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Merci et effectivement les souvenirs de stat ça m'évoque des trucs. Ça me fait rire les échantillons d'une trentaines de personnes que l'on rencontre souvent, déjà en dessous de 60 ça ne rime à rien.
Je n'ai jamais entendu parler d'endurcissement, ce qui ne veut pas dire que ça ne pourrait pas exister. Si l'hypnotiseur ne cherche pas le confort de l'hypnotisé (ou qu'il fait des erreurs ou pas de pot genre visualisation alors que phobie...), enfin bref si l'expérience est désagréable il ne serait pas étonnant que la personne refuse de recommencer, ou si elle ne refuse pas verbalement, qu'elle soit plus tendue, irritable etc.
Pour le réfractaire qui s'assouplit, oui, ça c'est sûr que ça arrive. On peut dire par exemple que c'est comme une gymnastique, qu'on prend l'habitude, qu'on s'entraîne (Erickson utilisait des sujets qu'il entraînait à l'hypnose). En parlant d'Erickson il a d'ailleurs écrit un article (ou plusieurs) sur justement les profondeurs de transe en hypnose et la différence que l'on devait faire entre hypnose expérimentale et hypnose clinique, l'expérimentale étant bien plus rigoureuse. Il déplorait également que, pour lui, la plupart des études n'étaient pas valables car les sujets n'étaient pas assez entraînés, la transe pas assez profonde etc.
Pour les facteurs qui peuvent jouer, il y a ceux que tu as cités, mais le lieu, la confiance entre le sujet et l'hypnotiseur, l'expérience ou... comment dire... la maîtrise de l'hypnose de l'hypnotiseur, le protocole, le but, ce que la personne pense et croit savoir sur l'hypnose et sûrement plein d'autres.