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Arnis
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Tout dépend de ce que tu entends par ''suffisante''. Tu veux te lancer à 100% ou as-tu une autre activité à côté ? Quel niveau de vie tu veux avoir ? Etc.'cel' à dit:Pensez-vous qu'on peut se créer une clientèle "suffisante" en pratiquant essentiellement à domicile ?
Cela dépend des personnes.'cel' à dit:Les clients ne sont-ils pas rétifs à accueillir un inconnu ("hypnotiseur" de surcroît) chez eux ?
Oui : lorsqu'un client vient te voir, il y a un cadre et une sorte de rituel qui s'installe. De plus, il doit faire l'effort de venir (motivation). S'il reste chez lui, il n'y a peut-être pas le même type d'engagement. Pour certains c'est aussi un moyen de contrôle car tu es sur leur territoire. Et puis serez-vous vraiment tranquilles (enfants, conjoint, teléphone, etc.) ?'cel' à dit:voyez-vous des avantages/inconvénients particuliers à la pratique au domicile du client ?
Si tu es sceptique alors que tu es toi-même thérapeute, imagine tes clients. Si tu travailles à partir d'un site internet, je te conseille de mettre une page d'infos sur la pratique à distance avec renvoi par liens vers des études.'cel' à dit:Je me pose également des question sur la pratique "dématérialisée", via Skype outéléphonique. J'avoue être à la base plutôt sceptique
Oui je le crois (cf mes remarques plus haut).'cel' à dit:Si oui, est-elle seulement appropriée à certains clients (on pense par exemple à ceux qui souffrent de phobie sociale) ou à certaines demandes
Merci pour ces réponses précises. Pour l'instant, d'où je suis (un endroit pas très avancé dans la zone "recherche et questionnements") je ne m'imagine la pratique "à distance" que comme une part minime de l'activité. Déjà, envisager de m'y lancer sans avoir acquis une bonne expérience "de terrain" me paraît bien risqué. Ouvrir cela à l'international n'est donc évidemment pas d'actualité. Plutôt essayer de développer l'activité à un niveau local (et donc communication par tract, cartes de visite chez les commerçants, etc. + site internet évidemment) pour proposer des consultations en face à face essentiellement (chez moi, mais c'est loin de tout - ou chez eux, s'ils préfèrent ou ne peuvent se déplacer) et ajouter une petite offre "à distance", comme un plus ou un complément (suivi, renforcement, etc.).Nodylion à dit:J'ai pratiqué à distance aussi mais d'autres formes de thérapies que l'hypnose : mail pour thérapie, mail et tel pour coaching.
Pour l'hypnose, je pense qu'avec une webcam c'est possible.
Je pense aussi que si tu veux te lancer à distance, d'autres formes de thérapies s'y prêteraient mieux que l'hypnose (moi j'utilisais PNL, thérapie brève orientée solutions, thérapie cognitivo-comportementale et thérapie narrative, entre autres).
Un avantage à part ceux déja cités est aussi qu'il n'y a plus de frontières : si tu parles anglais tu as presque tout le monde, si tu ne parles que français, toute la francophonie. Mais comme le remarque hibou, te faire connaître va être difficile, même avec un bon site que tu arrives à bien référencer.
Certaines personnes préfèrent être traitées à distance de par leur personnalité. Et à distance (par mail) ils peuvent prendre leur temps pour répondre aux questions, faire les exercices. Mais tu ne peux pas tester in vivo et dois leur faire confiance quand ils te disent qu'ils on fait leurs ''devoirs''. Et à distance, je ne sais pas si j'oserais traîter des traumas ou addictions aux substances.
(...)Je pense que c'est plus facile lorsqu'on est coach de travailler à distance.
Nodylion à dit:Tout dépend de ce que tu entends par ''suffisante''. Tu veux te lancer à 100% ou as-tu une autre activité à côté ? Quel niveau de vie tu veux avoir ? Etc. A priori j'aurais tendance à dire non mais cela dépend de ces questions.
Malheureusement chez moi la tranquillité sera, pour l'instant, difficile à assurer aussi, sauf aux horaires "école". Sans même parler des bruyants tracteurs qui passent à toute heure de la journée (je cumule quelques handicaps. Mon seul atout : très peu de concurrence dans les parages).Nodylion à dit:Oui : lorsqu'un client vient te voir, il y a un cadre et une sorte de rituel qui s'installe. De plus, il doit faire l'effort de venir (motivation). S'il reste chez lui, il n'y a peut-être pas le même type d'engagement. Pour certains c'est aussi un moyen de contrôle car tu es sur leur territoire. Et puis serez-vous vraiment tranquilles (enfants, conjoint, teléphone, etc.) ?
Je ne suis pas encore thérapeute, je peux donc être encore sceptiqueNodylion à dit:Si tu es sceptique alors que tu es toi-même thérapeute, imagine tes clients. Si tu travailles à partir d'un site internet, je te conseille de mettre une page d'infos sur la pratique à distance avec renvoi par liens vers des études.
J'ai suffisamment de place pour prévoir un cabinet chez moi (c'est déjà ça). Oui, bien sûr, tout cela peut jouer sur l'implication du client.Pour qu'une thérapie fonctionne au mieux les patients doivent, selon moi, faire la démarche de prendre le rdv eux même, de se déplacer dans un lieu dédié à cela (pas une salle à manger ou un bureau dans une ma, de payer le prix
En voila un gros sac de certitudes qu'il faut sérieusement relativiser à mon avis.Pour qu'une thérapie fonctionne les patients doivent, selon moi, faire la démarche de prendre le rdv eux même, de se déplacer dans un lieu dédié à cela (même si c'est un peu loin) et payer un véritable prix. Le patient doit être dans une démarche active de guérison et d'efforts. Tu dois être irréprochable et 100% crédible dans ton rôle de thérapeute.
Ton CA va dépendre des moyens que tu es prêt à mettre dans ton activité (prospection, communication, temps...)
Bonne chance !
Point de vue intéressant également. J'ai déjà pensé que je pourrais proposer (gratuitement) à mes collègues, une fois que je serai formée, de petites séances autour du stress, de la relaxation, de l'AH pendant des temps de repos au boulot (le contexte serait donc salle de classe, salle des profs, bureaux... étant donné mon lieu de travail). Ça me permettrait, qui plus est, de pratiquer un peu suite à ma formation (j'ai ainsi une collègue qui a proposé de la sophrologie dernièrement dans ce cadre - elle avait besoin de travailler sur des cas pratiques pour valider une formation - et cela a été visiblement bien reçu par la direction et les profs) et de faire connaître l'hypnose (ce qui peut éventuellement amener, de surcroît, un bouche à oreille intéressant).Du point de vue des résultats, mon humble expérience entre domicile et cabinet pencherait en faveur de l"extérieur". Je dit extérieur, car j'y inclus des séances sur lieux de travail, chez une tierce personne, sur des lieux de stages (salle d’hôtel) etc. et, à domicile.
Je suis d'accord sur ce point. A mon sens c'est un tort de croire que la hauteur du prix payé correspond mécaniquement à la hauteur de l'investissement "moral" de la personne. 40€, pour une personne qui en gagne 4000 par mois, ça ne représente pas un gros effort (faudrait-il alors monter à 150€ pour qu'elle "sente passer" le coût de la séance ?). Celle qui en gagne 1000 sera par contre amenée à se priver d'autre chose (et je ne parle pas de superflu) pour "se permettre" de consulter, voire ne pourra pas se le permettre du tout (et je dois dire que ça me parle, à un niveau personnel : impossible en ce moment de payer un suivi - non remboursé - à un de mes enfants qui en aurait pourtant probablement besoin).Par contre pour la grande majorité des gens, mettre déjà 40 ou 50 euros est déjà un effort important, effort qu'il font dans leur vie et croyez moi ils n'ont pas besoin de s'en rajouter.