Bonjour à tous,
Voici mes commentaires :
Comme vous pouvez le constater ce type "d'anesthésie" n'est envisageable que pour les chirurgies dites de surfaces comme celles de la thyroïde les hernies ombilicales, les brulures ou des petits gestes de chirurgie plastique.
A ce niveau là peut-on encore parler d'anesthésie et d'hypnose ?
A environ 1mn 48
La journaliste rend merveilleux les faits en indiquant que l'opération sera sous hypnose et sans anesthésie, juste un comprimé relaxant et un peu de crème sur la peau.
La suite du reportage nous montrera que cela est loin d'être vrai. De plus, je suppose que la crème à une fonction analgésique, pour le confort du patient, quand le chirurgien lui fera une piqure à cette endroit, afin de lui injecter un fort anesthésiant local.
A environ 2mmn 46
L'anesthésiste Slyvie VRIGNAUD explique que l'hypnose est un phénomène naturel que l'on fait tous les jours. Elle explique que l'expérience d'être au volant de sa voiture , de conduire et de se retrouver devant la porte de son garage, en disant, je suis déjà là, je n'ai pas vu la moitié de la route. Elle précise, tout simplement quand vous conduisez, vous êtes plonger dans vos pensées.
Le fait d'être plongé dans ses pensées, signifie-t-il que nous soyons en hypnose ? Je ne le pense vraiment pas ! C'est peut-être un état modifié de la conscience, mais ce pas de l'hypnose. Où alors, quand nous urinons, on est aussi en hypnose.
A environ 3mn 23
On voit que l'anesthésiste place un seringue d'un produit anesthésiant et injecte un très faible dosage à son patient.
A environ 5mn28
L'anesthésiste indique que l'anesthésie locale permet un confort physique afin que l'esprit puisse s'évader.
Implicitement cela veut dire que la soi-disant l'hypnose est là uniquement pour enlever le stress et l'anxiété c'est à dire la partie psychologique de la douleur. Nous ne somme plus là dans une anesthésie mais dans le traitement du stress et de l'anxiété. Il est vrai que l'on ne se fait pas opérer tous les jours et que les instruments qu'il y a dans la salle d'opération peuvent stresser et angoisser.
A environ 6mn 05
Le chirurgien injecte l'anesthésie locale.
A environ 7mn22
L'anesthésiste demande à la patiente combien de temps a duré l'opération; La patiente répond 25 mn. L'anesthésiste lui fait remarquer qu'elle à duré 1h 15mn.
Elle impute cette distorsion du temps à l'anesthésie hypnotique. De cette façon, elle se prouve et prouve au patient qu'il y a bien eu anesthésie hypnotique. Alors même qu'elle indique qui a eu des petits moments d'inconfort.
Ici prend tout son sen la citation :
Entre l'hypnotiseur et l'hypnotisé, le plus hypnotisé des deux n'est pas nécessairement celui qu'on croit.
A 9mm 37
On voit la patiente fière
C'est l'esprit qui se dépasse. On dépasse ses limites.
On lui dirait à ce moment que l'hypnose permet de la faire léviter, elle le croirait. Et probablement le croirait-elle encore.
A environ 15mn47
Sur le deuxième patient beaucoup plus anxieux, il est nécessaire que l'anesthésiste lui injecte de l'anesthésie certes moins puissante que pour une anesthésie générale.
Ceci dit, elle lui aurait donner le double de cachet, juste avant son opération, pour annihiler son angoisse, cela aurait aussi bien fonctionné.
Malgré cela, le patient tout fier indique que cela a été un travail d'équipe, et l'anesthésiste lui rétorque , moi je n'ai fait que vous accompagner. Et le patient : vraiment bluffant.
Encore un, à qui on lui fait croire qu'il a été réellement anesthésié par l'hypnose. Lui indiquer de travailler sur son anxiété serait beaucoup plus juste, mais moins valorisant, et pour le patient, et pour l'anesthésiste.
A environ 25mn
Un enfant pense qu'il s'est anesthésié une partie de son corps par auto-hypnose. Pour le convaincre qu'il y a bien réussi, l'anesthésiste pince très légèrement la partie, l'enfant reste stoïque.
De qui se moque-t-on ? Une véritable gifle lui aurait déclenché plus de douleur. Pourtant nombre d'enfants restent stoïques quand ils reçoivent une gifle.
Et bien sûr, la mère est émerveillée des "pouvoirs qu'a son fils", et elle croit dur comme fer, que son fils s'est réellement anesthésié une partie de son corps.
Je rappelle aussi que tout ce cinéma, c'est pour qu'il ne ressente pas la piqûre. Ce n'est sûrement pas une anesthésie, mais un moyen de le mettre en valeur pour qu'il accepte la douleur insignifiante de l'aiguille qui rentre dans l'épiderme.
En conclusion :
Les anesthésistes, malgré leurs grandes études peuvent aussi prendre des vessies pour des lanternes. C’est malheureusement ce qui est arrivé au grand CHARCOT et à d'autre grands scientifiques de son époque. Et cela a amené à un discrédit de l’hypnose durant prés de 100 ans.