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Le café de l'hypnose
La médecine en lutte contre l'effet placébo.
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[QUOTE="Triggermind, post: 59212, member: 13470"] Tout d'abord une précision, quand je disais qu'un médecin utilise l'effet placébo dans ses prescriptions, cela ne veut pas dire qu'il prescrit un placébo... Cela veut dire qu'en prescrivant une molécule active il va essayer de faire passer au patient sa conviction, réelle ou fausse, que ce médicament donne les meilleurs résultats et qu'il lui convient parfaitement. Cela renforce l'effet placébo du médicament actif. Primum non nocere... En premier ne pas nuire.... Ce principe, qui je pense n'est plus assez respecté, peut conduire à l'abstention thérapeutique quand le traitement fait courir plus de risque au patient que sa pathologie. Il suffit de voir les catastrophes qui ont entrainés le retrait de nombreux médicaments ces derniers temps pour s'en persuader. En ce qui concerne un long traitement par placébo chez un patient qui continue à s'aggraver... Personnellement je n'ai jamais vu de tel cas, dans le mesure où le diagnostique est fait et que le traitement existe. Hormis une maladie psychiatrique dont il serait atteint, je ne vois même pas ce qui pourrait pousser un médecin à empêcher la guérison de son patient. Dans le cas que vous relatez, la sclérose en plaque, il n'y a pas de traitement curatif, mais de nombreux protocoles différents, et ce professeur qui déclare: "Bon, on ne peut plus se permettre de vous prescrire un placébo", c'est peut être bien pour maximaliser l'effet placébo du médicament actif qu'il va prescrire, d'autant plus que la sclérose en plaque rentre dans les maladies psychosomatiques qui évoluent par poussées. J'en viens à l'information du patient, il n'y a pas évidemment de secret médical vis à vis du patient, maintenant doit on absolument et systématiquement l'informer de tous les aspects négatifs de sa maladie? S'il en a la demande expresse, sans aucun doute. Encore faut il que la médecine ait des connaissances suffisantes et des certitudes sur cette pathologie... Lui imposer des pronostics défavorables, c'est par contre agir négativement sur son psychisme et entacher ses mécanismes d'auto guérison, et développer aussi un effet nocébo. Je ferais tout d'abord remarquer à jeangeneve que si actuellement le taux de suicide est trois fois plus élevé chez les médecins que dans le reste de la population, ce n'est certainement pas lié au fait qu'ils n'arrivent pas à "essorer" assez leurs patients. Le système de santé est malade, certes, et les médecins sont coincés entre les contraintes administratives, qui pèsent entre autre lourdement sur les attitudes thérapeutiques qu'on leur impose, entre l'information (ou la désinformation) de plus en plus laissée à l'industrie pharmaceutique, les conditions de travail de plus en plus difficiles, il suffit de passer dans un service d'urgences pour le constater... Beaucoup sont au stade du burn out, et continuent sans se plaindre, c'est vrai qu'ils faudrait qu'ils s'arrêtent car leur capacité d'écoute du patient en est parfois fortement diminuée. jeangeneve est dans la plainte, il le nie haut et fort en parlant de colère, mais tout le monde connait ses problèmes personnels avec son travail et ses supérieurs, avec sa santé et les médecins... J'avoue partager les hypothèses d' Intemporelle le concernant. Comme je le faisais remarquer à Kévin Finel dans un autre topic, il est bien rare qu'un patient nous délivre son véritable parcours médical. Certaines choses me semblent d'ailleurs impossibles dans son récit, notamment la délivrance d'un médicament qui serait de l'éthanol. L'éthanol est par contre encore utilisé comme solvant quand on ne peut faire autrement... Je ne me prononcerai donc pas plus sur ses mésaventures médicales éventuelles, et me contenterai de faire remarquer que le syndrome dépressif majeur qui peut nécessiter la prise d'antidépresseurs répond à des critères précis et qu'au nom du principe "Primum non nocere", cette prescription n'es pas à faire à la légère. Bon nombre de patients consultent avec l'auto-diagnostic de dépression alors qu'ils souffrent d'une autre pathologie. En ce qui concerne l'ostéoporose, le traitement par l'éthanol me semble impossible, mais c'est peut être un contresens de la part de gengeneve, la consommation excessive et régulière d'éthanol étant un facteur de risque d'ostéoporose, et aussi un facteur de risque du syndrome dépressif... [/QUOTE]
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