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[QUOTE="castorix, post: 61449, member: 109"] [color=#000080]Bonjour, Je voudrais essayer de commenter certains points de vue, [b]donner une proposition alternative[/b] qui conviendra ou pas. En espérant ne pas être confus. J'essaie de répondre à certaines affirmations faites "en général", et si besoin plus tard je pose un exemple concret. [/color] [color=#000080]Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une jouissance. Le fait que quelqu'un produise un comportement qui, d'un autre côté, le fait souffrir (ou ferait souffrir quiconque au point que d'ordinaire personne ne réalise cela) ne signifie pas que cela lui fasse plaisir, à lui. Le fait qu'en le racontant il jouisse de l'effet produit (se complaire dans le regard de l'autre, du fait de l'émotion constatée) ne signifie pas non plus qu'au moment où le comportement (se faire du mal) est produit, il soit content de se faire cela à lui-même. Exemple : la personne qui se scarifie. Le temps de la scarification n'est pas le même temps que celui où l'on exhibe, comme avec une fierté provocatrice, les cicatrices (ou même les pansements encore frais). Le fait qu'une personne répète un comportement de manière compulsive ne signifie pas que ce comportement a, aujourd'hui, le même sens pour lui que "la première fois" où il a été produit. Exemple : la différence entre une 1ère tentative de suicide (désolé de parler de ça, je n'insisterai pas) et (le cas échéant) les suivantes, pour une personne qui aurait rencontré des réactions familiales multiples et variées susceptibles de produire des "bénéfices secondaires" paradoxaux ; mais également, susceptibles de générer de nouvelles croyances dysfonctionnelles, dans lesquelles le comportement du geste auto-agressif n'a plus de valeur [b]centrale [/b]comme geste auto-agressif, mais le rôle de [i]déclencheur d'une réaction chez ses proches[/i]. Dans ce cas, une théorie qui commente le geste du sujet sans inclure l'influence sur lui des réactions que ses proches ont eue, qui ont favorisé finalement une répétition du geste (je simplifie un peu), ne serait pas pour moi une théorie utile.[/color] [color=#000080]Voici un bon exemple d'un modèle théorique simplificateur que je ne parviens pas du tout à trouver utile dans mon travail. Tout se passe comme si (à mon sens) [b]Freud avait inventé une soi-disant pulsion[/b] (par une simplification extrême, une réduction théorique à un concept philosophique, de faits et d'enjeux interrelationnels complexes en pratique) [b]qui lui permette d'expliquer ce qu'il ne comprenait pas[/b]. Jusqu'ici c'est normal et c'est même (me répondent mes amis psychanalystes) le principe d'une découverte ! :) Oui sauf que je ne trouve aucune utilité au maniement du concept. Je sais aussi que l'on pourrait me répondre, à la fin de mon message, que ce que je développe n'annule pas tout l'intérêt de cette simplification freudienne. Les deux reproches sont plus précis que cela : 1) Freud invente un concept philosophique fantaisiste (une métaphore donc ?) et le pose en découverte scientifique majeure 2) il n'en découle aucune proposition d'action, i.e. de méthode thérapeutique, de manière d'amener vers une amélioration. C'est pour cela que je donne un exemple concret ensuite, pour que cela se comprenne... Je me sens bien plus porté par les conceptions de la Thérapie des Schémas de Young. Mais là il est trop délicat d'évoquer partiellement cette théorie. Aussi un seul [b]exemple[/b]. Une jeune personne (P) se scarifie (cicatrices de 15 cm de long ; 10 à 15 en additionnant les deux avant-bras). Mon collègue psychanalyste : « c’est une manifestation de sa pulsion de mort » un collègue, autre branche psychanalytique : « c’est sa manière lorsqu'elle ne peut inscrire dans le symbolique, du fait du principe de forclusion, de surinvestir la sphère physique pour faire barrage à sa souffrance dans la sphère psychique » [i]et cœtera, et cœtera…[/i] Le cas de cette personne, examiné au crible de la thérapie des Schémas, a rapporté un [i]trouble de la personnalité sévère de type frontière[/i] (reprenant les critères du DSM). Dans lequel s'exprime (ici) un [i]mode Auto-tranquilliseur détaché[/i], qui est en fait un [i]mode d'évitement[/i] (des pensées pénibles qui l'habitent à ce moment). Mais aussi un [i]Mode de Parent punitif[/i], qui est un [i]mode de Compensation[/i] cette fois ; se traduisant par des pulsions agressives, a) sur soi-même (se punir car on n'a pas réussi à sauver un proche, lors d'un accident grave, il y a des années) b) sur autrui, et le P dit alors que l'autre n'a pas respecté ([i]le règlement[/i], en gros). Donc : [i]l'auto-agressivité n'est pas toujours produite sur le même mode[/i] ; le thérapeute n'a pas avantage à y "réagir" de la même manière (Young nous guide là-dessus, Freud pas du tout). Par ailleurs notre P entend des voix. Celles-ci l'insécurisent en lui disant qu'il a mal agi (voir le Parent punitif) ou lui enjoignent d'agresser une personne (et là tout le monde s'inquiète et réagit mal ! :cry: ). Une démarche Rogerienne permet, avec ce P, de nouer une alliance thérapeutique. La Thérapie des Schémas me permet ensuite, en pratique, après échec des stratégies simples et habituelles, de repérer quelques principes et de définir des axes dans la prise en charge. En effet Young a formulé des propositions assez précises pour que cela permette d'accompagner la personne dans une méthode (personnalisée mais bien guidée). Au passage, je n'ai pas négligé d'employer parfois une séance de type PNL carrément, pour surmonter un incident. A d'autres moments, un emploi de l'hypnose (en conversationnel) m'a été "indispensable" (= je n'aurais pas eu de facilité à dépasser le moment sans cet emploi). Parfois je propose une séance d'analyse fonctionnelle typiquement TCC : en Grille, et volontiers aussi le modèle ABC (thérapie cognitive des troubles psychotiques). Donc l'hypnose, OUI à certaines phases bien sûr. Mais les notions freudiennes ne m'apportent rien dans ces situations complexes... J'espère ne pas m'être trop écarté du sujet (trichotillomanie = compulsion de nature auto-mutilatoire dans le principe), en fait mon exemple pousse juste un peu plus loin dans le symptôme impressionnant, pour mieux en expliquer les principes que je peux y rencontrer. Mais une hypnose du type « et vous ressentirez, chaque fois que votre main saisira un cheveu, une sensation désagréable qui vous fera le lâcher... » eh bien non merci...[/color] [/QUOTE]
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