Savoir communiquer

M. B. Rosenberg considère qu'il y a la « communication qui nous coupe de la vie » et la « Communication non violente ».
La « communication qui nous coupe de la vie » a une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : critique, déni de responsabilité, les exigences, les récompenses ou punitions.
Au contraire la CNV repose sur quatre points :
Ce qui se passe en moi (ce que j'observe, ce que je ressens, mes besoins, valeurs, souhaits...)
Ce que je demande.
Ce qui se passe en l'autre (ce qu'il observe, ce qu'il ressent, ses besoins, valeurs, souhaits...)
Ce que l'autre demande.
On remarque bien le miroir entre ce qui se passe en l'autre et ce qu'il souhaite et ce que l'on ressent et que l'on souhaite, les 4 points peuvent être différents puisqu'on les sépare et que le miroir n'est pas sur une qualité identique mais sur l'importance apportée aux deux personnes de la relation.
Rosenberg écrit « Ce qui ne signifie pas que la communication non violente exige que nous soyons parfaitement objectifs et que nous nous abstenions de juger les actes d'autrui, mais que nous séparions bien les observations de nos évaluations ».

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Toi et moi vivons une relation que j'apprécie et que je veux sauvegarder.

Cependant, chacun de nous demeure une personne distincte ayant ses besoins propres et le droit de les satisfaire.

Lorsque tu éprouveras des problèmes à satisfaire tes besoins, j'essaierai de t'écouter, de t'accepter véritablement, de façon à te faciliter la découverte de tes propres solutions plutôt que de te donner les miennes. Je respecterai aussi ton droit de choisir tes propres croyances et de développer tes propres valeurs, si différentes soient-elles des miennes.

Quand ton comportement m'empêchera de satisfaire mes besoins, je te dirai ouvertement et franchement comment ton comportement m'affecte, car j'ai confiance dans le fait que tu respectes suffisamment mes besoins et mes sentiments pour essayer de changer ce comportement qui m'est inacceptable. Aussi, lorsque mon comportement te sera inacceptable je t'encourage à me le dire ouvertement et franchement pour que je puisse essayer de le changer.

Quand aucun de nous ne pourra changer son comportement pour satisfaire les besoins de l'autre, reconnaissons que nous avons un conflit ; engageons-nous à le résoudre sans recourir au pouvoir ou à l'autorité pour gagner aux dépens de l'autre qui perdrait. Je respecte tes besoins et je dois aussi respecter les miens. Efforçons-nous  de toujours trouver à nos inévitables conflits des solutions acceptables pour chacun de nous. Ainsi tes besoins seront satisfaits, et les miens aussi . Personne ne perdra, nous y gagnerons tous les deux.

De cette façon, en satisfaisant tes besoins tu pourras t'épanouir en tant que personne et moi de même. Nous créerons ainsi une relation où chacun pourra devenir ce qu'il est capable d'être. Et nous pourrons poursuivre notre relation dans le respect et l'amour mutuels et dans la paix.

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