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[QUOTE="castorix, post: 59365, member: 109"] [color=#000080]Bonjour,[/color] [color=#000080]Comme Triggermind et Sitar ont déjà apporté de vraies réponses, je voudrais juste apporter un complément. Quand on parle d'effet placebo on mélange (je veux dire : on additionne) différentes influences : - un effet de [b]conditionnement [/b]: une personne peut avoir l'[i][b]expérience [/b][/i]réelle et déjà vécue, de l'amélioration qu'apporte ce produit (le même que celui dont on lui dit qu'il est, cette fois encore, dans la gélule qu'on lui donne...). Comment s'étonner de ce que, si on donne une fois "par surprise" (sans le dire) une gélule ne contenant pas le produit actif, le sujet ne soit tout de même amélioré ?! En effet l'amélioration tient à plusieurs facteurs, et l'auto-préparation qu'une personne se donne, n'est pas à négliger. Comme p. ex. dans une crise de migraine : la personne prend son comprimé ET va se reposer, ou du moins s'isole du bruit et de la lumière... - par extension, une certaine [b]confiance [/b]: l'expérience du soulagement favorisé dans diverses circonstances passées par un médicament, une fois encore peut conduire à une meilleure anticipation sur l'amélioration. Après tout, prendre un médicament n'est-il pas pour un très grand nombre de gens, [b]LE rituel[/b] qui marque [b]le moment où l'on décide de "faire quelque chose" [/b]contre son mal et pour se soulager ? - mais dans de nombreuses études on ne teste pas "contre placebo", on teste "contre TAU" ([b]treatment as usual[/b]), c'est à dire : une attitude de soins seule, est comparée à la même attitude PLUS un traitement médicamenteux. Exemple classique : pour une étude comparative entre 2 traitements (et surtout : un contre "rien")dans le diabète ou l'hypercholestérolémie, si l'on ne prête pas une grande attention à tous ces détails, on se retrouve vite avec une opposition entre par ex. des personnes qui ne reçoivent pas de médicament (et du coup se disent : hou la la, je vais faire gaffe pour mes artères, sans cachet il faut que je me modère...) et des personnes qui en reçoivent (mais du coup se disent : ouf je suis hors de danger, alors je peux me payer quelques excès, j'ai un médicament qui me protège...). Donc, et je pense que chacun peut le comprendre, dans de telles situations où la psychologie compte autant, il serait inconséquent de ne pas adopter l'attitude scientifique classique. Et jeangeneve attention, [b]il ne faut ici pas parler d'étude contre placebo[/b] mais d'[b]étude en double aveugle[/b] !! 8) En effet la seule [i]dissimulation au patient [/i]est très insuffisante, il est évident qu'il est indispensable (chaque fois que possible) que [b]le praticien aussi ignore[/b] si le patient reçoit le traitement A ou le traitement B. Donc on ne prend pas plus le patient que le soignant pour un cobaye, du moins dans le cas idéal où la personne serait informée de ce qu'il existe deux groupes. Un cobaye n'est ni informé ni consentant (ni... respecté... :evil: ) Après on peut intenter des procès d'intention... c'est à dire exprimer une grogne "de principe" ... :shock: ça dépend de l'humeur du moment, et puis on peut avoir des raisons (personnelles) de penser que c'est justifié... tout ça ne vaut pas sans doute des réactions trop vives... trop vives pour être bien vécues en tout cas. Pour revenir à la thérapie brève et à l'hypnose (qui fondent pour moi ce qui suit) : ce que l'on appelle le plus souvent (et improprement) [b]effet placebo[/b] est donc [b]"la manière de donner" [/b]la prescription, mais je pense pour me décaler légèrement des autres avis exprimés, que cette manière peut utilement s'appuyer surtout sur [b]l'engagement du patient[/b] dans ce qui peut l'améliorer, plus que sur les [b]qualités intrinsèques du médicament[/b] (si c'est de cela qu'il s'agit).[/color] [/QUOTE]
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