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Message: [QUOTE="antoine lagorce, post: 38011, member: 17488"] L'autohypnose tous les jours n'aurait justement pas de sens. Elle m'obligerait à dépendre d'une réflexion constante sur moi. Les rites sont à bannir quand on a tendance à chosifier sa confiance en soi à l'extérieur de soi. Les habitudes thérapeutiques sont comme la plume de Dumbo. Comment lâcher prise quand on se contracte sans arrêt sur des solutions artificielles. De plus cette méthode est assez lourde: rédaction de phrases types et enregistrement, c'est très long et je risque de me bloquer dans un exercice mental et tactique. Ce qui fonctionne c'est justement quand tout d'un coup j'ai une intuition sur un lapsus, une réflexion ou une attitude qui me paraît bizarre. Alors je réfléchis à un nouvel angle de pensée positif, à une métaphore qui pourrait marcher. En fait contrairement à ce que prétend ce dernier post^ l'hypnose a cet avantage de faire fuir pendant une vingtaine de minutes la conscience et de donner un nouveau jeu de comportement à essayer à l'inconscient. Disons que (encore une métaphore), si le conscient et l'inconscient acceptait de jouer au même jeu, ce serait parfait. J'ai souvent remarqué chez les adeptes des recherches sur le psychique une tendance au dénigrement tour à tour du mental ou de l'inconscient. L'un et l'autre doivent vivre en bonne entente pour avoir une chance de donner un équilibre. Mais trêve de tergiversation, de prétention ou de digression. Comme je l'ai dit je suis dans une précarité depuis des années qui pousse mon mental à chercher des solutions en continu pour sortir de ces problèmes (existence, travail, argent, relation ...) et c'est cela qui crée cette hypersensibilité. Chaque obstacle, même nécessaire: patience, étape de mise en place d'un réseau, compromis etc , est vécu comme une montagne de découragements, comme une fin atroce et irrémédiable de tout espoir. Et évidemment ce découragement rend d'autant plus impossible la création de solutions, la continuité paisible d'un protocole, par un manque de relativité positive. Je me demande si je n'ai pas un rapport paranoïaque au temps. Une conscience trop aiguisée de la matière et de la mort. C'est comme si chaque étape réécrivait la globalité de mon existence tout entière. Alors, que faire, une fois qu'on sait tout ça, alors même que c'est de le savoir qui crée la névrose? > Déproge disait que le névrosé est celui qui sait pertinemment que 2+2=4 et ça le rend malade. C'est une bonne définition de mon état de penser. [/QUOTE]

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