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[QUOTE="Kamou, post: 58241, member: 18001"] Oui, le Verbe est né. C'est vrai que ce passage est extrêmement obscur. On sait que la capacité à la parole est née lorsque nos ancêtres se sont dressés sur leurs jambes je crois, mais ça n'explique pas comment à un instant l'homme a brisé le Tout, a désigné, et comment le monde a commencé à émerger, à signifier, et à la fois à s'organiser, à se polariser. [i]Que la Lumière soit... [/i] Dans le même temps le langage crée autant de désordre que d'ordre. Le monde semble malgré tout lui échapper, il y a toujours cette fracture...Et à la fois il est percutant, puissamment ancré en nous, il soulève les émotions les plus dévastatrice, il apaise, il active les peurs, les joies, il transporte les cœurs, révèle les âmes. Il faut écouter le fils du Verbe, disent ils, Celui qui dit la Vérité!! [i]Qui d'autre a le pouvoir de créer comme il désigne ? [/i] A la fois il peut transporter des quantités phénoménales de sens et à la fois il devient brumeux, inconsistant dans ses extrémités. une fois qu'on fait un pas dans l'univers des perspectives autant de paradoxes se font trous noirs et absorbent la lumière. Elles sont obscures, les plates plaines de la perspective. Dans ces contrées mentales les mots se vident de leur matière, le discours devient aride, les mots ne sont plus que structures qui s'agitent dans le néant, sans poids, malléables à volonté. C'est le désert des philosophes, leur purgatoire. C'est l'univers de méta matière, le passage obligé vers la vérité, et donc le devenir. Des textes ont traversé les siècles, plus ou moins vieux, qui nous incombent de chercher la Vérité, de la Grèce Antique en passant par Jérusalem, on a assassiné pour elle, on est mort pour elle, la sacro sainte Vérité. Ils nous ont laissé une clef, et les hommes en ont fait une geôle. Le fils du verbe, fidèle à la Vérité, c'est le discours entier, c'est le discours fidèle à la Matrice. Cet espace de fusion entre psyché et soma, c'est cette espace de fusion entre l'objet et le discours, là où naît la pensée, la Vérité fondatrice, celle là même dont émerge toute pensée. Et non des interdits si lourds qu'ils sectionnent cette attache. Sont ils heureux de voir l'esprit ainsi partir à la dérive, s'écouler lentement par les plaies béantes du corps, sont ils heureux quand ils peuvent dire "frère", que l'autre a enfin renoncé, trouvé la "foi" ? Ils ont trahis leurs enseignements, profondément. C'est l'âme qui a tout fait capoter. Il fallait bien faire de textes qui aillent dans le sens de l'"ensemble". Il fallait bien fixer des valeurs. Elles auraient dû changer bien vite, ces surfaces apparentes, contextuelles, mais au contraire par facilité c'est là ce qui a été sacralisé avec le plus de ferveur, et encore pire, comble de la traitrise, c'est devenu ce qui justifiait la valeur véridique des textes. Alors que tous ces sages nous montrent la direction du corps, des émotions, de l'indicible, de la foi ultime en la "matrice", et d'écouter le fils du Verbe qui habite cette matrice, d'écouter le discours plein, sans duplicité. Et ceux qui les ont écoutés ont construit à l'inverse un monde vide, mensonger, où les seules phares sont des valeurs plus obscures encore que le reste de leurs gesticulations à mesure que le contexte évoluait. Descartes lui même s'est perdu. Son je pense donc je suis est une fumisterie. Il a cessé d'écouter ses sens et s'est enfermé dans un monde mathématique. C'était sa sortie du désert, tortueux chemin s'il en est le long duquel son corps trop alourdi de préjugés moraux devait être amputé définitivement pour être retrouvé. Car oui, il a dû être bouleversé par sa découverte, je vois d'ici les semaines, les mois de joie et de créativité qui ont du suivre cette étincelle. Descartes est un martyr de la pensé, il a payé un lourd tribu à la dépersonnalisation du langage. Nous vivons à une époque où les informations se répandent mieux que jamais dans l'histoire de l'humanité. Ce qui pouvait être une valeur hier, de donner au langage et à l'idéel une signification sacré, car ils apportent l'intelligence et le savoir, est devenu obsolète. Il y a presque trop de savoir, et beaucoup s'y perdent, dont moi. Si j'ai dis plus haut que Claude pouvait sembler malhonnête c'est parce qu'avant de me mettre à la philo, ce genre de textes m'arrachait chaque jour un peu plus à mon corps, à la terre, à la Vérité, et m'attirait vers une lumière lointaine, toujours inaccessible et trompeuse. les philosophes m'ont sauvé!! :D Jesus a été trahit, et tous les autres, Nietszche aussi, dont le nom a été entraîné jusque dans les pires folies nazies. La puissance de leur intelligence était bien en définitive d'établir des valeurs, mais la puissance de leur enseignement était tout autre, renvoi chaque individu à lui même, nous enjoint tous à prendre conscience de qui nous sommes réellement. Ils ont eu foi en notre intelligence, ils avaient compris que parmis toutes les pensées qui surgissent en l'être humain il doit suivre celles qui disent vrai, parce qu'elles le conduiront au devenir, ce seront des pensées fondatrices de valeurs saines, éclairées, cohérentes. Je comprend le texte de Claude, et je lui reconnais sa valeur, mais s'il vous plaît Claude ne parlez plus de méta matière mais de savoir. Car oui, c'est bien là un univers, c'est bien là un véritable monde, qui répond à ses propres lois : les valeurs, habité de concepts, traversé par des mouvances et qui traverse la réalité, les hommes. Mais le concept de méta matière fait parti de ces concepts dangereux, phares lointains qui égarent l'intelligence. Avec des théorisations aussi ambigües combien se perdent et y trouvent leur salut ? C'est dangereux, vraiment, pour tous ceux qui comprennent juste assez pour s'y perdre définitivement. Car qu'est ce qui importe une fois qu'on a trouvé la matière, la vérité, ce sentiment indicible créateur d'unité, sinon la manière dont on la présente ? Les mouvances qu'elle induit ? C'est finalement là toute la subtilité de la philosophie. Il ne suffit pas de comprendre, il faut aussi construire pour soi [i]et[/i] pour les autres, du moins dès qu'on décide de répandre cette parole d'une manière systématique parce qu'on a fait l'expérience de sa vertu. Et que faut il répandre, si ce n'est une parole qui crée du [i]devenir[/i] ? Pas une parole qui fige le présent, pas une parole qui fige le passé, une parole créatrice d'avenir, une structure qui recèle du mouvement, et non un mouvement vers la structure, le fixe, le vide. Placer dans nos idées les vertus d'une graine, et les répandre dans un ouragan de fulgurance. [/QUOTE]
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