, l’épuisement, le cercle vicieux, le labyrinthe dont il ne trouve pas la sortie…Je ne cherche pas à définir la dépression car je conçois cet état comme un mal-être et le travail va se porter sur l’exil de la particule « mal » pour la découverte du « bien » mais attention d'une formulation du bien-être non pas moraliste mais vraiment en relation avec la nature naturante et florissante et déhiscente (qui s’ouvre naturellement) de l’être même. Et les réponses psycho-sociétale peuvent être alors déjouées. C’est comme ce jeu génial des échec quand dans un cadre donné, l’échiquier, avec des règles très précises, il y a malgré tout autant de je/jeux et de tours que d'étoiles dans le ciel.

:idea: :arrow: :D :wink: Merci…


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Non je ne voulais pas parler de 'moralisme'
mais comme vous etes animée de 'bonté' et de votre bonne volonté on va dire ;) tout ce que vous 'voudrez' ne peut etre "autre"que dans un sens qui est le votre, [on va faire de la meta bio-physique] :), votre projection n'est pas forcement dans l'honnêté[], p-e une bonne intention, mais est-ce que votre intention serait pertinament attentionnée? autrement dit une intention est-elle attentionnée? Ne devons-nous pas poser/voir objecter dans l'attentionné, etre plus regardant sur le principe de valeur pratique objectiviste (efficient) avant de vouloir etre animer de notre intention propre 'consideration du soi, estime de soi' (mm si en fait cela depend tjrs de l'efficience, et, bien malgré cela, devoir faire malgré nous!). :~]
Dans la creativite, il faut faire avec des bases..
ces bases, c'est des phases par exemple que l'on teste et cela fait des chèmes..
CES PHASES prealablement, sont non directement en théoriefaites sur des patients
(ici pour la morale):) que d'ailleurs maintenant j'evoque*

on a determine des regles d'ethique [*ici pour ces formes precises] tt est (basé) sur la preservation de son espece, l'espece de l'intelligence humaine en premier car c'est la seule disons-nous qui dispose de l'intelligence linguistique langagière, donc puisque nous en faisons parti, le rapport a l'experimentation passe par 'la sous-espece' l'espece animal la plus soit dite! proche de l'homme, (avez vous entendu ce qu'on dit des pies? pourtant elle ne ressemble pas vraiment au singe, et alors du dauphin..) autre sujet..
retour ..qui, subodorée mène entre guillemet l'animal de l'homme (l'homme de l'animal mm s'il est ego) au participe..
pour les medicaments c'est ethique, et il y a des fondations..
pour l'experimentale!? naturopathie etc..
là aussi faudrait voir un truc type:
phase experimentale qui ensuite à ces protocoles dites de classifications (j'ai un trou amnésique!) en prescriptions medicamenteuse avant les amm il y a les-dits procedes de phases: ici d'autres phases apres l'animal, et dans la participation (de consentement)
mm si ca n'est pas tjrs le cas :)) cqjpd bis.

Ces phases qui sont celles I-II-III-IV avant celle de la mise du medicament sur le marche.

"En revanche le phénomène de la dépression est à considérer non pas comme lié à l’homosexualité mais comme un épiphonème lié lui-même aux regards culturels limités de notre société actuelle ! "

Taf d'accord.. ici pour phénomène phénoménologie, qui fait parti de l'épiphomène politicien crée pour influer, (faire à partir du structuralisme une société), C cependant un pb de l'infligé vulcain* qui phénominimalise la répercussion.

*attends je vais chercher :D


../
sur la depression HORS regard culturel (il y a des depressions qui en fait sont autre chose, et qu'on appelle ET pourquoi pas 'cellulaire', subtra, ou collectives qui sont induites dans la culture privée ou collective qu'on peut alors distinguer en desanalyses fourvoyées (démagogie).
alors qu'il devrait y avoir une echelle de type B A C(I) à proprement catégorisée BON ou AUTRE)
la depression passe partout.. ()

je vais chercher un lien, sur les cas (cellulaires que je connais) a noter que la dite dépression saisoniere pose un regard correspondant sur la 'lumière' je me demande si cette 'lumière' metaphoriquement, peut prendre aussi le sens de la collectivite et de l'influence et qu'en fait il n'ya a q'une fausse analyse de cas depression c'est evidemment le 'post trauma'..
>qu'est-ce que le post-trauma?,-
si tout est trauma, la DITE depression n'est pas une dépression.
chercher son 'participe' (généralem lié au facteur lien du rejet*, d'un environnement qui fait l'effet), changer-le, (au minimum ameliorez-le) et il n'y a plus de corrélation' dite de dépression'.

*le rejet est abonimable et devrait etre inscrit dans les droits de l'homme et c moi qui le dit! (voyez la suite) bémol pres, que sur ce rejet l'autre n'incommode pas. Je dirais meme de l'autre qu'il commode..

:10:
..à ce que j'ai pu noter du phenomène cellulaire..
DEJA bien le definir.. ensuite, et pour l'evoquer vite fait:
'existe-il effectivement un cycle' > le participe la cause etant l'heredite (sur le facteur post traumatique) qui comme il c'est christallisé a été appris reintroduit, la generation transgenerationnelle peut etre un epiphenomène # v. épiphomène! Le SPT, comment l'améliorer et vaudrait-il mieux se poser la question de l'attention repetitas 'l'attention à solutionner au prime abord', pourquoi etre autant enfermer dans sa projection? privé(e) de se priver qui est en fait, nier l'attention.
"se porter sur l'attention" un monde à refaire.
un épiphenomène à créer, mon struturalisme
-attention portée pratique pour solutionner (phrase pub)

maintenant il faudrait bien exposer et pas par des explications derivées reprises par des sectes ou de la psy gou.dou :)
>je pense p-e avoir droit à une demande d'eclairsissement sur cette phrase. Cqfd j'assume<

suite;..
tjrs sur la depression, elle se soigne entre guillemet, plutot elle s'accompagne et se DEFAIT; mais! dans certains cas oui et pour le reste dans d'autres cas je ne suis pas d'accord de generaliser 'en tout n'est pas, tout est..'

Quand je dis (d'ailleurs j'ai dû me trompée mea culpa)
quand je dis maladie, ca n'est pas le systeme lymbique qui fait le malade meme si ça fait l'etat.. c'est le mental et conscient, de la personne qui itere qui sait et aime reproduire son malheur ou le malheur de l'autre.. (Cela qui fait partie de la depression, qui est une maladie mentale)
la maladie est mentale pour moi.. sinon c'est autre chose
(je n'ai pas le terme encore mais p-e que vous pouriez m'aider) :p

La sd depression:
l'exemple de la maladie maniaco dépressive mais celle aussi pour moi de l'hysterie, je dis que l'un ne va pas sans l'autre.
Je suis de l'avis qu'on devrait mettre en Categorie I; :p bin si vous connaissez des gens comme ca vous devriez comprendre.. :> !! dsl il faut qu'ils sachent quand meme!! c'est loyal! un minimum qd mm!

apres maintes reflexions
je porterais ces personnalités "piedbos" dans la categorie C(I)
des 'cas' Incurables
ici il est bien question de comportementalisme (pour hyst) et de l'expression comportementaliste tjrs, d'un sado-masochisme d'obssessions émanées de la psyché (pour sd). (ces maladies de l'estime, qui sont mentales, liées au plaisir-deplaisir de l'auto persecussion, de la tyrannie est-ce un jugement de valeur persecutoire que je fais! :eek:) NON! j'ai connu j'ai vu je ne veux plus avoir à faire à de l'entourage de la sorte :D ca m'a l'air mal barré pourtant rien qu'avec les elites mais bon.. Ma chAaaaaaaaasse aux sorcières!!!!!! est lancée plus on est d'accord et nombreux plus les autres malades les incurables sont à ... et (solutionner)

meme les psychiatres ne s'en sortent pas, et pour cause puisque c'est uniquement lié à de la détermination.
(ne pas confondre avec les troubles psychosomatiques, des victimes, qui ne sont pas les malades, la victime se 'soigne' s'accompagne et se DEFAIT, pour autant avec le lien.
Les troubles psychosomatiques sont liés à des TPT puis du mal etre de positionnement voilà, c'est tout.)

bàv cher(e) ami(e)

ps:
amnésie de l'orientation sexuelle :?: !

j'ai surement oublié des virgules.. mille-excuse
 
Roudil-Paolucci nathalie

Roudil-Paolucci nathalie

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:lol: :wink: Urlaiée,

Ahhhhhhh, mon cher Ulaie, bon je capitule :shock: , l’étude de la poésie hermétique fut plus facile pour moi. Je ne comprends pas tout ce que vous écrivez et me voilà plongée dans l’ignorance, l’inaptitude… quand je lis quelques tournures de vos commentaires. Si….. lumineux que j’en suis aveuglée, 8) ou plutôt égarée ! :?: Bien entendu, je vais relire vos commentaires et secouer mes neurones afin de vous répondre plus longuement…un jour…. :idea:

Bon, tout simplement, j’ai pris l’habitude avec une fraicheur jouvencelle et candide :D d’explorer l’univers des sciences humaines en examinant aussi l’envers des choses et dans l’idée que quelques fois ce que l’on croit l’envers ne l’est pas tant que cela.
Et quant aux ingénieuses classifications de la psychiatrie ou de la psychologie, j’avoue que je ne les ai guère étudié et par chance dirais-je car de surprenantes « réadaptations » se sont révélées…mais je ne sublime en rien ces fait, je constate et je me passionne ; voila tout. :wink:



:D Merci
 
Roudil-Paolucci nathalie

Roudil-Paolucci nathalie

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:D Hier j’ai rencontré pour la 3ième fois la dame dont j’ai parlé et avec qui je travaille sur l’amnésie positive. (OUBLIER DES ELEMENTS DU PASSE QUI BLOQUENT UN BIENVEILLANT, GENEREUX ET BIENFAISANT ……DEVENIR)

Précautionneuse dans ce nouvel ouvrage, j’ai travaillé en hypnose conversationnelle et les protocoles d’hypnose utilisés ont été entre autre « couper les liens » « deuil », « futurisation ».

Mon objectif est de la faire cheminer dans une autre dimension de son existence : nouveau présent vers le futur en ayant désinvesti et désensibilisé la partie émotionnelle et lancinante de la mémoire du passé.
J’ai bien noté et me suis assurée très souvent par des signalings, lors des séances d’hypnose, profondes, que son inconscient était tout à fait d’accord pour s’engager désormais dans son nouveau présent et aborder la vie, délestée enfin de cette mémoire du passé qui l’entravait, la « plombait » disait-elle.


En revanche, consciemment elle racontait encore et « s’accrochait » à des souvenirs douloureux car au présent rien ne se passait dans sa vie. Aucune sortie, pas d’activité, pas d’amis et fréquentait par la pensé ou concrètement, seulement la famille avec qui de nombreux conflits étaient encore en jeu.

Après cet état de fait, j’ai présupposé que puisque son inconscient était d’accord, il serait simple, maintenant de matérialiser son présent par des actions concrètes et positives pour elle.

Nous avons parlé du présent et ce qu’il en est ressorti est qu’elle préférait ne rien faire plutôt que de souffrir encore. Selon elle, si elle se remettait à exister au présent, elle rencontrerait à nouveau des personnes qui l’abuseraient, lui feraient du mal et de toute manière elle n’avait absolument aucune idée de quoi faire. Et puis très, trop, idéaliste, ce monde et ses gens étaient indignes révoltants, choquants….
(à travailler donc sur ses) « CROYANCES LIMITANTES » pour une personne qui mesurait aussi les gens à l’aune de ce qu’elle pensait de bien et dont elle était le candide et fragile portrait.
A travailler aussi sur son « RELATIONNEL ET SA DECOUVERTE ET ACCEPTATION DE L’ALTERITE. J’avais bien évidemment décelé cette situation mentale dès le premier jour et j’y œuvrais, depuis, en filigrane.

Mais là maintenant, hier il était temps, elle était prête, pour entrer dans de nouvelles représentations, de son présent avenir en installant « chez elle, pour elle » des mesures de protection quant aux possibles agressions et nuisibles intrusions d’autrui. A ce propos la métaphore du petit tamis et de l’orpailleur à été une révélation ; :idea: eurêka ! J’ai travaillé seulement en hypnose conversationnelle très poussée afin que son conscient participe et acquiesce.

Un travail détaillé et précis a précisé tout ce qui serait bien et bon, instructif, enrichissant et possible d’entreprendre dès l’après-midi et les jours suivants…
Enfin, elle est rentrée dans le présent et nous avons seulement parlé du présent, ses yeux étaient lumineux et sa voix avait changé. Une étape prometteuse ! Je lui ai écrit une prescription sur un fiche afin de concrétiser, encrer, inscrire cette nouvelle étape et qu’elle emporte avec elle.
:D J’ai la bonne impression que ce travail de désinvestissement et désensibilisation de la mémoire émotionnelle et lancinante du passé s’est tout à fait effectué, au moment où un décrochage et un mouvement dans le présent, accompagné de bonnes protections, EST APPARU :idea: .


Un prochain rendez-vous a été pris.

A suivre….. :arrow: :idea:

Nathalie
 
chadoc

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Roudil à dit:
...A ce propos la métaphore du petit tamis et de l’orpailleur à été une révélation...

Bonjour Nathalie et merci de partager ainsi votre réflexion. Vue comme ça, en effet, votre intervention paraît écologique. Pourriez-vous me raconter cette métaphore? Je ne la connais pas :oops:
 
=]

=]

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Tres interessant Roudil (NATHALIE) vous voyez hein! quand vous voulez.. grace à moi! :D

(je reviens) mais je vais faire un effort de ne pas trop 'ecrire!!'

et bien, figurez vous que j'ai le mm pb d'avec votre (sujet)..

'Chadoc' je ne suis pas qq de mechant ou delirant ouspilleuse espiegle originale parfois 'asémantique' p-e.. >je suis une ex buissonière ceci pour faire jeu de mot si on en revient à du plus écologique :p

et pis d'ailleurs mes commentaires sèment!
 
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