Pratiquer hors cabinet (à domicile, skype etc.) / Pratiquer en rase campagne

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Arnis

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Bonjour à toutes/tous,

Je commence bientôt ma formation en hypnose et m'interroge sur la suite* : Commencer à exercer, s'installer un cabinet ou non, etc.

Contexte : Je vis dans un village de 80 âmes en rase campagne, à 25km d'une ville moyenne (45000 hab. / 70000 avec l'agglo), à 18km d'une petite ville (un peu plus de 10000 hab. / 30000 avec l'agglo). Je suis locataire et il est possible que je déménage dans les 2-3 ans à venir pour m'approcher davantage d'une ville, mais si ce n'était pas le cas, il faudrait que je m'adapte à la situation. Bien sûr aucun transport en commun ne vient jusqu'ici (mais en contrepartie on n'a aucun souci de parking ;) ). Je dispose chez moi de la surface nécessaire pour un cabinet, certes. Mais je doute que beaucoup de monde fasse le déplacement. Ma question pourrait être (et il reste permis d'y répondre :) ) : Si parmi vous certains exercent en rase campagne, avez-vous réussi, avec le temps, à réunir une clientèle suffisante (... pour gagner l'équivalent, disons, du RSA ? ... du SMIC ? un peu + ?) ?

... Mais je voudrais surtout discuter ici des alternatives à la pratique "en cabinet"

-> En cherchant sur le forum je n'ai pas trouvé grand chose concernant la pratique à domicile (je veux dire, au domicile du client/patient). J'ai tout de même lu que certains la mentionnaient, mais sans trop insister dessus...
- Pensez-vous qu'on peut se créer une clientèle "suffisante" en pratiquant essentiellement à domicile ?
- Les clients ne sont-ils pas rétifs à accueillir un inconnu ("hypnotiseur" de surcroît) chez eux ?
- Parmi les hypnos qui pratiquent ainsi, majorez-vous vos tarifs et, si oui, à quelle hauteur - et de manière forfaitaire ou suivant un indice kilométrique ?
- Enfin, voyez-vous des avantages/inconvénients particuliers à la pratique au domicile du client ?

-> Je me pose également des question sur la pratique "dématérialisée", via Skype ou téléphonique. J'avoue être à la base plutôt sceptique, mais j'en ai vu quelques mentions sur le forum, alors pourquoi ne pas me renseigner un peu dans ce sens aussi, afin de m'en faire une idée plus juste :
- Commençons par la question "pieds dans le plat" : L'hypnose "à distance" est-elle efficace ?
- Si oui, est-elle seulement appropriée à certains clients (on pense par exemple à ceux qui souffrent de phobie sociale) ou à certaines demandes (par exemple efficace pour l'arrêt du tabac mais pas pour "..." - je ne sais quoi), ou encore à est-elle à réserver pour du "suivi" ou renforcement, après avoir fait une ou plusieurs séances en présence physique ?
- +, comme précédemment, voyez-vous des avantages/inconvénients particuliers à ces pratiques "à distance" ?

Merci :)

*(Je précise, pour éviter tout malentendu et toute dérive éventuelle de ce fil, que je ne compte pas me lancer comme hypno dans la foulée d'un certificat obtenu en X jours. J'ai bien conscience qu'il faut suffisamment se former, s'auto-former, lire, pratiquer... Bref, prendre le temps d'être "à la hauteur" avant d'exercer et c'est évidemment ce que je compte faire. En attendant j'ai besoin de me projeter de manière un tant soit peu concrète vers l'après de cette - longue ou du moins suffisante - formation, d'où l'ouverture de ce fil).
 
hibou13

hibou13

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A propos du travail à domicile.
A partir de mon expérience....
L'offre séduit théoriquement (ouvertures au personnes à mobilité réduite, facilité d'organisation pour le patient, ancien etc...) en réalité c'est pas si simple du tout.
Il y avait ici un participant qui pratiquait et y voyait des avantages thérapeutique, seulement il était docteur et avait non seulement "l'aura médicale" mais aussi une clientèle "captive".
Pour un non médical, c'est plus compliqué. En gros pour les gens ça fait pas sérieux (je passe mon temps à expliquer ma formation au téléphone). En pratique les gens fonctionnent avec les repères habituelles, il faut un cabinet, faire sérieux et faire "psy" (limite costard cravate et position en centre ville).
Ce faire connaitre pose problème également, pas de plaque dans une rue passante ou dans un cabinet paramédical partagé. Les médecins, pharmaciens etc que tu informes de ton existence, réagissent comme les patients, ils ne te prennent pas au sérieux. Reste le web, mais c'est très limité. La pub en boite au lettre, ça fait marabou. le bouches à oreilles, oui, avec une grande patience alors.
Surtout en ses temps ou ont parle pas mal de l'hypnose spectacle qui fait "magicien", L'hypnose en hôpital qui fait officiel (et un discours médical alarmiste à l’excès pour préserver le domaine en jouant sur des risques exagérés ou imaginaires) . Et la street hypnose, qui pour le peu de gens qui en ont entendu parlé (de ce que je connais) trouve que c'est "rigolo" mais surement pas sérieux (Ils voient mal un thérapeute prendre sur son temps pour s'amuser dans la rue).
Bref un contexte ou il faut "faire sérieux" et le domicile n'est pas dans l'air du temps.

je suis entre 3 villes à égale distance (15 minutes) 45, 45 et 25 mille habitants et impossible de gagner sa vie de cette façon. J'ai eu de 1 à 3 clients par mois. Alors que j'avais l'appuis d'un médecin hypnotiseur qui arrêtant son activité, m'adressait sa clientèle.

Le service à domicile est surement une chose à conserver, mais je pense qu'il faut au moins un cabinet, même à temps partiel en ville.
(pour les déplacements je majorais de 5 euros forfaitairement)
 
Nodylion

Nodylion

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Bonjour cel.
J'ai pratiqué à distance aussi mais d'autres formes de thérapies que l'hypnose : mail pour thérapie, mail et tel pour coaching.
Pour l'hypnose, je pense qu'avec une webcam c'est possible.

Je rejoins tout ce qu'a dit hibou.
Je pense aussi que si tu veux te lancer à distance, d'autres formes de thérapies s'y prêteraient mieux que l'hypnose (moi j'utilisais PNL, thérapie brève orientée solutions, thérapie cognitivo-comportementale et thérapie narrative, entre autres).

Un avantage à part ceux déja cités est aussi qu'il n'y a plus de frontières : si tu parles anglais tu as presque tout le monde, si tu ne parles que français, toute la francophonie. Mais comme le remarque hibou, te faire connaître va être difficile, même avec un bon site que tu arrives à bien référencer.

Certaines personnes préfèrent être traitées à distance de par leur personnalité. Et à distance (par mail) ils peuvent prendre leur temps pour répondre aux questions, faire les exercices. Mais tu ne peux pas tester in vivo et dois leur faire confiance quand ils te disent qu'ils on fait leurs ''devoirs''.
Et à distance, je ne sais pas si j'oserais traîter des traumas ou addictions aux substances.

'cel' à dit:
Pensez-vous qu'on peut se créer une clientèle "suffisante" en pratiquant essentiellement à domicile ?
Tout dépend de ce que tu entends par ''suffisante''. Tu veux te lancer à 100% ou as-tu une autre activité à côté ? Quel niveau de vie tu veux avoir ? Etc.
A priori j'aurais tendance à dire non mais cela dépend de ces questions.
'cel' à dit:
Les clients ne sont-ils pas rétifs à accueillir un inconnu ("hypnotiseur" de surcroît) chez eux ?
Cela dépend des personnes.
Je pense que c'est plus facile lorsqu'on est coach de travailler à distance.
'cel' à dit:
voyez-vous des avantages/inconvénients particuliers à la pratique au domicile du client ?
Oui : lorsqu'un client vient te voir, il y a un cadre et une sorte de rituel qui s'installe. De plus, il doit faire l'effort de venir (motivation). S'il reste chez lui, il n'y a peut-être pas le même type d'engagement. Pour certains c'est aussi un moyen de contrôle car tu es sur leur territoire. Et puis serez-vous vraiment tranquilles (enfants, conjoint, teléphone, etc.) ?
'cel' à dit:
Je me pose également des question sur la pratique "dématérialisée", via Skype outéléphonique. J'avoue être à la base plutôt sceptique
Si tu es sceptique alors que tu es toi-même thérapeute, imagine tes clients. Si tu travailles à partir d'un site internet, je te conseille de mettre une page d'infos sur la pratique à distance avec renvoi par liens vers des études.
'cel' à dit:
Si oui, est-elle seulement appropriée à certains clients (on pense par exemple à ceux qui souffrent de phobie sociale) ou à certaines demandes
Oui je le crois (cf mes remarques plus haut).

En tout cas bonne chance.
 
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Arnis

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Merci pour le bienvenue et ta réponse, Hibou13.
Oui, le cabinet aussi comme gage de sérieux... Je n'y avais pas pensé dans ce sens.
Mais tu en parles au passé... Tu en es venu à arrêter, au final, faute de clients ?

Donc... même imaginer la pratique à domicile comme une solution transitoire le temps de lancer un peu les choses (et on voit au bout d'un an, deux ans, trois ans si on peut louer un cabinet en ville - rue passante et plaque dorée bien sûr) serait déjà se leurrer. Ce n'est pas très encourageant mais je te remercie pour ta franchise :)


Nodylion à dit:
J'ai pratiqué à distance aussi mais d'autres formes de thérapies que l'hypnose : mail pour thérapie, mail et tel pour coaching.
Pour l'hypnose, je pense qu'avec une webcam c'est possible.
Je pense aussi que si tu veux te lancer à distance, d'autres formes de thérapies s'y prêteraient mieux que l'hypnose (moi j'utilisais PNL, thérapie brève orientée solutions, thérapie cognitivo-comportementale et thérapie narrative, entre autres).
Un avantage à part ceux déja cités est aussi qu'il n'y a plus de frontières : si tu parles anglais tu as presque tout le monde, si tu ne parles que français, toute la francophonie. Mais comme le remarque hibou, te faire connaître va être difficile, même avec un bon site que tu arrives à bien référencer.
Certaines personnes préfèrent être traitées à distance de par leur personnalité. Et à distance (par mail) ils peuvent prendre leur temps pour répondre aux questions, faire les exercices. Mais tu ne peux pas tester in vivo et dois leur faire confiance quand ils te disent qu'ils on fait leurs ''devoirs''. Et à distance, je ne sais pas si j'oserais traîter des traumas ou addictions aux substances.
(...)Je pense que c'est plus facile lorsqu'on est coach de travailler à distance.
Merci pour ces réponses précises. Pour l'instant, d'où je suis (un endroit pas très avancé dans la zone "recherche et questionnements") je ne m'imagine la pratique "à distance" que comme une part minime de l'activité. Déjà, envisager de m'y lancer sans avoir acquis une bonne expérience "de terrain" me paraît bien risqué. Ouvrir cela à l'international n'est donc évidemment pas d'actualité. Plutôt essayer de développer l'activité à un niveau local (et donc communication par tract, cartes de visite chez les commerçants, etc. + site internet évidemment) pour proposer des consultations en face à face essentiellement (chez moi, mais c'est loin de tout - ou chez eux, s'ils préfèrent ou ne peuvent se déplacer) et ajouter une petite offre "à distance", comme un plus ou un complément (suivi, renforcement, etc.).

Nodylion à dit:
Tout dépend de ce que tu entends par ''suffisante''. Tu veux te lancer à 100% ou as-tu une autre activité à côté ? Quel niveau de vie tu veux avoir ? Etc. A priori j'aurais tendance à dire non mais cela dépend de ces questions.

Je garderais une activité à côté, et aussi longtemps que nécessaire (comment faire autrement...). Il est possible que j'aie l'occasion de réduire cet "à côté" graduellement (c'est un boulot que j'ai déjà réduit ces dernières années). Suffisante... disons, autour d'un SMIC - mais je me doute que dans mon contexte "rase campagne" c'est déjà placer la barre bien haut (même en se donnant du temps pour l'atteindre).

Nodylion à dit:
Oui : lorsqu'un client vient te voir, il y a un cadre et une sorte de rituel qui s'installe. De plus, il doit faire l'effort de venir (motivation). S'il reste chez lui, il n'y a peut-être pas le même type d'engagement. Pour certains c'est aussi un moyen de contrôle car tu es sur leur territoire. Et puis serez-vous vraiment tranquilles (enfants, conjoint, teléphone, etc.) ?
Malheureusement chez moi la tranquillité sera, pour l'instant, difficile à assurer aussi, sauf aux horaires "école". Sans même parler des bruyants tracteurs qui passent à toute heure de la journée (je cumule quelques handicaps. Mon seul atout : très peu de concurrence dans les parages).

Nodylion à dit:
Si tu es sceptique alors que tu es toi-même thérapeute, imagine tes clients. Si tu travailles à partir d'un site internet, je te conseille de mettre une page d'infos sur la pratique à distance avec renvoi par liens vers des études.
Je ne suis pas encore thérapeute, je peux donc être encore sceptique ;) Blague à part : je me renseigne seulement, car c'est une question que je n'ai pas encore creusée (du tout), et comme j'ai eu plusieurs occasions de remarquer que mes a priori ne se révélaient pas toujours justes, je préfère ne pas me priver de l'avis de personnes qui ont déjà expérimenté.
Et bon conseil pour la page info : prendre les devant, oui.

Merci encore à vous deux pour le partage d'expérience :)
 
Vincent M

Vincent M

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Pour qu'une thérapie fonctionne au mieux les patients doivent, selon moi, faire la démarche de prendre le rdv eux même, de se déplacer dans un lieu dédié à cela (pas une salle à manger ou un bureau dans une ma, de payer le prix
 
Vincent M

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Pour qu'une thérapie fonctionne les patients doivent, selon moi, faire la démarche de prendre le rdv eux même, de se déplacer dans un lieu dédié à cela (même si c'est un peu loin) et payer un véritable prix. Le patient doit être dans une démarche active de guérison et d'efforts. Tu dois être irréprochable et 100% crédible dans ton rôle de thérapeute.
Ton CA va dépendre des moyens que tu es prêt à mettre dans ton activité (prospection, communication, temps...)
Bonne chance !
 
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Arnis

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Pour qu'une thérapie fonctionne au mieux les patients doivent, selon moi, faire la démarche de prendre le rdv eux même, de se déplacer dans un lieu dédié à cela (pas une salle à manger ou un bureau dans une ma, de payer le prix
J'ai suffisamment de place pour prévoir un cabinet chez moi (c'est déjà ça). Oui, bien sûr, tout cela peut jouer sur l'implication du client.
Merci pour ta réponse !
 
hibou13

hibou13

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Pour qu'une thérapie fonctionne les patients doivent, selon moi, faire la démarche de prendre le rdv eux même, de se déplacer dans un lieu dédié à cela (même si c'est un peu loin) et payer un véritable prix. Le patient doit être dans une démarche active de guérison et d'efforts. Tu dois être irréprochable et 100% crédible dans ton rôle de thérapeute.
Ton CA va dépendre des moyens que tu es prêt à mettre dans ton activité (prospection, communication, temps...)
Bonne chance !
En voila un gros sac de certitudes qu'il faut sérieusement relativiser à mon avis.
Prendre rdv soit même, c'est en effet le signe, le début d'une démarche, d'un investissement. Par contre, le véritable prix, c'est combien? Probablement un reliquat de la théorie psychanalytique.
Le prix doit être cher, représenter un effort etc etc sans compter qu'être cher c'est être crédible... Il ne manque plus que l'argument du règlement en espèce pour renforcer le symbole et nous avons la totale.
C'est une théorie valable pour la psychanalyse qui s'adresse à des gens qui ont les moyens (x séances, sur x années ).
Par contre pour la grande majorité des gens, mettre déjà 40 ou 50 euros est déjà un effort important, effort qu'il font dans leur vie et croyez moi ils n'ont pas besoin de s'en rajouter.

Un lieu dédié est évidement favorable, mais faire des séances à domicile présente des avantages certains.
Un bon nombre des phobies, stress, angoisses, trauma etc se vivent dans son environnement proche. Intégrer celui ci dans la séance présente un intérêt certain. Comptons également sur les informations sur la personnes que donne l'observation de son cadre de vie (plus qu'un long discours). Le lieu est également propice aux confidences à une relation écologique avec la personne. La présence d'autres personnes de la famille dans la maison, quelques bruits ne nuisent en rien (sauf au praticien débutant), ils permettent au contraire d'ancrer la séance dans la réalité.
Pour un travail sur le corps, la douleur, la relaxation, il est intéressant que le client prolonge sa séance dans le calme et le repos (plutôt que de faire du transport, le retour au quotidien peut être violent).
Enfin, dans certain cas, cela permet d'avoir une conversation avec d'autres membres de la famille et les effets peuvent être surprenant.
Bon, c'est vraie que dans cette situation, il faut oser, improviser avec le milieu (canapé, lit, chaise, salon, cuisine, enfants, coup de téléphone intempestifs etc) , orienter sont travail en fonction de la situation et sans perdre de vue le principal et enfin s'être affranchie des protocoles ou scripts stéréotypé.
Je comprend que la conception classique de l'hypnose puisse être déstabilisé hors cabinet, mais c'est une vision assez dépassé de ce que peut être (aussi) la thérapie en hypnose. (voir les cabinet publique de K Finel par exemple).
La position haute, l'aura du cabinet est surtout rassurante pour le praticien.
Ceci dit, il faut bien gagner sa vie et cette façon de faire est compliqué...
Du point de vue des résultats, mon humble expérience entre domicile et cabinet pencherait en faveur de l"extérieur".
Je dit extérieur, car j'y inclus des séances sur lieux de travail, chez une tierce personne, sur des lieux de stages (salle d’hôtel) etc. et, à domicile.

Aller, je rêve tout haut.
Pour moi dans un monde idéal, il faudrait que le patient choisisse lui même le lieu de la rencontre.
Vous imaginer la mine d'information que cela nous procurerais sur la personne! L'état d'esprit de celle-ci et son implication..... Un truc irréaliste mais super non?
 
Vincent M

Vincent M

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Ca n'est là que ma carte ;o) Tes arguments sont valables donc je n ai rien à dire. Chacun travaille en fonction de ses croyances. Si la thérapie fonctionne c'est que les conditions étaient les bonnes !
 
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Arnis

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Merci Hibou13 pour ces précisions et ce retour d'expérience fort intéressant sur la pratique à domicile.

Du point de vue des résultats, mon humble expérience entre domicile et cabinet pencherait en faveur de l"extérieur". Je dit extérieur, car j'y inclus des séances sur lieux de travail, chez une tierce personne, sur des lieux de stages (salle d’hôtel) etc. et, à domicile.
Point de vue intéressant également. J'ai déjà pensé que je pourrais proposer (gratuitement) à mes collègues, une fois que je serai formée, de petites séances autour du stress, de la relaxation, de l'AH pendant des temps de repos au boulot (le contexte serait donc salle de classe, salle des profs, bureaux... étant donné mon lieu de travail). Ça me permettrait, qui plus est, de pratiquer un peu suite à ma formation (j'ai ainsi une collègue qui a proposé de la sophrologie dernièrement dans ce cadre - elle avait besoin de travailler sur des cas pratiques pour valider une formation - et cela a été visiblement bien reçu par la direction et les profs) et de faire connaître l'hypnose (ce qui peut éventuellement amener, de surcroît, un bouche à oreille intéressant).

Moins sérieusement, pour l'anecdote : Hier, dehors avec mon fils, je me disais qu'ici je pourrais même faire des choses en plein air (nous étions assis dans un pré, au soleil, avec les petits bruits des oiseaux, la rivière qui glougloute discrètement en contrebas... Il a d'ailleurs fait un semblant de transe alors que j'évoquais le souvenir d'une journée à la piscine avec lui un an plus tôt). Mais faut avouer que le concept n'est pas du tout adapté aux phobiques des guêpes, taons, insectes en tout genre, ni aux allergiques aux orties, pollens et graminées, vu la faune et la flore locale ;)

Par contre pour la grande majorité des gens, mettre déjà 40 ou 50 euros est déjà un effort important, effort qu'il font dans leur vie et croyez moi ils n'ont pas besoin de s'en rajouter.
Je suis d'accord sur ce point. A mon sens c'est un tort de croire que la hauteur du prix payé correspond mécaniquement à la hauteur de l'investissement "moral" de la personne. 40€, pour une personne qui en gagne 4000 par mois, ça ne représente pas un gros effort (faudrait-il alors monter à 150€ pour qu'elle "sente passer" le coût de la séance ?). Celle qui en gagne 1000 sera par contre amenée à se priver d'autre chose (et je ne parle pas de superflu) pour "se permettre" de consulter, voire ne pourra pas se le permettre du tout (et je dois dire que ça me parle, à un niveau personnel : impossible en ce moment de payer un suivi - non remboursé - à un de mes enfants qui en aurait pourtant probablement besoin).
 
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