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Le café de l'hypnose
Contes à aimer, Contes à s'aimer par Jacques Salomé
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[QUOTE="xorguina, post: 53253, member: 12920"] [color=#0000FF]Merci.... :D Le conte des deux combawas qui avaient décidé de construire une relation de longue durée . [i]S'engager sans clarifier ses attentes, ses apports et ses zones d'intolérance, c'est prendre le risque de se déchirer, se blesser et parfois de s'aliener mutuellement [/i]. Il était une fois deux combawas qui s'étaient rencontrés à la suite d'un coup de foudre amoureux. Un coupe de foudre amoureux, au pays des combawas, est quelque chose qui surgit sans prévenir, qui emporte tout sur son passage, qui rapproche au plus intime deux êtres plus beau, plus intelligent, meilleur, d'être précieux, nécessaire et unique. Leur attirance, leur rapprochement, leur plaisir à se trouver ensemble les avaient comblés l'un et l'autre durant plusieurs mois. Ils étaient éblouis mutuellement de leur fougue, de leur passion et d'une liberté soudainement découverte. Il faut que je vous dise qu'ils sortaient tous les deux d'une reation conjugale qui s'était soldé par une rupture et une séparation pour l'un et par un divorce pour l'autre. Naifs, ils firent comme s'ils étaient entièrement libres, autonomes et indépendants, alors que les liens affectifs retenaient enocre l'un et que des liens sociaux pesaient sur l'autre. Durant les deux premières années ils s'accordèrent parfaitement, se parlèrent peu, mais se sentait bien ensemble, ils firent de nombreux voyages. Un jour ou il décidèrent d'un rituel pour marquer leur engagement mutuel l'un envers l'autre. Ils ne vivraient aps sur le même territoire, n'interfereraient pas dans la vie de l'autre, mais s'inviteraient le plus souvent possible compte tenu de leurs engagements respectifs, se soutiendraient et partageraient le meiller d'eux même. Ce qu'ils ne savaient , ni l'un ni l'autre, c'est qu'après cette période idyllique, pliene de saveurs, de bien être et de bons sentiments, ils allaient voir émerger, remonter du fond de leur histoire, et celà de façon imprévisibles, quelques unes de leurs souffrances liées aux blessures d'enfance. Vous allez me demander : " Mais comment est ce possible ? " C'est un des risques de toute relation intime que le comportement, les paroles, les gestes parfois les plus anodins, les plus insignifiants, retentissent de façon violente sur une situation inachevée de chaque histoire personnelle, sur un aspect de l'enfance associé à des humiliations, des injustices, à des trahisons ou un sentiment d'impuissance. Evidement aucun des deux n'avait cela . Elle par exemple, ne pressentait pas que sa propre insécurité, ses doutes, son besoin de réassurance pour pouvoir s'abandonner pleinement lui faisait mettre très souvent à l'épreuve la relation avec l'autre. Tout cela avec des paroles, des attitudes qui faisaient douter de la solidité de ses engagements et parfois qqui disqualifiaient même la présence de so partenaire. Elle ne se doutait aps qu'elle touchait ainsi, qhez l'autre, à l'image de soi. L'image de qoi est quelque chose de fodamental chez un combawa, c'est le noyau sur lequel il peut s'appuyer, se réfugier en cas de doute, d'insécurité, de fragilité. Lui même ignorait que chaque fois qu'il ne tenait pas ses engagements, chaque fois qu'il se complaisait dasn l'improvisation de l'instant, qu'il inventait un projet trop nouveau, il ne savait qu'il allait réveiller de l'angoisse, provoquer mal être et malaise chez sa partenaire combawa qu'il aimait et appreciait, mais qui, dans ces moments là, se fermait, se réfigiait dasn le silence, se bloquait sur des refus, tant elle avait besoin de prévoir, de s'organiser et même de contrôler parfois le surgissement de l'imprévisible dans sa propre vie. Ainsi, chacun avec une sincérité aveugle pravoquait chez l'aimé(e) justement ce que lui même (et l(autre) redoutait le plus. L'un et l'autre sécrétaient avec constance des comportments qui allaient se révéler toxiques, violents, extrêmement déstabilisants pour l'équilibre intime de leur relation dans la durée . Tout se passait comme si chacun envoyait à l'autre le message suivant : " Je ne peux te donner le meilleur de moi, car avant, tu dois me montrer que tu m'acceptes tel que je suis, même quand je suis déstabilisant pour toi ! " Chaqua séquence s'emboitait quasi automatiquement, pour préparer le séquence suivante qui les faisait l'un et l'autre tant souffrir d'incompréhension. Comme si chacun attendait de l'aimé ce que justement il ne pouvait lui donner, puisuqe l'exigeant impérativement de l'autre. Ainsi malgrès eux, se mettaient en palce touttes les conditions d'une sépration, qu'ils ne souhaitaient pas réellement. Car il est difficile de savourer le bon, le bienveillant, de goûter le ciel, quand votre ventre se révolte au souvenir de vielles peurs, quand votre gorge se durcit de tous les silences refoulés, quand votre sexe vous rappelle que le plaisir a besoin d'un berceau de tendresse pour s'épanoir, pour se révéler dans toute sa splendeur et son abandon. Il n'y a aps me semble t'il, de solution faciles à une telle situation. Accuser, reporcher, metre en cause l'autre, c'est faire tjrs plus pour entretenir ce qu'on voudrait voir disparaître. C'est collaborer au maintien d'une situation qui devient de plus en plus invivable. D'u autre côté, ne rien dire, tolerer, subir, attendre, c'est ne aps respecter le partie de soi qui justement demande reconnaissance, c'est comme piétiner ses propres valeurs. Peut être serait 'il souhaitable d'inviter les duex combawas à prendre le temps de se dire, non sur les perceptions, les ressentis immédiats, non sur les petites pollutions inévitables du quotidien, mais d'oser parler des blessures secrètes, non cicatrisées, tjrs a vif au prfond de chacun. D'exprimer comment elles sont réveillées par les comportements, les paroles ou les attitudes de l'autre, dévoilant des abîmes de souffrances et des peurs qui envahissent le présent, polluent la disponibilté d'une relation en cours et leur font engrenger trop de déceptions et de frustrations. Vous avez bien entendu, j'invite dons à parler, a échanger non sur les faits, non sur le ressenti immédiat, qui aveugle parfois, nous entraîne dans le réactionnel, mais à oser dire, partager sur le ressentiment, l'impact de l'autre sur les blessures de l'enfance de chacun. Cela suppose de prendre le rique de se mettre à nu, à nu de l'intérieur, de rencontrer la face cachée, parois à soi même, de cet intérieur ! Face vulnérable, sensible, si fragile qu'il faut à la fois beaucoup de courage, de lucidité et d'amour encers soi même pour oser montrer, derrière cette part d'ombre, les blessures ardentes de l'enfance et toutes les compensations qu'on a construites autour pour masquer tous les manques qui en découlent. Certains combawas y arrivent s'ils se sentent portés par l'amour de l'autre, s'ils se sentent suffisament aimé pour affronter un tel dévoilement de soi. Il faut se rappeler cependant qu'au pays des combawas, un partenaire amoureux ou conjugal ne peut être le thérapeute de l'autre. Il sera le déclencheur, le grand réactivateur des blessures de son histoire et peut être le miroir sur lesquel elles viendront se projeter avec violence. C'est par l'écoute respectueuse de soi et de l'autre, par l'attention du coeur et la compassion que tout cela devient possible. Aimer dans la durée et garder une relation vivante et en santé est tjrs une aventure pleine de risques chez les combawas . [/color] [/QUOTE]
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