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Le café de l'hypnose
Freud décapité par Onfray...
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[QUOTE="epsilon38, post: 54398, member: 15546"] Il est interessant de lire Pierre Janet http://www.affress.fr/index.php/affress ... erre-janet et en particulier la manière dont il démonte la psychanalyse ce qui lui à surement valu de ne pas passer à la postérité comme il l'aurait mérité : extrait de l'article : "Janet pouvait par exemple spécifier ceci en 1913 à propos de Breuer et Freud (je soulignerai quelques mots significatifs) : Ces auteurs montraient par des exemples très heureusement choisis que certains troubles étaient la conséquence de « réminiscenceset leurs observations, je le constatais avec plaisir, étaient tout à fait analogues aux miennes. Tout au plus ces auteurs changeaient-ils quelques mots dans leur description psychologique, ils appelaient psycho-analyse ce que j’appelais analyse psychologique, ils nommaient « complexus » ce que j’avais nommé « système psychologique » pour désigner cet ensemble de phénomènes psychologiques et de mouvements, soit des membres, soit des viscères, qui restait associé pour constituer le souvenir traumatique ; ils baptisaient du nom de « catharsis » ce que je désignais comme une dissociation des idées fixes ou comme une désinfection morale[xlvii]." Ainsi Janet affirme aussi que très souvent les problèmes sexuels sont la résultante et non la cause de la névrose. A celà, on l’aura deviné, les psychanalystes ont répondu que c’est parce que Janet n’utilisait pas la psychanalyse qu’il pouvait faire de pareilles affirmations et que, bien sûr, s’il avait eu recours à la psychanalyse il aurait trouvé des troubles sexuels à l’origine des problèmes de tous ses malades. À quoi Janet a rétorqué de façon assez cinglante: "Si la méthode de la psycho-analyse consiste à trouver à tout prix, même en se permettant les interprétations les plus invraisemblables et les plus saugrenues des idées fixes sexuelles, il est évident que ces auteurs ( eux aussi critiques de la psychanalyse) et moi-même nous n’avons pas fait de psycho-analyse. Mais avons-nous eu tort de n’en pas faire? Cette méthode d’interprétation sexuelle à outrance est justement ce qui est en discussion. Avant d’exiger son application perpétuelle à tort et à travers, il faudrait commencer par démontrer sa légitimité, par montrer sans interprétation la généralité des traumatismes d’ordre sexuel dans les névroses. A moins de tomber dans le cercle vicieux le plus manifeste, nous devons rechercher ces troubles sexuels sans psycho-analyse par le moyen de l’analyse psychologique ordinaire et selon les règles de cette méthode banale, nous n’avons pas le droit de les inventer. De quel droit nous imposerait-on une méthode que nos observations contribuent justement à discréditer. Dans ses études sur la pathologie de l’anxiété morbide, M. E. Jones rappelle les remarques que j’avais faites et sans les discuter il les supprime par ce reproche capital: « M. Janet, dit-il, n’a pas fait la psycho-analyse de ses sujets,...s’il avait fait cette psycho-analyse il aurait forcément constaté que ces défauts des fonctions génitales sont des troubles spécifiques dus aux premiers développements de la vie sexuelle des malades. » Hélas! M. Jones a raison, je n’ai pas fait la psycho-analyse, c’est-à-dire que je n’ai pas interprété les dires des malades dans le sens d’un dogme arrêté d’avance et je ne pouvais pas le faire, justement parce je ne croyais pas au dogme et que je cherchais à constater sa vérité. M. Jones raisonne commes les croyants qui n’admettent pas la critique de leur religion: « J’ai lu les livres sacrés, dit le sceptique, et j’ai trouvé en eux bien des contradictions et des incohérences. -- C’est que vous n’aviez pas la foi, lui répondra le Croyant, si vous aviez lu ces livres avec les yeux de la foi vous n’auriez pas vu ces contradictions. » Hélas, je vois bien qu’il faut avoir la foi pour comprendre bien les interprétations symboliques de la psychoanalyse....Ces exercices oratoires sont en réalité très faciles: avec un peu d’interprétation, de déplacement, de dramatisation, d’élaboration et avec très peu d’esprit critique on peut généraliser de cette manière n’importe quoi et faire rentrer tout dans tout. Le grand défaut de la psycho-analyse c’est ...qu’elle commence toujours une enquête à la recherche d’un souvenir traumatique avec la décision d’en trouver toujours un, à la façon de ces détectives qui de parti pris cherchent toujours le coupable dans la même direction. Ce qu’il y a de plus grave c’est que ces détectives finissent toujours par trouver un coupable là où ils le cherchent. C’est ce qui arrive également aux psycho-analystes: leurs méthodes leur permettent toujours de trouver ce qu’ils cherchent. " Edifiant ! [/QUOTE]
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