HE et les autres approches, notamment pour les Addictions

  • Initiateur de la discussion castorix
  • Date de début
castorix

castorix

Membre
messages
1 179
Points
5 110
Bonjour,

J'ouvre à part ce sujet afin de poser quelques réponses aux questions issues d'un sujet parti de... l'Auto-hypnose.

Métaphore à dit:
Castorix et Léo,
Vu que vous partagez le même point de vue sur les TTC, expliquez moi comment vous intervenez dans les dépendances addictives ?

Leo Lavoie à dit:
On peut utiliser la TCC avec une thérapie analytique bien sûr mais ce n'est pas le but de la TCC.

Je maintiens ma remarque grossière (mismatchée à fond, disait Chadoc ! :wink: ben oui c'était le postulat) : a priori, rien de commun entre les deux...
(même si une démarche peut en effet très bien être complétée par l'autre ; comme une thérapie de soutien simple, peut être couplée avec une Psychanalyse formelle sur divan)


Métaphore à dit:
Ceci dit, tous ces termes là sont souvent utilisés, on pourrait dire "à tort et à travers" dans beaucoup de cas. Mais quand on parle du cerveau, dans la réalité non officielle, tout est psychodynamique et tout est cognitivo comportemental puisque le cerveau fonctionne comme ça.

Métaphore, les Thérapies Cognitives et Comportementales (donc : T, C, et C) forment un corpus relativement cohérent encore, mais qui s'il n'est pas figé, est identifiable grossièrement comme bien délimité.

Si de nos jours (où le nom de Freud est peu ignoré...) qqn emploie le mot "psychanalyse" en voulant dire "analyse dans une dimension psychique", je pense qu'il est correct de dire qu'il manque une dimension !

C'est ainsi que je me permets d'affirmer qu'en tant que mouvement, les T C et C ne sont aucunement superposables ni aux thérapies d'inspiration systémique et familiale, ni aux thérapies psychanalytiques.

(bien sûr je suis obligé de dire, avec Chadoc, qu'un certain nombre de processus peuvent être repérés, à l'oeuvre dans des thérapies dont les auteurs s'opposent ; mais il s'agit là de finesses dont on peut parler, simplement une fois que l'on a digéré et compris le gros de ce qui est présenté).

Les TCC tissent leur origine dans 1) la théorie comportementale, en se focalisant notamment sur le modèle du Conditionnement opérant, selon lequel un comportement choisi a des conséquences particulières,
2) la théorie d'apprentissage cognitivo-social (l'apprentissage observationnel, le modeling, le rôle des attentes cognitives dans le déterminisme comportemental)
et 3) la théorie cognitive étudiant les pensées, les émotions, les croyances, les attitudes et les attributions interagissant ensemble et sur les sentiments propres du patient, reliant son passé et son comportement.

Les Thérapies C et C sont regroupées autour de quelques piliers, notamment le principe d'une Analyse fonctionnelle, d'un Entrainement aux habiletés de coping, mais (je dirais que c'est considéré par certains comme une approche juxtaposée, donc un petit peu à part) aussi de : Techniques motivationnelles (oui bien sûr Chadoc, nous sommes nombreux à nous retrouver ici ! à un moment ou à un autre :wink: ).

En TCC les premiers entretiens sont le plus souvent semi-structurés, que ce soit à visée diagnostique ou thérapeutique, et même ultérieurement ils emploient des Grilles, des Echelles, des Questionnaires, tous supports validés dans les indications précises où ils sont employés.

Si je dois recommander deux ouvrages à Métaphore les voici :

1) L'entretien motivationnel, traduction française du célèbre ouvrage de Miller WR et Rollnick S, de grande valeur scientifique et pratique (c'est assez rare pour que j'insiste) chez InterEditions

2) puisque vous vous intéressez au domaine de l'addiction, par Hassan Rahioui et Michel Reynaud, Thérapies cognitives et comportementales et addictions, chez Médecine-Sciences /Flammarion ; excellent, bien synthétique, très abordable, et ouvrant l'esprit sur de nombreux auteurs, 118 p.

Pour le reste, je ne vois pas que je développe beaucoup plus aujourd'hui, c'est un forum sur l'hypnose ; sauf question précise, sur la prise en charge des personnes souffrant des conséquences de l'abus nocif de subtance toxique dans une dimension d'addiction.

En effet nous pourrions parler, désormais, d'éléments comparables entre thérapies brèves d'inspiration systémique, et TCC par exemple, ou - pourquoi pas - entre Th B et psychanalyse.
 
M

Métaphore

Invité
Castorix,

Métaphore à dit:
Ceci dit, tous ces termes là sont souvent utilisés, on pourrait dire "à tort et à travers" dans beaucoup de cas. Mais quand on parle du cerveau, dans la réalité non officielle, tout est psychodynamique et tout est cognitivo comportemental puisque le cerveau fonctionne comme ça.

Déjà ce texte n'est pas de moi, mais celui de Léo.

Métaphore à dit:
Castorix et Léo,
Vu que vous partagez le même point de vue sur les TTC, expliquez moi comment vous intervenez dans les dépendances addictives ?

Dans un sens pratique oui, mais au final non vu le 1er encadré et ce qu'a développé Léo sur l'autre topic dont je me rapproche totalement de sa vision de la thérapie dans son ensemble.

Mais maintenant j'ai bien compris la différence mais aussi le positionnement de chacun par rapport à son apprentissage.

Merci pour les ouvrages ça pourra me servir... :wink:
 
MENGAL

MENGAL

Membre
messages
232
Points
3 120
Localisation
Namur
Bonsoir,

Pour les néophytes intéressés par des lectures sur ce sujet (TCC), voici quelques « Ouvrages publiés en langue française en Thérapie Comportementale et Cognitive [TCC] » (1)

« MISE À JOUR - Décembre 2005

Cette sélection n'a pas la prétention d'être exhaustive.
Elle s'attache à citer les ouvrages en français encore disponibles en ce moment.
Merci de nous signaler les erreurs, omissions, ou nouvelles parutions éventuelles.
Une astérisque * signale les ouvrages pouvant être prescrits aux patients.

OUVRAGES GÉNÉRAUX SUR LES TCC

* André, C., (1998). Les thérapies cognitives. Paris : Éditions Bernet-Danilo..
Bandura, A., (1980). L'apprentissage social. Bruxelles : Mardaga.
Bandura, A., (2003). Auto-efficacité : le sentiment d'efficacité personnes. Bruxelles : De Boeck.
Cottraux, J., (1998). Les thérapies comportementales et cognitives. 3ème édition. Paris : Masson.
* Cottraux, J., (2001). Les thérapies cognitives. Comment agir sur nos pensées. Paris : Retz.
De Chassey, J. et Brignone, S., (2003). Thérapie comportementale et cognitive. Ortho édition, collection bégaiement : pratiques thérapeutiques, Isbergues.
* Ellis, A. & Harper, H., (1992). L'approche émotivo-rationnelle. Montréal : Éditions de l'Homme.
Ladouceur, R., Fontaine, O. & Cottraux, J., (1993). Thérapie comportementale et cognitive. Paris : Masson.
* Lelord, F., (1993). Les contes d'un psychiatre ordinaire. Paris : Éditions Odile Jacob.
Magerotte, Gh., (1984). Manuel d'éducation comportementale clinique. Bruxelles : Mardaga. (épuisé, nvelle version en préparation)
Mihaescu, G., Séchaud, M.C., Delsignore, A., (1998). Précis de thérapie comportementale et cognitive. Éditions Médecine et Hygiène, Chêne-Bourg (Suisse).
Mirabel-Sarron, C. & Véra, L., (1995). L'entretien en thérapie comportementale et cognitive. Paris : Dunod.
Nollet, D. & Thomas, J., (2001). Dictionnaire de psychothérapie cognitive et comportementale. Paris : Ellipses.
Palazzolo, J., (2004). Cas cliniques en thérapies comportementales et cognitives. Paris : Masson.
Samuel-Lajeunesse, B. & coll., (1998) Manuel de Thérapie Comportementale et Cognitive. Paris : Dunod.
Séron, X., Lambert, J.L. & Van der Linden, M., (1977). La modification du comportement : théorie, pratique, éthique. Bruxelles : Mardaga.
* Van Rillaer, J., (1992). La gestion de soi. Bruxelles : Mardaga.
* Van Rillaer, J., (1998). Les thérapies comportementales. Paris : Éditions Bernet-Danilo.
Wolpe, J., (1975). Pratique de la thérapie comportementale. Paris : Masson.

TROUBLES ANXIEUX

* Albert, E. & Chneiweiss, L., (1990). L'anxiété au quotidien, Paris : Éditions Odile Jacob.
* André, C. & Muzo, (2002). Petites angoisses et grosses phobies, Paris : Seuil, Paris.
* André, C., (1999). Les phobies. Paris : Flammarion.
André, C., (1998). Phobies et obsessions. Paris : Doin.
* André, C., (1997). La timidité. Paris : PUF, collection Que Sais Je ?
* André, C. & Légeron, P., (2000). La peur des autres : trac, timidité et phobie sociale. Paris : Éditions Odile Jacob, (3e édition)
* Apfeldorfer, G., (1986). Pas de panique. Paris : Hachette.
* Baker, R., (2001). Les crises d'angoisse. Paris : Empreinte.
Bouvard, M., (2003). Les troubles obsessionnels-compulsifs. Paris : Masson.
* Cottraux, J., (1988). Les ennemis intérieurs : obsessions et compulsions. Paris : Éditions Odile Jacob.
Cottraux, J., Mollard, E., (1986). Les phobies, perspectives nouvelles. Paris : PUF.
Cottraux, J., (1989). Obsessions et compulsions. Paris : PUF.
* Ellis, A., (1999). Dominez votre anxiété avant qu'elle ne vous domine. Montréal : Éditions de l'Homme.
* Émery, J.L., (2002). Maîtrisez vos peurs. Vaincre la panique et l'agoraphobie. Paris : Odile Jacob (2ème éd).
* Hallowel, E.M., (1999). Comment contrôler l'inquiétude et l'utiliser efficacement. Montréal : Éditions de l'Homme.
Ladouceur, R., Marchand, A. & Boisvert, J.M., (1999). Les troubles anxieux : approche cognitive et comportementale. Paris : Masson.
Ladouceur, R., Belanger, L. et Léger, E., (2003). Arrêtez de vous faire du souci pour tout et pour rien. Paris : Odile Jacob.
* Lamagnère, F., (1994). Manies, peurs et idées fixes. Paris : Retz.
* Marchand, A. & Letarte, A., (1993). La peur d'avoir peur. Montréal, Stanké.
Mollard, E., (2003). La peur de tout. Comprendre et surmonter l'anxiété. Paris : Odile Jacob.
Orlemans, H. & Van Den Bergh, O., (1997). Phobies intéroceptives et phobies des maladies. Paris : PUF.
Rappoport, J., (1991). Le garçon qui n'arrêtait pas de se laver. Paris : Éditions Odile Jacob.
* Sauteraud, A., (2002). Je ne peux pas m'arrêter de laver, vérifier, compter. Paris : Odile Jacob (2ème éd).
Seguin-Sabouraud, A., (2001). Survivre après un choc, Faire face au traumatisme psychologique. Paris : Odile Jacob.
Servant, D., (2001). Attaques de panique et agoraphobie. Paris : Masson.
Servant, D., Parquet, P.J., (1997). Les phobies sociales. Paris : Masson.
* Van Rillaer, J., (1998). Peurs, angoisses et phobies. Paris : Éditions Bernet-Danilo.
Véra, L. & Mirabel-Saron, C., (2000). Psychothérapie des phobies. Paris : Dunod.
* Zumbrunnen, R. & Fouace, J., (1999). Comment vaincre la peur de l'eau. Montréal : Éditions de l'Homme, Montréal.
Zumbrunnen, R., (2002). Pas de panique au volant ! Paris : Odile Jacob.

TROUBLES DÉPRESSIFS

* André, C. & Lelord, F., (1999). L'estime de soi. Paris : Odile Jacob.
André, C. et Muzo, (2004). Petits complexes et grosses déprimes. Paris : Seuil.
Bauer, L. & McBride, L., (2001). Thérapie de groupe pour le trouble bipolaire. Genève : Médecine & Hygiène.
Bizzini, L., Bizzini, V., Favre, C., (1999). Comment soigner la dépression gériatrique ? Genève : Trajets.
Blackburn, I.M. & Cottraux, J., (1997). Thérapie cognitive de la dépression. 2ème édition. Paris :Masson.
* Burns, D., (1996). Se libérer de l'anxiété sans médicaments. Paris : Lattès.
* Cungi, C. & Note, I., (1999). Faire face à la dépression. Paris : Retz.
* Mirabel-Sarron, C., (2002). La dépression : comment en sortir. Paris : Odile Jacob.
Mirabel-Sarron, C. & Rivière, B., (1993). Précis de thérapie cognitive. Paris : Dunod.

TROUBLES PSYCHOTIQUES

Chambon, O. & Marie-Cardine, M., (1998). Les psychothérapies cognitives dans l'institution. Paris : Médias Flash.
Chambon, O. & Marie-Cardine, M., (1994). Psychothérapie cognitive des pychoses chroniques. Paris : Masson.
Chambon, O. & Marie-Cardine, M., (1992). La réadaptation sociale des pychotiques chroniques : approche cognitivo-comportementale. Paris : PUF.
Chambon, O., Perris, C. & Marie-Cardine, M., (1997). Techniques de psychothérapie cognitive des pychoses chroniques. Paris : Masson.
Liberman, R.P., (1991). Réhabilitation psychiatrique des malades mentaux chroniques. Paris : Masson.
Pomini, V. et coll., (1998). Thérapie psychologique des schizophrénies. Liège : Mardaga, Liège.

PERSONNALITÉ ET TEMPÉRAMENT

* Aron, E.N., (2000). Ces gens qui ont peur d'avoir peur. Paris : Masson ; Montréal : Éditions de l'Homme.
Cloninger, S., (1999). La personnalité. Paris : Flammarion.
Cottraux, J. & Blackburn, I.M., (2001). Thérapies cognitives des troubles de la personnalité (Edition révisée). Paris : Masson.
Cottraux, J., (2001). La répétition des scénarios de vie. Paris : Odile Jacob.
Debray, Q. & Nollet, D., (1995). Les personnalités pathologiques. Paris : Masson.
Hahusseau, S., (2003). Comment ne pas se gâcher la vie : guide pour s'aider soi-même. Paris : Odile Jacob.
Kagan, J., (2000). La part de l'inné. Paris : Bayard.
* Lelord, F. & André, C., (1996). Comment gérer les personnalités difficiles. Paris : Éditions Odile Jacob.
* Lelord, F. & André, C., (2001). La force des émotions. Paris : Éditions Odile Jacob.
Linehan, M.M., (2000). Traitement cognitivo-comportemental du trouble de personnalité état-limite. Traduction D. Page et P. Wehrle. Genève : Médecine & Hygiène.
Linehan, M.M., (2000). Manuel d'entraînement aux compétences pour traiter le trouble de personnalité état-limite. Traduction de D. Page et P. Wehrle. Genève : Médecine & Hygiène.
* Young, J.E. & Klosko, J.S., (1995). Je réinvente ma vie. Montréal : Éditions de l'Homme.

TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES

* Apfeldorfer, G., (1997). Maigrir c'est dans la tête. Paris : Odile Jacob.
Apfeldorfer, G., (1991). Je mange donc je suis. Paris : Payot.
* Apfeldorfer, G., (1995). Anorexie, boulimie, obésité. Paris : Flammarion.
Apfeldorfer, G., (2000). Maigrir c'est fou ! Paris : Odile Jacob.
* Mirabel-Sarron, C., (1999). Bien manger. Paris : Bayard.
* Simon, Y. & Nef, F., (2002). Comment sortir de l'anorexie. Paris : Odile Jacob.
Samuel-Lajeunesse, B. & Foulon, C. (1994). Les conduites alimentaires. Paris : Masson.
* Perroud, A., (2000). Tout savoir sur l'anorexie et la boulimie. Favre, Lausanne.
* Perroud, A., (2002). Faire face à la boulimie. Comment traiter son trouble par soi-même. Paris : Retz.
Perroud, A., (2003). Faire face à l'anorexie. Une démarche efficce pour se guérir. Paris : Retz.
* Schmidt, U. & Treasure, J., (1998). S'en sortir repas après repas. Paris : Estern.

DIFFICULTÉS CONJUGALES ET SEXUELLES

* Boisvert, J.M. & Beaudry, M., (1988). Psychologie du couple. Montréal : Éditions du Méridien.
Jarrousse, N. & Poudat, F.X., (1991). Couple : attirance et réussite. Paris : Ellébore.
* Nazare-Aga, I., (2000). Les manipulateurs et l'amour. Montréal : Éditions de l'Homme.
Parpaix, F., (2004). Pour être de meilleurs amants : quand l'harmonie entre les corps conduit à l'harmonie entre les êtres. Réponses. Paris : Robert Laffont.
Poudat, F.X. & Jarrousse, N., (1992). Traitement comportemental des difficultés sexuelles. Paris : Masson.
* Poudat, F.X., (2000). Nous n'arrivons pas à nous entendre sexuellement. Paris : Odile Jacob.

TROUBLES DE L'ENFANT

Adrien, J.L., (1996). Autisme du jeune enfant, Expansion Scientifique Française.
Barthelemy, C., Hameury, L., Lelord, G., (1996). L'autisme de l'enfant, L'Expansion Scientifique française.
Barthélémy, C. & Lelord, G., (1991). Les échelles d'évaluation clinique en psychiatrie de l'enfant. Paris : L'Expansion Scientifique Française.
* Brunet, C. & Sarfati, A.C., (1999). Petits tracas et gros soucis. Paris : Albin Michel.
Corraze, J. & Albaret, J.M., (1996). L'enfant agité et distrait. Paris : L'Expansion Scientifique Française.
Dumas, J., (1999). Psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent. Bruxelles : De Boeck.
Frith, U., (1996). L'énigme de l'autisme. Paris : Éditions Odile Jacob.
George, G. & Vera, L., (1999). La timidité chez l'enfant et l'adolescent. Paris : Dunod.
* Georges, G., (2002). Mon enfant s'oppose. Que dire ? Que faire ? (2ème édition). Paris : Odile Jacob.
* Georges, G., (2002). Ces enfants malades du stress. Paris : Anne Carrière.
Habimana, E. et coll., (1999). Psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent : approche intégrative. Montréal : Gaëtan Morin.
Montreuil, N. & Magerotte, Gh., (1994). Pratique de l'intervention individualisée. Bruxelles : DeBoeck Université.
Mouren-Simeoni, M.C. & Klein, R.G., (1997). Les dépressions chez l'enfant et l'adolescent. Paris : Expansion Scientifique.
Mouren-Simeoni, M.C., Vila G. & Véra, L., (1993). Troubles anxieux de l'enfant et de l'adolescent. Paris : Maloine.
Peeters, (1996). Autisme, de la compréhension à l'intervention. Paris : Dunod.
* Pleux, D., (2001). Peut mieux faire. Remotiver l'enfant pour l'école. Paris : Odile Jacob.
Schopler, Reisler & Lansing, (1993). Stratégies éducatives de l'autisme et des autres troubles du développement. Paris : Masson.
Thomas, J. & Willems, G., (1997). Troubles de l'attention, impulsivité et hyperactivité chez l'enfant. Paris : Masson.
* Vera, L., (2001). Mon enfant est triste. Comprendre et aider l'enfant déprimé. Paris : Odile Jacob.
Véra, L. & Leveau, J., (1990). Thérapies cognitivo-comportementales en psychiatrie infanto-juvénile. Paris : Masson.

PERSONNE ÂGÉE

Cappeliez, P., Landreville, P. & Vézina, J., (2000). Psychologie clinique de la personne âgée. Paris : Masson.

MÉDECINE COMPORTEMENTALE

André, C., Lelord, F. & Légeron, P., (1997). Chers patients : petit traité de communication à l'usage des médecins. Paris : Éditions du Quotidien du Médecin.
Bauer, M.S. et McBride, L., (2001). Thérapie de groupe pour le trouble bipolaire : une approche structurée. Le programme d'objectifs personnels. Genève : Médecine et Hygiène.
Bruchon-Schweitzer, M. & Dantzer, R., (1994). Introduction à la psychologie de la santé. Paris : PUF.
* Chneiweiss, L., (1993). Dormir n'est plus un rêve. Paris : Albin Michel.
Cottraux, J., (1981). Psychosomatique et médecine comportementale. Paris : Masson.
Dantzer, R., (1989). L'illusion psychosomatique. Paris : Éditions Odile Jacob.
Fontaine, O., Kulbertus, H. & Étienne, A.M., (1996). Stress et cardiologie. Paris : Masson.
Gordon, T. & Edwards, S., (1997). Communiquer avec ses patients. Montréal : Éditions de l'Homme.
* Lecendreux, M., (2002). Le sommeil. Paris : Solar.
Lemoine, P., (1996). Le mystère du placebo. Paris : Éditions Odile Jacob.
* Morin, M., (1998). Vaincre les ennemis du sommeil. Montréal : Éditions de l'Homme.
Queneau, P. & Osterman, G., (1998). Soulager la douleur. Paris : Odile Jacob.
Razavi, D. & Delvaux, N., (1998). Psycho-Oncologie. Paris : Masson.
Razavi, D. & Delvaux, N., (1998). La prise en charge médico-psychologique du patient cancéreux. Paris : Masson.
Rémond, A. & Rémond, A., (1994). Biofeedback, principes et applications. Paris : Masson.
* Royant-Parola, S., (2002). Comment retrouver le sommeil. Paris : Odile Jacob.

ADDICTIONS

* Adès, J. et Lejoyeux, M., (2001). Encore plus ! Jeu, sexe, travail, argent. Paris : Odile Jacob.
* Cungi, C., (2000). Faire face aux dépendances. Paris : Retz.
Ladouceur, R., Sylvain, C., Boutin, C. et Doucet, C., (2000). Le jeu excessif, comprendre et vaincre le gambling. Montréal : Éditions de l'Homme.
* Lagrue, G., (1998 et 2000). Arrêter de fumer. Paris : Odile Jacob.


GESTION DU STRESS

* Albert, E., (1995). Guide de la gestion du stress. Dublin : City and York.
* Albert, E., (1998). Le bac sans stress. Paris : Bayard.
* André, C., Lelord, F., & Légeron, P., (1998). Le stress. Toulouse : Privat, Toulouse.
* André, C., Légeron, P. & Lelord, F., (1995). La gestion du stress. Paris : Éditions Bernet-Danilo.
* Cungi, C., (1998). Savoir gérer son stress. Paris : Retz.
Cungi, C. et Limousin, S., (2003). Savoir se relaxer. Paris : Retz.
* Légeron, P., (2001). Le stress au travail, Paris : Odile Jacob.
* Lelord, F., (1990). 10 conseils pour vivre avec son stress. Paris : Publi-Union.
* Paulhan, I. et Bourgeois, M., (1995). Stress et coping. Paris : PUF, collection Nodules.
Servant, D., (2003). Soigner le stress et l'anxiété par soi-même. Guide pour s'aider soi-même. Paris : Odile Jacob.
* Van Rillaer, J., (1999). Les colères. Paris : Bernet-Danilo.
* Wilkinson, G., (1999). Le stress. Paris : Marabout.

AFFIRMATION DE SOI

* Alberti, R.E. & Emmons, M.L., (1992). S'affirmer : savoir prendre sa place. Montréal : Le Jour Éditeur.
* Boisvert, J.M. & et Beaudry, M., (1979). S'affirmer et communiquer. Montréal : Éditions de l'Homme.
* Cungi, C., (2001). Savoir s'affirmer. Paris : Retz (2ème éd.).
* Fanget, F., (2002). Affirmez-vous ! Paris : Odile Jacob (2ème éd).
Fanget, F., (2003). Oser. Thérapie de la confiance en soi. Paris : Odile Jacob.
* Nazare-Aga, (1997). Les manipulateurs sont parmi nous. Montréal : Éditions de l'Homme.

LECTURES COMPLÉMENTAIRES

Bear, Connors et Paradisio, (1997). Neurosciences : à la découverte du cerveau. Paris : Pradel (Masson diffusion).
Cottraux, J., (2001). La répétition des scénarios de vie. Demain est une autre histoire. Paris : Editions Odile Jacob.
Cottraux, J., (2004). Les visiteurs du soi : A quoi servent les psys ? Paris : Editions Odile Jacob.
Favrod, J., (2003). Faire face aux hallucinations auditives. De l'intrusion à l'autonomie. Charleroi, Belgique : Socrate éditions.
Frances, A., Ross, R., (1997). DSM-IV Cas Cliniques. Paris : Masson.
Joule, R.V. & Beauvois, J.L., (1998). La soumission librement consentie. Paris : PUF.
Kagan, J., (2000). Des idées reçues en psychologie. Paris : Odile Jacob, Paris.
Kaplan, H.I. & Saddock, B.J., (1998). Synopsis de psychiatrie, Paris : Pradel (Masson diffusion).
Lieury, A., (1997). La psychologie est-elle une science ? Paris : Flammarion.
Myers, D.G., (1998). Psychologie. Paris : Flammarion.

RECHERCHE ET OUTILS D'ÉVALUATION

Bouvard, M. & Cottraux, J., (1996, 2002). Protocoles et échelles d'évaluation en psychiatrie et psychologie. Paris : Masson.
Bouvard, M., (1999, 2002). Questionnaires et échelles d'évaluation de la personnalité. Paris : Masson.
Guelfi, J.D., Gaillac, V. & Dardennes, R., (1995). Psychopathologie quantitative. Paris : Masson.

PSYCHOTHÉRAPIES : TECHNIQUES, HISTOIRES ET DÉBATS

Bouveresse, J., (1999). Prodiges et vertiges de l'analogie. Paris : Raisons d'agir.
Chambon, O. & Marie-Cardine, M., (1999). Les bases de la psychothérapie. Paris : Dunod, Paris.
Krotenberg, A. & Patry, L., (2001). L'envie d'aller mieux. Paris : Payot.
Meyer, C., Borch-Jacobsen, M., Cottraux, J., Pleux, D., Van Rillaer, J., et al. (2005). Le livre noir de la psychanalyse. Paris : Les Arènes.
Mihaescu, G., (2000). De l'erreur en psychothérapie. Genève : Médecine & Hygiène.
Sokal, A. & Bricmont, J., (1997). Impostures intellectuelles. Paris : Éditions Odile Jacob.
Van Rillaer, J., (1980). Les illusions de la psychanalyse. Liège : Mardaga.
* Van Rillaer, J., (2003). Psychologie de la vie quotidienne. Paris : Odile Jacob.
Widlöcher, D., (1996). Les nouvelles cartes de la psychanalyse, Paris : Odile Jacob, Paris.
»

Bonne découverte ! Et que tous ceux et celles qui ont déjà fait la connaissance de l'un ou l'autre de ces ouvrages n'hésitent pas à nous faire part de leur appréciation.

Bien à vous.

Peter.

Note bibliographique :


(1) Ouvrages publiés en langue française en Thérapie Comportementale et Cognitive, MISE À JOUR - Décembre 2005, http://www.bladi.net/forum/66747-appren ... s-hypnose/ page consultée le 1 mai 2009.
 
MENGAL

MENGAL

Membre
messages
232
Points
3 120
Localisation
Namur
Bonsoir,

Toujours dans le même registre, celui de la TCC, voici, pour celles et ceux intéressés par ce sujet: « TCC contre addictions : deux propositions de lecture » (1)


Petit préambule utile :

« Les addictions, une des plaies qui accompagnent trop souvent la bipolarité, maladies dans la maladie, arbres qui souvent la cachent, qui parfois permettent de la diagnostiquer, qui de toute façon la compliquent. » (2)

"Traiter une addiction sans traiter la bipolarité est quasi peine perdue, traiter la bipolarité ne fait pas disparaître l'addiction par magie, il faut y adjoindre un autre traitement spécifique. Celui qui semble le plus efficace et le plus prometteur à l'heure actuelle : la thérapie cognitivo comportementale. » (3)

« Bipolaire-info vous propose deux ouvrages récents sur la question (Je pense que Castorix en a parlé en termes très élogieux dans un message précédent) :

1. Faire face aux dépendances : Alcool, tabac, drogues, jeux, internet, de Charly Cungi (Auteur)
2. Thérapies cognitives et comportementales et addictions de Hassan Rahioui et Michel Reynaud
«


Pour obtenir de plus amples informations sur ces ouvrages, leurs éditeurs respectifs, etc… n’hésitez pas à visiter le site repris ci-dessous en (1)

Bonne découverte.

Peter.



(1) Bipolaire – info, S’informer c’est commencer à se soigner, ** Lien externe en erreur ** page consultée le 1 mai 2009.
(2) Ibidem.
(3) Ibidem.
 
castorix

castorix

Membre
messages
1 179
Points
5 110
Bonjour,

Peter désolé mais vous proposez en les mélangeant, des ouvrages médicaux très techniques (aucun intérêt pour 95 % des lecteurs de ce forum) et des livres destinés au public intéressé (notamment ceux de Christophe André, ou François Lelord) qui sont plus vraisemblablement déjà connus de certains d'entre nous. Si j'osais, je dirais que l'abondance nuit ici...

Pour ma part je recommande ceux de Charly Cungi, sur les dépendances par exemple : il est 100 % dans le sujet qui intéresse Métaphore, et très utilisable pour tout thérapeute ; signalons que Cungi a lontemps travaillé en hypnose, avant de s'inscrire dans les TCC comme un auteur de talent...

L'ouvrage de Favrod de 2003, Faire face aux hallucinations auditives, est un très bon exemple d'une thérapie cognitive proposée pour patients affectés de troubles psychotiques chroniques à type d'hallucinations acoustico-verbales. On y voit un auteur qui n'a plus rien à démontrer de ses compétences en terme d'Entraînement aux habiletés sociales (comme on dit à présent, EHS) développer son approche thérapeutique originale concernant les voix ; ceci serait, si ce n'était bien trop spécialisé pour retenir l'attention des lecteurs habituels de ce forum, un excellent exemple de ce que peut être une thérapie cognitive (tout sauf un consensus ! pour le moment). Voir aussi le Liberman, mais tout aussi spécialisé !

Je pense que je connais aussi le Thérapie de groupe pour le trouble bipolaire ; celui-là est destiné aux équipes d'infirmiers psy mais pas à tout un chacun !

Ceux d'Isabelle Nazare-Aga : adaptés grand public ; je les ai lus, mais un peu trop brouillons (trop chers) ; il y a mieux à présent par exemple chez Jouvence avec Christel Petitcollin : Victime bourreau ou sauveur (pour commencer), bien plus simple et concis mais exxploitable aisément ; etc.
 
Paul Elie

Paul Elie

Membre
messages
4 289
Points
6 510
Age
66
Localisation
lacaune
vous défendez une position remarquable qui va a contre courant de toutes les études statistique en ce qui concerne les addictions...
ou vous les ignorez :
toutes les tentatives de remplacer l'alcool par exemple par des medic ou par une thérapie traditionnelle c'est avérée un échec...
seul AA (alcolique anonymes) et NA continue d'avoir le plus grand pourcentage de réussite qui ne dépasse pas 75 % car la substance attend le client au tournant et saura remplir ces fonctions...
pourquoi ? car il est reconnu que l'addiction est une maladie de l'âme...sujet ignoré par le consortium de la santé globalement , sous couvert de tabou laique.
car la religion a récupéré le spirituel.
en ce qui concerne l'hypnose je ne connais que 2 personne qui se sont attaqué au fleau avec des resultats...vous semblez les ignorez
grald f.kein et calvin banyan...
eux meme sont tres retissant a prendre desd clients car ils savent le potentiel de rechute....
pourquoi? car si on veut guerir une personne qui souffre d'addiction il faudrai avoir un controle sur son environnement et son systeme de support. ce qui bien entendu est impossible!
la seule solution pour ces personne est:
l'abstinence et une refonte radicale de toutes ces valeurs "spirituelle"
qui aimante la bouteille a l'alcoolique.....
comme d'habitude devant un échec la médecine n'admet quelle a tord et a prix de la vie des personnes , préfère vendre des médicaments.
un scandale qui n'est en fait qu'une répétition de toutes les valeurs qui font marcher notre société basée sur l'exploitation , l'esclavagisme et le déni de la nature dont nous faisons partie....
pour preuve l'état actuel politico -social -écologique ou nous nous trouvons...qui est coupable?
notre deni et le refus que nous avons de prendre nos responsabilité...

vous défendez un corporatisme medico-pharmaceutique basé sur le profit...
honte a vous qui avez prêter serment !
vous dites une chose et faites une autre...
c'est cela qui se cache derrière vos actions!
c'est mon analyse de la situation catastrophique dans laquelle nous sommes aujourd'hui...
nous n'avalerons plus de couleuvres!
arrêtez donc d'essayer de nous vendre vos mensonges
 
castorix

castorix

Membre
messages
1 179
Points
5 110
Bonjour,

En relisant mon message à Peter (Mengal) je m'aperçois qu'il était mal formulé, qu'il reçoive mes excuses : je souhaitais le complimenter sur sa recherche bibliograpique, tout en remarquant que dans une section aussi spécifique, l'abondance du choix peut être plus gênante que facilitatrice.

Paul vous revoici, toujours à cran, tel Don Quichotte se précipitant vers les moulins à vent...

Voici la remarque à laquelle, je pense, vous répondiez Paul :

Castorix à dit:
la thérapie s'adressant à une personne souffrant de troubles en rapport avec l'abus de l'alcool, n'a pas à prendre pour postulat de départ que l'objectif du patient doit être de cesser le produit.

Où lisez-vous de quoi appuyer vos propos ?
paulelie à dit:
vous défendez un corporatisme medico-pharmaceutique basé sur le profit...(...)
vous dites une chose et faites une autre...
c'est cela qui se cache derrière vos actions !
Je ne comprends pas où vous voyez de ma part des propos sur l'usage des médicaments, etc. Je crains que la vigueur de vos réactions ne nous parle plutôt de vous-même, et des émotions que vous ressentez encore au souvenir de ce que vous avez pu traverser.
Ce que je respecte bien sûr, mais par pitié ne mélangeons pas tout.

Bien, une fois que vous serez calmé Paul, lisez ceci (mes propositions) : dans le cadre de la prise en charge des addictions, l'établissement d'une alliance thérapeutique est (comme toujours me dira-t-on) un objectif premier.
Et c'est dans cette optique qu'il convient d'examiner en premier lieu la demande du patient.
Cette première demande n'est parfois pas du tout une demande d'aide à cesser le produit.

Mon affirmation était donc celle-ci (je la reformule et la renouvelle) : il est évident dans ce cas pour de très nombreux thérapeutes, que l'objectif de la thérapie doit être partagé entre T et P, pour que quelque chose démarre.

Sans cela, il y aura malentendu, et (plus grave) le P ne se sentant pas compris, pas accepté, se ressent rejeté. Avec un très fort risque de passage à l'acte (suicidaire tout spécialement) ce qui à mon sens souligne toute la responsabilité du T à toute étape de la thérapie proposée.

Dans le cas le moins grave, le patient dit qqe chose comme : "il est fou ce thérapeute, pourquoi dit-il que je souffre d'une addiction ? Ce n'est pas ce que je lui demande et s'il prétend mieux me connaître que moi-même, je ne reviendrai pas le voir".

Bon, et tout ça pour préciser que dans la thérapie (faisant partie des TCC) proposée par Prochaska et Di Clemente, tant que le sujet ne reconnaît pas avoir un problème avec le produit, on dira qu'il est à un stade "pré-contemplatif" :shock: .

S'il y en a que ça intéresse (de préférence aux joutes stériles :wink: ) je suis intéressé de faire rouler la discussion sur le parallèle entre cette vision TCC des choses et la manière dont on les gère en thérapie ericksonienne...
 
M

Métaphore

Invité
Et moi je rebondirais que sur votre dernière phrase Castorix, pourquoi faire rouler la discussion pour reprendre vos propos uniquement sur la thérapie Ericksionienne, pour vous les autres c'est du bidon ? de nouveau je n'aime pas ce sectarisme.
 
MENGAL

MENGAL

Membre
messages
232
Points
3 120
Localisation
Namur
Bonjour Castorix,


MENGAL à dit:
(…) voici quelques « Ouvrages publiés en langue française en Thérapie Comportementale et Cognitive [TCC] » (1) (…) Bonne découverte ! Et que tous ceux et celles qui ont déjà fait la connaissance de l'un ou l'autre de ces ouvrages n'hésitent pas à nous faire part de leur appréciation.

Castorix à dit:
Peter désolé mais vous proposez en les mélangeant, des ouvrages médicaux très techniques (aucun intérêt pour 95 % des lecteurs de ce forum) et des livres destinés au public intéressé (notamment ceux de Christophe André, ou François Lelord) qui sont plus vraisemblablement déjà connus de certains d'entre nous. Si j'osais, je dirais que l'abondance nuit ici...


Votre appréciation et vos recommandations ont retenu toute mon attention ! N’ayant point lu tous les ouvrages (1) énumérés par l’ A.E.M.T.C., ouvrages qui, selon vos dires, seraient, je cite « des ouvrages médicaux très techniques (aucun intérêt pour 95 % des lecteurs de ce forum) », vous conviendrez, avec moi, qu’il m’est très difficile de valider ou de réfuter de tels arguments. Qu’à cela ne tienne ! Les 5 % de lecteurs et lectrices de ce forum, jugés par vous "à même" de comprendre et d’assimiler les lectures conseillées par l’A.E.M.T.C. (1), pourront toujours demander l’avis de l’un ou l’autre responsable(s) de cette A.S.B.L., dont voici, pour mémoire, l’histoire et les coordonnées précises :[/b]

a) Les coordonnées d’abord (2) :

"Association pour l'Etude, la Modification et la Thérapie du Comportement - Asbl
Membre de l'European Association for Behavioural and Cognitive Therapy

N° d'Entreprise : 413.324.819.

Siège Social :
ULG, DEPARTEMENT DES SCIENCES COGNITIVES
Thérapies Comportementales
Bd. Du Rectorat (B 33)
B-4000-Liège Sart Tilman

Gestion Administrative et Trésorerie :
Rue Saint Laurent, 9
B-4000-Liège
Tel/Fax : ++ 32 4 221 06 29
Courriel : aemtc.rfccc@scarlet.be
"

b) L’historique (3), ensuite :

« L'AEMTC a été fondée en 1973

Son objectif principal est de promouvoir les sciences du comportement et de leurs applications pratiques en psychologie, neuropsychologie, psychiatrie, médecine générale, psychothérapie, sexologie, orthopédagogie, pédagogie et d'autres domaines paramédicaux ou assimilés (infirmiers, kinésithérapeutes, psychomotriciens, ergothérapeutes, logopèdes, assistants sociaux, éducateurs, ...)

Elle s'intéresse à la résolution de problèmes de santé, sociaux, pédagogiques et institutionnels à l'aide des connaissances psychologiques acquises selon la démarche scientifique.

Elle promeut la recherche fondamentale et appliquée en sciences du comportement.
Elle diffuse des informations sur les sciences du comportement et ses applications.
Elle favorise les échanges scientifiques et professionnels entre collègues.
Elle développe des contacts avec d'autres associations partageant les mêmes intérêts.
Elle forme ses membres aux sciences du comportement et ses applications.
Elle compte environ 200 membres (psychologues, psychiatres, sexologues, ...)

Elle est la seule Association de Thérapie Comportementale et Cognitive en Belgique francophone.

Elle est membre de l'EABCT ( European Association for Behaviour and Cognitive Therapies).

Elle collabore étroitement avec l'AFFORTHECC (Association Francophone de Formation et de Recherche en Thérapie Comportementale et Cognitive).
»

Remarque :


Qu’il me soit permis de rappeler aux lecteurs et lectrices que l’A.E.M.T.C. est une ASBL qui travaille en parfaite harmonie et étroite collaboration avec « LE DEPARTEMENT DES SCIENCES COGNITIVES » de l’Université de Liège (Belgique).

Bien à vous.

Peter.



(1) A.E.M.T.C., Lectures conseillées, http://www.bladi.net/forum/66747-appren ... s-hypnose/ page consultée le 3 mais 2009.
(2) A.E.M.T.C., Pour établir un contact, http://www.bladi.net/forum/66747-appren ... s-hypnose/ page consultée le 3 mai 2009.
(3) A.E.M.T.C., Son histoire, http://www.bladi.net/forum/66747-appren ... s-hypnose/ page consultée le 3 mais 2009.
 
MENGAL

MENGAL

Membre
messages
232
Points
3 120
Localisation
Namur
Bonjour Castorix,

Casorix à dit:
En relisant mon message à Peter (Mengal) je m'aperçois qu'il était mal formulé, qu'il reçoive mes excuses : je souhaitais le complimenter sur sa recherche bibliograpique, tout en remarquant que dans une section aussi spécifique, l'abondance du choix peut être plus gênante que facilitatrice.

Ne vous excusez point ! J'avais, en effet, demandé que les lecteurs et lectrices donnent un avis circonstancié sur le contenu des ouvrages conseillés par cette ASBL rattachée à l'Université de Liège. Vous l'avez fait, ce dont je vous remercie. J'ai juste été surpris d'apprendre que seuls 5 % d'internautes fréquentant ce forum seraient à même de comprendre ces lectures :?: Mais, après tout, vous avez peut-être raison sur ce point !

Quant à moi, j'ai beaucoup de plaisir à informer les gens; à vrai dire, le seul but que je poursuis en venant sur ce forum, c'est d'apporter de l'information pertinente aux lecteurs et lectrices qui fréquentent (ou fréquenteront) ce forum.

Vous remarquerez d'ailleurs à cet égard que mes sources sont toujours abondamment citées; le but est double : d'une part, permettre aux personnes intéressées de trouver, en un temps record, l'information là où elle se trouve, et, d'autre part, encourager les internautes à respecter une certaine éthique (Pour ne pas dire une certaine honnêté intellectuelle) !

Très cordialement.

Peter.
 
castorix

castorix

Membre
messages
1 179
Points
5 110
Métaphore à dit:
Et moi je rebondirais que sur votre dernière phrase Castorix, pourquoi faire rouler la discussion pour reprendre vos propos uniquement sur la thérapie Ericksionienne, pour vous les autres c'est du bidon ? de nouveau je n'aime pas ce sectarisme.

C'est juste que c'est un peu le thème du forum, l'hypnose... c'est pourquoi le sujet est également ainsi nommé, comme chacun peut le lire.
Et pour avancer une comparaison entre plusieurs modes de thérapie, je propose de confronter le modèle TCC avec une autre approche au sens large, pas avec le simple "outil" hypnose si l'on peut dire.

Vous êtes libre de proposer d'autres choix que celui exprimé.
Cependant je vous fais remarquer que votre mode d'expression emploie souvent un ton mordant, vos propos sont souvent acerbes quand il ne s'agit pas de remarques précisément agressives.

Néanmoins, ce n'est pas toujours le cas ; vous semblez vous exprimer plus normalement lorsque vous avez quelque chose à dire, quelque chose d'autre que des commentaires à type de désaccord...
 
M

Métaphore

Invité
Castorix écrit : je suis intéressé de faire rouler la discussion sur le parallèle entre cette vision TCC des choses et la manière dont on les gère en thérapie ericksonienne...

Castorix vous parlez de thérapie Ericksonienne c'est dans ce sens que je vous disais pourquoi ce sectarisme "Ericksonienne "?

Néanmoins je ne comprends pas votre phrase : je propose de confronter le modèle TCC avec une autre approche au sens large, pas avec le simple "outil" hypnose si l'on peut dire.

Pour moi une TTC fait partie de l'hypnose dans sa globalité, après suivant le but recherché on adapte, mais désolée mais je n'arrive pas à comprendre de quoi vous voulez parler... Alors je n'ai peut être pas encore tous les outils à ma portée pour pouvoir en discuter c'est fort possible...

castorix à dit:
Cependant je vous fais remarquer que votre mode d'expression emploie souvent un ton mordant, vos propos sont souvent acerbes quand il ne s'agit pas de remarques précisément agressives.

Je ne vois pas en quoi mes propos sont acerbes certainement moins que certains, et je réponds en général de la même façon qu'on m'attaque.
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

Membre
messages
2 268
Points
5 410
Localisation
Montréal Québec
En effet, Mr Gerry Kein condidère, expérience à l'appui, que l'alcoolisme se soigne et se guérit avec l'aide de l'hypnose et un thérapeute qui sait bien l'appliquer à cet effet... Je le crois parce que c'est logique.

Dans les AA , il ne s'agit pas de se guérir de l'alcoolisme mais bien de vivre avec cette "maladie" en pratiquant l'abstinence; donc, d'être un alcoolique abstinent. Pour moi, cette avenue n'a toujours été qu'un "mieux que rien". Cette avenue cependant rend bien des alcooliques abstinents et c'est très bien, mais quelque chose me turlupine... C'est que, justement, pour se guérir de l'acoolisme, il faut être abstinent entre les séance d'hypnose et surtout pendant les séances, en autant que faire se peut.

Mais l'abstinence obtenue avec le concept "AA" est basée sur le concept que l'acoolisme ne se guérit jamais. Le concept "AA" est donc en conflit avec le concept curatif de l'hypnose thérapeutique.

D'ailleurs si je me rappelle bien, un des amis de Kein avait ouvert une clinique qu'il a du fermer car il y avait des manifestations des AA qui l'acccusait de donner de faux espoirs de guérison dans un but lucratif.

En plus, y'a la chasse gardée de la spiritualité des AA... Il faut se "reconnaitre" faible et pécheur dans l'alcoolisme. IL faut même se reconnaitre impuissant. Et aux USA l'on peut passer pour un athée ou un hérétique ou même un suppot de l'antéchrist si l'on remplace la spiritualité par l'hypnose (comme si les deux ne pouvaient aller de pair).

Personellement, y'a bien des décennies que je pense que l'alcoolisme se guérit...Vraiment pas aisément mais, je suis convaincu que ça se fait.
 
Paul Elie

Paul Elie

Membre
messages
4 289
Points
6 510
Age
66
Localisation
lacaune
vous connaissez jerry! il a été mon prof!
un homme extraordinaire!
non l'alcolisme ne se guérit vraiment jamais...mais on peut contourner le probleme et ne plus experimenter les effets"secondaires"
tout comme toutes les autres maladies qui ont des origines traumatiques ....
seulement les clients ont accès au bonheur et peuvent vivre une vie tout a fait différente! ce qui n'est pas le cas avec d'autres therapie ou l'on remplace le mal par un autre mal... ou qui perdure dans le cas d'une analyse longue et couteuse sans garanties!
la leçon AA est que l'alcoolisme est une maladie de l'âme...
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

Membre
messages
2 268
Points
5 410
Localisation
Montréal Québec
Je dis que j'ai toujours pensé que l'alcoolisme pouvait se guérir mais c'est bien Kein qui me l'a confirmé dernièrement dans ces cours sur video.. (Ben non, je ne le connais pas personellement).

Je crois toujours que ça se guérit. Les AA contournent... C'est mieux que rien mais ce n'est pas la guérison. Deux points importants font partie de l'alcoolisme. D'abord c'est la raison initiale pour avoir bu et avoir continué à boire en ayant constaté que cela nous rendait moins conscient. Et le deuxième point est, comme dans toutes les dépendances, ce que le fait de boire représente comme déclencheur (trigger) d'états de plaisirs relatifs affectifs (souvent fictifs aussi).

Donc, y'a le fait d'être moins conscient, de ressentir moins et y'a le fait de se retrouver dans un état psychologique ou l'on se sent "aimé", faisant partie d'une communauté (comme dans les bars)...Certains ne trouvent que le fait de boire pour se rapprocher d'un concept de relation père fils et pour entretenir ce faux espoir qu'il pourront revivre leur enfance avec un père aimant.

Ces conditions de l'alcoolisme, si elle sont éradiquées, entraîneront l'éradiquation de l'alcoolisme. Il ne s'agit pas que le patient se retienne de revoir ses potes de beuverie et de fréquenter ses débits favoris, il s'agit qu'il n'en aie plus envie du tout. Qu'il sente son besoin fondamental comblé. Il s'agit qu'il percoive la vie comme un chose dont la pleine conscience ne vient même pas à bout d'expérimenter et d'apprécier et qu'il ne veuille plus se départir d'une perte de conscience qui lui en ferait perdre des bouts.
 
Paul Elie

Paul Elie

Membre
messages
4 289
Points
6 510
Age
66
Localisation
lacaune
oui vous avez raison ...quand je dit guérir s'est en fait subjectif...
le plus dur pour les dépendances et le contrôle de l'environnement...
et la tentation que les "amis" qui utilisent sont...c'est possible a gérer pour certains individus mais la plupart doivent "casser " avec tout leur monde , leur relation "affective ou pseudo" qui sont la personalisation du "trigger".
le truc c'est de choisir ...ces clients et de chequer leur motivation avant de commencer..
un luxe que tout thérapeute ne peut pas prendre mais qui a terme fait monter votre % de succès!
comment ça va pour vour sur le net? vous avez des clients?
si vous avez besoin d'aide n'hésitez pas... j'ai besoin de sous! :D
j'ai une collection de dvd dont je n'ai plus besoin et que je veut vendre pour acheter de la fibre carbone (guitares eoliennes!) et une expérience qui pourait vous être utile
 
M

Métaphore

Invité
Léo et Paulélie, j'ai suivi votre débat sur l'alcoolisme et je partage le point de vue de Paulélie dans son dernier message :

:arrow: le plus dur pour les dépendances et le contrôle de l'environnement... et la tentation que les "amis" qui utilisent sont...c'est possible a gérer pour certains individus mais la plupart doivent "casser " avec tout leur monde , leur relation "affective ou pseudo" qui sont la personalisation du "trigger".
le truc c'est de choisir ...ces clients et de chequer leur motivation avant de commencer..


La dépendance de l'alcool et du tabac se rapprochent pas mal, d'ailleurs ont y trouve souvent les deux addictions jumelés, sans être une obligation certes...
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

Membre
messages
2 268
Points
5 410
Localisation
Montréal Québec
Ah oui, c'est vrai, la plupart des addictions ont les même facteurs je le sais d'expérience pour ce qui est de celle du fumeur puisque je fumait depuis l'âge de 12 ans et cela faisait...euh...déféquer mon père que je détestais.

Mais ma mère et ma soeur fumaient et j'ai des souvenirs affectifs qui sont reliés à ça et on détestait tous mon père en fumant... Ça revient toujours aux relations affectives. Mais les drogues fortes ou l'alcool; les trucs qui font que l'on en perd des bouts de conscience et que c'est cela qu'on recherche; on ne veut pas être conscient, avoir toute sa tête, être sobre, alors y'a cet aspect là aussi. Et ça tourne en boucle avec la dimension affective, le joint étant le désir de soulager sa souffrance de mal-être...
 
M

Métaphore

Invité
:arrow: Ça revient toujours aux relations affectives...

C'est une évidence que tout mal être et dépendances est lié à l'affectif et à notre vécu, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement, alors maintenant est ce que l'hypnose est suffisament efficace pour venir à bout de différents traumas, je n'en sais rien car je n'ai pas encore cette expérience.

 
Eluno

Eluno

Membre
messages
618
Points
3 950
Venir à bout de différents traumas n'est pas une obligation.
La seule obligation pour un thérapeute est de faire ce que lui demande le patient.

Une enfance traumatisante peut faire des adultes qui aiment se plaindre et se victimiser constamment, déprimer, ressasser le passé. Mais elle peut aussi faire des adultes qui ne regardent plus derrière eux, et qui ne regardent que là où ils mettent les pieds.

La question devient donc "est-ce que l'hypnose est suffisamment efficace pour venir à bout d'une addiction"
La réponse est bien sûr oui. Il suffit juste de trouver comment, même si en général le recadrage est tout indiqué...
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

Membre
messages
2 268
Points
5 410
Localisation
Montréal Québec
Pour recadrer quelque chose, il faut bien y revenir si c'est dans le passé. On fait de la régression et l'on recadre, il me semble. Y'a jamais de régression dans l'ériksonnien ou l" HH ?
 
Paul Elie

Paul Elie

Membre
messages
4 289
Points
6 510
Age
66
Localisation
lacaune
La seule obligation pour un thérapeute est de faire ce que lui demande le patient.
touché!
l'hypnose n'as pas de pouvoir en soi c'est toujours le client qui decide...
si le guide sait faire valoir un choix plutot qu'un autre ...
alors tout devient possible...
mais dans toute situation la sagesse du respect du libre arbitre est toujours un bon pari pour le therapeute ..
car la responsabilité devant un verre vide ....quand un enfant a soif . et qu'il n'y a pas d'eau a donner ....devient un role que le therapeute ne peut remplir....
nous ne faisons pas de magie.
il faut savoir nos propres limites. et pour ce faire il est tres important pour un therapeute qui veut l'exelence d'etre patient (client) pour apprendre ce que j'appelle la compassion, une ecoute sincere...( expérimentée sur soi même!)
vous allez peut etre trouver mes propos dramatiques!
mais ce n'est pas si sérieux que ça ,le sens de l'humour est toujours un médicament très utile!
 
Altmaier

Altmaier

Membre
messages
1 472
Points
4 880
Localisation
Nouvelle Calédonie
Je voudrais poser la même question que Léo,
En hypnose ericksonienne, peut faire des régressions???

Merci pour vos réponses. :wink: 8)
 
Eluno

Eluno

Membre
messages
618
Points
3 950
Bien sûr qu'il est possible d'en faire.
J'ai même dit que la Régression était ma technique préférée car très puissante.
Je ne faisais que (re)dire que ce n'était pas obligatoire.

Le Recadrage hypnotique est une technique 100% IC qui permet de lui demander de générer des nouveaux comportements respectant cette fois à la fois la fonction positive de l'ancien et la volonté consciente du sujet.
Ce n'est pas tout à fait un recadrage au sens courant :)
 
Paul Elie

Paul Elie

Membre
messages
4 289
Points
6 510
Age
66
Localisation
lacaune
il est possible d'en faire?
ce n'est pas ce que l'on trouve dans les descriptions et définitions du procédé eriksonien...
le focus thérapeutique n'est pas dans cette direction.
rare sont les eriksonnien qui l'utilisent!
mais le plus important pour moi est que ces différents styles et protocoles n'ont servi qu'a diviser la profession et dresser les écoles les une contre les autres....
pour moi c'est avant tout une question de vitesse ...
la nouvelle hypnose faute de l'appeler autrement...kein /banyan/don mottin
est plutôt concentrée sur la rapidité et l'efficacité...
cela ne veut pas dire que l'eriksonniene n'est pas efficace , mais plus lente et qui d'après leur fans " en respect avec l'écologie du client" .....
ce qui veut dire progressif et plus rassurant!
la régression parce que fonctionnant avec un langage et une radicalité qui demande une précision; qui déroute les thérapeutes quand ils viennent d'horizon psy et medic ...
car fonctionnant sur des bases qui n'ont plus rien a voir avec le langage conscient mais qui communique d'une façon directe..;
opposée au contournement...par la métaphore
avec le subconscient.
aussi la différence fondamentale et la différenciation et la compréhension des fonctions de l'esprit.
3 partie au lieu de 2.
le conscient ,le subconscient et l'inconscient.
très importante distinction car nous ne touchons pas a l'inconscient qui contient les mécanisme automatiques nécessaire a la vie organique en autre....
2 vitesses différentes pour 2 gouts différentes, adaptés au caractères des praticiens....
nous estimons qu'il est très important de donner le pouvoir de la thérapie au client en l'informant d'une façon transparente sur ce qui va se passer...plus simplement .
ces méthodes aussi ont l'avantage de créer une structure de thérapie adaptable a presque tous les cas
et en fait un outil très adapte a la franchise (macdo style!)donc plus facile a pratiqué et plus consistant dans ces résultats. plus facile a répliquer.
banyan a simplifié l'approche au subconscient pour un dialogue et travail direct en 5 phases:
-la préparation et familiarisation avec l'hypnose
-la régression et observation du trauma de l'intérieur et de l'extérieur pour développer une justification du pardon.
-le pardon aux autres
-le pardon a soi même.
-le ménage des résiduels et du système de support, des effets secondaires
de plus l'utilisation de l'induction rapide sinon instantanée est un paramètre important que nous utilisons et la considération d'un niveau obligatoire de profondeur somnambulique comme conditions pour des résultats permanents et durables...
la sont les différences fondamentales ....ce qui n'est pas un jugement de valeur entre les 2 styles, mais un choix du praticien sur l'assurance de la rétention du client jusqu'à la fin de la thérapie....
ce qui a mon sens apporte une garantie de succès.car le client passe moins de temps dans le cabinet!
la difficulté primordiale est pour le praticien d'envisager un protocole détaché de la logique consciente, mais plutôt d'avoir un rapport direct avec le subconscient.
 
Paul Elie

Paul Elie

Membre
messages
4 289
Points
6 510
Age
66
Localisation
lacaune
Eluno à dit:
Venir à bout de différents traumas n'est pas une obligation.
absolument pas!
le trauma installé dans le subconscient ressurgit déguisé dans les manifestations d'autodefenses qui vont donner un sens de fausse sécurité au client de l'addiction et le pousser a consommer ....
sans la reconnaissance ,compréhension et pardon face au trauma , il n'y aura pas de résolution durable car le trauma originel et a la source du probleme.
pour nous c'est donc une obligation
car il n'y a pas de zone grise et nous considérons que la seule possible rémission devant le fléau qu'est l'alcool et la drogue dans son utilisation en tant qu' écran sécurisant n'est possible qu'en acceptant l'abstinence comme solution...dans un premier temps.
car le patient peut après résolution boire une bière socialement a un barbecue sans sombrer dans l'ivresse et le black-out car le trauma a été résolu et négocié!
 
valikor

valikor

Membre
Pro
messages
2 451
Points
6 910
Localisation
lyon
oui et on peut inclure une régression/nettoyage du passé dans une métaphore....

avec consigne de continuer et de travailler dessus jusqu'à ce tout soit évacué...

une fois j'ai même inclus la ligne de temps dans une séance d'hypnose ...

Valikor
 
M

Métaphore

Invité
Eluno à dit:
Venir à bout de différents traumas n'est pas une obligation.
La seule obligation pour un thérapeute est de faire ce que lui demande le patient.


C'est une façon détournée de ne pas répondre à ma question. Si une personne consulte c'est pour vivre mieux avec une souffrance en moins, exemple la dépression.

Une enfance traumatisante peut faire des adultes qui aiment se plaindre et se victimiser constamment, déprimer, ressasser le passé.
Mais elle peut aussi faire des adultes qui ne regardent plus derrière eux, et qui ne regardent que là où ils mettent les pieds.

La 2ème ligne c'est avant ou après l'hynose ?...car tant que le trauma n'est pas dépassé, avec toute la meilleure volonté du patient, il aura du mal à avancer correctement...

La question devient donc "est-ce que l'hypnose est suffisamment efficace pour venir à bout d'une addiction"
La réponse est bien sûr oui. Il suffit juste de trouver comment, même si en général le recadrage est tout indiqué...

Oui sauf si on traite une addiction à l'alcool, alors que le patient va développer un autre problème car finalement l'hypnose n'a pas été au coeur du problème (trauma).
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

Membre
messages
2 268
Points
5 410
Localisation
Montréal Québec
Je suis d'accord avec Métaphore... Quelle que soit la méthode thérapeutique, je crois qu'il faut, pas toujours mais souvent, aller au coeur du problème, à la source névrotique; le trauma. La psychanalyse le fait, de peine et de misère et avec beaucoup de temps mais l'hypnose est réputée pouvoir y parvenir immensément plus rapidement.

Si l'on sait ou l'on s'en va dans l'esprit humain, la suggestion directe est indiquée, je dirais... Mais si on ne sait pas ou l'on s'en va, alors peut-être c'est mieux d'éricksonniser et de métaphoriser en misant sur le fait que toutes les ressources sont en soi. Je ne sais pas trop.
 
M

Métaphore

Invité
Plus on avance dans le sujet, plus ça devient flou pour moi, même si j'en comprends la teneur des propos, concrêtement je visualise mal l'impact thérapeutique, car en fait dans la plupart des cas, un patient vient vous voir pour un mal de vivre mal défini, avec des symtomes divers, style vertiges, migraines, insommies, puis ce mal de vivre quotidien, et en plus un goût prononcé pour l'alcool, mais en l'interrogeant, il peut très bien dire que finalement il n'a pas à se plaindre dans sa vie, il a un travail, une famille, des amis, normal quoi, alors on commence par quoi ?
 
Vous aimerez:
jean touati
Réponses
10
Affichages
7 K
Métaphore
M
Prudence
Réponses
13
Affichages
4 K
Prudence
Prudence
M
  • Question
  • Métaphore
Réponses
8
Affichages
11 K
selenite
selenite
Nouveaux messages
Toltek
  • Question
  • Toltek
Réponses
14
Affichages
2 K
surderien
surderien
L
  • Question
  • La suppliciée
2
Réponses
59
Affichages
1 K
proton
P
>> Vous aimez cette page ? Inscivez-vous pour participer
Haut