l'humour!

  • Initiateur de la discussion Paul Elie
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Paul Elie

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lacaune
ne perdons pas de vue sa vertu thérapeutique!
nous sommes confronté a tant de souffrances , malheurs et maladies....
je salue et admire le sérieux de certain interlocuteur sur ce forum.
et j'encourage son intégration dans toutes les session comme une chemin vers l'espoir (valeur d'exemple)
l'horloge que vous verrez accrochée au mur en ouvrant les yeux , a la particularité de tourner dans le sens contraire a très grande vitesse...
elle va simplement vous amuser et prouver le pouvoir immense de ce que votre esprit est capable!
 
ToujoursEnTrance

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Melanger l'hypnose et l'humour ? Ca va ou koi!? l'Hypnose... c... c... c comme du miel... Fau pas en mettre nimporte ou.............. dans les yeux par exemple! :|

Non! moi je dit non! L'hypnose c'est un trcu Serieux. Imagi... Imaginer ce que ca deviendrai si on racontais qui avait des clounes dans les bureaux d'hypnotherapeute... les hypnotherapeute aurait bin plus de clientelles! ca aurai po d'alure...

Treve de plaisenterie serieuse {frase de Saian soupa}

Vous connaisser Patch Adams? Moi j'lador ce mec! Ye fort pour changer lattention de place des clients, tse quand ils se font dire tout la journer... ta le kancer niveau un... hop nivo 2... a non tien... niveau 2 et 1/3, Pis la lmec debarque pis change completement leur etat d'esprit.

Sur ce, je ne vous suggere sourtout pas le fabuleux livre d'Henri Bergson; Le rire. Essai sur la signification du comique.
 
André.Piérard.NGH

André.Piérard.NGH

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Voici quelques directions psychanalytiques relatives à l'humour. C'est extrait copier-coller de mon (vieux) cours de Fac et cela ne vise personne en particulier.
André www.hypnose-pratiques.ch
LE RIRE ET SES MOTIVATIONS .
Les théories freudiennes divisent le rire en trois types différents :
1. le comique -"rire devant le clown"
2. l'humour -"le mot d'esprit"
3. le rire "du gibet", l'humour anglais.

1. LE COMIQUE.

C'est le gros rire qui existe quand on regarde un clown.
Dans la vie on est parfois dans une situation d'infériorité. On se trouve souvent dans la situation d'un enfant. par rapport à un parent vrai ou substitutif, et on n'accepte pas tout à fait cette supériorité.
Dans le comique, brusquement le parent en question (ou le substitut parental) joue le rôle de l'enfant: il exprime une maladresse telle que soi-même on se trouve supérieur à l'autre. Il ya délivrance de ce sentiment d'infériorité.

Caractéristiques.
- Si on est vraiment un petit enfant, on ne peut pas s'identifier au rôle de ses parents. L'enfant ne va pas rire des farces du clown. Un clown qui frappe ou est frappé ne fait pas rire l'enfant. Surtout s'il est encore au niveau du stade du miroir, l'enfant va au contraire souffrir et pleurer.
- Si nous sommes tout à fait dégagés du problème d'infériorité et de supériorité, nous n'allons non plus pas rire. Nous allons percevoir le clown comme une personne triste, qui fait un métier difficile : faire rire les foules aux dépens de soi.
- On va rire d'autant plus qu'on n'a pas d'identification à l'autre personne. Si on s'identifie à la personne en question, on ne rit pas, car on ne la considère pas comme un "adulte tombé au stade infantile".

Exemple.
Si en sortant de l'auditoire, quelqu'un tombe et se fait mal, nous n'allons pas rire s'il s'agit d'un ami infirme.
Si au contraire, il s'agit du professeur, nous allons rire. Et d'autant plus que le professeur sera quelqu'un qui jouera à être autoritaire
et parental. S'il s'impose à vous en vous écrasant, le fait de constater qu'il est inférieur, qu'il est maladroit ...C'est l'élément qui soulage et qui fait rire.

2. LE MOT D'ESPRIT

Il faut envisager le mot d'esprit dans une relation entre le ÇA (les tendances instinctuelles) et le SURMOI (la censure, l'interdiction parentale et culturelle).
Il y a une chose.. que l' on voudrait dire mais qu' on n'ose pas dire ou qu' il est interdit de dire. Nous vivons avec un ÇA réprmé à cause des interdictions culturelles. Le mot d'esprit consiste a trouver un jeu de signifiants tel que le ÇA pourra tout de même s'exprimer en contournant la censure.

Remarques.

a.. Pour rire, il faut que le détour de SURMOI ne soit pas trop important.
S'il faut réfléchir durant 5 minutes pour comprendre le mot d'esprit, il ya une telle perte qu'il n'y a plus de joie d'avoir pu contourner
la censure.

b.. Il faut obligatoirement un détour sinon on ne fait que relâcher le ÇA et on affronte brutalement la censure: le mot "vulgaire" pour lequel on ne rit pas, mais, au contraire, on est choqué. Le détour va dépendre de la culture. Dans la mesure où la culture extérieure présente une censure dans tel domaine, les enfants et les adultes vont rire au niveau qui sera déterminé par la culture.
Par exemple, pour des enfants élevés dans un milieu très réprimé: rien que dire "pipi" et toute la classe rit.

c.. Un fou rire fait souvent rire tout le monde parce qu'il exprime une forme de contestation au sérieux de la situation.

3. HUMOUR DE "GIBET".
Humour où l'on se considère soi-même avec une attitude méprisante ou dégagée. Dans la personnalité, il y a le MOI, le ÇA et le SURMOI. Habituellement on se met au niveau du moi et on subit le SURMOI (l'idéal du MOI) comme un être exigeant. On se sent en face de quelqu'un de très important et n'ose pas s'identifier à lui. (Surmoi par identification à la morale parentale).
Comme cet "idéal du MOI" est vu comme quelqu'un de très valable, on se considère comme peu de chose par rapport à lui.
L'humour de gibet consiste à ce que, au moment où le MOI est mis en péril on se place immédiatement au niveau de l'idéal du MOI et on se considère avec dégagement.
Le "Je" parle du lieu du Surmoi et non du Moi .
Remarque.
Humour de "gibet" : parce qu'il est l'humour du condamné à mort qui, juste avant de mourir (moment où son MOI est profondément menacé) parvient à considérer la situation avec dégagement et à maîtriser son propre corps.
Ce n'est pas du tout quelque chose qui fait toujours rire. Dans l'humour de gibet, on ne sait jamais si le mot va faire sourire ou au contraire, va entraîner l'admiration.
 
Altmaier

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Bravo, André.Piérard.NGH,
Très bel exposé sur l'humour, mais sans vouloir polémiquer, où est le rapport avec l'hypnose?

Et là vous pouvez vous adresser à un visage, quelqu'un de concret, qui comme vous affiche sa photo,

Bien à vous,

:wink: 8)
 
Nuage Bleu

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Altmaier à dit:
Bravo, André.Piérard.NGH,
Très bel exposé sur l'humour, mais sans vouloir polémiquer, où est le rapport avec l'hypnose?

Et là vous pouvez vous adresser à un visage, quelqu'un de concret, qui comme vous affiche sa photo,

Bien à vous,

:wink: 8)


Moi aussi j'affiche ma photo !!! Vous pouvez vous adresser a un nuage, pardon a un visage :D mdr
C'est ça l'humour !
 
André.Piérard.NGH

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Ben, comme quelqu'un proposait d'employer l'humour dans les séances d'hypnose, j'ai trouvé utile de définir un peu plus profondément l'humour...
 
Altmaier

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André.Piérard.NGH à dit:
Ben, comme quelqu'un proposait d'employer l'humour dans les séances d'hypnose, j'ai trouvé utile de définir un peu plus profondément l'humour...

Merci pour la précision.

:wink: 8)
 
Paul Elie

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lacaune
l'humour profond du haut des montagnes suisses....
raisonne t-il jusque dans mon coin perdu vers le tarn?
ce matin il faisait beau...et en marchant au milieu des fougères
en cherchant des champignons
l'ironie du sort
ne m'as fait rencontré que des amanites....
pour moi la saveur de l'hypnose est dans la simplicité!
la science ne reconnaitra jamais l'esprit...
car elle a perdu son humanité, celle qui nous fait apprécier
l'odeur mouillée du sous bois et le bruit des branches qui craquent
sous nos pas....
y as t- il une vérité, si précieuse qu'il failles se battre pour se
l'accaparer , en devenir maitre?
je vous donnes le pouvoir , gardez le!
je n'ai plus d'espoir dans le vide de ces conversations ou nous entretenons la chimère....
 
André.Piérard.NGH

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Ah ! Le Tarn... ma jeunesse : mai 68 ! On lachait tout pour y aller, élever des moutons et cultiver de l'herbe. Grâce au ciel, je n'ai jamais cultivé du chanvre ni fumé : je suis vacciné à jamais par le comportement mental (tendances paranoïdes = je suis le meilleur et une victime du monde qui m'entoure et j'ai la solution pour sauver l'humanité du désastre qui l'attend) des épaves qui me consultent pour arrêter la fumette. J'ai un certain succès avec l'hypnothérapie, mais c'est long et difficile car ces sujets sont en plus très instables.
Bref, voilà les résultats d'une recherche de l'Université de Genève. Je suis convaincu qu'il faut passer par une reconnaissance académique pour valider l'hypnothérapie devant les seigneurs qui nous dirigent. Pensons à Darwin : celui qui survit n'est pas le plus fort, mais le plus adapté. L'article est long, mais il peut nous donner une crédibilité aux yeux du système de santé.
2 juillet 2009
LE CERVEAU HYPNOTISÉ
DES MÉCANISMES DE L'HYPNOSE RÉVÉLÉS PAR UNE ÉQUIPE DE L'UNIGE
Une équipe de chercheurs de l'Université de Genève (UNIGE) vient de franchir un pas important dans la compréhension de l'effet hypnotique sur le comportement et la perception. À l'aide de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, les scientifiques ont réussi à mettre en évidence les mécanismes cérébraux de cet état mental particulier ; mécanismes qui étaient jusqu'à présent très mal connus. En suggérant une paralysie par hypnose, les chercheurs ont trouvé des réseaux neuronaux spécifiques à cet état, qui sont différents de ceux impliqués dans le cas d’une simulation de paralysie. Publiée dans le dernier numéro de la revue Neuron, cette découverte apporte un éclairage nouveau sur les mécanismes cérébraux de la conscience.
Bien que l’hypnose reste très mal comprise, il n'y a guère de doute sur le fait que cet état ait un réel effet sur le cerveau. L'hypnose est souvent perçue comme un état de conscience modifié, dans lequel l'individu n'a plus de volonté propre et se comporte comme un automate. Les études récentes sur la douleur et la mémoire suggèrent plutôt que cet état reflète une plus grande implication des régions participant au contrôle de l'attention et de l'inhibition. Cependant, aucune étude n'avait, jusqu'à ce jour, mis en évidence l'origine cérébrale de l'hypnose. Les mécanismes en jeu sont-ils propres à cet état ou peuvent-ils aussi être générés en simulant l'effet produit par l’hypnose?
Une paralysie suggérée

Des chercheurs de la Faculté de médecine viennent de tenter de répondre à cette question en hypnotisant des personnes à l'intérieur d'un scanner IRM. Les volontaires devaient se préparer à effectuer un mouvement de la main lorsqu'un signal leur était donné, puis exécuter ou non le mouvement préparé. Une partie des sujets recevaient la suggestion hypnotique que leur bras gauche était paralysé, tandis que d'autres, non soumis à l'hypnose, recevaient l'instruction de simuler une paralysie de ce même bras.

Quand l'imaginaire prend le dessus
Le groupe du prof. Patrik Vuilleumier, directeur du Centre interfacultaire de neurosciences de l’UNIGE, a ainsi réussi à montrer que des régions différentes sont impliquées dans la paralysie hypnotique et dans la simulation. Les volontaires sous hypnose présentaient effectivement une forte activité du cortex frontal en partie responsable du contrôle de la réalisation de la tâche, ce qui a amené les chercheurs à conclure que ces personnes étaient dans un état «d’hypercontrôle» - état par conséquent fort différent d’un état d’automate. De plus, malgré la suggestion de paralysie, l'activité liée aux intentions motrices était préservée, indiquant que la volonté d'agir n'était, quant à elle, pas inhibée.
Les scientifiques ont aussi remarqué que le cortex moteur contrôlant la main paralysée semblait être connecté, plus fortement que dans l’état normal, avec les régions impliquées dans l’imagerie mentale et la mémoire de soi, suggérant ainsi que les sujets sous hypnose adoptaient une attitude introspective plutôt que perceptive. «C'est comme si l'imagination prenait le contrôle du cerveau et de la perception», explique Yann Cojan, co-auteur de cette découverte.
Comprendre nos états mentaux
Publiée dans la revue Neuron, cette étude révèle pour la première fois les mécanismes cérébraux liés à la suggestion de paralysie par hypnose. Elle montre que les régions du cerveau communiquent différemment entre elles lorsque le sujet est sous hypnose, en faisant notamment appel à des régions liées à la représentation de soi et à l'imagination. Grâce à la mise en évidence des effets neuronaux spécifiques au pouvoir de suggestion, cette étude ouvre aussi la voie à une meilleure compréhension des attributs de l’esprit humain que sont l'intention et la conscience.
 
Paul Elie

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lacaune
la caractérisation et qualification des clients qui vous paient et viennent vous consulter, .....d'épaves m'as surpris!
tous les psychotropes et drogues légales ou illégales... ne sont pas dangereuse si consommée dans la modération...et qu'elles ne deviennent pas une addiction....
l'alcool et le tabac sont les drogues qui font les plus grand dégâts ....et qui statistiquement coutent le plus a la société....
rappelons que ce système que vous semblez vouloir rejoindre est le plus grand pourvoyeur de drogues! et que l'invitation a la dépendance est affichée dans nos pharmacies....
je ne ferai pas de jugement, sur vos propos, sans appel comme vous le faites!
et qui ressemble au discours officiel pour vilainiser une minorité d'utilisateurs de fumette comme vous dites! et qui vend et fait une publicité ouverte...a l'alcool , le jeu , le tabac....
une contradiction qui révèle leurs véritables intérêts a propos du commerce de la "drogue" pour "endormir" les masses et les tenir sages et disciplinés....
pour qu'ils ne pensent pas trop!

nous n'avons pas besoin de crédibilité et encore moins d'être intégré a un système de santé...tel qu'il est administré dans la réalité d'aujourd'hui!
 
André.Piérard.NGH

André.Piérard.NGH

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Epave a pour moi une connotation compatissante et empathique, absolument pas insultante. La preuve en est que je tente de les renflouer ! Je n'insulte pas une minorité, c'est un diagnostic froid et impersonnel issu de ma longue expérience professionnelle : la consommation, même modérée de chanvre a un effet destructeur sur l'équilibre de la personnalité : tendances paranoïdes (on se croit la cible d'attaques), instabilité professionnelle et affective, confusion mentale due à la persistance du THC pendant au moins 30 jours dans l'organisme, même après un seul joint, etc.
Si l'hypnothérapie était intégrée dans le système de santé (complémentaires des mutuelles), cela permettrait à un plus grand nombre d'en profiter. J'oeuvre dans ce sens depuis 10 ans et j'avance pas à pas.
Pour mon équilibre mental, je ne m'encombre pas l'esprit de choses sur lesquelles je ne peux avoir aucune influence et que, par conséquent, je ne puis changer. Le contraire est une de la composante de la névrose selon Carl Rogers. J'ajoute en plaisantant face à mes clients, que, comme on ne peut changer le temps qu'il fait et le fichu caractère de sa belle-mère, il vaut mieux s'y adapter que s'y opposer vainement. Ceci est ma philosophie mentale et non une attaque personnelle...
 
André.Piérard.NGH

André.Piérard.NGH

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N.B. : j'espère que les belles-mères comprendront que ce n'est qu'une plaisanterie, mon épouse en étant une...
 
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Métaphore

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André.Piérard.NGH à dit:
Ah ! Le Tarn... ma jeunesse : mai 68 ! On lachait tout pour y aller, élever des moutons et cultiver de l'herbe. Grâce au ciel, je n'ai jamais cultivé du chanvre ni fumé : je suis vacciné à jamais par le comportement mental (tendances paranoïdes = je suis le meilleur et une victime du monde qui m'entoure et j'ai la solution pour sauver l'humanité du désastre qui l'attend) des épaves qui me consultent pour arrêter la fumette. J'ai un certain succès avec l'hypnothérapie, mais c'est long et difficile car ces sujets sont en plus très instables.
Bref, voilà les résultats d'une recherche de l'Université de Genève. Je suis convaincu qu'il faut passer par une reconnaissance académique pour valider l'hypnothérapie devant les seigneurs qui nous dirigent. Pensons à Darwin : celui qui survit n'est pas le plus fort, mais le plus adapté. L'article est long, mais il peut nous donner une crédibilité aux yeux du système de santé.

Moi aussi je suis originaire du Tarn mais du Tarn et Garonne, plus vers toulouse, mais j'ai quitté cette région à l'âge de mes 10 ans, mes parents choisissant d'habiter Paris...

M. André Piérard, vous m'apparaissez comme un homme cultivé, honnête, franc et lucide face à l'hypnothérapie, j'espère moi aussi en tant que future thérapeute, je l'espère, d'exercer en toute légalité et que toutes les écoles d'hypnose, et pas uniquement telle ou telle école...soient légiférées.
 
André.Piérard.NGH

André.Piérard.NGH

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Merci de vos compliments qui me touchent vraiment. J'ai simplement tenté de faire oeuvre utile de ma vie. Pour ceux et celles qui souhaiteraient discuter en toute simplicité, j'assume une formation à Paris XIX du 12 au 16 novembre prochains et si vous le vouliez, nous pourrions nous rencontrer après la clôture du cours pour parler d'hypnothérapie à bâtons rompus.
 
M

Métaphore

Invité
Vous savez je ne suis qu'en première année d'hypnothérapie (ISHC PARIS) qu'on désigne comme hypnose intégrative , pour l'instant je n'ai que le niveau praticien (mais je continue sur ma 2ème année) et pas suffisamment d'expérience pour partager avec vous à bâtons rompus :D . Mais vous inspirez confiance dans votre façon de vous présenter, (j'ai lu votre cursus sur GOOGLE) dans votre discours sur ce forum et dans votre vision de l'hypnose, en tout cas ça résonne avec mon état d'esprit, et de l'idée que je me fais de ce métier. Et vous devez être un instructeur à la hauteur de vos compétences et de vos qualités humaines.

Je vous dit tout ça comme je le ressens. Et j'espère que tous les formateurs ont la même philosophie que vous. Mais parfois j'en doute...

Je ne pense pas pouvoir me libérer pour ces dates, entre autre mon séminaire de Novembre prévu le 14 et 15, les jours de semaines c'est plus compliqué.

En tout cas je vous remercie pour cette proposition.
 
Paul Elie

Paul Elie

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lacaune
très bien...merci d'avoir pris le temps de clarifier votre position...
en pondérant quelque peu vos dires!.....
je suis en accord avec tout ce que vous dites avec quelques petites objections....
au passage votre labelisation hypnose de foire me semble insultante pour tout ces bonnes personnes , don mottin que vous connaissez bien par exemple...qui donnes de très bon spectacles pour vulgariser et rétablir une étique dans la profession....
je respecte votre opinion, votre expérience et votre personne....
je vous en serai gré de me renvoyer l'ascenseur.....

ma position est:
que l'assimilation des utilisateurs périodique de toutes drogues, bien si elle ne sont pas bénéficiaires a un équilibre "parfait" et ideal....n'est pas un danger majeur a la santé mentale et physique de l'individu....
mais plutôt un échappatoire facile qui permet d'évacuer un certain stress d'une façon ponctuelle...donc rien de très grave ici!
et je ne fait pas en disant ça une apologie ni une publicité pour la drogue en général!.....mais fait l'avocat d'une tolérance pour ce genre d'utilisation...
un petit verre de rouge de temps en temps n'as jamais tué personne....

a propos de l'industrie de la santé et plus en général des utopistes qui il y a 30 ans de ça , luttaient et luttent encore pour une alternative....que vous décrivez comme vaine....
je dirai que la réalité nous rattrapent et quelle a tendance a leur donner raison!
tous ces ecolos,marginaux ,rêveurs qui se sont battus en mai 68 comme vous semblez faire allusion dans votre message....maintenant a l'heure qu'il est , sont prouvés comme ayant été les victimes de l'intolérance , la volonté d'un intégration pour conformer a un moule étatique....
qui maintenant nous fait faire face a un désastre écologique , (prévu par ces mêmes fous!) et que votre amalgame semblerai discréditer!
seulement la vérité est tout autre....ces fous avaient raison et la preuve en est que maintenant l'hypocrisie du pouvoir essaie de récupérer ces mêmes idées a leur compte en voulant effacer l'histoire!
le même schéma exactement se reproduit ici avec la récupération de l'hypnose vers une utilisation "encadrée"...par l'industrie de la santé...
et je ne fait pas de procès d'intention a votre égard ici , mais simplement une tentative de corriger certains faits que votre discours semble ignoré et que je veut inclure dans le débat .....

je constate aussi avec un certain plaisir que les débats ici semblent se calmer
et que métaphore , j'espère d'autres suivront l'exemple... semble être lassée de ces polémiques imbéciles qui ne mènent a rien....
contre productive et absolument pas conductibles a tous échange d'expérience pour l'éducation du grand public....

de même ceux qui pensent utiliser ce forum comme support publicitaire....
a des fins mercantile tot ou tard seront démasqué et révélé comme étant
les marchands du temple qui faut chasser...( et je ne prends pas pour JC!)
belphegore quand je suis arrivé ici semblait défendre cette position...
c'est dommage qu'ils soient parti!
tant de bonnes personnes , castorix , chadoc, belphegor , chistophe, surderien , etc nous ont quittés, a cause de ce "semblant de débat" qui prenait place ici , je suis sur qu'ils reviendront ...
quand ils auront compris que cette guerre était nécessaire pour lutter et qui n'y pas de lutte sans damage collatéraux!
oui j'y ai participé et je prends mes responsabilités....et tant que les malfrats voudront vendre de la soupe...et faire prendre les vessie pour des lanternes je serai l pour m'y opposer!
oui je crois que la lutte n'est pas vaine, l'histoire m'est témoin!
 
André.Piérard.NGH

André.Piérard.NGH

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Merci pour votre longue réponse que j'ai un peu de mal à suivre, peut-être à cause d'une certaine lenteur d'esprit due à mon âge.
J'ai 65 ans bien sonnés et je ne souhaite plus changer le monde, mais tout simplement faire part de mes longues expériences de vie, d'enseignant et de thérapeute, métiers que je continue à exercer par goût.
Bon, j'ai du monde dans ma salle d'attente. Priorité oblige, à plus tard !
 
Leo Lavoie

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André.Piérard.NGH à dit:
la consommation, même modérée de chanvre a un effet destructeur sur l'équilibre de la personnalité : tendances paranoïdes (on se croit la cible d'attaques), instabilité professionnelle et affective, confusion mentale due à la persistance du THC pendant au moins 30 jours dans l'organisme, même après un seul joint, etc.

Tout à fait d'accord. Et "Consommer avec modération" ne veut absolument rien dire.

Si l'on prend un soupçon de sigüe ou d'arsenic, c'est modéré mais poison tout de même.

Dans ma jeunesse j'ai moi-même essayé les "produits" du cannabis et dans ce temps là ils étaiens moins "actifs" que de nos jours. On ne peut pas jouer chimiquement avec le cerveau sans en payer le prix alors je n'ai "consommé" que très rarement et il y a très longtemps.

Je trouve qu'un seul "joint" c'est un "joint" de trop. Sans compter le prix qu'il faut payer pour regénérer ses poumons et ses bronches qui ne sont pas faits pour la fumée.

Mais ce qu'il faut retenir c'est que la consommation de cannabis finit par rendre parano et un peu idiot pour parler bien simplement.
 
Paul Elie

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lacaune
si si leo je vous assure que cela veut dire quelque chose....consultez donc un dico...
nous savons tous que vous étés un saint,j'ajouterai la voie du saint!
vous ne buvez jamais d'alcool bien sur! même pas un bon verre de vin en mangeant...car pour votre information l'alcool fait beaucoup plus de damage que la "fumette" statistiquement et c'est légal! pourquoi?
tous ceux qui ont fumé un jour savent que vous ne trompez personne avec vos affirmations reactionaires et pontifiante d'un autre age!
 
André.Piérard.NGH

André.Piérard.NGH

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Mon fichier "clients" des 10 dernières années donne malheureusement raison à Léo. (Délai légal d'archivage en Suisse, les plus anciens ont été détruits)
Vous êtes donc face à des deuxièmes affirmations réactionnaires pontifiantes d'un autre âge, mais à cause de ma longue expérience professionnelle, j'accepte seulement la troisième assertion.
 
Leo Lavoie

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Ben oui et je n'ai jamais déclaré être un saint. Je prends de l'alcool une ou deux fois par mois, quand j'ai le moindre mal de tête j'en profite pour gober des acétaminophène avec codeine parce que j'aime bien l'effet que ça donne même si le mal de tête reste là parfois ( je ne maïtrise pas l'auto hypnose, que voulez vous...)

Mais que ce soit moi ou un autre, on ne joue pas avec la chimie du cerveau sans en payer un prix et c'est tout. L'alcool et la codéine sont des dépresseurs du système nerveux et quand j'en consomme, je dois m'en remettre; j'ai un jour ou deux ou je suis pas mal moins enthousiaste de la vie et je sais que je paie le prix et que je ne devrais jamais consommer ni alcool ni drogue peu importe que ce soit si occasionel et rare. Mais l'effet du cannabis est différent et devient évident à long terme. C'est le même que chez les gens qui consomment de la cocaïne mais moins avec moins d'intensité je dirais.

Cependant , j'ai eu des amis d'adolescence et d'enfance que j'ai vu consommer du cannabis de façon régulière et j'ai vu l'effet à long terme de cette pratique. J'ai eu peur de les voirs comme ça devenir un peu idiots et parano. Je ne dit pas que c'est irréversible mais je dis qu'il ne faut pas consommer du cannabis et qu'il faut s'en désintoxiquer et travailler à remettre en forme les fonctions cérébrales.

Malheureusement, on ne peut pas dire au gens qui consomment du cannabis ce que ça leur fait et qu'ils devraient arrêter car, à ce moment, ils vous prendront en grippe et croiront que vous en avez contre eux et ils vous mettront "contre eux" dans leur esprit; du même côté que toute la société qui est aussi "contre eux".

Et, en plus, on les traites de parano!?!? Quelle outrecuidance... C'est sûrement un complot mondial! :lol:
 
biibiche13

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Je pense aussi que l hypnose dois rester simple .Notre but n est il pas d aider les gens qui viennent vers nous a aller mieux .Alors si pour cela il faut une pointe d humour pour tel ou tel personne pourquoi pas?
 
André.Piérard.NGH

André.Piérard.NGH

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KISS = keep it super simple = une excellente devise.
A la limite, on pourrait dire que l'hypnothérapie a pour objectif de tout simplement changer un comportement physique ou mental indésirable ou à faire acquérir un comportement mental ou physique désiré, sans investigation profonde de la personnalité pour laquelle nous ne sommes pas suffisemment armés (investigations projectives : Rorchach, TAT, test de l'arbre, comme je l'ai vu dans certaines formations. Laissons cela aux psychiatres et psychanalistes freudiens). Restons modestes.
Tout est une question d'appréciation face au client : c'est au thérapeute à tâter le terrain. Certain sont tellement inquiets qu'ils ne comprendront pas l'humour et prendront cela pour un manque de professionalisme ou de l'ironie mal placée.
L'humour repose sur un substrat culturel variable selon les régions. Je travaille avec des suisses, des français et des belges, et encore, il y a des différences de perception locale.
D'expérience, je puis vous dire que, dans la mentalité suisse vaudoise (Lausanne), en général l'humour innocent d'un français est perçu comme une moquerie à atteinte personnelle.
Certains clients font de l'humour une sécurisation face à la situation thérapeutique angoissante (Humour "du gibet").
Alors, prudence...
 
M

Métaphore

Invité
Je suis à 100% avec votre point de vue M. André Piérard, j'ai exactement le même raisonnement, et pour s'aventurer à l'humour avec son patient il faut vraiment le connaître et/ou avoir beaucoup d'expérience.

C'est pour ça que je dis aussi que l'humour est risqué dans une relation thérapeutique.

Votre description sur le LE RIRE ET SES MOTIVATIONS est très parlante.

Et dans quelle catégorie vous placeriez le clown triste, c'est à dire celui qui fait toujours rire les autres par son humour justement, sa fausse joie de vivre, mais qu'en fait il est très triste au fond de lui, c'est un masque qu'il porte pour ne pas justement qu'on le démasque.
 
André.Piérard.NGH

André.Piérard.NGH

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Le clown pratique l'humour de situation et je pense qu'ici vous faites une projection personnelle. Vous voyez le clown triste parce que vous le ressentez ainsi, ayant passé l'âge d'apprécier le "gros" comique (un petit enfant rit par des "bele bele bele" avec la bouche qu'un adulte lui fait). Vous évaluez son comportement d'adulte avec vos critères d'adulte et non ceux d'un enfant incapable, par exemple de comprendre un jeu de mots, ou plus difficile encore, l'ironie qui nécessite de bonnes facultés intellectuelles pour être comprise autrement qu'une agression.
- Si on est vraiment un petit enfant, on ne peut pas s'identifier au rôle de ses parents. L'enfant ne va pas rire des farces du clown. Un clown qui frappe ou est frappé ne fait pas rire l'enfant. Surtout s'il est encore au niveau du stade du miroir, l'enfant va au contraire souffrir et pleurer.
- Si nous sommes tout à fait dégagés du problème d'infériorité et de supériorité, nous n'allons non plus pas rire. Nous allons percevoir le clown comme une personne triste, qui fait un métier difficile : faire rire les foules aux dépens de soi.
- On va rire d'autant plus qu'on n'a pas d'identification à l'autre personne. Si on s'identifie à la personne en question, on ne rit pas, car on ne la considère pas comme un "adulte tombé au stade infantile".
Donc, je m'aperçois avec plaisir pour vous, que vous pensez vraiment comme une adulte et que vous avez bien réglé la relation parent/enfant ou supériorité/infériorité.
N.B. : Richelieu avait dit "Donnez-moi dix lignes écrites de la main d'un homme, et je trouverai matière à le faire pendre". Nos écrits libres peuvent révéler nos traits comportementaux.
Si je découvre des traits paranoïaques, schizophrènes ou de confusion mentale dans une communication, je ne le mentionne jamais, question de respect humain,... mais ce n'est absolument pas votre cas, rassurez-vous.
 
M

Métaphore

Invité
Très pertinente cette réponse, à la hauteur de ce que je pense de vous...

:arrow: Nos écrits libres peuvent révéler nos traits comportementaux.

C'est exact, mais cette faculté d'interprétation ne s'apprend pas dans les livres, si ? ou bien est ce notre capacité intellectuelle et/ou notre recherche holistique qui nous le permet.
 
André.Piérard.NGH

André.Piérard.NGH

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J'ai appris cela à l'unversité dans le cours "Analyse textuelle". Ensuite, je relie cela avec mes connaissances en pathologie mentale entre-autres, liée aux addictions diverses : tabac, alcool, cannabis et leurs effets. Pour d'autres drogues, il faut collaborer avec une organisation spécialisée, l'hypnothérapie de suffisant pas à la désintoxication.
Par exemple, pour l'agressivité, envers soi (suicide) ou envers les autres (rixes), l'alcool, contrairement au cannabis implique rarement un passage à l'acte.
Un alcoolique aura des tendances de mythomane (j'arrange la vérité pour faire plaisir à mon interlocuteur)
Un fumeur de cannabis versera vers la paranoïa (je détiens la vérité pour faire le bonheur du monde, mais ce monde m'en veut; je me sens agressé même par les propos les plus anodins, je suis donc un martyr incompris, je ne suis pas reconnu à ma vraie valeur affectivement, professionnellement et dans la vie courante en général, mais grâce à mon action, tout cela va changer....), mais biensûr cette pauvre personnalité est instable et confuse et change régulièrement ses projets qu'elle ne réalisera jamais sous divers prétextes fallacieux, elle est incapable d'une relation affective ou d'un travail stables. De plus, ses enfants soumis à ces fumées, ont des problèmes plus ou moins importants de personnalité car ils sont drogués dès leur plus jeune âge. J'en ai connu des autistes.
Tout comme pour les enfants de fumeurs présentant des problèmes respiratoires les intéressés nieront en bloc ces affirmations que j'ai hélàs pu vérifier sur le terrain. Je veux bien apporter ma pierre à l'édifice du bien-être humain, mais je ne peux faire le bonheur de l'humanité contre son gré. On a assassiné Gandi, Jaurès et Jésus qui pourtant apportaient un message d'amour à leur manière.
Bon, ce sont des grandes lignes, juste une ébauche imprécise. J'espère sincèrement, ma chère Métaphore, que vous ne reconnaissez ni un être cher dans ces descriptions... :lol: ni l'auteur de ces propos.. qui n'a aucunnement la prétention de détenir la Connaissance et le Vérité.
 
M

Métaphore

Invité
:arrow: Bon, ce sont des grandes lignes, juste une ébauche imprécise. J'espère sincèrement, ma chère Métaphore, que vous ne reconnaissez ni un être cher dans ces descriptions... ni l'auteur de ces propos.. qui n'a aucunnement la prétention de détenir la Connaissance et le Vérité.

Ne vous inquiétez pas, je sais faire la part des choses...

Je vois qu'en tant qu'hypnothérapeute, vous êtes avant tout un pscho-pédagogue ayant donc fait des études universitaires de psychologie et de psychopathologie...

Alors j'ai envie de vous poser la question, pensez vous qu'un hypnothérapeute n'ayant pas suivi ce parcours puisse avoir matière à guérir son patient ? à comprendre toute la complexité de la nature humaine ?

Pour revenir sur votre exemple de fumeur de canabis, vous dites qu'il versera dans la paranoïa, même si cet élément déclenche souvent cette pathologie je ne pense pas qu'elle soit la seule. Car la description que vous faites par la suite, personnalité instable et confuse, change régulièrement ses projets qu'elle ne réalisera jamais, etc... ne concerne pas uniquement le fumeur de canabis, ce que je veux dire c'est que la paranoïa ne s'applique pas qu'au fumeur de canabis...

:arrow: Tout comme pour les enfants de fumeurs présentant des problèmes respiratoires les intéressés nieront en bloc ces affirmations que j'ai hélàs pu vérifier sur le terrain.

Tiens je devrais le dire à mes parents ... :lol: ils ont toujours fumé comme des pompiers, et moi jamais, je suis allergique à la cigarette, ça me déclenche des toux intempestives, et je suis légèrement asthmatique.

Bon week-end
 
castorix

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Bonjour,

André.Piérard.NGH à dit:
(...) Par exemple, pour l'agressivité, envers soi (suicide) ou envers les autres (rixes), l'alcool, contrairement au cannabis implique rarement un passage à l'acte.
Un alcoolique aura des tendances de mythomane (j'arrange la vérité pour faire plaisir à mon interlocuteur)
(...) ni l'auteur de ces propos.. qui n'a aucunnement la prétention de détenir la Connaissance et le Vérité.

André je suis fort surpris de ce passage de votre message.

En effet, dans mon expérience quotidienne, les urgences des hôpitaux sont très fréquemment le théatre de scènes où un blessé a subi la violence d'une personne alcoolisée.
Les personnes que nous rencontrons parce qu'elles subissent des violences conjugales ou bien ont été traumatisées par d'autres types d'agressions, racontent très fréquemment la participation de l'alcool à ces scènes qui les hantent.
Les journaux s'en font d'ailleurs l'écho au quotidien, ce que ne démentent pas les statistiques officielles : 88 % des cas d'agitation recensés aux urgences d'un hôpital ont un rapport avec l'alcool (éventuellement il y a cumul avec un motif psychiatrique).

- donc nous recevons assez souvent en thérapie les victimes de la violence ayant impliqué la participation de l'alcool chez l'auteur

* et pour retourner vers les situations vécues aux urgences on a souvent la personne ivre elle-même, amenée :
- soit parce qu'elle est dans un état d'agitation qui la rend dangereuse pour elle-même et pour les autres,
- soit parce que la force publique l'amène pour un prélèvement de sang (réquisition légale) sur infraction commise
- ou pour un examen de routine (validation de l'absence de contre-indication à la mise en cellule de dégrisement du commissariat)
- mais le cas le plus fréquent est la tentative de suicide par ingestion volontaire d'alcool + médicaments
(et là je précise : la personne raconte très souvent qu'elle a commis son geste suicidaire alors qu'elle était déjà très alcoolisée ; un peu comme si elle se désinhibait ainsi, favorisant le pessage à l'acte)
- il faut y ajouter (ce qui sort de votre propos il est vrai) les hospitalisations pour altération dramatique de l'état général, de personnes en train de "plonger" dans l'alcool, que leur entourage demande de faire entrer "sous contrainte" dans un processus destiné à les sauver d'une issue hélas prévisible...

A l'inverse de tout cela, le cannabis lorsqu'il est consommé seul (je veux dire non cumulé avec... l'alcool) et si l'on excepte les situations où des troubles psychiatriques pré-existants sont connus ou fortement suspectés, produit plus fréquemment des crises d'angoisse que des crises d'agressivité vers autrui.

Et comme vous le savez, la consommation du cannabis est responsable de nombreuses désinsertions scolaires voire sociales de par les conséquences du trop fameux "syndrôme amotivationnel" .
En résumé cela transforme plus souvent le jeune consommateur en guimauve et chique molle, réactif comme une limace niaise mais souriante, qu'en taureau furieux.

Cependant je ne saurais en rien dédouaner le cannabis des dangers qu'il amène.
Simplement c'est sur la comparaison quantitative des effets de l'alcool et du cannabis sur les comportements violents, que je vous donnais mon avis.

Pour revenir à la thérapie par l'hypnose : ni l'alcool ni le cannabis n'aident à l'induction ou à la prise en charge ; et il est fréquent de toute manière que leur usage soit associé, lorsque la personne en demande de soins vient pour un sevrage espéré.
 
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