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Le café de l'hypnose
EMDR et faux souvenirs induits
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[QUOTE="castorix, post: 62208, member: 109"] [color=#000080]Et nous voici au coeur du débat :[/color] [color=#000080]Je pense fermement que les concepts propres à la psychanalyse (s'ils sont employés seuls) ne permettent pas de décrire, de comprendre, les notions dont nous parlons. En effet le paradigme psychanalytique de trauma ne peut, par définition, profiter des évolutions favorables que conçoit le thérapeute ericksonien (ceci dit ce dernier n'est pas seul dans ce cas, le psychanalyste ne peut pas accepter non plus les concepts avancés en TCC de 3ème vague). Au risque de paraître désagréable à certains, aucun des psychanalystes que je connais ne peut accepter l'idée que [b]le présent peut influencer (et donc modifier) le passé tout autant que l'inverse[/b]. Or c'est fondamental dans le traitement du PTSD en hypnose, dans la désensibilisation en HTSMA (en EMDR aussi bien sûr), tout comme dans la dissociation visuelle-kinesthésique d'un souvenir traumatique en mode PNL. Le psychanalyste freudien /lacanien respectueux des dogmes éponymes pense que l'hypnose ne peut que (et donc : elle le doit, si toutefois il conçoit qu'elle puisse exister) être employée dans le cadre de : la récupération de souvenirs "refoulés" ; ou/et la catharsis (c'est pourquoi le psychanalyste qui touche à l'hypnose parle toujours d'hypno-analyse et de régression en âge). [/color] [color=#000080]Eh bien nous pouvons [size=2](enfin je veux dire que je ne suis pas tout seul ! :) )[/size] affirmer que, précisément, les théories les plus évoluées qui sont avancées à propos des mécanismes permettant de désensibiliser l'empreinte émotionnelle négative rattachée à un souvenir vécu comme traumatique, exploitent précisément cette possibilité que certains éléments d'un souvenir passent d'un type de mémoire vers un autre type (passage de la mémoire épisodique vers la mémoire sémantique, tout particulièrement). Voir notamment un article de Robert Stickgold que j'avais cité sur ce forum il y a quelques années. Il évoque l'hypothèse de l'implication de mécanismes physiologiques, que notre organisme sait déjà mettre en jeu, chaque nuit plus précisément, lors des périodes de sommeil paradoxal et plus précisément au moment des phases de mouvements oculaires rapides... (tiens, tiens...) Au passage, nouvel effondrement des théories de Freud et consorts sur les rêves et leur rôle... [/color] [color=#000080]Pour moi, je reprends Epictète : c'est ce que l'on en fait. ("la preuve" on peut être traumatisé par un évènement n'ayant aucunement menacé notre vie) (c'est vrai que dire "la preuve" ci-dessus est une facilité de langage qui confine à l'équivalence complexe ! :oops: )[/color] [color=#000080]Nous y revoilà. Pour moi, un évènement B récent, peut être l'occasion de ranimer en l'individu un ressenti émotionnel qu'il relie alors fortement à un évènement A plus ancien, et qui tout à coup se trouve requalifié en "évènement A traumatique". En psychanalyse on ne comprend pas cela, on ne jure que par [i]le rôle causal du trauma A[/i], on affirme que le traumatisme était refoulé etc. Et on n'accepte [size=2](les psychanalystes)[/size] en général pas qu'un thérapeute en mode ericksonien (parmi d'autres) travaille visiblement sur la situation B, ou pas du tout (en mode solutionniste ou en thérapie narrative notamment) : c'est à dire en ne faisant pas nécessairement référence durant les séances, à un travail conduisant à demander au P de narrer à nouveau A ou B (car je conviens que le plus souvent, il l'aura fait au moins une fois) et surtout en ne le conduisant pas à retrouver en lui la présence du ressenti émotionnel difficile rattaché à B et A.[/color] [color=#000080]C'est vraiment une question essentielle. En travail ericksonien, solutionniste, narratif, à la Nardone etc., on travaille à favoriser l'évolution vers le changement durable. En TCC on cherche en plus à guider le P vers une prise de conscience de ce qui se passait avant. Pour le dire de manière plus précise (mais cela se paie, avec des mots plus complexes) : A la [i][b]défusion cognitive[/b][/i] souhaitée (abandon conscient des croyances dysfonctionnelles...) s'ajoute une étape de psychoéducation à la métacognition. Et cela, c'est facultatif. En tout cas pour les ericksoniens ! [/color] :wink: [/QUOTE]
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