Leo Lavoie
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Leo Lavoie à dit:Par quelqu'un qui déclare qu'il est estimé que 25% des gens ne sont pas hypnotisables? Qu'en pensez vous?
http://www.sciencedaily.com/releases/20 ... 195139.htm
Il faut savoir s'ils ne peuvent pas être hypnotisés ou si ils ont une aptitude faible (et donc non nulle) d'être hypnotisée.Une étude américaine, publiée dans les Archives of General Psychiatry, montre des différences cérébrales entre les personnes qui peuvent être hypnotisées et celles qui ne le peuvent pas. David Spiegel de l'Université Stanford et ses collègues ont utilisé l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle et structurale avec 12 personnes ayant une grande hypnotisabilité et 12 personnes avec une faible aptitude à être hypnotisée.
Pour une étude scientifique, c'est un peu léger le terme estime. Il constate qu'il a des difficultés à hypnotiser 1/4 de ses patients environ ( :? ), et en conclue donc que ce n'est pas parce qu'il s'y est peut-être mal pris avec ceux-ci, mais parce qu'ils ne sont pas hypnotisables... bah oui bien sûr suis-je bête.Le chercheur estime qu'un quart des patients qu'il rencontre ne peuvent pas être hypnotisés et que cette aptitude ne semble liée à aucun trait de personnalité spécifique.
traduction de l'article en anglais (merci google translate) à dit:Les résultats, selon Spiegel, étaient clairs: les deux groupes ont eu un rôle actif par défaut en mode réseau, mais les participants hautement hypnotisables ont montré une plus grande co-activation entre les éléments du réseau de l'exécutif et le contrôle et le réseau de saillance. Plus précisément, dans le cerveau du groupe hautement hypnotisables le cortex préfrontal dorsolatéral gauche, une région exécutive de contrôle du cerveau, semble être activé en tandem avec la dorsale cortex cingulaire antérieur, qui fait partie du réseau de saillance et joue un rôle en mettant l'accent sur l'attention. En revanche, il y avait peu de connectivité fonctionnelle entre ces deux régions du cerveau chez les personnes atteintes hypnotisabilité bas.
dbuffault à dit:Je ne connais pas assez le mode de fonctionnement du cerveau pour juger de cette recherche, en revanche je suis plus chez mes patients sur un petit 5% qui partent plus difficilement lors de la première séance.Leur notion d'hypnotisabilité mériterait d'être plus expliquée, mais peut-être l'est elle dans l'étude et pas dans ces deux articles de presse.
Leo Lavoie à dit:Par quelqu'un qui déclare qu'il est estimé que 25% des gens ne sont pas hypnotisables? Qu'en pensez vous?
http://www.sciencedaily.com/releases/20 ... 195139.htm
Marc1963 à dit:Leo Lavoie à dit:Par quelqu'un qui déclare qu'il est estimé que 25% des gens ne sont pas hypnotisables? Qu'en pensez vous?
http://www.sciencedaily.com/releases/20 ... 195139.htm
Salut Léo,
Félicitations, Je vois que tu es un des rares membres du forum qui te pose des questions sur la réceptivité de l'hypnose et que tu es prêt à étudier sérieusement les différents sons de cloches. C'est comme cela que l'on progresse. Ce n'est sûrement pas en s'illusionnant en faisant correspondre ses résultats à une théorie qui conforte notre ego que l'on peut progresser.
Prudence à dit:25% ça me parait énorme, je ne suis pas très à l'aise avec l'anglais mais j'ai survolé (plusieurs fois) l'article, je n'ai pas trouvé les 25%.
Ca me parait étrange d'autant qu'ils justifient ça avec des données IRM mais je n'ai pas du tout compris le mode opératoire. Le problème avec pas mal d'études c'est qu'on leur fait dire un peu ce que l'on veut. Quel était le protocole, dans quelles conditions, combien de temps, s'est-on adapté aux sujets, a-t-on passé un CD...?
Juste un exemple: je suis facilement hypnotisable mais si on essaye avec un CD ça ne marche pas ou très mal sur moi.
Marc1963 à dit:Bonjour Prudence,
Tu parles de ton cas. On ne peut pas faire de statistique sur un cas. :wink:
Combien as-tu hypnotisé de personnes. Cela se compte-t-il par centaine ou par millième ?
Prudence à dit:Bonjour,
Mon cas n'est qu'un exemple concernant un détail possible afin de montrer un facteur qui peut potentiellement participer à expliquer ces résultats. Ce n'est qu'un exemple et pas du tout la base de mon message. La base étant plutôt qu'on n'a pas de détail sur le protocole utilisé et que ça me semble pourtant essentiel de chercher à repérer des facteurs et à les analyser avant de tirer des conclusions peut être hâtives.
C'est comme dire 90% des Français répondent "non" sans donner la question, ou dire que... "1% des personnes interrogées disent avoir déjà eu des morpions" sans préciser que c'est en présence de leur conjoint ou dans la rue ou si c'est seul dans un cabinet médical... ou un autre exemple, qu'importe: si on n'a pas le cadre, le protocole, les détails de l'expérimentation, comment se faire une idée sur ses conclusions?