Anorexie et hypnose besoin d aide pour un cas client

"On peut montrer le chemin mais on ne peut pas l'arpenter pour la personne"

Je ne vous parlerai pas en tant que praticien que je ne suis pas, mais en tant que mari de quelqu'un qui est anorexique depuis ses 18 ans et qui en a 36 maintenant... nous sommes passés par des situations bien difficiles et juste à côté du drame fatal...aujourd'hui ça va un peu mieux mais c'est un combat de tous les jours.

Ma femme a été suivie cliniquement et a vu de très nombreux praticiens en psychiatrie et psychologie et elle a fait plusieurs séances d'hypnose également. C'est en conversationnelle qu'elle a mis le doigt sur quelque chose lié à l'enfance...tous nous disais qu'en général une telle violence était sûrement du à un evenement majeur dans la petite enfance...ce dont elle n'avait pas souvenir jusque là. Depuis 4 ans maintenant, elle se souviens de bribes de scènes où elle est petite et seule chez des amis de ses parents lorsqu'ils la faisait garder...et cette personne...cet homme...avec ses mains...
Vous l'aurez compris, c'est violent et piir le moment elle n'a pas plus de détails maos on peut imaginer qu'elle pourrait être la suite évidemment. On en est là.

Je tiens à vous mettre en garde : le problème est profond et quand on a décidé de faire ressurgir un passé traumatique, on ne peut pas être certain que tout aille pour le mieux après...il faut qu'elle soit très entourée pour cela, et le contexte familial ne m'a pas l'air d'être en sa faveur. Faites attention sincèrement, s'il n'y a pas un encadrement médical stricte derrière et des proches en soutien, libérer le démon qui sommeil peut être terrible.

Se priver de nourriture, montrer qu'elle existe à sa mère qui, compenser l'absence de nourriture maternelle par le vide qu'elle crée...une pathologie extrêmement difficile à cerner et à "traiter"...faites très très attention...
Un des plus beaux outils est de lui montrer qu'elle a de la "valeur "..
Et l'entourer de bienveillance.

Dans certains cas, la relation à la mère est d'une grande toxicité...on essaie d'être "bien", de faire en sorte que la mère "voit" qu'elle est bien...étant donné que la maman est dépressive,e défi est grand....
Je vous souhaite beaucoup de courage dans cet accompagnement.

bonjour
avec l’hypnose on n’a pas besoin de chercher le pourquoi du comment
les thérapies brèves fonctionnent bien
Giogio Nardone en est le grand spécialiste
Voir avec son encadrement médical quel est le poids autorisé avant l’hospitalisation, car 39 kg c’ est dangereux

Bonsoir à vous, et merci pour vos interventions.... J ai reçu la jeune et je vous assure qu' elle est suivi médicalement de près (médecin diététicien psychiatre....) ce qu il en ressort C est qu elle est dans le déni de sa maladie et qu elle n est pas prête... À suivre... Le Contexte familial y est pour beaucoup, associé à un fort complexe d inferiorite. Manque de confiance en soi et estime de soi.... Le pb est plus ou moins cerné mais sans son accord.... Je ne peux rien ...
...

elle n’ est pas prête,mais elle sait que vous pourrez l’aider si elle le désire
Il faut toujours demander qui est le demandeur de la séance ?et traiter celui-là.....
s’il n’y a pas de demande il n’y a pas d’implication
Aux parents il faut leur demander d’ être imparfait et de ne plus obliger l’adolescente de venir manger,sortir sans elle sans avoir prévu son repas .....
lui demander si elle préfère le salé ou le sucré et l’autoriser à rompre son contrat de manger son gâteau préféré ou une pizza en s’autorisant à se salir les mains ou la bouche....pour entrevoir la possibilité de prendre plaisir dans le repas
j’ai vu une jeune fille qui coupait un grain de maïs ou un haricot rouge en 4 !
Peu importe si ça devient dangereux ils ont une sonde gastrique de gavage...,.
il faut les reconnecter aux amis,à la vie sociale
Se sont souvent des élèves intelligents qui réussissent facilement
Leur objectif étant de réussir à maîtriser leur corps....pour ne pas ressembler à leur mère .....
Ne pas rentrer dans les conflits familiaux
Leur faire entrevoir et aimer leur future vie de femme
Lisez Nardone et vous serez parée pour la prochaine

Moune, si vous savez le nombre de jeunes filles (et moins jeunes aussi), avec sonde de gavage, qui sont parties du centre spécialisé pour ne jamais en revenir...
Malheureusement, la "rémission " est largement déclenchée par la prise de conscience de la maladie et le déni est souvent profond justement. Là est peut être tout l'enjeu de l'hypnose ?

Ils ne sont jamais revenus car ils allaient mieux ou pire ?
Je me souviens d’une histoire que nous a raconté le psychiatre qui nous faisait les cours
C’est l’histoire d’une jeune fille anorexique qui se bat pour aller mieux ,son rêve est de traverser le désert à pied.Un jour elle est enfin libre du corps médical et part réaliser son rêve.Elle n’est jamais revenue......
Qu’est-ce que la vie :se faire plaisir et vivre ses rêves ou entrer dans le système et être malheureux comme les pierres?

je reviens sur le déni , elles le sont toutes ,car elles se perçoivent grosses .il faut leur demander de dessiner leur corps et le résultat n’est pas celui que l’on perçoit
j’ai vu un film dernièrement qui illustre à la perfection ce thème sur netflix Je rechercherai le titre si ça vous intéresse

Si tu savais à quel point ce sujet m'a marqué....la femme est descendue à 37,5 kg pour 1m69 et plus ca descendait, plus elle se trouvait grosse...là est le paradoxe. Ce qui lui a mis le gros coup de pied aux fesses, c'est quand on est parti en vacances en Bretagne. Déjà le moindre effort était insurmontable (plus de muscles) et le regard des enfants....leur tristesse dans le regard...et les photos que j'ai pris d'elle et que je lui ai mis sous le nez en revenant...ca a été le déclic en quelque sorte...encore maintenant, elle se voit en photo en ne pensant pas que c'était elle...

Je travaillerai sur la confiance en soit déjà
Et en tout premier lieu il faut qu elle ait confiance en vous et qu elle veuille faire un travail sur elle car j ai cru comprendre peut être à tord qu elle ne voulait pas.

Bonjour.... Pour l instant elle ne veut pas que je l'accompagne... Elle est venue à la demande de sa mère mais elle est dans le déni de sa maladie.... Je lui ai dit que je travaillerais sur la confiance en elle ( sans parler d anorexie car j avais senti qu elle était dans le déni et sa réticence) mais elle a dit vouloir réfléchir... Il y a qqchose avec la mère mais je n ai pas réussi à l identifier

Si la jeune fille revient demande lui sur quoi elle veut travailler