Je pense que c'est la technique que j'utilise en thérapie dans les cas difficiles où je "mitraille" le patient de suggestions métaphoriques multiples,
multi confusionnantes mais orientées, et par lesquelles il se guide vers la bonne orientation-solution :
je lui / il se / crée comme un empilage de choix possibles par mitraillage métaphorique !
J'avais essayé de le montrer ici ...
** Lien interne en erreur **
8)
Cela se rapprocherait de la stratégie de Luc de Brabandere de ne pas s'astreindre à trouver "une idée" mais de se projeter dans "une multitude de bonnes idées"
pour s'en sortir ?
Lien invalide ... 781&sr=1-1
et pour la douleur on peut s'inspirer des idées de cet article de jean-claude Zekri :
Pour les patients qui réussissent à éviter la dissociation ou qui ont la "technique" d’en ressortir rapidement pour ne pas être influencé par le contenu métaphorique / hypnotique… il faut « aller plus vite qu’eux » en enchaînant rapidement des suggestions tout en associant des types de suggestions différentes
Cela les maintient en dissociation continue par effet de sommation (en essayant de schématiser) pour la suppression du symptôme et/ou l’entretien de l’ anesthésie
Mais je ne sais pas si cela correspond à l'empilage dont vous parlez !
Est ce que vous connaissez le protocole de double dissociation en PNL ?
La personne se visualise dans un cinéma se voit sur l'écran (1ere disso) et puis s'imagine dans la cabine du projectionniste en se voyant en bas dans la salle (2eme disso)
je suppose que c'est comme cela, mais je n'en suis pas sur..
quel type d'induction pourrait selon vous le plus favoriser la dissociation? ( comme une catalepsie du bras peut etre une premiere etape vers une analgesie )
je travaillerai par exemple sur l'anesthésie, le changement de contexte, le sommeil artificiel qui pourra superficiellement supprimer la douleur d'abord puis de façon plus profonde progressivement jusqu'à la faire disparaitre et s'effacer et disparaitre à la fin comme l'anesthésie d'elle même quand la personne décide de se réveiller
si la personne est peu hypnotisable ( influençable) je commence sur des idées de rassurement et de relaxation
ou bien à partir d'un sujet qui la passionne
( et moi aussi en me positionnant en hypnose conjointe sur son ressenti "hypnotique", ce qui aura un double effet de rassurement et d'intéressement en miroir)
et trouver à partir de là des analogies métaphoriques avec le truc à traiter
Si la personne est sensible à l'ambiance cinéma, je caserai volontiers une dissociation du type proposée par corfinas : ou par exemple aussi , avec l'analogie de l'oubli de la douleur quand on est dans le film et/ou que la douleur est apparentée à un film d'horreur douloureux qui se termine quand on arrête le film (qu' à la fin du film, l'horreur de la douleur partie, on se sent encore mieux que de se faire souffrir par erreur croyant se faire du bien en continuant son film)
je suppose que c'est comme cela, mais je n'en suis pas sur..
quel type d'induction pourrait selon vous le plus favoriser la dissociation? ( comme une catalepsie du bras peut etre une premiere etape vers une analgesie )
Hello,
Ben là je verrai bien qqchse du style:
Vous vous imaginez sur un lit, vous voyez vos jambes, vos bras, votre visage, vous vous voyez de l'exterieur, vous imaginez votre corps sur un lit, en fait vous êtes debout à coté du lit et vous placez de la glace sur la partie du corps qui fait souffrir ce corps sur ce lit. Et puis maintenant vous vous imaginez derrière une épaisse vitre de plexiglas, à observer ce "vous même" qui place de la glace sur ce corps. Et de ce point de vue extérieur, en parfaite sécurité vous vous installez dans un confort le plus grand possible, chaleur et douceur sont là pour vous.
je suppose que c'est comme cela, mais je n'en suis pas sur..
quel type d'induction pourrait selon vous le plus favoriser la dissociation? ( comme une catalepsie du bras peut etre une premiere etape vers une analgesie )
vous vous trompez de dissociation
l'induction et la dissociation n'ont pas de rapports
ou
elle est elle même une dissociation par rapport a la réalité!
vous pouvez suggérer une dissociation avec n'importe quelle induction.....( a condition que vous atteignez le niveau avec l'approfondissement!)
un seul principe fait loi.... plus rapide est l'induction... plus vite vous allez, pouvez mettre le sujet en profondeur
et a ce moment vous pouvez suggérer soit la catalepsie, l'analgésie ou anesthésie ou l'amnésie, et l'hallucination.....
c'est simplement une question de niveau de profondeur!
et de test successifs qui prouve au client( et a vous!).... son niveau
tout est dissociation en hypnose!
c'est ça que ça veut dire l'empilement....
je suppose que c'est comme cela, mais je n'en suis pas sur..
quel type d'induction pourrait selon vous le plus favoriser la dissociation? ( comme une catalepsie du bras peut etre une premiere etape vers une analgesie )
Hello,
Ben là je verrai bien qqchse du style:
Vous vous imaginez sur un lit, vous voyez vos jambes, vos bras, votre visage, vous vous voyez de l'exterieur, vous imaginez votre corps sur un lit, en fait vous êtes debout à coté du lit et vous placez de la glace sur la partie du corps qui fait souffrir ce corps sur ce lit. Et puis maintenant vous vous imaginez derrière une épaisse vitre de plexiglas, à observer ce "vous même" qui place de la glace sur ce corps. Et de ce point de vue extérieur, en parfaite sécurité vous vous installez dans un confort le plus grand possible, chaleur et douceur sont là pour vous.
a+
le coup de se mettre soi-même de la glace sur la zone, en étant sorti de son corps, me semble en effet une excellente suggestion !
et le coup du plexiglas pour un empilage extra !
Autre élément d'empilage :
La douleur constitue comme une alarme, du corps envers le mental...
une stimulation dissociative pour reprendre conscience du corps, pour l'économiser, le protéger...
On peut couper l'alarme ou mieux, la régler pour diminuer son seuil de résonnance
et que l'alarme pourra réapparaitre en cas de nouvelle urgence ( si on force sur la partie fragile, s'il y a quelque chose d'organique...) de façon bien plus supportable...comme on apprend à en tenir compte et à expliquer à son corps qu'on est bien à son écoute : il n'a plus besoin de crier !