Vidéo
MP3
Livre & Script
Hypno-Challenge
Espace Pro
Carte des Hypnothérapeutes
La plus grande communauté dédiée à l'hypnose
Accueil
Forums
Blog
Ressources
Événements
Connexion
S'inscrire
En ce moment
Rechercher
Rechercher
Rechercher dans les titres uniquement
Par:
Menu
Connexion
S'inscrire
Installer l'application
Installer
Accueil
Forums
Hypnose
Les différentes Techniques & Se Former-S'Informer
Régression hypnotique - Démarche RHV
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="jean touati, post: 30360, member: 1006"] [color=#0040BF]Je vous propose quelques éléments de réponse. Je compléterai éventuellement par la suite la question sur la recherche de causalité et du trauma "d'origine". Le texte sur lequel m'interroge Corfinas traite de la conception actuelle du trauma vu par la psychanalyse. Les questions de Corfinas portent sur la conclusion de cet article Psychanalyse et hypnose : une filiation désavouée ? La notion d'états du Moi, dont vous parlez, Métaphore, est un modèle développé en Analyse Transactionnelle (Etats Enfant, Adulte, Parent). Il ne s'agit pas, si c'est bien de cela dont vous parlez, de cette notion dans ce texte. La notion de Schémas de pensée (ou cognitif) - si c'est de cela dont vous parlez, Métaphore - est un modèle des TCC (Thérapie Comportementales et Cognitives) (peut-être repris dans d'autres théories ?). Je vous propose, ci-après, d'expliquer simplement la notion de "Structure Psychique" puis celle de "Défaut Fondamental", dont parle ce texte, en faisant le lien avec d'autres approches parmi lesquelles la notion de schéma de pensée des TCC. [size=5]La notion de structure psychique dans la théorie psychanalytique[/size] Freud dans Nouvelles Conférences sur la Psychanalyse (1933) compare la structure psychique à un bloc de cristal qui lors d'un choc se brise selon des lignes de cassures, jusque-là, invisibles de l'extérieur mais déterminées dans la structure intime du cristal. Selon lui, la structure psychique se façonne à partir de la naissance (et sans doute avant), en fonction de l’hérédité mais surtout du mode de relation aux parents dès les tous premiers moments de la vie, des frustrations, des traumatismes et des conflits rencontrés, en fonction aussi des mécanismes de défense. La théorie psychanalytique distingue [b]3 grands types de structure psychiques : psychotique, névrotique et limite[/b] qui se caractérisent par les types de [b]conflit, d’angoisse et de défense[/b] prépondérants dans le fonctionnement psychique, associés les uns aux autres, et au [b]mode de relation aux objets d’investissement[/b] (ce qui est appelé objet en psychanalyse représente à la fois des objets et des personnes). Le sujet répondant à une de ces structures n’est pas malade pour autant. Il ne développera un trouble que, si comme le cristal, il subit un "choc" qui le "brise". [b]La thérapie vise à faire évoluer la structure psychique[/b]. Cette notion de structure n'est évidemment pas admise dans toutes les approches mais elle reste cependant [b]utile pour appréhender le fonctionnement psychique du sujet sans préjuger pour autant d’une causalité plus « profonde »[/b] ce que feront, à leur manière, la plupart des courants thérapeutiques. [size=5]Défaut fondamental de Balint[/size] Balint (1968) dans son ouvrage éponyme introduit le terme de « défaut fondamental » pour exprimer à la fois que le patient ressent une sorte de défaut en lui qui doit être réparé, que ce défaut provient du fait que quelqu’un a été en défaut envers lui ou lui a fait défaut et aussi que face à son angoisse il attend que l’analyste ne lui face pas défaut. Il parle d’une « disproportion considérable entre les besoins psychophysiologiques d’un sujet au cours des phases précoces de son développement et les soins, l’attention et l’affection dont il a disposé à cette même époque » (ibid. p.42). Il s'agit d'un état de carence - quelque chose qui manque actuellement au patient, voire qui lui manque depuis sa naissance - dont les conséquences et les effets après coup semblent n'être que partiellement réversibles. Un défaut fondamental ne pourrait se cicatriser que si l’on trouve les éléments qui font défaut. Et même dans ce cas la guérison risque de n'être qu'imparfaite. Le concept de défaut fondamental, permettrait, selon Balint, de concevoir comme les symptômes d’une même entité étiologique, les névroses (peut-être les psychoses), les troubles du caractère, les maladies psychosomatiques mais aussi un grand nombre de maladies cliniques courantes. Ce concept s’avère en fait très proche du modèle de [b]schémas de pensée (ou cognitifs) dysfonctionnels des TCC[/b] (Thérapie Comportementales et Cognitives). Selon Alford et Beck (1997), on peut définir un schéma cognitif comme une structure imprimée par l’expérience sur l’organisme. Stockés dans la mémoire à long terme (mémoire sémantique), les schémas cognitifs sélectionnent et traitent l’information de manière inconsciente (au sens d’automatique). Les TCC considèrent que ces schémas de pensée dysfonctionnels se seraient installés à cause d’une carence par rapport aux « besoins capitaux de l’enfance ». Stéphanie Hahusseau (2003) précise 7 besoins capitaux de l’enfance : Etre aimé inconditionnellement, Etre protégé physiquement et psychiquement, Etre encouragé, Etre compris, entendu, Etre progressivement responsabilisé et sentir face à soi des limites réalistes, Etre éveillé et aidé à développer sa curiosité et Sentir autour de soi de la stabilité. Young a élaboré un auto-questionnaire utilisé par les praticiens TCC qui définit un score pour 17 schémas : Carence affective, Abandon, Méfiance, Vulnérabilité, Dépendance, Imperfection, Echec, Assujettissement, Sacrifice de soi, Exigences élevées, Tout m’est dû, Manque d’autocontrôle, Relation fusionnelle, Vulnérabilité, Contrôle émotionnel, Sévérité, Recherche d’approbation. Le concept de schéma de pensée se rapproche lui-même des [b]méta-programmes de la PNL[/b] (Programmation-neuro-linguistique) qui peuvent en simplifiant se définir comme la manière dont "nous nous y prenons" pour percevoir, nous représenter les choses ou agir. Cela rejoint, également, pour une part le concept de [b]Drivers en AT[/b] (Analyse Transactionnelle) ; certains de nos comportements seraient guidés par des croyances sur nous-mêmes pouvant nous conduire à des situations d’échecs répétitifs. Taïbi Kahler a identifié 5 Drivers illustrés, ici, avec les croyances associées : Fais Plaisir - j'ai besoin de faire plaisir aux autres pour être aimé - Sois Fort - je peux tout gérer, et je n'ai besoin de personne.- Sois Parfait : J'ai besoin de me sentir irréprochable et que tout soit exécuté de manière parfaite. - Fais des Efforts : Je m'acharne, plus je transpire, plus ce que je fais est important, peu importe le résultat. - Dépêche-Toi : Je vais pouvoir tout faire, même si je suis débordé, il suffit que je me dépêche. Au plaisir d'échanger[/color] [URL="https://www.orgadia.com/"]Jean Touati Hypnothérapeute Cabinet Orgadia Paris[/URL] [URL="https://www.orgadia.com/"]www.orgadia.com[/URL] [color=#00BF00]Quand je mets un vert, ça ne veut pas dire de l'herbe,[/color] [color=#4080BF]Quand je mets du bleu, ça ne veut pas dire du ciel.[/color] [color=#FF4000]Henri Matisse[/color] [/QUOTE]
Vérification
Entrez le mot: « hypnose » ci-dessous (filtre antispam)
Répondre
Accueil
Forums
Hypnose
Les différentes Techniques & Se Former-S'Informer
Régression hypnotique - Démarche RHV
>> Vous aimez cette page ? Inscivez-vous pour participer
Haut