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[QUOTE="Prudence, post: 74244, member: 20929"] Franchement, pour une fois je ne suis pas trop d'accord avec toi Surderien (oui, ça arrive ^^). Je ne pense pas que les ados écoutent et respectent les discours "alarmistes" parler de risque de décompensation schizophrénique à un ado qui fume un pétard... il risque de te rire au nez. Clairement quand j'étais ado j'ai fumé quelques pétards, comme la plupart des jeunes, et il ne s'est rien passé de catastrophique... pour moi. Pour une personne que je connaissais et que j'aimais ça a été la rencontre avec un dealer, rien de bien méchant... au début. Et puis les cachetons d'amphèt, de LSD etc. et au final, la mort. Par le biais d'une rencontre et de l'acceptation d'essayer des choses plus dangereuses. Par le fait que ça lui a fait rencontrer un dealer (ou des dealers), la filière de la drogue. Il y a plein de possibilités pour aborder le problème et surtout l'aider à prendre la décision que se défoncer ça sert à rien, s'il est contraint et forcé il n'internalise pas les raisons de son comportement et ça le rend fragile. Qu'est-ce qui peut le pousser à refuser la drogue? C'est pas écolo, ça franchi plein de frontières en bagnoles. S'il la fume c'est hyper mauvais pour ses poumons et de toute façon pour sa santé, son cerveau, son équilibre mental. Être dépendant c'est accepter de renoncer à sa liberté, c'est choisir d'être un esclave. C'est risquer, pour un pauvre pétard, de se retrouver avec un casier. C'est financer des personnes qui méprisent les lois, refusent de participer à la vie en société (impôts ce qui représente notre éducation, notre système de santé, de sécurité), parfois des filières à l'étranger qui exploitent des êtres humains (mafias, extorsion de fond, prostitution forcée, terrorisme...); c'est accepter de peut être financer ces personnes et ces drames humains. C'est ne pas se respecter et préférer être sous une substance qu'être soi même. C'est être lâche et fuir la réalité. C'est préférer un paradis artificiel qui peut se transformer en enfer plutôt que de se battre pour construire son futur et son paradis réel. Pourquoi devrait-il, lui, prendre la décision d'arrêter? Perso quand j'étais plus jeune les raisons qui ont fait que je n'ai pas poussé plus loin que quelques pétards ont surtout été la peur du casier, et le dégoût profond à l'idée de financer des filières illégales qui se croisaient avec d'autres activités criminelles. Maintenant ce serait plus parce que je ne veux pas fuir la réalité, pas alors que j'ai réussi à aimer la vie et à la voir belle et que ça ne correspond pas à la personne que je suis. Mais je me laisse la porte ouverte, peut être que si un jour j'ai un cancer j'essayerai de me procurer de l'huile pour m'aider à tenir, peut être que si c'est légalisé j'essayerai un soir un petit space cake en amoureux. Peut être. Je ne suis pas sûre qu'on augmente les chances d'arrêt en diabolisant le cannabis, je ne sais pas. Perso, je partirai sur ce qui coincerait avec les principes de la personne, sur des choses peut être petites, matérialistes (ça coûte cher en plus ce truc), réellement palpables, que les personnes peuvent constater par elles même plutôt que des danger que les ados ne veulent pas voir ou auxquels ils ne croient pas (cancer, décompensation, prison...). Jouer sur la corde sensible, jouer sur l'idéalisme peut être plus fort à l'adolescence, sur l'image de ce que l'on veut devenir (junkie à l'haleine terrifiante (oui, parce que ça sent bon quand ça crame mais il n'y a rien de pire que l'haleine du fumeur de joint) ou un adulte sain)... [/QUOTE]
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