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Oublier un événement désagréable

  • Initiateur de la discussion Eluno
  • Date de début 13 Août 2009

Eluno

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  • 13 Août 2009
  • #1
Bonjour à tous.

J'aimerai partager avec vous les bienfaits d'une chose assez surprenante que j'ai découverte lors d'une tentative, et sans m'attendre à ce que ça fonctionne.

Voilà le contexte : j'ai dû quitter une grande école d'ingénieur, assez renommée, pour des raisons qui me sont propres. Et depuis, en plus de ces raisons qui me sont propres, est venue se greffer le regret d'avoir quitté cette école (accentué par l'attente de mes profs qui adorent voir leurs élèves réussir...).

Après 1 an et demi quasi-ininterrompu à regretter, l'AH ne m'ayant pas beaucoup aidé (manque de lâcher prise...), j'ai demandé à mon IC de me faire oublier ça.

Résultat : depuis, il est très rare que j'y repense.
Bien sûr, ce n'est pas forcément écologique comme demande, mais efficace tout de même.
Et le travail a été complété par la découverte de l'EMDR : j'ai désensibilisé ce souvenir en EMDR, et j'ai redemandé à l'oublier.

L'EMDR a permis un deuil accéléré, et l'oubli le lâcher prise. Ainsi, tout le monde est content : conscient et inconscient.
 
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Eluno

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  • 19 Août 2009
  • #31
Ah oui, je vois de quoi vous parler. J'en ai un qui s'appelle Synchronisation des Hémisphères cérébraux.

Oui, on a un battement alterné à droite et à gauche. C'est bien ça
 
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Métaphore

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  • 19 Août 2009
  • #32
Message pour Eluno,

:arrow: J'ai également des tics nerveux, et je n'arrive pas du tout à m'en débarrasser pour le moment. J'ai réussi il y a longtemps par le recadrage en 6 points en AH, mais ça a duré deux jours...

Puis je vous demander en quoi consiste votre recadrage ?
Avez-vous essayé en ECM de demander à votre IC le pourquoi de garder ces tics nerveux ?

:arrow: Mais j'en avais également un autre. Et cette fois, j'en ai déduis que c'était mon IC qui voulait me faire peur, et me faire fuire (ce qui a marché). Simplement, quand j'en ai parlé à ma thérapeute, elle a dit "mais non, il n'essaie pas de vous faire peur!" pour elle, il était inadmissible qu'un IC fasse peur à son "hôte

Je ne partage pas ce que vous a dit votre thérapeute. L'IC dans un ECM, amène toujours dans un premier travail, une émotion ou des images relatives à la problématique, donc oui cela peut faire peur, mais dans ce que j'appelle rêve éveillé, la dynamique de l'imaginaire du sujet met en place toute une structure de modification du système nerveux afin de retrouver un équilibre. Travailler en AH de cette façon est extraordinaire si on ne se contente pas d'une séance ou deux.
 
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Eluno

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  • 19 Août 2009
  • #33
En fait ce n'est pas en EMC qu'il me faisait peur. C'est dans ces pensées obsessionnelles.
C'est assez complexe, et je ne suis pas prêt à en parler sur ce forum...
Mais c'est pour cette raison que j'avais annoncé que Valikor détenait sûrement une clé particulièrement cruciale en parlant de "capacité à se faire peur". Mais vous trouviez ça ridicule, et croyiez que je le déifiais

Pour la technique du recadrage, elle consiste à demander à l'IC d'isoler la fonction positive d'un comportement, puis de créer d'autres comportements plus écologiques en remplacement de celui qui est problématique.
Vous trouverez le protocole complet ici : http://www.le-dp.com/fichesTechniquesDP ... drage.html

C'est une technique très puissante en PNL.
 
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Métaphore

Invité
  • 19 Août 2009
  • #34
Ok je respecte votre non désir de vous étaler sur le forum, mais sincèrement ce que vous me dites pas la suite ne me parle pas du tout, pour moi ma technique est bien plus simple.

N'ayez pas peur de vous ouvrir à d'autres techniques Eluno....

Les techniques PNL et moi ça fait deux, je n'accroche pas du tout, et j'ai laissé tomber le bouquin de Antony ROBBINS. Mais finalement à chacun de trouver sa voie...

:wink:
 
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Eluno

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  • 19 Août 2009
  • #35
Je n'ai pas compris que vous me proposiez une technique (je venais de me lever!)
Allez-y donc, et si vous pouviez créer un autre sujet, ce serait sympa pour celui-ci.
J'y interviendrai, et poserai mes questions, tout en continuant de répondre à celles posées ici.

Merci d'avance!
 
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Métaphore

Invité
  • 19 Août 2009
  • #36
Une autre méthode ? oui si on veut, mais je l'ai à moitié énoncé plus haut...

Avez-vous essayé en ECM (AH) de demander à votre IC le pourquoi de garder ces tics nerveux ?

Je ne sais pas depuis quand vous les avez ? comment se manisfent-ils ? est ce en continu ou bien d'une façon sporadique...

Vous disiez aussi avoir des pensées obsessionnelles, les avez vous eu même temps que vos tics, vous voyez ce sont les questions que je vous poserais si vous étiez mon patient, entre autres...

Mais comme je ne vais pas faire votre thérapie, vous pouvez essayer ce que je vous propose, voir si cela donne...
:wink:
 
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castorix

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  • 20 Août 2009
  • #37
katia (zoulouk) à dit:
Pour des problèmes, par exemple de kystes, (exemple fictif) pourrais je utiliser de la désensibilisation ?
Pour moi pas du tout on n'est pas dans ce registre, la désensibilisation au sens de Shapiro et consorts concerne une cible (ex : souvenir pénible)

Ca aurait été interessant de savoir quel son, à quel rythme, intensité, fréquence, suivant quel protocole (surement étudié par la neuroscience pour induire un état particulier en relation avec la stimulation de certaines parties du cerveau)
Alors là, je pense à une éternelle recherche de "truc magique" qui ferait tout à la place de la personne... non non, parlons plutôt de chercher les ressources du P

Entre parenthèses, les pensées obsessionnelles ne viennent elles pas des regrets, le sentiment de ne pas avoir accompli ce qu'on devait, et ainsi on ne peut rester en paix.. (j'évite les termes psy volontairement) jusqu'à ce que l'information soit traitée à un niveau acceptable pour soi.
Et on y pense, repense...
Houlala, au secours une recherche d'interprétation !
Pour moi ceci c'est contempler avec délices le problème...
:roll: :wink:

Il apparait nécéssaire de comprendre le processus de la création des pensées obsessionnelles, afin de ne pas retomber dans les mêmes erreurs
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Houlala, qui pense avoir connaissance d'un semblant de preuve de la notion qui voudrait que comprendre de quel problème vient notre souffrance, gomme cette souffrance ???!

C'est la même chose que la théorie de la catharsis qui marcherait pour tout !!!

Un seul exemple que l'on me pardonnera j'espère :

A la victime d'un viol, qui aura envie de dire
1) plus vous vous rappelez de cette cause de votre tristesse, mieux vous vous sentez...
2) nous allons procéder à la reconstitution du délit et ça fera du bien vous allez voir...

Je vous l'avais dit j'ai un peu honte, mais un peu d'humour autorise parfois à faire comprendre certaines choses comme inadaptées, en évitant des explications laborieuses.

Un seul exemple pour imager :
 
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Métaphore

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  • 20 Août 2009
  • #38
castorix à dit:
Houlala, qui pense avoir connaissance d'un semblant de preuve de la notion qui voudrait que comprendre de quel problème vient notre souffrance, gomme cette souffrance ???!

Pour ma part, je ne le pense pas. Néanmoins certaines prises de conscience dans certains cas peuvent apporter des modifications de pensée au sujet, et pour d'autres l'exploration du malaise devra passer par la catharsis.

C'est la même chose que la théorie de la catharsis qui marcherait pour tout !!!

Mais pour la plupart des choses oui.

Un seul exemple que l'on me pardonnera j'espère :

A la victime d'un viol, qui aura envie de dire
1) plus vous vous rappelez de cette cause de votre tristesse, mieux vous vous sentez...
2) nous allons procéder à la reconstitution du délit et ça fera du bien vous allez voir...

Par contre ces suggestions sont abérrantes, je ne pense pas qu'un praticien procède de cette façon, ça ne ressemble à rien!!


Je vous l'avais dit j'ai un peu honte, mais un peu d'humour autorise parfois à faire comprendre certaines choses comme inadaptées, en évitant des explications laborieuses.

Un seul exemple pour imager :

Et bien il aurait été intéressant dans le cas que vous citez de savoir qu'elle aurait été votre méthode!
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katia (zoulouk)

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  • 20 Août 2009
  • #39
Cas pratique alors pour tous pour le viol:
Demande: j'ai été victime d'un viol, et cette pensée m'obsède, m'empêche de vivre.

Que faites vous?

pour continuer dans l'ordre d'idées:
En abrégé:
Cette tristesse que vous ressentez à présent, vous allez imaginez que c'est une boule. Vous prenez cette boule dans votre main et vous la jetez avec toute votre conviction au fond de la poubelle. Vous refermez le couvercle et là devant vous, vous voyez le camion à benne. La boule est broyée, elle a disparue, à jamais....! Amen!

En force de concentration, et recommencer le nombre de fois nécessaire... :lol:
 
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Métaphore

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  • 20 Août 2009
  • #40
Zoulouk, je ne crois pas que soit aussi simple que ça.

A ce rythme, vos séances s'arrêtaient à une par patient.

Sincèrement, je ne vois pas du tout les choses comme ça...

Déjà il faudrait qu'elle rentre en contact avec sa souffrance, son ressenti, ses émotions, et non une tristesse consciente, c'est très différent de dire, je ressens beaucoup de tristesse pour telle ou telle raison et de rentrer en contact avec l'émotion pure.

Et même si on prend votre exemple, vous vous doutez bien que le travail ne doit pas s'arrêter de cette façon, vous n'allez pas réveiller votre patiente juste après comme ça...

Il y a l'avant, le pendant, et l'après, on est d'accord ?
 
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Leo Lavoie

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  • 20 Août 2009
  • #41
Ni en psychanalyse, ni en EMDR, ni en quoi que ce soit l'idée serait que l'on fasse la reconstruction d'un événement traumatique pour le résoudre.

S'il y a reconstruction parfois en psychanalyse c'est pour toucher à des déclencheurs potentiels qui feront émerger les ressentis refoulés. Le but est de digérer les ressentis refoulés. C'est d'ailleurs ce qui arrive souvent en EMDR aussi, une fois que l'on a "traité" l'événement que l'on croit être la source du problème, c'est la suite qui vient et que l'on traite aussi qui fait le travail. La suite étant des trucs refoulés qui remontent à l'enfance. Le travail EMDR sur un viol par exemple touchera à des déclencheurs qui feront émerger des trucs refoulés de l'enfance qui ont donné comme résultat que le viol a été perçu comme une confirmation de ce que l'on avait déjà en soi comme "je suis de la merde" ou "je ne suis qu'une salope".

Donc, en hypnose c'est pareil, pour désensibiliser en profondeur faut aller chercher en profondeur, donc, dans le passé, dans l'enfance la plupart du temps.

Il ne s'agit jamais de comprendre le pourquoi d'une névrose, il faut résoudre le ressenti initial et, même, dans le cas de certaines techniques comme celle de Banyan, on remonte avant l'événement initial et on recadre l'environnement cognitif du sujet de façon informative pour que dans un deuxième temps, il puisse revivre l'événement de façon plus écologique.
 
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Métaphore

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  • 20 Août 2009
  • #42
Je suis tout à fait d'accord, votre réponse est beaucoup plus élaborée que mes quelques phrases à Catorix mais le fond est le même.

Par contre pourquoi faudrait-il remonter avant l'évènement initial, qu'entendez vous par là ? et qu'appelez vous "de façon plus écologique" ?
 
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katia (zoulouk)

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  • 20 Août 2009
  • #43
C'était un abrégé...
Juste une plaisanterie...

Et puis dans le viol, la cause du viol, c'est le violeur...
Vous faites comment pour reprogrammer positivement un viol?
Simplement peut on aller faire voir à la victime, toutes les conséquences que cela a sur sa vie actuelle (les représentations sur...) et traiter les constructions.
Vivre avec, sans que cela gêne la vie amoureuse, ni autre chose... (integrer et se distancier)

Une méthode n'est qu'une méthode rien de plus, c'est comme un outil qu'un artisan utilise, après ça dépend du savoir faire de l'artiste.
Que je prenne une petite cuillere ou une cuillère à soupe pour manger mon yaourt, il y a des avantages et des inconvénients à chaque.
 
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Leo Lavoie

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  • 20 Août 2009
  • #44
Métaphore à dit:
Je suis tout à fait d'accord, votre réponse est beaucoup plus élaborée que mes quelques phrases à Catorix mais le fond est le même.

Par contre pourquoi faudrait-il remonter avant l'évènement initial, qu'entendez vous par là ? et qu'appelez vous "de façon plus écologique" ?
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Je vous résume ici très brièvement le cas de l'enfant qui devenait progressivement aveugle de Banyan:

L'événement était que sa mère l'avait donné en adoption. Cela l'avait marqué dans le sens qu'il en avait déduit qu'il ne valait rien et que sa mère ne l'aimait pas puisque qu'on l'avait "donné". L'événement revenu en régression était le moment même ou il avait été "donné".

Banyan l'a fait régresser jusqu'avant cet événement pour lui faire comprendre le contexte. Que sa mère l'aimait tellement qu'elle ne pouvait pas le garder. Elle lui aurait donné une vie de misère et c'était le cas, bien sûr. Je résume ici très brièvement, je le rappelle. Ensuite il lui a fait revivre le moment ou il fut donné en adoption alors qu'il avait de nouvelles données cognitives. Tout le contexte était changé alors. L'événement s'est passé dans une certaine tristesse mais de façon infiniment moins traumatisante.

Pour le terme "écologique" c'est une question d'équilibre sain et sans fausseté, sans artifice, sans porte-à-faux, sans brusquer, en harmonie avec la réalité et la nature.
 
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Métaphore

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  • 20 Août 2009
  • #45
Heu... y a t-il un rapport avec le fait que cet enfant deviennent progressivement aveugle ? était ce le motif de consultation ?

Sinon pour le reste, la première partie OK,mais après mais la régression avant l'évènement comment est ce possible ? juste en suggérant ce qui a été dit, hum...si cela est possible, je trouve cela risqué, on peut donc transformer le passé d'une personne, là c'était la vérité, mais dans un autre cas ?...

J'ai du mal à adhérer à cette idée...
 
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Leo Lavoie

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  • 20 Août 2009
  • #46
Métaphore à dit:
Heu... y a t-il un rapport avec le fait que cet enfant deviennent progressivement aveugle ? était ce le motif de consultation ?

Sinon pour le reste, la première partie OK,mais après mais la régression avant l'évènement comment est ce possible ? juste en suggérant ce qui a été dit, hum...si cela est possible, je trouve cela risqué, on peut donc transformer le passé d'une personne, là c'était la vérité, mais dans un autre cas ?...

J'ai du mal à adhérer à cette idée...
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Ben oui c'était le motif de consultation. Maintenant, le rapport entre l'événement et la cécité est plus long et plus tortueux que ça et c'est pour cela que je mentionne que je résume beaucoup. Ce serait trop long et je ne suis pas sûr de me rappeler tous les détails.

La régression peut se faire, selon Banyan et Kein à n'importe quel moment de la vie ou presque, si j'ai bien tout saisi. Donc il s'agissait d'identifier l'événement, le revivre, aller plus loin en arrière dans le temps, expliquer à "l'enfant" le contexte de ce qui va se produire et lui assurer qu'il a de la valeur peu importe ce qui arrive. Et puis lui faire repasser encore l'événement, cette fois-ci, avec un nouveau contexte cognitif.

Pour ce qui est "VRAI" comme vous le dites. Ben voilà, selon Banyan et Kein et j'y adhère totalement, il faut que ce soit vrai... Par exemple si ç'avait été vrai que la mère détestait le petit, il aurait fallu ne pas lui dire le contraire. Il aurait fallu, par exemple lui confirmer qu'il a toute la valeur qu'un être humain peut avoir de façon bien intrinsèque et peut-être lui dire qu'il est naturel pour une mère d'aimer son enfant, donc sa mère souffrait sûrement d'une maladie mentale ou psychologique très grave et que ça n'a rien à voir avec lui. Bref, il faut rester dans le vrai et le probable si on ne sait pas. Mais la valeur intrinsèque de l'humain est une vérité de facto incontournable et indéniable.
 
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Métaphore

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  • 20 Août 2009
  • #47
OK, mais je ne vois toujours pas pourquoi il faut aller plus loin en arrière avant l'évènement, au moment de la régression et de la revivification du trauma, on met en place ces suggestions soit la 1ère version ou bien celle-ci, mais pas besoin d'aller avant le trauma, je ne vois pas d'intérêt. La reconstruction cognitive avec la désensibilisation peut se faire en même temps, non ? ou je m'exprime mal peut être ?... :roll:
 
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castorix

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  • 20 Août 2009
  • #48
Métaphore à dit:
Néanmoins certaines prises de conscience dans certains cas peuvent apporter des modifications de pensée au sujet
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Je prétends que c'est par un phénomène de recadrage qui se réalise à cette occasion, et non pas du fait de la prise de conscience en tant que telle.
Métaphore à dit:
...et pour d'autres l'exploration du malaise devra passer par la catharsis.
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Je pense également que ce n'est pas la catharsis qui est salvatrice (attention c'est peut-être un petit problème de définition à résoudre entre nous, mais c'est essentiel alors, sinon nous ne nous faisons pas comprendre !).
Je fonde cette hypothèse sur de nombreux travaux qui ne sont pas seulement les miens.

S'il n'est pas contestable qu'un certain nombre de personnes a vécu le déclic d'amélioration à l'occasion d'une séance de reviviscence de l'expérience traumatique, je prétends avec force que ce qui "guérit" n'est pas simplement le fait de revivre ça intérieurement, mais quelque chose de très important qui s'y associe simultanément - et réalise ainsi une sorte de recomposition des composantes émotionnelles associées à la "scène initiale".

J'en veux pour preuve (1°) qu'il existe un certain nombre de méthodes pour réaliser la manoeuvre réalisant le déclic, et que certaines procèdent par une telle manipulation et trituration des composantes du souvenir, sans aucune abréaction affective ni expression émotionnelle impressionnante, que l'on peut affirmer qu'il ne s'agit vraiment plus de revivre le truc à la manière d'une catharsis.

Un autre argument (2°) que j'avance, est illustré ci-dessous :

Un sujet raconte un jour à (une amie, ou bien à son thérapeute,...) cette chose qui lui est arrivée. C'est vraiment un truc terrible et qui n'avait jamais été raconté.

Eh bien on rencontrera ensuite les constats suivants selon les cas :

a) le S est très notablement et durablement soulagé d'avoir raconté cela, manifestement son récit a été suivi du déclic
b) le S y repense fortement dans les 3 jours qui suivent son récit, son angoisse est réactivée ++ par le fait d'y avoir repensé si nettement, ensuite ça redevient comme avant
c) le S va, dans les 3 ans qui suivent, rencontrer douze médecins psychologues ou thérapeutes divers et il leur racontera à chacun son récit, sans trouver dans ces répétitions devenant stéréotypées le moindre soulagement.

Voici donc ma conclusion : dans le cas a) il s'est produit un recadrage (une question de croyance prioritaire qui a perdu de sa domination sur d'autres dont la personne est porteuse) ; ou bien un désamorçage émotionnel a été réalisé par collision entre les affects corporels négatifs de la cible et les affects provenant d'une perception très intime de l'empathie très sensible du thérapeute (sorte de recadrage psycho-corporel : voir l'hypnose de Rossi).

Da,s les cas b) et c), il n'y a pas eu de démarche thérapeutique structurée, le thérapeute (éventuellement ; ou l'ami...) n'a fait qu'offrir une occasion de raconter la chose affreuse, parfois avec une abréaction, mais sans qu'un processus salvateur soit coïcidant avec le récit, la crise de larmes.
Ce n'est pas du bon boulot.


Métaphore à dit:
A la victime d'un viol, qui aura envie de dire
1) plus vous vous rappelez de cette cause de votre tristesse, mieux vous vous sentez...
2) nous allons procéder à la reconstitution du délit et ça fera du bien vous allez voir...


ces suggestions sont aberrantes, (...) ça ne ressemble à rien !!
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Si, ça ressemble à : "parlez de ce qui vous est arrivé, cela vous fera du bien" (si c'est dit sans structuration adaptée du travail qui se réalise ensuite)
et aussi à : "il serait utile que vous reviviez ce traumatisme, de la manière la plus proche possible de ce que vous aviez ressenti alors"
(autre suggestion que l'on entend - et ne venez pas me dire que c'est totalement différent pour un viol d'une agression physique, d'un harcèlement professionnel, d'une humiliation publique etc., car il y a beaucoup de traumatismes pour lesquels il n'est pas possible de deviner avant le coeur de la séance ce qui a vraiment marqué la personne).


Et bien il aurait été intéressant dans le cas que vous citez de savoir qu'elle aurait été votre méthode !
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Voilà, relisez-moi, il y a des pistes.

zoulouk à dit:
Cas pratique alors pour tous pour le viol:
Demande: j'ai été victime d'un viol, et cette pensée m'obsède, m'empêche de vivre.

Que faites vous?
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C'est lors de l'exploration de la plainte, des attentes et des objectifs, que se recueillent les éléments indispensables à un choix de stratégie dans la thérapie.
Et dès que qqe chose semble ne vraiment pas donner les résultats espérés, changer !!
 
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castorix

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  • 21 Août 2009
  • #49
Leo Lavoie à dit:
Le travail EMDR sur un viol par exemple touchera à des déclencheurs qui feront émerger des trucs refoulés de l'enfance qui ont donné comme résultat que le viol a été perçu comme une confirmation de ce que l'on avait déjà en soi comme "je suis de la merde" ou "je ne suis qu'une salope".

Donc, en hypnose c'est pareil, pour désensibiliser en profondeur faut aller chercher en profondeur, donc, dans le passé, dans l'enfance la plupart du temps.
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Léo je suis en franc désaccord avec cela :shock: .

Dans votre exemple (très bonne illustration) je pense fermement que ces deux phrases que nous appelons cognitions négatives (en HTSMA notamment), ne sont pas des croyances pré-existantes !! mais sont des cognitions plus probablement construites en tenant compte du vécu pénible associé au souvenir de l'expérience traumatique.

D'autre part, prenons l'hypnose de Rossi ou tout travail psycho-corperel avec emploi de métaphores ou contes et sans mention de l'événement ni régression, on obtiendra dans un nombre important de cas une amélioration et il n'y aura eu aucun besoin de fouiller les profondeurs !!!

Je ne nie pas les résultats favorables de certaines séances basées sur une régression (je l'emploie moi aussi parfois) mais je conteste que ce soit une voie obligée.



Leo Lavoie à dit:
La régression peut se faire, selon Banyan et Kein
(...) Et puis lui faire repasser encore l'événement, cette fois-ci, avec un nouveau contexte cognitif.
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Oui, tout à fait d'accord cette fois , et c'est ce qui est fait pour un certain nombre des méthodes PNL (à la Bandler) qui sont usitées pour les phobies les souvenirs traumatiques etc.

Vous décrivez ici très bien ce dont je parlais à Métaphore (entre autres) dans mon message assez long, plus haut : la nécessité d'un processus thérapeutique spécifique, à associer à la reviviscence, pour qu'il y ait un mécanisme positif d'enclenché et un résultat positif d'enregistré.


Leo Lavoie à dit:
Il ne s'agit jamais de comprendre le pourquoi d'une névrose, il faut résoudre le ressenti initial
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Nous sommes donc bien d'accord là-dessus... !
 
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Leo Lavoie

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  • 21 Août 2009
  • #50
castorix à dit:
Leo Lavoie à dit:
Le travail EMDR sur un viol par exemple touchera à des déclencheurs qui feront émerger des trucs refoulés de l'enfance qui ont donné comme résultat que le viol a été perçu comme une confirmation de ce que l'on avait déjà en soi comme "je suis de la merde" ou "je ne suis qu'une salope".

Donc, en hypnose c'est pareil, pour désensibiliser en profondeur faut aller chercher en profondeur, donc, dans le passé, dans l'enfance la plupart du temps.
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Léo je suis en franc désaccord avec cela :shock: .

Dans votre exemple (très bonne illustration) je pense fermement que ces deux phrases que nous appelons cognitions négatives (en HTSMA notamment), ne sont pas des croyances pré-existantes !! mais sont des cognitions plus probablement construites en tenant compte du vécu pénible associé au souvenir de l'expérience traumatique.

D'autre part, prenons l'hypnose de Rossi ou tout travail psycho-corperel avec emploi de métaphores ou contes et sans ention de l'événement ni régression, on obtiendra dans un nombre important de cas une amélioration et il n'y aura eu aucun besoin de fouiller les profondeurs !!!

Je ne nie pas les résultats favorables de certaines séances basées sur une régression (je l'emploie moi aussi parfois) mais je conteste que ce soit une voie obligée.
Cliquez pour agrandir...

Quand je parle d'aller voir dans le passé et les ressentis de l'enfance, je ne parle pas de régression, je parle de prise de consciences et d'abréaction. L'abréaction ne se fait pas qu'en régression et elle peut être amortie sur le temps comme elle l'est (trop) en psychanalyse. La régression n'est qu'un outil pour arriver soit à la "catharsis" ou aux abréactions. Mais c'est un outil assez formidable. Il est évident que la régression n'est pas toujours nécessaire étant donné que des abréactions se font en pleine puissance dans la thérapie de Janov et à plus long terme en psychanalyse.
 
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Métaphore

Invité
  • 21 Août 2009
  • #51
Castorix ce que vous dites n'est pas différent de ce que je dis, mis à part votre vocabulaire plus élaboré certes et votre expérience que je ne mets pas en doute une seconde.

Je constate malgré tout, et ce message n'est pas que pour vous, que chacun veut avoir la meilleure image sur ce forum, les meilleurs scripts, la meilleure méthode, ça devient presque comique...
 
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