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Hypnothérapie - Bien être Développement Personnel
Hypnothérapie
Phobie d'uriner en public (parurésie) et hypnose
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[QUOTE="Heafstaag, post: 91538, member: 31332"] Hello tout le monde ! Je me suis inscrit particulièrement pour ce topic, j'ai le droit d'apporter ma contribution sans me présenter directement ? :) (pataper, pataper !) J'ai 22 ans et souffre aussi de parurésie depuis un bout de temps, et j'ai envie de partager mon expérience, si vous acceptez bien le pavé qui va suivre. Ça a du commencer au collège, vers la fin, je sais pas trop. J'ai toujours été externe, avec la possibilité de rentrer chez moi à midi, donc même si la phobie s'est développée, j'ai pu l'éviter sans vraiment me rendre compte de mon comportement. C'est devenu plus marquant avec le lycée, pour empirer. Je me souviens des quelques premières expériences de blocage, j'en parlais avec mes potes, sur le ton de l'humour, par honte un peu. Et puis, j'ai un jour cru que je n'étais plus malade : j'ai réussi à pisser à coté d'un pote, dans un urinoir d'une piscine municipale. Je me suis dit "ah ben non en fait, tout va bien." C'était sans compte que l'eau qui coulait et imprégnait ma peau aidait beaucoup en fait. J'ai vu que je ne suis pas le seul à apprécier l'eau : pour moi, c'est pareil, le fait d'avoir de l'eau sur moi aide, la douche chaude c'est la technique ultime, rien n'y survit : ça couvre le bruit, ça rassure, même si c'est dans la même pièce que celle où on ressent un blocage devant les urinoirs. Bref, je reprends mon passif, en espérant ne pas être ennuyant ! :) Aux années lycée, je me suis rendu compte du problème, et ça a empiré. Je déprimais, à cause de ça, de mes résultats, idées noires, de fugues, de radicalement changer de vie... Plusieurs facteurs avaient travaillé de concert pour faire empirer : la prise de roaccutane pour l’acné, un manque de confiance et de sociabilité que j'ai toujours eu (maintenant ça va beaucoup mieux :) ) et aussi, l'étude de mon problème : j'essayais de découvrir les contextes bloquants, et en ça, je pense m'en être imposé de nouveaux à ce moment. Bref, j'étais toujours externe, c'était pas un problème, je rentrais à midi aux toilettes ! Sauf à deux reprises : des voyages scolaires. Des expériences qui auraient du être agréables : un vrai cauchemar : à chaque aller, j'ai du me retenir plus de 20 heures. Le plus gros problème, c'est d'être "inclut" dans un "bloc" en fait. Tous dans le même bus, tous à prendre la pause pipi en même temps... J'en suis sorti sans infection urinaire ni problème apparent, faut croire que mon organisme est bien préparé à mon problème... Enfin, j'en étais arrivé à un point où je ne pouvais plus que pisser chez moi : impossibilité de pisser sous la pression du temps, de la proximité de gens, et SURTOUT, impossible même de pisser si il pouvait y avoir la possibilité d'une éventualité proximité humaine ! Pour combattre la déprime, j'ai développé des idées haineuses. J'ai jalousé tous ceux qui n'étaient pas malades, méprisé et haït tout ceux qui ne faisaient pas parti de mes proches... Chez moi, c'est un mélange de manque de confiance, de trop longue réflexion, et de peur de gêner, par exemple, peur de faire attendre... J'ai vaguement recherché mon problème, je suis tombé sur des forums, avec des gens, qui comme vous, consacraient du temps à combattre le problème. J'étais dans le déni, je ne voulais pas accepter cette maladie, donc je ne voulais pas la combattre. Je la haïssais et je me haïssais pour cette saleté ! Puis sont venues les études supérieures ! À 30 km de chez moi, je devais prendre bus/train pour aller à mon IUT, ça me faisait environ 1h30 de trajet aller. J'en ai chié, des journées à 10h sans même oser d'aller aux toilettes. Et puis il y a eu ce moment où je devais aller à un festoche avec mes frangins. Je voulais pas laisser tomber, alors j'ai essayé de faire comprendre à mes parents que j'avais besoin d'apprendre à me sonder... Et là, ils ont creusé pour vraiment connaitre le problème, j'ai fondu en larme et annoncé le "honteux" secret de ma vie. Ils ont été plus compréhensifs que je ne m'y attendais (bien qu'ils aient toujours été compréhensifs). Au final, j'ai souvent été sous la douche, à ce festoche. :') Ils ont voulu prendre le problème en main, j'ai eu des rendez-vous avec un psychiatre, qui m'a un peu remis les idées en place, mais je n'osais pas lui dire grand chose, et j'ai eu des séances d'hypnose (c'était plus de la relaxation à mon sens) avec un autre médecin. Pour la relaxation, elle essayait de mêler des contextes où je me sentais en parfaite sécurité (seul, solitude, de l'eau) avec des métaphores d'écoulement. De mon côté j'ai essayé de me mettre dans des situations de difficulté croissante, en commençant par les toilettes publiques de ma petite ville, presque jamais utilisées. Je sais pas si ça a marché, mais en tout cas ça a été une période où j'ai progressé. À côté de ça, j'entrais en deuxième année, on était plus libre. C'était plus mal vu de sortir en plein cours pour aller aux toilettes, donc je profitais de ces moments pour être plus ou moins sûr d'être seul aux toilettes. Puis j'ai eu un stage, j'ai du aller en colloc' avec un pote, appart' de 35m² avec juste une salle de bain. J'allais y vivre 3 mois, il fallait que je combatte le mal de suite ! J'ai bu une bouteille d'ice tea, mis de la musique, j'avais confiance en mon pote, même si je ne lui ai pas parlé du problème, j'ai réussi à pisser sans problème. Au point que je laissais même parfois la porte ouverte. Au boulot, j'avais eu du mal au début, et puis c'était passé aussi, tout allait pour le mieux. J'ai eu beaucoup moins de désagrément depuis ce moment. J'ai même réussi à pisser dans des toilettes de festoche. Le contexte y était pour beaucoup. Personnellement, la musique forte, me coupe un peu du monde, m'isole. Une dixaine de cabine se suivait, et, la file s'arrêtait en fait à la première. Ce qui faisait que le mec en tête de file allait là où ça se libérait. Donc, fonctionnellement, personne n'attendait juste derrière la cabine. J'ai eu peu de difficulté à pisser à ce moment. J'en suis maintenant à ma 4ème année d'étude, les choses se passent pas trop mal pour moi, pas trop de soucis avec ma maladie, ni dans les études, ni dans les fêtes, et je me rends compte que beaucoup de monde la contracte, à plus ou moins haute puissance, sans mettre un nom dessus. Pendant toutes mes expériences, j'ai développé des réflexes plus ou moins inconscient de combattre cette maladie, que je déteste toujours autant ! :p -> Écouter de la musique : les premières fois ça marche pas trop, parce que 'y a ce réflexe qui te ramène à cet état de méfiance dès qu'un peu de détente vient, puis, il suffit de se convaincre que si on n'entend pas les autres, ils ne nous entendent pas, même si on porte un casque... C'est débile, mais ça peut marcher ! -> La douche chaude, comme vous, je trouve ça hyper efficace ! -> Parfois, quand la situation est difficile, j'essaye de faire diversion au conscient : je pense à quand je fais tirer la chasse d'eau après avoir fait mon besoin. Ca marche, mais il faut se laisser aller suffisamment pour ignorer le réflexe de méfiance. -> Dans la même logique, allier des gestes communs du quotidien aide : dans une situation bloquante, je peux essayer d'écrire un sms, survoler des photos sur mon portable, ou plus rarement, discuter à travers la porte avec quelqu'un, étrangement, ça marche. Mais bon, j'admets, c'est rare. Ces deux méthodes précédentes me font penser que ça peut rejoindre en effet l'hypnose, vu qu'il est question de laisser l'inconscient agir, plus ou moins. -> L'alcool me permet parfois de m'exposer à des situations plus difficiles et de réussir. J'ai aussi essayé de fumer (une plante connue pour ses vertues relaxantes), parfois ça détend, parfois ça fait l'inverse en fait, ça me bloque plus. Ces composés m'ont parfois permis de réussir des situations difficiles, que je range dans un coin pour me dire : je guéris ! :) -> Remplir ma vessie à fond, avec quelque chose de stimulant, comme de l'ice tea, ou du café avec beaucoup d'eau. Ils poussent la vessie dans ses retranchements je trouve, et c'est plus simple de "briser la frontière". -> Éviter les pensées négatives : il n'y a pas que la peur, personnellement, l'énervement (perdre à certains jeux en l'occurence :') me ralentit aussi). J'ai l'impression que même l'humeur général a une action sur la vessie, même hors situation de panique. Bref, je ne suis plus dans une phase de déni, j'ai envie d'en finir avec cette maladie, même si elle est plus rarement gênante maintenant, je souhaite l'éradiquer. Je voulais retourner sur le site de l'AFIP dernièrement, mais j'ai vu que le forum a fermé, dommage... C'est comme ça que je suis arrivé sur ce post. En tout cas, je ne connaissais pas le breath holding ! Pourquoi pas l'essayer pour les situations vraiment dures. Mes prochains buts : pisser en présence de quelqu'un dans les toilettes, quand je suis dans une cabine, puis dans un pissoir. J'ai envie d'être libre, bordel... Je suis ravi de vous connaitre, amis parurétiques, je vous souhaite de tout cœur de surpasser votre parurésie ! Tenez-nous au courant de votre progression. :) [/QUOTE]
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