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Le café de l'hypnose
EMDR et faux souvenirs induits
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[QUOTE="castorix, post: 62310, member: 109"] [color=#000080]Bonsoir,[/color] [color=#000080]Je ne saurais répondre "en général" mais je rebondis avec un cas (en cours). Une personne violée il y a de cela un certain temps, a passé 8 ans dans une situation qu'elle décrit ainsi : "j'avais oublié que..." (depuis deux ans, elle a "recouvré ses souvenirs" ; et au cours de la thérapie, cela s'est nettement précisé) On peut décrire cela ainsi, selon les préférences de chacun : - un déni, sur la base des défenses qui se sont organisées par un refoulement (mon collègue psychanalyste) - il lui était trop pénible d'y penser (donc pas question d'en parler, moins encore) c'est pourquoi elle se comportait dit-elle, comme si elle ne se rappelait plus de l'évènement. Bon, je parle en général comme dans la seconde proposition ; mais j'ai appris petit le langage de la première :wink: En fait les difficultés ressenties ont été d'abord des douleurs. Là, le vocabulaire mais plus encore le modèle descriptif est différent. (je passe pour le moment) A partir du moment où les soins commencent, je prends connaissance de la situation en des circonstances où un Trouble anxieux généralisé (TAG) est caractérisable. Je ne vais pas préciser quels sont les déclencheurs au quotidien des crises d'anxiété mais en gros les réactions anxieuses se sont étendues, d'un stimulus au départ, puis généralisées (proximité physique de toute personne, foules ou réunions de clubs familiers, grands espaces vides, toutes nouvelles de violences dans les media...) jusqu'à devenir socialement handicapantes. Au cours du travail de reprise de conscience du souvenir précis, s'est développée une forte culpabilité (ne pas avoir porté plainte surtout) et toute attitude de soin a été vécue comme une punition (les médicaments surtout) en même temps qu'apparaissaient des comportements auto-agressifs. Bref je ne peux pas dire que la victime ne savait pas. Je dirais juste qu'elle ne pouvait pas en parler (et luttait contre les pensées liées au souvenir). C'est tout de même elle qui m'a expliqué la chose (même si cela pouvait être pressenti à quelques kilomètres, je n'ai pas sollicité là où c'était trop fragile) et donc je ne me vois pas en train de dire que c'était dans son inconscient... Pour finir il m'a fallu essayer pas mal de choses pour contourner les "blocages", vu que le cours de la vie apportait son lot ordinaire de péripéties (soucis de boulot, deuil, anniversaires de deuils et du trauma, rencontre fortuite avec l'agresseur, conflits familiaux...). Je reviens à notre sujet de discussion : je n'ai à aucun moment cherché à m'approcher du souvenir traumatique - ni en demandant de raconter - ni en demandant d'y penser (employant hypnose / HTSMA un peu / recadrages par analyse fonctionnelle de type TCC ou à l'aide de modèles métacognitifs) mais, j'ai toujours travaillé "en périphérie" pour, dirions-nous, pouvoir s'approcher pas après pas d'un résultat que j'exprime ainsi : [b]que le sujet devienne capable de "penser à son souvenir" (incidemment ou pour la thérapie) sans glisser involontairement dans une reviviscence dans laquelle il soit incapable de distinguer entre [i]ressenti pénible-souvenir[/i] et [i]vécu-expérience en cours[/i][/b]. Je ne sais pas si je me fais comprendre... Mais bon, il me semble que c'est là le résumé de mes objectifs en termes de processus, pas de contenu. A partir de ce résultat pouvait commencer un autre travail, et c'est beaucoup plus facile de s'y retrouver pour le T (reprenant le travail ciblé TAG entre autres). Dans cette 2ème partie, le travail peut éventuellement être dirigé sur la scène traumatique si c'est une demande expresse du P. Sinon on passe sur le travail portant sur le présent et c'est bien suffisant (pour Valikor : si les interférences de souvenirs de l'influence de proches font souffrir, on les travaille comme le reste bien sûr :wink: )[/color] [/QUOTE]
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