Fifi brin d'acier
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On peut utiliser l'image physique de la personne et en faire ce que l'on veut, son image sociale, intellectuelle, tout est permis si c'est efficace.tu peux jouer aussi jouer avec les sous modalités (beaucoup utilisé en PNL), recherche un peu.
Par exemple, tu peux construire (avec ton imagination) l'image de la personne, l'éloigner, la déformer, lui donner moins d'importance, etc...
c'est aussi très efficace.
Ton astuce à l'air bien, mais je pense qu'elle serait plus efficace si on sortait une des ces phrase à la personne dès qu'on en a l'occasion.
C'est vrai, l'autre est dépersonnalisé et transformé en objet ridicule dont on peut rire sans barrières puisque personne ne connaît les phrases que vous vous répétez. Le fait de le transformer mentalement dissocie les deux personnes du noeud du problème.C'est la méthode ho'oponopono.
Quand j'ai découvert cela je me suis dit bha encore un truc bizarre, je n'y ai donc pas prêté beaucoup d'attention, puis certaines choses de la vie on fait que cela se redirigeait à nouveau vers ce concept.
Jusqu'au jour ou je me suis dit bha on a vas aller voir ce que cela raconte, j'ai été assez étonné de voir/ressentir des améliorations.
Perso j'y retrouve une certaine dissociation entre nous et le problème, du coup on focalise beaucoup moins sur le problème.
En fait, le simple fait d'avoir l'air détendu, sûr de soi et de sourire devant l'autre personne a peut-être plus d'impact qu'une phrase.On peut utiliser l'image physique de la personne et en faire ce que l'on veut, son image sociale, intellectuelle, tout est permis si c'est efficace.
Sortir une des phrases peut être efficace, mais aussi être contre-productif et blessant. Tout dépend des mots qu'on emploie et de l'occasion pendant laquelle on sort cette phrase et de la situation qui en est à l'origine.
Par exemple, si c'est un ami qui vous a trahi, lui dire une de ces phrases a toute les chances d'être efficace. Mais si c'est un enfant qui vous en veut parce que ses parents viennent de se séparer ou qu'il vient d'en perdre un et que vous avez "pris sa place", ce serait destructeur.
Désolé, mais ça ne me convainc pas cette théorie des phrases (dans le cas précis de la question).se débarrasser mentalement d'une personne qui vous énerve,
Il ne s'agit absolument pas d'oubli et certainement pas de se donner le beau rôle ou de renforcer sa méchanceté, mais réellement de pouvoir se détacher du conflit. Il ne s'agit pas de ne plus penser à la personne mais plutôt de prendre de la distance avec ce qui pose problème.Désolé, mais ça ne me convainc pas cette théorie des phrases (dans le cas précis de la question).
D'un point de vue "hypnotique", c'est contradictoire à ce que l'on sait, l'inconscient, n'entend pas la négation (arrête de penser à lui, à ça...., ça ne marche pas) et là c'est entretenir un dialogue interne faisant vivre la présence de cette personne.
Même s'il ne s'agit pas vraiment de négation, mais plutôt de dérision et d'insultes, sensés aider à prendre du recul, je ne vois pas l'oubli la dedans.
Au contraire, renforcer sa propre ironie, son agressivité (rentré), voir sa méchanceté et ce donner le beau rôle ne résout rien à terme.
Le "quelque chose de positif" devant émaner de la personne et toucher l'entourage me semble très aléatoire. (devenir meilleur en ridiculisant intérieurement une personne?)
Et en attendant, on à rien fait pour ne plus y penser, au contraire.
Je préfère que la personne face une petite réflexion sur l'autre "énervante" pourquoi l'est elle? en quoi cela me touche? pourquoi j'y pense? etc... de façon à voir clairement la situation.
Pour ensuite poser un ancrage positif à l'apparition des pensés (qui disparaîtront quand la personne saura clairement ce qui la touche et pourquoi).
La responsable des pensés, c'est toi, pas l'autre.
Ca, pour sûr, des bizarreries en cascade tu as bien mis le doigt dessus : un patient atteint de pathologie psychiatrique signalé plusieurs fois pour sa violence à la cadre laquelle, une fois prévenue par téléphone de on départ aux urgences répond qu'elle ne va pas "se faire chier avec ça", raccroche et se rendort..., les collègues des urgences qui ne m'inscrivent pas sur le cahier d'entrée parce que je suis de la maison et ne pensent pas à prévenir leur collègue (personne n'est parfaitRe désolé (hihi ça deviens une habitude) mais de la façon dont tu en parles dans le premier message, je comprend derrière le "mentalement" une personne à qui tu penses, disons, de façon récurrente. Le ton étant plutôt léger, je ne vais pas chercher plus loin. Et je dis bien, "dans le cadre précis de la question", en avant propos de ma réponse.
Maintenant tu développes bien plus qu'une "personne énervante" qui reviens en pensés, mais une situation bien plus complexe....
Ceci dit je ne retire pas un mots de mon point de vue, je ne donnerais surement pas ce conseil à une personne dans le cadre d'une thérapie en tout cas.
Je peux le comprendre éventuellement comme une "petite astuce" genre, ton chef te fait peur, imagine le sur les chiotte ça ira mieux.
Evidemment que de dédramatiser, prendre du recul etc favorise un mieux être pour soit et vis à vis des autres, (pas besoin d'être psy pour savoir cela) mais, il y à bien d'autres moyens que cette "méthode".
Je me place évidement en tant que thérapeute dans mon point de vue. Et je me doit d'être logique...
Si on me pose ta question (du premier message), je ne me vois pas faire l'éloge de la moquerie etc.....
Je ne me vois pas parler de respect (au patient) et l'inciter à manquer de respect, à participer à juger une tierce personne etc... (sachant qu'on à jamais qu'une version, celle du patient. Que je ne sait pas si le vraie problème est celui exposé, ni quel est la part d'exagération, de paranoïa, de fantasme, de victimisation ... etc.
Que je sais également que ce type de conditionnement, au début intériorisé, peut parfaitement déborder et les "phrases mentales", peuvent devenir verbale et entraîner une situation bien pire. Que je me priverais d'aider la personne à faire un travail sur elle (d'autres situations peuvent ce reproduire dans un autre contexte, autant l'éviter)
etc...
Ton exemple n'est pas généralité, pour toi ce fut positif, parfait et tant mieux. Mais il ne valide pas à mes yeux la "méthode".
A la lecture de ton expérience, on à envie de ce dire : " ho la pauvre! " et approuver de fait ce conseil de la psy.
Sans aucun jugement évidement, maintenant j'imagine que tu me raconte cela en consultation.
Je ne peux m’empêcher de penser :
Bizarre qu'une infirmière qui voit une collègue faire des malaises, qui l'envois aux urgences (c'est plutôt normal) et qui ensuite s'étonne de son absence ? Il y à une sacré incohérence la dedans.
Bizarre qu'une fois aux urgences, elle ne pense pas à prévenir ou faire prévenir sa collègue qu'elle est HS, ou bien qu'une collègues des urgences n'y pense pas? (elles savent qu'en service de nuit, le personnel est réduit...)
La lettre à l'administration, le RDV avec le syndicat, une réaction excessive qui doit cacher un "raz le bol", d'autres expérience du même type ou des antécédents entre eux.
Que toutes les collègues face la "tronche", alors que s'il n'y avait que ça, une simple explication désamorçait le malentendu... soit l'"autre" à une influence énorme, soit l'histoire ne dit pas tout...
Donc pour moi, a ce stade de la connaissance du problème :
1 je n'accorde pas un crédit total à ta parole (tu dit vraie, mais avec ta vision des choses, tes croyances, ton ressenti, tes limites etc...) En clair, ta carte n'est pas le territoire.
2 je prend vraiment en compte ton malaise évidement (qui est réel) mais je creuse un peu plus en anamnèse (notamment avec les "bizarreries" que je site plus haut) et cherche avec toi des indices pour faire une séance.
tu peux jouer aussi jouer avec les sous modalités (beaucoup utilisé en PNL), recherche un peu.
Par exemple, tu peux construire (avec ton imagination) l'image de la personne, l'éloigner, la déformer, lui donner moins d'importance, etc...
c'est aussi très efficace.
Ton astuce à l'air bien, mais je pense qu'elle serait plus efficace si on sortait une des ces phrase à la personne dès qu'on en a l'occasion.
C'est comme l'auto-hypnose, l'essayer c'est l'adopter.C'est la méthode ho'oponopono.
Quand j'ai découvert cela je me suis dit bha encore un truc bizarre, je n'y ai donc pas prêté beaucoup d'attention, puis certaines choses de la vie on fait que cela se redirigeait à nouveau vers ce concept.
Jusqu'au jour ou je me suis dit bha on a vas aller voir ce que cela raconte, j'ai été assez étonné de voir/ressentir des améliorations.
Perso j'y retrouve une certaine dissociation entre nous et le problème, du coup on focalise beaucoup moins sur le problème.
Sur wiki a propos de cette méthode on peut y lire :
Recherches en sciences humaines
Quelques recherches ont été faites afin de déterminer les effets de la pratique. Une recherche de J. Matthew de la Walden University (Minnesota) (en) en 2008 conclut dans le sens d'une réduction significative de la rancœur dans le groupe étudié.
Je pense que peu importe la technique que l'on utilise, le résultat est surtout lié à l'intention et la sincérité que l'on va y mettre.
Je suis quelqu'un de plutôt timide et qui n'a pas facilement de répartie surtout quand je suis surprise, ce qui peut donner l'impression aux personnes qui ont un caractère dominant, qu'elles ont de l'emprise sur moi et le champ libre.C'est une technique qui peut être utilisée en option. Il y a des personnes avec qui cela marchera et d'autres non. Je ne vois pas comment cela pourrait nuire à une thérapie par l'hypnose. Pour ma part, je la préconise en plus de l'hypnose dans des cas de phobie sociale, timidité et certaines angoisses.
Lien : ** Lien externe en erreur **Sur wiki a propos de cette méthode on peut y lire :
Recherches en sciences humaines
Quelques recherches ont été faites afin de déterminer les effets de la pratique. Une recherche de J. Matthew de la Walden University (Minnesota) (en) en 2008 conclut dans le sens d'une réduction significative de la rancœur dans le groupe étudié.
Je pense que peu importe la technique que l'on utilise, le résultat est surtout lié à l'intention et la sincérité que l'on va y mettre.
On n'invente pas grand chose, on remet juste au goût du jour....Par contre, je ne savais pas que le ho'oponopono était une coutume spirituelle Polynésienne destinée à soigner les maladies.
Il me semble qu'il y a là un travail à faire !Je suis quelqu'un de plutôt timide et qui n'a pas facilement de répartie surtout quand je suis surprise
C'est sûr et si vous avez des idées là-dessus peut-être pouvez-vous m'aiguiller ?On n'invente pas grand chose, on remet juste au goût du jour....
Énormément de choses sont spirituelle, avant d'être "prouvée" scientifiquement.
Il me semble qu'il y a là un travail à faire !
C'est vrai, il y a des similitudes. Je me demande même si je ne devrai pas m'autoriser quelques séances d'ho'oponopono basée sur l'existence des conflits qu'il y a en moi ou en lien avec mon histoire. Peut-être qu'en cherchant à ranger mon harmonie je pourrai peut-être lâcher prise avec moi-même et avec mes blocages.Je viens de remarquer après avoir fais mon texte que mon histoire a des similitudes avec la méthode ho'oponopono !
Merci pour cette réponse, ça fait chaud au coeur.Il y à de grandes chances que ta blessure soit effectivement le pourquoi de ton comportement.
C'est clair que c'est souvent dévalorisant de s'entendre dire des choses comme cela, surtout de sa propre mère...
On ne refais pas la passé par contre on construit son futur, et si a partir de maintenant tu commençais à ne plus croire en ce qu'elle t'as dit cela améliorerais quoi dans ta situation !
Comme disent les kabylles "Hadji li fet ou li fet met" : C'est du passé et le passé est mort.On ne refais pas la passé par contre on construit son futur, et si a partir de maintenant tu commençais à ne plus croire en ce qu'elle t'as dit cela améliorerais quoi dans ta situation !
Merci Ghislou.Pensez à la métaphore de l'arbre qui traverse les saisons (version ultra courte): "Tempêtes, pluies, été sec, neige et même si son tronc conserve les traces des moments difficiles avec aussi des branches cassées, l'arbre est toujours là, bien ancré au sol, il continue à s'épanouir, à vivre au présent, il re-bourgeonne au printemps pour donner de nouveaux fruits en été. Le temps passe et ce qui compte pour lui est le présent et sa future production, l'arbre comprend bien cela."
L'image du passé doit rester derrière en noir et blanc et floutée, le présent est lui en couleur et permet de créer l'avenir, et sa propre production (comme l'arbre)...
Ou peut-être que l'hypnose a un lien avec toutDe la même façon on trouve toujours un lien avec l'hypnose, ou du moins une forme de pratique de celle-ci