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Il n'y a rien à faire...

  • Initiateur de la discussion Prudence
  • Date de début 24 Mars 2015

Prudence

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  • 24 Mars 2015
  • #1
"Il n'y a rien à faire..."
C'est une phrase qui me semble courante (deux clientes me l'ont rapportée cette après-midi) et tellement lourde, pesante, toxique...
"Madame, pour votre douleur, il n'y a rien à faire" "Madame, pour votre maladie, il n'y a rien à faire". Pourquoi? Pourquoi faire porter un tel poids de fatalisme?
Bien sûr j'ai déjà eu une cliente avec qui nous n'avancions pas et j'ai remis en question la thérapie, je lui ai dis que j'avais l'impression que ce que nous faisons ne fonctionnait pas, que je n'utilisais peut être pas la bonne méthode, ou que je n'étais pas la bonne personne pour l'aider, ou que ce n'était pas le bon moment... et nous avons arrêté.
Mais comment et pourquoi dire "il n'y a rien à faire"?
Je m'interroge beaucoup sur cette phrase en cette fin d'après-midi.
Elle me semble si dure, si fataliste, si... destructrice d'espoir! Mais qu'est-ce que c'est que cette phrase? Qu'en pensez-vous?
 
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Nodylion

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  • 24 Mars 2015
  • #2
Juste quelques réflexions.

''Il n'y a rien à faire''
C'est une croyance négative et on sait le poids des croyances sur la santé (physique et mentale). Mais comme toute croyance qui contient un absolu (rien toujours, tout le monde, etc.), il est facile d'y trouver une faille (la généralisation) pour l'éroder, et c'est toujours un début.

Quand il entend ''je ne suis pas la bonne personne pour vous aider'', il peut arriver que le client entende juste ''pas la bonne personne'' et le prenne personnellement, ou se dise que c'est une façon polie de la part du thérapeute de dire que c'est de la faute du client.
Dépression ?

Quelques idées pour faire évoluer la situation :
- faire l point des objectifs qui étaient peut-être trop grands
- voir ce qui a été entrepris + faire le point sur les avancées et ''reculs'' + voir le pourquoi du comment
- démonter le ''rien'' + à quoi/qui renvoie le ''il'' (les tournures impersonnelles cachent un vrai sujet) ?
- redéfinir des objectifs plus petits et préciser les critères de réussite
- faire un brainstorming sur tout ce qui pourrait être fait (sans limite : mode rêveur)
- recenser tout ce que la personne réussit, ses succès, qualités, ses rêves (même les plus fous, on veut l'aider à trouver un sens)
- faire le point sur la relation
- demander si le client souhaite faire une ''pause'' pour laisser décanter, observer les changements : c'est mieux que dire qu'il vaut mieux arrêter

Si la remarque vient d'un professionnel, comme tes citations le laissent entendre, c'est plutôt inquiétant... Et la preuve qu'il y un manque dans certaines formation, notamment sur la communication (cf le poids des mots/maux de surderien) et son pouvoir.
 
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Prudence

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  • 24 Mars 2015
  • #3
C'était des médecins.
Et pour une c'était la conclusion d'une équipe de 4 personnes (deux médecins, une inf et un psy) vis à vis de sa douleur. Je ne comprends pas qu'on dise qu'il n'y a rien à faire vis à vis de la douleur. Même si les antalgiques ne donnent pas satisfaction il y a d'autres choses à essayer.
Comme tu dis là j'ai commencé à faire la faille, à la montrer pour proposer de l'agrandir ensuite. Cette phrase est revenue plusieurs fois, elle était présente dans le discours, intégrée. On sort le white spirit pour décoller l'étiquette.
Je n'ai pas pensé à décomposer la phrase, j'ai surtout dit que si, il y avait des choses qu'on pouvait faire, et expérimentation. Les généralisations et absolus sont souvent problématiques (toujours, jamais, et là "rien"). "Il" c'est vrai que "elle" peut faire quelque chose en reformulant on rend le pouvoir à la personne dans la gestion de sa vie: ne pas être passif mais actif, acteur de sa vie. Pistes intéressantes.

Pour "pas la bonne personne pour vous aider'', je lui ai dit qu'elle pouvait essayer avec quelqu'un d'autre, ou avec moi plus tard etc. En fait quand on a parlé de ça elle m'a dit qu'en fait elle ne voulait pas changer. C'était quelque chose d'un peu particulier (pas une dépression), je ne souhaite pas trop en dire plus.
 
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gege83var

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  • 24 Mars 2015
  • #4
Faut-il se laisser abattre par une simple phrase ?
Pourtant se ne sont que des mots, certains ne se laissent pas abattre alors que leurs problème est physique et/ou moral (maladie, accident ...) Un exemple simple : Gregorie Lemarchal, avec une maladie des poumons posséde une voix d’or, se qui n’est pas cohérent puisqu’il faut de bon poumons pour bien chanter. Mais sa prouve bien qu’avec la volonté tout est possible, bien que l’on ne puissent pas pouvoir faire tout se que l’on veulent.
Dans se cas : Il n’y a rien a faire. Mais avec une volonté il sera toujours possible de vivre heureux quelqu’en soit se que décide le destin.
Toutes énigmes à une solution. Si l’on se dit qu’un objectif est impossible alors il le sera. Mais il existe toujours un espoir, parfois très fin, mais il est toujours là. Et je pense que si le concient nous donne des choses impossibles, alors se tourner vers l’inconcient pourrait nous donner un autre angle sur le sujet afin de trouver une solution sur des choses qui sont impossibles physiquement.

Le cerveau humain n’utilise t-il vraiment que 10% de ses capacités ? Je ne pense pas, je pense plutôt que nous avons accès à bien plus que ça mais cherchons nous vraiment à en utiliser plus ? Si tu vas dans la rue, et que tu dit à des passants :
-Je peut te faire revivre certains détails (très précis) de ton enfance (des détails anciens que l’on ne se remémore qu’en voyant, touchant, sentant... certaines choses mais il ne sagit que de flash back)
-Que tu peut leurs faire toucher des animaux dont ils ont la phobie (ou qu’il n’approcheraient pas naturellement).
Pour beaucoup ils n’y croiront pas. Se que le cerveau n’utilise pas dans le concient il l’utilise ailleur (subconcient par exemple) et si par de simples paroles ont peut ne plus avoir mal à un endroit alors on aura plus mal. La douleur est là, mais ont accepte de ne pas la sentir (la douleur n’est qu’une information).
Mais si cette femme n’arrive pas à ne plus accepter la douleur, il existera toujours un moyen (je pense). Elle à peut-être des troubles dû à des souvenirs intences/une maladie... voir même qu’elle n’arrive pas à se confier entièrement, donc reste bloquer à un endroit.
Cette femme est peut-être septique à l’hypnose se qui peut se comprendre. Mais au lieux de vouloir entrer dans le vif du problème, si elle arrive à comprendre que l’on peut l’aider qu’il ne faut pas se laisser abattre car on lui à dit qu’il n’y avais rien à faire. Se renfermer sur son sorts est la pire chose à faire car la situation ne va pas s’améliorer.


Je ne sais pas si je répond au sujet/partiellement ou si je fais même du hors sujet :/ Je ne connais que très peu le monde de l’hypnose, même s’il m’intrigue car on peut y faire des choses improbables dans le monde du concient. Et je suis assez jeune, donc je ne suis pas sûr d’avoir tout compris sur le sujet, mais si j’ai pu aider j’en serais fier mais si je n’est rien fait avancer je m’en excuse. Je sais que mes arguments ne sont pas très pertinents, mais avoir le point de vu d’un plus jeune peut-il aider ? À toi de me le dire ☺
 
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Prudence

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  • 25 Mars 2015
  • #5
Oui, l'espoir à garder toujours présent, merci gégé.

Pour les 10% c'est complétement faux, c'est une légende. Tu peux ne pas le penser, effectivement!

Oui, on peut l'aider, elle peut s'aider, je pense, comme toi, que c'est important d'en avoir conscience, de le savoir.

Tous les points de vue ont un potentiel, peuvent être intéressant, et dans tous les domaines, qu'on les retienne ou non au final, ils peuvent aider à faire avancer la réflexion. Un point de vue différent c'est une perspective de plus .
 
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Nodylion

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  • 25 Mars 2015
  • #6
Et puis le ''il n'y a rien à faire'' n'est qu'une opinion... Un aveu à traduire en ''on ne sait pas quoi faire, on n'a pas les compétences pour vous aider mais d'autres les ont sûrement''.
 
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Dehelle

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  • 25 Mars 2015
  • #7
c'est une réponse qui est facile aussi. Le praticien ou médecin avoue une certaine vulnérabilité et en même temps ferme la porte à toutes autres solutions, et par la même occasion conditionne le patient à rester dans l'état qu'il est ...
 
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surderien

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  • 25 Mars 2015
  • #8
Se souvenir des patients pour lesquels il n'y avait rien à faire et chez qui pourtant la suite a prouvé le contraire.
Si un jour je me retrouve en fauteuil roulant, je relirai érickson et je continuerai comme lui...
à savoir se ré-inventer de nouvelles richesses, à toujours trouver une faille pour s'y accrocher.

Toujours savoir trouver du positif dans le négatif.
 
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xorguina

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  • 25 Mars 2015
  • #9
" Il n'y à rien à faire "est à mon avis un dénis de sa propre incapacité à soulager une douleur
Pourtant, même si nous n'arrivons pas a soulager une douleur par l'extérieur (médocs, autres) il existe ce qu'il est possible de faire par l'intérieur de la personne .
Dans ce cas, peut être exprimer "il n'y à rien à faire mais à être " ?
 
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transfrontalier

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  • 25 Mars 2015
  • #10
la seule chose qu'il ne faut pas faire est de ne rien faire
tu es face à un " désacordeur."
Tu peux déjà tenter d'augmenter la douleur, si, ça marche dans un sens, ça doit fonctionner dans l'autre et je sais, pour avoir été sur ton site, que tu maîtrises les techniques.
Si un client à cette croyance forte au point que rien ne marche sur une douleur, je le conforte dans son opinion, à la Farelli, et de toute façon on peut plus rien faire, vous êtes un cas désespéré,ça me donne l'envie de pleurer, il y a plus qu'à jeter l'éponge , comme sur un ring (pour un homme) ou face à des fenêtres trop sales (pour une femme), à mon avis vous n'avez plus qu'à vous acheter préventivement une chaise roulante parce que ça va pas s'arranger avec les années, bon il y en a qui ont réussi juste parce qu'ils y ont cru mais pas vous, vous n'en êtes pas capable (en se moquant), vous n'en aurez jamais la force, vous êtes faible, * mais bon ça m'arrange vos visites me font remplir mon frigo (* pour une personne près de son portefeuille) ou alors ** et vous avez raison, si vous n'aviez plus mal, à quoi passeriez vous votre temps perdu avant à vous plaindre (** pour une personne qui est tri sur elle).
Souvent alors elle revient dans un monde logique et s'ouvre à tester quelque chose., j'avoue que cette technique est à double tranchant, qu'il faut oser et savoir où on veut aller.
 
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Prudence

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  • 25 Mars 2015
  • #11
xorguina à dit:
" Il n'y à rien à faire "est à mon avis un dénis de sa propre incapacité à soulager une douleur
Cliquez pour agrandir...
Trop de négations pour moi, je ne suis pas sûre d'avoir compris. Je pense qu'on peut toujours soulager une douleur d'une manière ou d'une autre (par contre pas forcément tout le monde et dans toutes les circonstances).

@transfrontalier: J'avoue avoir du mal avec la thérapie provocatrice, je ne me sens pas à l'aise avec cet outils (même si je pense qu'il peut être très bon, bien manipulé). Du coup je suis passée par l'inverse (de l'inverse ): j'ai proposé de tester tout simplement, alors même si la douleur n'a diminué que d'1 point sur 10 c'est déjà un point, et ensuite on peut baisser de juste un point et encore un et encore un parce que plus on fait plus on est performant, plus c'est facile, rapide et agréable...
Les personnes n'étaient pas en accord à 100% avec ce "il n'y a rien à faire" que d'autres ont répondu face à leur souffrance, et d'ailleurs c'est plutôt logique sinon elles ne seraient pas venues me voir en espérant (encore. Espérer encore, quelle chance) qu'on puisse faire quelque chose. C'était des propos rapportés et pas totalement intégrés, appropriés mais ils ont quand même déjà fait du chemin, chemin qu'on va revoir rebrousser (ou démolir ou toute autre métaphore).
 
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transfrontalier

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  • 25 Mars 2015
  • #12
je sais Prudence, en fait je crois que la T. provocatrice fait partie intégrante du thérapeute qui par L'humour (moquerie), la provocation, ou tout autre moyen va pousser à l'extrême la personne dans ses compulsions. Pas facile surtout quand on a un gros coeur ...... et terriblement efficace tout de même ! (je rappelle que à tout moment, on respecte la personne, on utilise juste sa carte du monde pour la copier or comme elle est à l'extrême, on est à l'extrême). En fait, se faire détester/ énerver/ gonfler/ exaspérer....fait que le client fera l'inverse de ce qu'on demande ou sera exaspéré et s'alignera , quand on a compris ça....mais bien entendu, ça ne fonctionne que dans certains cas....
Bravo, 1 point, c'est un point de gagné et le contrat est honoré ........et tu peux dire au lieu d'1 point .................. 10% et même 100/1000 !! et là tu places : mais tu n'arriveras jamais à 200/1000 ou même 2/10 car il faut vraiment être exceptionnel(le) pour arriver à monter de 100 points (elle se rappelle 2/10 et tu lui parles de 100 points... confusion),....si tu le peux, bien sur (avec l'intonation de défi : tu n'y arriveras pas)
 
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Prudence

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  • 26 Mars 2015
  • #13
^^ J'utilise parfois/souvent l'humour mais j'ai vraiment du mal avec la thérapie provocatrice, je pense comme toi qu'elle peut être "terriblement efficace" mais je ne me sens pas à l'aise. Je pense continuer à me former tout au long de ma "carrière" donc qui sait un jour je trouverai peut être quelqu'un pour me l'enseigner et m'aider à manipuler cet outils .
 
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xorguina

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  • 26 Mars 2015
  • #14
Mon message était : Il n'y à rien à faire (avoir ) mais à être !

Etre dans la douleur ou ne pas être qui est à l'opposé, pour moi, d'avoir une douleur ou ne pas en avoir
Dans l'être, tu prends les commandes
Dans l'avoir, tu laisses les commandes
 
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surderien

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  • 26 Mars 2015
  • #15
transfrontalier à dit:
la seule chose qu'il ne faut pas faire est de ne rien faire
tu es face à un " désacordeur."
Tu peux déjà tenter d'augmenter la douleur, si, ça marche dans un sens, ça doit fonctionner dans l'autre et je sais, pour avoir été sur ton site, que tu maîtrises les techniques.
Si un client à cette croyance forte au point que rien ne marche sur une douleur, je le conforte dans son opinion, à la Farelli, et de toute façon on peut plus rien faire, vous êtes un cas désespéré,ça me donne l'envie de pleurer, il y a plus qu'à jeter l'éponge , comme sur un ring (pour un homme) ou face à des fenêtres trop sales (pour une femme), à mon avis vous n'avez plus qu'à vous acheter préventivement une chaise roulante parce que ça va pas s'arranger avec les années, bon il y en a qui ont réussi juste parce qu'ils y ont cru mais pas vous, vous n'en êtes pas capable (en se moquant), vous n'en aurez jamais la force, vous êtes faible, * mais bon ça m'arrange vos visites me font remplir mon frigo (* pour une personne près de son portefeuille) ou alors ** et vous avez raison, si vous n'aviez plus mal, à quoi passeriez vous votre temps perdu avant à vous plaindre (** pour une personne qui est tri sur elle).
Souvent alors elle revient dans un monde logique et s'ouvre à tester quelque chose., j'avoue que cette technique est à double tranchant, qu'il faut oser et savoir où on veut aller.
Cliquez pour agrandir...


Je souscris tout à fait à cette attitude.
"Ma pratique provocative est dérangeante mais elle désaccorde le désaccordeur et il se raccorde"
"C'est dérangeant mais chez des gens dérangés çà marche"
 
Réactions: transfrontalier
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surderien

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  • 26 Mars 2015
  • #16
xorguina à dit:
Mon message était : Il n'y à rien à faire (avoir ) mais à être !

Etre dans la douleur ou ne pas être qui est à l'opposé, pour moi, d'avoir une douleur ou ne pas en avoir
Dans l'être, tu prends les commandes
Dans l'avoir, tu laisses les commandes
Cliquez pour agrandir...

Souvent, dans mon expérience, lorsque une personne s'identifie à ses maux, elle se crée une personnalité structurée qui peut devenir bloquante:

"je suis diabétique, je suis cancéreux, je suis alcoolique, il est douloureux"

La différence d'avoir un petit diabète transitoire, d'avoir une douleur temporaire, une affection, une tumeur, potentiellement curable (modifiable) qu'on peut lâcher avec un traitement adapté, si le traitement adapté est bien suivi.

Certains deviennent de grands spécialistes de leur maladie pour le meilleur, s'en sortent et font alors partie d'une association d'entraide, d'autres pour le pire qui connaitront mieux que quiconque leur maladie "incurable" qui leur donne leur raison d'être et d'exister...
 
Dernière édition: 26 Mars 2015
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xorguina

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  • 26 Mars 2015
  • #17
Merci Surderien pour cette magnifique interprétation de l'être au négatif
Perso, j'aime positiver l'être et savoir que dire : je suis "diabétique" est une étiquette que je me suis collée que je peux décoller en devenant "crudivore, végétarien" autres ...
 
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zoulouk2

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  • 28 Mars 2015
  • #18
Il n y a rien à faire

Y a t'il alors quelque chose à faire pour s'y faire ?
 
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Prudence

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  • 28 Mars 2015
  • #19
huhu.
Il y a tellement à faire pour s'y faire que finalement il y a faire et s'il y a à faire alors il ne reste plus qu'à faire. A force on va croiser le "faire".
 
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zoulouk2

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  • 29 Mars 2015
  • #20
Et si la personne te répond : il n 'y a rien à faire, je ne peux pas m'y faire et je ne peux rien y changer ???
 
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Prudence

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  • 29 Mars 2015
  • #21
Alors qu'est-ce qu'elle fait là?
 
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zoulouk2

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  • 3 Avril 2015
  • #22
Le "il n y a rien à faire" prononcé par le patient ne serait-il pas pour certains "je ne peux rien faire" ? Je sais que parfois j'utilise le il au lieu du je (une façon de me déresponsabiliser)...
 
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Prudence

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  • 4 Avril 2015
  • #23
Oui, c'est vrai que des fois c'est vraiment ça. En l’occurrence pour ces personnes c'était quelqu'un d'autre qui leur avait dit ça et quand ils me l'ont répété ils ont bien précisé que ça venait de l'extérieur "ils m'ont dit qu'il n'y avait rien à faire", "il m'a dit "il n'y a rien à faire"", je pense du coup que ce n'était pas complétement intériorisé et c'est justement pour ça qu'ils ont pu venir me voir: parce qu'ils avaient encore l'espoir qu'il y ait quelque chose à faire! En écrivant ce post je m'interrogeait pas mal sur l'impact que ça pouvait avoir de dire ça à quelqu'un, pour ces deux qui ont continué à chercher un espoir, combien qui laisseront tomber sous le coup de cette sentence?
Après on peut créer soi même ses "il n'y a rien à faire" à partir d'un "je ne sais pas quoi faire", bien sûr.
 
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surderien

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  • 4 Avril 2015
  • #24
L'hypnose permet de trouver ce qu'il est possible de faire lorsqu'il n'y a plus rien a faire.
C'est pour ça que l'on en vient tous à se passionner pour l'hypnotherapie.
En soins palliatifs notamment.
 
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