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[QUOTE="Singin, post: 88914, member: 16865"] [B]Le saule pleureur pleurant[/B] Un saule pleureur était très déprimé - [SIZE=2]coucou moune, promis je n'en mettrai qu'un[/SIZE] - parce que ses branches dégoulinaient autour de lui, alors que les autres saules, les normaux, avaient des branches qui se dressaient normalement. Il essaya, au prix d'énormes efforts, de redresser ses branches, mais il lui fallait des heures et des heures pour en redresser une ou deux de quelques millimètres et il se lamentait si fort qu'un matin, des oiseaux l'entendirent. - Qu'as-tu donc à tant pleurer, demanda le chef de bande des oiseaux. - Je voudrais que mes branches soient dressées, mais avec tous les efforts du monde, je n'y parviens pas. - On va t'aider, dit le chef, allez les gars, chacun prend le bout d'une branche dans son bec, et on soulève. Instantanément, tous les oiseaux se ruèrent sur les branches et quelques secondes après, toutes les branches du saule pleureur étaient bien redressées. Il sentait ses branches tendues vers l'azur et il se sentait très heureux. Mais lorsque les oiseaux lâchèrent les branches, elles s'affalèrent toutes de nouveau. - T'inquiète, dit le chef de bande. On viendra tous les jours, plusieurs fois par jour, et on redressera tes branches quelques minutes, et, un jour ou l'autre, elles tiendront. Ce qui fut dit fut fait, mais les branches ne tenaient pas. - Bon, on va faire autrement, dit le chef et il alla chercher une longue ficelle qu'il trouva dans un hangar quelconque et aidé des autres oiseaux, il ficela toutes les branches au sommet. Le saule était content. La ficelle ne cassa pas. Ni le soir. Ni la nuit. Mais au matin, en allant à l'école, deux petites filles s'arrêtèrent. - Qu'est-ce qu'il est moche le saule avec ses branches relevées, dit l'une. - Oui, et on ne pourra plus jouer dessous, dit l'autre. Va falloir aller jouer ailleurs. - Eh bien, c'est ça, allez jouer ailleurs, pensa le saule, indifférent à la contrariété des deux petites filles tant il était content que ses branches soient relevées. Peu de temps après, deux jeunes fiancés accoururent en riant vers le saule et s'arrêtèrent net. - Mais qu'est-ce qu'ils ont fait au saule ? demanda la jeune fille. - Je n'en sais rien, répondit le jeune homme, mais il faudra trouver un autre endroit pour cacher notre flirt. - C'est ça, allez ailleurs, au moins je serai tranquille, pensa le saule qui n'en avait que faire de la détresse des amoureux. Peu de temps après, un vieillard s'approcha du saule à pas lents et voutés. - Ben comment je vais pouvoir me protéger du soleil, à présent ? murmura-t-il. Il va falloir que j'aille chercher un autre coin frais. - Vas-y, pensa le saule, va te chercher un autre coin frais. Moi, ça va, je suis bien. Et lentement, la nuit descendit, paisible, presque souriante. Le saule sentit que quelque chose était différent des autres nuits. Il avait froid. Il se sentait vulnérable. Et seul, parce qu'il ne sentait plus le bruissement de ses feuilles et la protection de ses branches. Toute la nuit, il se replia sur lui-même, cherchant quelque chose qu'il ne trouvait plus. Il pensa aux deux petites filles qui ne pourraient plus jouer dans sa cachette, aux amoureux qui ne trouveraient plus leur refuge, au vieillard qui n'aurait plus de filtre entre l'ardeur du soleil et lui. Au matin, il appela les oiseaux. - Qu'est-ce tu veux ? demanda le chef de bande. - Je voudrais que tu dénoues mes branches. - T'es un peu bizarre, toi, mais, bon, si c'est ce que tu veux. Le chef de bande, aidé de tous les oiseaux, dénoua les branches du saule, qui naturellement, se déployèrent autour de lui. Tout était de nouveau comme avant. Presque. Le saule changea pourtant quelque chose. Il ne s'appela plus le saule pleureur, mais le saule protecteur. Et tout le monde fut content. [B]Bateau sur l'eau[/B] Un homme glissait sur un lac dans une petite barque. Il ne faisait que cela depuis des heures. Une carpe, quelque peu agacée, commença à sauter tout autour du bateau. - T'as rien d'autre à faire, tu m'énerves! - Qu'est-ce que tu veux que je fasse d'autre que de glisser sur l'eau ? Je suis dans un bateau. - T'as qu'à ouvrir la porte. - La porte ? Quelle porte ? Y'a pas de porte dans les bateaux! - Ce que tu vois au fond de la barque, c'est quoi, à ton avis ? - Hein ? interrogea l'homme en regardant au fond de la barque. Il vit effectivement une porte. - C'est stupide de mettre une porte au fond d'un bateau! Si je l'ouvre, l'eau va envahir le bateau et il va sombrer! - S'il y a une porte au fond du bateau, c'est que c'est prévu que le bateau ne sombre pas si on l'ouvre. C'est tellement évident qu'on se demande comment tu peux penser autrement. - Oui, mais qu'est-ce que ça m'apporterait d'ouvrir cette porte. Admettons que je l'ouvre, je sors sous la barque, je nage deux coup, et je rejoins la berge tout trempé, alors que si je donne deux coups de pagaie, j'accoste sur la berge, tout sec et tout propre. - Fais comme tu veux, mais je serais toi, j'ouvrirais la porte et je n'oublierais pas qu'avant d'être des animaux aériens, les humains ont été des animaux aquatiques. La carpe le laissa avec ses interrogations. L'homme hésita et poussé par la curiosité, il ouvrit la porte. Instantanément, il fut aspiré dans l'eau pendant que la porte au fond du bateau se refermait avec fracas. Après un petit moment de grande frousse, il s'aperçut qu'il était très à son aise dans une eau limpide et contempla un décor superbe fait de coraux et de poissons de toutes sortes. Toutes les possibilités s'offraient à lui. Comme en transe hypnotique. :) [/QUOTE]
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