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[QUOTE="MENGAL, post: 14827, member: 6224"] Bonjour à toutes et à tous, L’expression de ma pensée n'est pas toujours facile à décrypter - je l’admets - Elle s’entoure parfois d’un jargon "[i]scientifico-technique[/i]" qui contribue à la rendre encore plus complexe, mais, [b]si les lecteurs et lectrices s’efforcent d’aller au-delà de cet argot, ils (elles) trouveront toujours dans mes écrits quelques idées fécondes susceptibles de nourrir leur réflexion[/b]. Tout le monde sait que, même dans une perspective volontariste d’ouverture aux autres, [b]le conflit n’est pas perçu comme une valeur en soi ; ce qui est valorisé, par contre, c’est la possibilité de vivre les conflits et de les négocier.[/b] On peut, par exemple, envisager les situations de conflits comme des situations privilégiées d’où un mieux peut surgir, et l’on finit même par valoriser le pardon au sein des tensions et des heurts qu’ils provoquent. C’est le message que je voudrais faire passer en écrivant ces quelques lignes. Certes, on peut toujours débattre des questions sur la tolérance et l’intolérance, mais, à condition de ne pas faire un amalgame entre des analyses descriptives et des jugements de valeurs. [b]Personne, ou presque, n’aime s’entendre dire qu’il est intolérant, mais, personne non plus ne se dit prêt à accepter n’importe quoi, chacun estimant alors avoir le droit, voire le devoir, de dresser le contour et de décider, à un moment donné, des limites de ce qu’il tolérera. [/b] En poussant la réflexion plus avant, il nous faut invariablement admettre que tout individu peut, à un moment donné et d’une certaine façon, devenir intolérant. C’est pourquoi, lorsque quelqu’un ne tolère pas quelque chose de quelqu’un d’autre, il est correct, au niveau descriptif, de dire que cette personne est intolérante. [b]Ainsi, je reconnais avoir été particulièrement intolérant face aux propos tenus par un internaute.[/b] Cependant, si l’on dit de quelqu’un qu’il est intolérant, il importe toujours de se demander s’il faut interpréter la proposition dans un sens analytique (descriptif) ou normatif (jugement de valeur). En effet, [b]on peut parfois, au niveau descriptif, parler de tolérance, et porter un jugement de valeur négative ; voici un exemple :[/b] « [i]je juge généralement moralement négative la tolérance des comportements violant les droits humains ; je suis prêt à être intolérant vis-à-vis de ceux qui écrasent les faibles ; ou ceux qui veulent éliminer l’autonomie des autres [/i]». [b]L’inconvénient, c’est que, très souvent, on amalgame les discours descriptifs et éthiques[/b], alors, on se sent mal à l’aise et on finit par éviter de décrire les intolérances pour ne pas les juger négativement. C’est pourquoi, en citant ce court extrait du [b]« Prophète » de Khalil GIBRAN[/b], [b][u]je voudrais, à ma façon, mettre fin à toute polémique et dire un tout tout grand merci à tous ceux et celles qui, soit publiquement, soit en privé, m’ont exhorté à ne pas fermer définitivement la porte.[/u] [/b]A tous ceux-là, mais aussi, à tous les autres, je dédie ces paroles empreintes d’une très grande sagesse : « [i]Alors, [dit un internaute] : « Parlez-nous d’[hypnothérapie] ». Et le prophète dit : Personne ne peut rien nous révéler sinon ce qui repose déjà à demi endormi dans l’aube de notre connaissance. Le maître qui marche à l’ombre du temple, parmi ses disciples, ne donne pas de sa sagesse, mais plutôt de sa foi et de son amour. S’il est vraiment sage, il ne nous invite pas à entrer dans la maison de sa sagesse, mais nous conduit plutôt au seuil de notre propre esprit et de notre propre cœur. Le physicien peut nous parler de sa compréhension du monde, mais il ne nous enseigne que lorsqu’il nous permet d’en parler ensemble. Le musicien peut chanter pour nous la mélodie de l’univers ou d’une vie humaine, mais il ne peut nous donner l’oreille qui en saisit le rythme, ni la voix qui lui fait écho. Car le regard d’une personne ne prête pas ses ailes à un autre, même si ce n’est qu’ensemble que nous voyons. Ainsi, chacun de nous se tient seul – mais non nécessairement isolé – dans sa compréhension de la terre et dans sa rencontre avec l’ultime (ou l’Ultime) … [/i]» Peter. [/QUOTE]
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