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shanti7
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A la recherche de soi-même : séance 3.
Voilà que la table de travail lui était devenue familière pour y a voir laisser déjà quelques plumes.
Et pourtant, c’est avec beaucoup de plaisir et de sérénité qu’elle s’y installait.
Elle avait vaincu l’appréhension, la peur, même si celle-ci tenta tout de même de s’immiscer.
Seules les bougies éclairaient la pièce. L’encens caressait ses narines. Le moment était au recueillement sur soi. La pleine conscience ne put réprimer l’éternel questionnement. « Ou vais-je aller cette fois ? De quelle nature sera la confrontation ? Quelle facette de son être allait-elle encore découvrir ? »
Le silence s’installa de lui-même lorsque ces mains se posèrent sur sa tête.
Amorce des premiers coups de tambour.
Hémisphère droit. Elles malaxent. Quelques doigts butent dans les cheveux, mais le geste reste cohérent. Ses bulbes semblent s’éveiller, s’exciter, se prépare à mieux respirer. Sa demi-tête reprend vie. Des points de tensions se dévoilent sous une pression ou une autre.
La balance se fait avec l’hémisphère gauche. Le même manège énergique rassemble les deux parties de son cerveau pour fusionner en son centre. Le massage s’étend alors sur la totalité du crâne incorporant l’os occipital et l’os frontal.
Telles les coulées d’un volcan en éveil, ses vaisseaux gonflent.
La musique sur fond de tambour invitait à l’abandon, alors que le geste précis, millimétré, rythmait la danse, et frayait un chemin à l’autre partie, celle du visage, qui s’apprêtait à être trituré, manipulé, et tant malaxé.
Sa peau se laissait prendre afin d’être façonné, pétrit, presque torturé, soumise à ce que l’on voulait en faire, se laissant porter sans résistance aucune, appelant les pores de son derme à éclore pleinement.
Son visage était devenu le théâtre de 1000 visages, laissant entrevoir 1000 autres grimaces, des plus ridicules aux plus effrayantes.
Mais cette fois, cela lui importait peu.
Première victoire. L’Ego est à terre. L’étape « Oh mon Dieu, de quoi dois-je avoir l’air ? » était bel et bien franchit.
Le rythme du tambour la maintenait en son centre. Au point d’ancrage. Elle était alignée avec elle-même. Ce qui se passait à la surface était dans l’ordre des choses. Cet éventail d’expressions n’est en fait que l’étendue d’elle-même.
Et puis, avec toute la bienveillance du monde, il eut ce geste, qu’elle aime tant. De ses doigts, il exerça sur son front le premier tracé horizontal. Telle une bénédiction que l’on appose, il entama le sacrement avec beaucoup de générosité, et exécuta à l’endroit du troisième œil, entre les deux sourcils, l’esquisse de ce qui devait être la première marche vers la seconde étape.
Chaque doigt posé sur son front, devait certainement faire l’objet d’incantations sacrées, afin de la guider dans l’antre d’elle-même. A cet instant, le rituel se chargeait d’une énergie particulière. La magie du moment, totalement en suspens, laissé émaner une grande force énergétique, les englobant eux aussi à présent.
Empathie. Abnégation. Don de soi. Ils scellaient ensemble le début du voyage, à travers lequel il lui assurait une protection sans faille. Bâton de berger a disposition, il allait la mener sur le chemin d’elle même, pour la laisser s’envoler de ses propres ailes.
C’est ainsi qu’ils franchirent ensemble l’étape au rythme de l’inspire et de l’expire, Le physique allait confronter le mental. La lutte sera sanguinaire. Il s’agissait d’aller chercher au plus profond de ses tripes, au sens propre comme au sens figuré. Pour en avoir fait l’expérience, elle connaissait les ressources nécessitées.
Vaillant soldat, elle vêtit l’armure pour aller au combat.
« Inspire. Expire. Ha. Ha. Par la bouche. Ha. Ha. Inspire. Expire. »
Il suffirait d’un petit rien pour que les choses ne tournent plus rond. Pour qu’ils ne soient pas en phase. L’apparente fragilité du tout n’était pas un leurre. La connexion d’énergie devait transiter par son éclaireur, sans qui elle ne pourrait explorer les labyrinthes de son âme.
« Inspire. Expire. Par coup sec. Haha. Par la bouche. "
Le rythme des inspirations expirations étaient données par le maître, maestro et chef d’orchestre de l’énergie subtile circulant dans son corps.
« Inspire. Expire. » La cadence a changé. Les respirations se font plus longues, plus profondes.
« Inspire. Expire. » Le bruit du tambour en fond sonore.
Tel un pianiste, ses doigts gouvernent la musique sur la lignée de ses chakras, donnant le ton d’ une pression accrue , tantôt en si, tantôt en la.
« Inspire profondément. Va plus loin.»…disait-il sur un ton sévère, tandis qu’elle ressentait la paume de sa main appuyer sur son bas ventre, en dessous du nombril, lieu qu’elle suppose être le siège du deuxième chakra, swadhistara, en sanskrit, siège du soi.
« Expire lentement….pousse ! Non, non encore… ! Allez, allez ! Va chercher ! »
L’espace d’une seconde, elle le prit pour un tortionnaire. Les sons, le souffle, lui étaient littéralement arrachés de la bouche, au point qu’elle avait l’impression qu’il les extirper de ses entrailles. Et tant qu’elle ne parvenait pas à aller là où il voulait la mener, il ne lâchait pas sa proie. Même à bout d’air, manquant presque de s’étouffer dans un toussotement, à bout de force, à bout d’elle-même, épuisée, il la portait encore à aller plus loin, à se surpasser, à aller là où elle ne pensait détenir aucune ressource, là où le souffle se meurt.
Alors commence une lutte d’une rare violence, dont il devenait le commandant intransigeant.
Quant à la table de travail sur laquelle elle était allongée, elle était devenue plus qu’un support sur lequel elle reposait, elle était l’amarre à laquelle on s’agrippait pour survivre à la noyade.
Pour parvenir à atteindre le bout d’elle-même, elle dût lui faire violence, a elle aussi, et la tenir si fort qu’elle en eu mal. Réceptacle de ses peurs et de ses angoisses, elle s’y cramponnait de toutes ses forces pour aller déterrer ce qui était enfoui.
Elle se serait cru à son propre accouchement.
L’impression de pénétrer ses propres profondeurs. Beaucoup de sensations provenaient de son utérus, voire de ses organes génitaux. Un méli-mélo de de picotements, de chaleur, d’à fleur de peau.
Le jaillissement d’une coulée chaude traversait sa colonne ponctuellement. Sa réceptivité était exacerbée par le lâcher prise, et ses sensations n’en étaient que plus décuplées.
Elle percevait les sons résonner en elle en vibrato, des gémissements d’outre-tombe apparaître, et une douleur lourde et sourde, déroutante, la recouvrir toute entière.
Peu de visions mais beaucoup de ressentis. Par moment, elle eut le sentiment d’être une vieille, une très vielle dame. Le poids de la vie sur les épaules, avec le goût acerbe d’inéluctabilité.
De la souffrance. Beaucoup de souffrance. Et puis, la certitude que rien ne pourra jamais plus soulager le mal. Une douleur vive, tranchée dans la chair. Comme si vous étiez orphelin de tous les êtres qui vous sont cher. Une douleur qui vous tue à la racine. Qui vous assassine.
Étrangement familière pour l’avoir rencontré précédemment sous une expression beaucoup plus violente encore, elle paraissait être mieux intégrée, plus unifié à elle.
Inspire. Expire.
A bout de souffle. Épuisement.
Boum. Boum. Boum. Tambour. Chaleur. Picotement. Montée. Son corps frémit, frissonne.
Elle devient un laboratoire dont elle est la seule contemplatrice.
D’un voile cotonneux, elle croit voir immerger un tigre royal. De magnifiques yeux bleus resplendissant d’assurance la fixaient en toute bienveillance.
Aucune crainte, aucune appréhension. Bien au contraire. Assurance. Confiance. Force communicative.
Ils restèrent ainsi à se regarder un moment, se toisant presque, ami plus qu’ennemi, avant de disparaître à nouveau dans le voile cotonneux qui la portait jusqu’à elle.
L’atterrissage n’était plus bien loin.
Elle n’oubliera ni la force tranquille de son tigre royal, ni l’empathie dont il avait fait preuve.
C’est ainsi qu’ils cheminèrent tous les deux à travers les méandres de son âme, le temps d’une fatigante mais salvatrice ballade avec elle-même.
Dans une profonde ouverture du cœur, tel un rideau que l’on relève brusquement, elle sut. C’était une évidence. Le hasard ne l’a pas déposé sur sa route sans raison.
Il était son Éclaireur. Sa lampe de Diogène.
Toujours dans l’ombre, à accompagner, guider, ou soutenir, il a su aussi se montrer exigeant et loyal. Il avait soulagé bien des maux. Elle lui témoignait une infinie gratitude. De l’estime. Un grand respect.
Elle voulait bien admettre, qu’elle était l’initiée et qu’il était le maître. Un verrou avait sauté. Les premières strates explorées ensemble semblent avoir contribué à solidifier la confiance et vouloir mener ce travail encore plus loin.
Le tambour cessa pour laisser place à la symbiose parfaite des chants de mantras et d’un instrument à cordes, quelque chose de similaire a une cithare ou un luth. Une douceur abominable se dégageait de cette harmonie parfaite.
Elle laissait la musique l’envelopper. Savourait ce moment de plénitude, cet agréable sentiment de communier avec l’universel, avant que le silence la ré ancre de nouveau dans la terre.
« A présent tu te resitue dans l’espace-temps, l’année, le mois, le jour de la semaine. Tu retrouves ta place dans la pièce. »
Séance de respiration holotropique. Fin
Voilà que la table de travail lui était devenue familière pour y a voir laisser déjà quelques plumes.
Et pourtant, c’est avec beaucoup de plaisir et de sérénité qu’elle s’y installait.
Elle avait vaincu l’appréhension, la peur, même si celle-ci tenta tout de même de s’immiscer.
Seules les bougies éclairaient la pièce. L’encens caressait ses narines. Le moment était au recueillement sur soi. La pleine conscience ne put réprimer l’éternel questionnement. « Ou vais-je aller cette fois ? De quelle nature sera la confrontation ? Quelle facette de son être allait-elle encore découvrir ? »
Le silence s’installa de lui-même lorsque ces mains se posèrent sur sa tête.
Amorce des premiers coups de tambour.
Hémisphère droit. Elles malaxent. Quelques doigts butent dans les cheveux, mais le geste reste cohérent. Ses bulbes semblent s’éveiller, s’exciter, se prépare à mieux respirer. Sa demi-tête reprend vie. Des points de tensions se dévoilent sous une pression ou une autre.
La balance se fait avec l’hémisphère gauche. Le même manège énergique rassemble les deux parties de son cerveau pour fusionner en son centre. Le massage s’étend alors sur la totalité du crâne incorporant l’os occipital et l’os frontal.
Telles les coulées d’un volcan en éveil, ses vaisseaux gonflent.
La musique sur fond de tambour invitait à l’abandon, alors que le geste précis, millimétré, rythmait la danse, et frayait un chemin à l’autre partie, celle du visage, qui s’apprêtait à être trituré, manipulé, et tant malaxé.
Sa peau se laissait prendre afin d’être façonné, pétrit, presque torturé, soumise à ce que l’on voulait en faire, se laissant porter sans résistance aucune, appelant les pores de son derme à éclore pleinement.
Son visage était devenu le théâtre de 1000 visages, laissant entrevoir 1000 autres grimaces, des plus ridicules aux plus effrayantes.
Mais cette fois, cela lui importait peu.
Première victoire. L’Ego est à terre. L’étape « Oh mon Dieu, de quoi dois-je avoir l’air ? » était bel et bien franchit.
Le rythme du tambour la maintenait en son centre. Au point d’ancrage. Elle était alignée avec elle-même. Ce qui se passait à la surface était dans l’ordre des choses. Cet éventail d’expressions n’est en fait que l’étendue d’elle-même.
Et puis, avec toute la bienveillance du monde, il eut ce geste, qu’elle aime tant. De ses doigts, il exerça sur son front le premier tracé horizontal. Telle une bénédiction que l’on appose, il entama le sacrement avec beaucoup de générosité, et exécuta à l’endroit du troisième œil, entre les deux sourcils, l’esquisse de ce qui devait être la première marche vers la seconde étape.
Chaque doigt posé sur son front, devait certainement faire l’objet d’incantations sacrées, afin de la guider dans l’antre d’elle-même. A cet instant, le rituel se chargeait d’une énergie particulière. La magie du moment, totalement en suspens, laissé émaner une grande force énergétique, les englobant eux aussi à présent.
Empathie. Abnégation. Don de soi. Ils scellaient ensemble le début du voyage, à travers lequel il lui assurait une protection sans faille. Bâton de berger a disposition, il allait la mener sur le chemin d’elle même, pour la laisser s’envoler de ses propres ailes.
C’est ainsi qu’ils franchirent ensemble l’étape au rythme de l’inspire et de l’expire, Le physique allait confronter le mental. La lutte sera sanguinaire. Il s’agissait d’aller chercher au plus profond de ses tripes, au sens propre comme au sens figuré. Pour en avoir fait l’expérience, elle connaissait les ressources nécessitées.
Vaillant soldat, elle vêtit l’armure pour aller au combat.
« Inspire. Expire. Ha. Ha. Par la bouche. Ha. Ha. Inspire. Expire. »
Il suffirait d’un petit rien pour que les choses ne tournent plus rond. Pour qu’ils ne soient pas en phase. L’apparente fragilité du tout n’était pas un leurre. La connexion d’énergie devait transiter par son éclaireur, sans qui elle ne pourrait explorer les labyrinthes de son âme.
« Inspire. Expire. Par coup sec. Haha. Par la bouche. "
Le rythme des inspirations expirations étaient données par le maître, maestro et chef d’orchestre de l’énergie subtile circulant dans son corps.
« Inspire. Expire. » La cadence a changé. Les respirations se font plus longues, plus profondes.
« Inspire. Expire. » Le bruit du tambour en fond sonore.
Tel un pianiste, ses doigts gouvernent la musique sur la lignée de ses chakras, donnant le ton d’ une pression accrue , tantôt en si, tantôt en la.
« Inspire profondément. Va plus loin.»…disait-il sur un ton sévère, tandis qu’elle ressentait la paume de sa main appuyer sur son bas ventre, en dessous du nombril, lieu qu’elle suppose être le siège du deuxième chakra, swadhistara, en sanskrit, siège du soi.
« Expire lentement….pousse ! Non, non encore… ! Allez, allez ! Va chercher ! »
L’espace d’une seconde, elle le prit pour un tortionnaire. Les sons, le souffle, lui étaient littéralement arrachés de la bouche, au point qu’elle avait l’impression qu’il les extirper de ses entrailles. Et tant qu’elle ne parvenait pas à aller là où il voulait la mener, il ne lâchait pas sa proie. Même à bout d’air, manquant presque de s’étouffer dans un toussotement, à bout de force, à bout d’elle-même, épuisée, il la portait encore à aller plus loin, à se surpasser, à aller là où elle ne pensait détenir aucune ressource, là où le souffle se meurt.
Alors commence une lutte d’une rare violence, dont il devenait le commandant intransigeant.
Quant à la table de travail sur laquelle elle était allongée, elle était devenue plus qu’un support sur lequel elle reposait, elle était l’amarre à laquelle on s’agrippait pour survivre à la noyade.
Pour parvenir à atteindre le bout d’elle-même, elle dût lui faire violence, a elle aussi, et la tenir si fort qu’elle en eu mal. Réceptacle de ses peurs et de ses angoisses, elle s’y cramponnait de toutes ses forces pour aller déterrer ce qui était enfoui.
Elle se serait cru à son propre accouchement.
L’impression de pénétrer ses propres profondeurs. Beaucoup de sensations provenaient de son utérus, voire de ses organes génitaux. Un méli-mélo de de picotements, de chaleur, d’à fleur de peau.
Le jaillissement d’une coulée chaude traversait sa colonne ponctuellement. Sa réceptivité était exacerbée par le lâcher prise, et ses sensations n’en étaient que plus décuplées.
Elle percevait les sons résonner en elle en vibrato, des gémissements d’outre-tombe apparaître, et une douleur lourde et sourde, déroutante, la recouvrir toute entière.
Peu de visions mais beaucoup de ressentis. Par moment, elle eut le sentiment d’être une vieille, une très vielle dame. Le poids de la vie sur les épaules, avec le goût acerbe d’inéluctabilité.
De la souffrance. Beaucoup de souffrance. Et puis, la certitude que rien ne pourra jamais plus soulager le mal. Une douleur vive, tranchée dans la chair. Comme si vous étiez orphelin de tous les êtres qui vous sont cher. Une douleur qui vous tue à la racine. Qui vous assassine.
Étrangement familière pour l’avoir rencontré précédemment sous une expression beaucoup plus violente encore, elle paraissait être mieux intégrée, plus unifié à elle.
Inspire. Expire.
A bout de souffle. Épuisement.
Boum. Boum. Boum. Tambour. Chaleur. Picotement. Montée. Son corps frémit, frissonne.
Elle devient un laboratoire dont elle est la seule contemplatrice.
D’un voile cotonneux, elle croit voir immerger un tigre royal. De magnifiques yeux bleus resplendissant d’assurance la fixaient en toute bienveillance.
Aucune crainte, aucune appréhension. Bien au contraire. Assurance. Confiance. Force communicative.
Ils restèrent ainsi à se regarder un moment, se toisant presque, ami plus qu’ennemi, avant de disparaître à nouveau dans le voile cotonneux qui la portait jusqu’à elle.
L’atterrissage n’était plus bien loin.
Elle n’oubliera ni la force tranquille de son tigre royal, ni l’empathie dont il avait fait preuve.
C’est ainsi qu’ils cheminèrent tous les deux à travers les méandres de son âme, le temps d’une fatigante mais salvatrice ballade avec elle-même.
Dans une profonde ouverture du cœur, tel un rideau que l’on relève brusquement, elle sut. C’était une évidence. Le hasard ne l’a pas déposé sur sa route sans raison.
Il était son Éclaireur. Sa lampe de Diogène.
Toujours dans l’ombre, à accompagner, guider, ou soutenir, il a su aussi se montrer exigeant et loyal. Il avait soulagé bien des maux. Elle lui témoignait une infinie gratitude. De l’estime. Un grand respect.
Elle voulait bien admettre, qu’elle était l’initiée et qu’il était le maître. Un verrou avait sauté. Les premières strates explorées ensemble semblent avoir contribué à solidifier la confiance et vouloir mener ce travail encore plus loin.
Le tambour cessa pour laisser place à la symbiose parfaite des chants de mantras et d’un instrument à cordes, quelque chose de similaire a une cithare ou un luth. Une douceur abominable se dégageait de cette harmonie parfaite.
Elle laissait la musique l’envelopper. Savourait ce moment de plénitude, cet agréable sentiment de communier avec l’universel, avant que le silence la ré ancre de nouveau dans la terre.
« A présent tu te resitue dans l’espace-temps, l’année, le mois, le jour de la semaine. Tu retrouves ta place dans la pièce. »
Séance de respiration holotropique. Fin